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Notre relation avec la matérialité (3e partie) :

+ Notre relation avec la matérialité (3e partie) :

-> Le luxe nécessite de l'argent. L'argent demande un grand investissement en temps.
Qui est-ce qui veut échanger des milliers de pages de guémara pour des extravagances décoratives?"
['Hafets 'Haïm]

[le fait de décorer luxueusement notre maison dans ce monde éphémère, vient au détriment des décorations de notre "maison" dans le monde à venir éternel.]

Au cours d'une visite chez un de ses proches qui avait des stores à ses fenêtres, le 'Hafets 'Haïm a dit : "Je vois des pages de guémara suspendues aux fenêtres".

=> En ce sens, le Steïpler faisait remarquer que l'on met des pages du talmud sur nos murs, des pages de michnayot sur nos tables et nos chaises élaborées, et toutes les halakhot décorent nos habits à la mode.

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-> Chacun ressent qu’il lui manque de l’argent, mais peu de personnes réalisent qu’il leur manque de la sagesse.
[Baal Tsor haMor – Rav Moché Saba]

-> Le 'Hafets 'Haïm déplorait que l'on consacre tellement de temps, de soucis à acquérir des biens dans ce monde passager, et qu'en parallèle, nous ne pensons que très peu à notre monde à venir.
[en témoigne le fait que l'on va jalouser autrui sur ce qui a une durée de vie courte, au lieu d'avoir une jalousie positive afin d'acquérir un maximum de mérites éternels.]

Le 'Hafets 'Haïm disait : "Nous investissons la plupart de nos efforts à agrandir et à décorer notre maison dans ce monde, et nous ne réalisons pas que par cela nous réduisons la taille de notre maison éternelle ".

-> Le Séfer 'Hassidim (84) explique que les plaisirs dans ce monde diminuent notre récompense dans le monde à venir.
[Nous ne devons pas oublier que ce que nous voulons véritablement, ce n'est pas ce monde-ci, mais c'est avoir le plus possible de proximité avec Hachem.]

-> Lorsque nous arriverons dans le monde de Vérité et que nous nous rendrons compte que nous avons préféré échanger des diamants (Torah, mitsvot) contre de vulgaires lentilles, et même pire que nous avons jalousé d'en avoir, en arrivant à critiquer la gestion du monde faite par Hachem, nous en ressentirons alors une honte terrible et éternelle, qui ne diminuera jamais en intensité.
[Rav Shabsai Yudelevitz - Drachot haMaggid]

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Nos Sages font remarquer que la Torah a été donnée :
- dans le désert = lieu où il y a le strict nécessaire, allusion au fait que nous devons savoir être heureux avec peu ;
- avec le feu = il faut avoir un enthousiasme et une dévotion ardentes pour l'étude de la Torah ;
- avec l'eau (selon le Shirat Dvora, les Nuées faisaient aussi tomber de l'eau). Or, selon la guémara (Taanit 7a), l'eau symbolise l'humilité, car dès que possible elle quitte sa place la plus élevée pour aller vers le bas.

=> Pour acquérir la Torah, il faut sacrifier de la matérialité, afin de pouvoir laisser de la place pour se lier au maximum à la spiritualité.

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-> "C’est un avantage pour moi d’avoir connu la misère, pour que j’apprenne Tes préceptes." (Téhilim 119,71)

-> "Soit vigilant à l'éducation des enfants de pauvres, car c'est [plus probable que ce soit] d'eux que sortira la Torah!"
[guémara Nédarim 81a]

-> Le roi David dit à Hachem : "Maître de l’univers! … Le riche se fait remarquer [devant Toi] grâce à sa richesse [qui lui permet d’être généreux]. Mais que doit faire le pauvre?"
"Le pauvre atteindra la célébrité grâce à ses enfants … D. accorde aux pauvres des fils qui deviennent des maîtres de Torah."
[Tana débé Eliyahou rabba – chap.18]

-> Lorsqu'il était jeune, le Nétsiv a rendu visite au Rachash, et ce dernier lui a demandé de clarifier une difficile explication de la guémara (Tossafot), qu'il n'arrivait pas à solutionner.
Le Netsiv lui a brillamment répondu avec un commentaire sublime.
Le Rachash a été ravi de sa réponse, et il a demandé au Nétsiv : "Pourquoi est-ce que cette explication ne m'a-t-elle pas été révélée? [Pourquoi est-ce que moi je n’ai pas trouvé la même chose?]"
Le Nétsiv lui a alors dit : "Parce que vous étudiez la Torah dans l’abondance, la richesse et les honneurs, alors que moi je peine dans l’étude de la Torah. Quand on acquiert la Torah avec difficultés, par des efforts, de nouvelles sources s’ouvrent à l’homme".

=> On voit de là que même si une personne étudie à la perfection dans le luxe, elle aurait pu atteindre des niveaux plus élevés si elle l'avait fait en se contentant du minimum.
[ainsi, lorsque l'on jalouse les biens d'autrui (souhaitant être plus riche), on doit avoir conscience que l'on renonce à de la Torah qui va avec notre situation actuelle!]

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-> Le rabbi Eliyahou Dessler (Mikhtav méEliyahou II, p.39) explique que : "celui qui tient à son âme s’éloignera de l’abondance en ce monde-ci et se consacrera uniquement à l’étude de la Torah et à l’accomplissement des mitsvot avec amour.
Malheur à celui qui aspire à ce monde-ci et le poursuit, s’imaginant qu’il méritera les deux. Il finira par trébucher, car le matérialisme aura une emprise sur lui et le transformera en quelque chose de totalement matériel, et la gloire de la Torah s’en trouvera amenuisée.
Celui qui opte pour la Torah et fuit les désirs de ce monde-ci est comme quelqu’un qui fuit un danger mortel."

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-> Nous apprenons du roi David que le juif ne se lie pas à l'argent et à l'or.

On raconte à son sujet qu'il était paré d'une couronne en ornée de diamants, trophée de guerre, qui pesait plusieurs centaines de kilos.
La guémara (Avoda zara 44a) rapporte qu'il parvenait à la porter par un phénomène magnétique qui la maintenait en l'air, au-dessus de sa tête. [selon rabbi Yossi, ben rabbi 'Hanina]

Le roi David voulait ainsi faire comprendre aux juifs que l'or et l'argent n'avaient aucun rapport avec lui, se trouvant au-dessus de tête, hors de son esprit.
De plus, il ne passait pas son temps à compter sa fortune, si bien que son esprit, ainsi libre, pouvait s'imprégner de Torah et de sainteté, comme il est écrit : "Ta Loi (Toraté'ha) a pénétré jusqu'au fond de mes entrailles" (Téhilim 40,9).

La Torah était en lui, dans son corps et dans sa tête. Quant aux honneurs et à la couronne royale, ils étaient suspendus dans les airs, n'ayant aucune prise sur son corps.
Ce fut de cette manière qu'il combattit le mauvais penchant durant toute son existence.

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-> L'amour de l'argent est comparé à l'idolâtrie.
[Iguéret haKodéch - à la fin du Noam Elimélé'h]

[d'une certaine façon lorsque nous donnons tellement d'importance à notre argent, au point de lui vouer un cule idolâtre, nous ne laissons alors plus de place pour que Hachem réside en nous. Ainsi, plus la matérialité a de la place à nos yeux, moins D. n'a de place pour être avec nous!]

["Tout homme qui a en lui de l'orgueil, c'est comme s'il était idolâtre" - guémara Sotah 4b]

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-> "L’homme court après l’argent et cherche la richesse, mais il ne sent pas et ne comprend pas du tout que plus il reçoit d’un côté, plus les forces du mauvais penchant augmentent en proportion.
Le pauvre croit que s’il avait de l’argent, il serait le maître de son argent, alors que le résultat est que l’argent qu’il a acquis devient son maître."
['Hafets 'Haïm]

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-> "Accorde-moi ni la pauvreté ni la richesse" (Michlé 30,8)
Rabbénou Bé'hayé explique que le roi Chlomo affirme qu'il est préférable de n'être ni pauvre ni riche, car ces 2 états sont mauvais.
Lorsqu'un homme est riche, il devient aisément orgueilleux. Le monde lui appartient, et il ne prête aucune attention au monde futur.
Quand un homme est pauvre, il flatte autrui, ment et accomplit d'autres péchés sans s'en rendre compte.

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-> "La fortune ne sert à rien au jour de la faute" (Michlé 11,4)
-> "Par le 'hessed et la verité, la faute sera expiée" (Michlé 16,6)
-> "Celui qui donne la tsédaka et pratique la justice est préféré par Hachem à un sacrifice" (Michlé 21,3)
-> "La tsédaka sauve de la mort" (Michlé 10,2)
Nos Sages expliquent : Même si quelqu'un a fauté et que l'ange a la permission de le frapper, la tsédaka qu'il a donnée a aidé des gens à vivre, et elle sauvera son âme de la mort.

=> Combien nous devons voir nos richesses comme un moyen magnifique pour améliorer notre vie spirituelle, et non uniquement notre confort matériel éphémère, ou bien encore de le laisser dormir à la banque plutôt que de l'investir pour fructifier nos mérites éternels.

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-> Une personne qui renonce aux plaisirs matériels obtient [entre autre] le bénéfice suivant : elle ne réduit pas la récompense qui lui est destinée au monde futur. Si un homme profite de la vie en ce monde et assouvit tous ses désirs, il risque de perdre une si grande part de sa récompense qu'il ne lui restera rien au monde futur.
[...]

Dans le domaine spirituel, l'âme vient en ce monde pour acquérir les pierres précieuse et l'or que sont les commandements et les bonnes actions. Ces richesses peuvent être acquises seulement ici-bas.
Au monde futur, elles seront revendues à très bon prix.

Lorsque le voyage se fait long, certains commettent l'erreur d'échanger ces magnifiques "pierres précieuses" contre de vulgaires valeurs matérielles.
Ils perdent ainsi leur capital pour le monde futur.

Par contre, les hommes perspicaces ne vendent pas leurs bonnes actions à bas prix. Ils savent que la différence entre prix d'une bonne action en ce monde et dans le monde futur dépasse l'imagination.
Elle est bien plus importante que celle de la vente d'une pierre précieuse en Inde ou à Venise.
Comme l'enseigne nos Sages : "Une heure de tranquillité au monde futur est meilleure que toute la vie en ce monde" (Pirké Avot 4,22).

[Méam Loez - Kédochim 19,1-2]

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-> L'avare n'a pas confiance en Hachem et porte constamment son œil (ayin - עין) sur son argent (késsef - כסף).
Ce lien entre son œil (עין) de guématria 130 et son argent (כסף) de guématria 160, donne une guématria totale de 290, qui est la valeur numérique du mot : "tsar" (étroit - צר).

[lorsque nous regardons notre vie par des yeux matériels (argent), plutôt que spirituels, il en découle que nous avons un regard qui est très étroit. Nous passons à côté de notre vie, se comportant de façon très petite par rapport à nos potentialités! ]

Par contre, l'homme généreux et bienveillant fait confiance à Hachem et porte constamment ses yeux vers Lui.
[Ben Ich 'Haï]

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-> voir également : L'attirance pour l'argent, un esclavage : https://todahm.com/2022/05/18/lattirance-pour-largent-un-esclavage

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+ Pourquoi est-ce la sagesse ou la richesse, et non pas les deux?

-> Rabbi Its'hak dit : Celui qui veut acquérir la sagesse (de la Torah) doit tourner son visage vers le Sud et celui qui veut acquérir la richesse (matérielle) doit tourner son visage vers le Nord.
Il existe un signe (pour se souvenir de ces directions) : la Table (dans le Sanctuaire) était placée au Nord et la Ménora était placé au Sud.
[guémara Baba Batra 25b]

-> Selon rabbi Its'hak, un homme tourne son visage vers le sud dans sa prière pour acquérir la sagesse ou bien son visage vers le nord pour acquérir la richesse.
Du fait que s'il tourne son visage vers le sud, il ne peut pas simultanément le tourner vers le nord et inversement, il semble donc qu'il soit impossible de devenir à la fois Sage en Torah et riche ; c'est l'un ou l'autre!
Pourquoi cela?
C'est parce que tout don attribué à un homme (la sagesse ou la richesse) dans ce monde-ci est une épreuve pour lui : va-t-il s'enorgueillir de ce don et ramener les choses à lui, preuve que cette sagesse ou cette richesse matérielle est extérieure à sa personne, ou bien va-t-il utiliser ce don pour autrui et pour mieux servir Hachem?
Or, l'épreuve d'un homme sage est différente de l'épreuve d'un homme riche ; c'est pourquoi le Ciel ne donne pas en général à un même homme riche ; c'est pourquoi le Ciel ne donne pas en général à un même homme sagesse et richesse, car cela constituerait 2 épreuves très difficiles à gérer.
Cependant, si un homme a travaillé sa qualité d'humilité, modestie, alors il ne se sentira pas "propriétaire" de cette sagesse ou de cette richesse matérielle, et pour lui, ces dons ne sont qu'un outil pour mieux servir Hachem ; un tel homme pourrait bénéficier des 2 tables : spirituelles (par sa sagesse) et matérielle (par sa richesse).
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.4]

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-> "Ce qui se trouve dans les Cieux, en haut, ou sur la terre, en bas" (Vaét'hanan 5,8)

Le Ben Ich 'Haï interprète : pour le niveau spirituel (bachamayim - dans les cieux), regarde plus haut (mima'al) que toi, et pour le niveau matériel (baarets - sur la terre), regarde plus bas (mita'hat) que toi.

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=> Quelle est l'intention des signes : la Table et de la Ménora?

L'emplacement dans le Temple de la Table, symbole de la parnassa, au nord, et de la Ménora, symbole de la sagesse au Sud ont été choisis par rabbi Its'hak pour se remémorer des directions dans lesquelles il faut se trouver pour acquérir la richesse ou la sagesse.

-> Le Maharcha explique :
La Table, placée au Nord dans le Temple, ne contenait que les pains de proposition (lé'hem apanim) consommés par les Cohanim de service. Si cette Table (choul'han) symbolise la richesse matérielle, c'est-à-dire la table des princes et des riches, c'est pour enseigner à ces derniers qu'ils ne doivent pas compter sur leurs excédents financiers et matériels, car ils ne se rassasieront que du pain qui vient de la direction Sud opposée.
La Ménora placée au Sud se suffit de l'huile mise dans les gobelets pour éclairer.
Cette Ménora, qui symbolise la lumière de la Torah et sa sagesse, vient enseigner à celui qu'aspire à la sagesse qu'il doit se suffire (et être content) de peu, afin d'illuminer son âme appelé : lumière Divine (ner Elokim).

-> Le Méor Enayim enseigne :
L'activité essentielle d'un homme doit s'exercer sur les choses qui ont le plus de valeur, c'est-à-dire les paroles de Torah et la sagesse qui sont plus précieuses que l'or fin ...
Si la recherche des besoins matériels devient l'essentiel et l'activité de la Torah provisoire et secondaire, nous ne pouvons acquérir ni l'une ni l'autre.
C'est ce message qui est véhiculé dans les signes de la Table et de la Ménora.
En effet, la Ménora, symbole de la sagesse de la Torah, est placée au Sud, donc à droite (si on se place à l'ouest, face à l'est) et la droite représente le côté fort (comme la main droite) ; la Table symbole de la parnassa (subsistance) est placée au Nord, donc à gauche et la gauche représente le côté faible (comme la main gauche).

Notre relation avec la matérialité (4e partie)

+ Notre relation avec la matérialité (4e partie) :

+++ Le matériel est quand même nécessaire :

-> "L'argent est une bonne chose, tant qu'il est utilisé à de bonnes fins, et tant que l'on n'en devient pas trop attaché."
[l'Alter de Novardok]

-> En donnant la manne avant la Torah, Hachem a indiqué que les besoins matériels nécessaires sont un prérequis pour le service Divin.
[Rabbi Meir d'Apta - élève du 'Hozé de Loublin - Ohr Lashamayim]

-> "Etre excessif avec ses désirs est un extrême, et l'absence totale du moindre plaisir en est l'exact opposé.
Les 2 sont détestables."
[Rambam - Chémona Pérakim - chap.4]

-> Celui qui prend la route de l'ascétisme est appelé un fauteur.
[Rambam - Hilkhot Déot 3,1]

-> Lorsque nous sommes anxieux, tendus, tristes, ... nous ne pouvons pas donner notre maximum à Hachem.
Dans la limite du raisonnable, il peut alors être nécessaire de profiter des plaisirs de ce monde (permis par la loi juive), afin de retrouver nos pleines aptitudes pour servir Hachem dans la joie.
[Rav Yossef Leib Bloch - Chiouré Daat]

-> Le Maharil rapporte que Rabbénou Tam plaçait des pièces en or sur sa table d'étude dans le but d'élargir sa compréhension des passages difficiles de son étude.
[l'idée est qu'il ne faut pas repousser totalement la matérialité, mais faire en sorte de l'utiliser pour que notre spiritualité s'en trouve renforcée!]

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-> Le Pélé Yoets transmet l'idée que le fait de se réjouir des plaisirs matériels de ce monde, n'a pas pour finalité de toujours en vouloir davantage (en enviant ce que possède autrui), mais cela doit être canalisé pour développer notre amour de Hachem.
En effet, si j'apprécie ce bien matériel passager, à plus forte raison je me dois d'aimer mon Créateur qui est la Source de tout amour et de tout plaisir.

-> Le Kli Yakar développe également cette idée, en comparant l'argent au feu.
D'un côté, on ne peut pas s'en passer, mais d'un autre côté, nous ne devons pas en être trop près.
Les plaisirs doivent nous servir afin d'aimer davantage D. (reconnaissance) en réponse à tout ce qu'il fait pour nous.
A l'inverse, une attitude ingrate où la finalité est d'avoir toujours davantage ou différemment, ne fait que développer de la jalousie.

-> Le Réchit 'Hokhma dit que les bontés de D. doivent inspirer en nous de la joie dans notre cœur, comme il est écrit : "Je serai heureux et en joie par Ta bonté" (Téhilim 31,8).

[De nos jours, quoique nous puissions avoir, cela semble ne jamais être assez.
Ce qui étaient les luxes d'hier, sont devenus les indispensables d'aujourd'hui.
=> N'oublions pas de l'apprécier, de remercier Hachem pour ces bontés! En effet, combien notre vie est luxueuses/confortables par rapport à celles de nos ancêtres de par le passé!]

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-> "L'homme doit apprendre de son aspiration pour la matérialité comment aspirer à la spiritualité".
[rav Saadia Gaon]

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-> "L'essentiel de l'amour dont on aime son propre corps et sa propre âme doit provenir de l'amour qu'on porte à son Créateur, comme un homme aime les instruments de son art et veille à ce qu'ils ne se salissent pas et ne se cassent pas, parce qu'il s'aime lui-même et veut pouvoir continuer à s'en servir.
C'est bien plus encore qu'il doit veiller sur son corps et son âme, afin qu'ils ne se souillent ni ne se brisent, car ce sont eux les instruments qui lui permettent de servir Hachem.
C'est là-dessus que doit porter toute l'intention quand on veille sur son corps et son âme, alors Hachem viendra à notre aide et sera notre soutien."
[Pélé Yoets]

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-> "Ne fais pas pour toi d'idoles de métal" (Ki Tissa 34,17)
Selon rabbi Mendel de Kotzk, cela signifie : "ne fais pas du métal un dieu!"

-> "Tu réuniras l'argent dans ta main" (Réé 14,25)
Le rabbi Méir de Prémichlan explique : "Il faut que tu restes, en toute circonstance, le maître de ton argent et que lui ne devienne jamais ton maître".

[ainsi il faut être vigilant à ce que la matérialité soit un outil permettant de mieux servir et grandir Hachem, et non l'inverse comme s'efforce à le faire notre yétser ara.]

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-> "Avraham se leva de bonne heure, sangla son âne" (Vayéra 22,3)
Nos Sages ont dit à propos de cet âne, qu'il est celui qui a porté la femme et les enfants de notre maître Moché, et il sera l'âne qui portera le machia'h ...

Le Maharal explique : l'âne qu'a monté Avraham, Moché, et qui portera le roi machia'h, c'est "le matériel" (un âne en hébreu se dit 'hamor, le matériel se 'homer, la différence est seulement dans la ponctuation, mais les 2 s'écrivent de la même manière : חמר), car ces 3 tsadiim ont complètement vaincu le matériel, au point de le dominer entièrement.

Avraham a dominé son penchant au matériel, et il a pu surmonter ses instincts naturels pour aller sacrifier son fils unique qui est né lorsqu'il avait 100 ans.
Moché a été choisi pour devenir le libérateur du peuple d'Israël, juste après avoir complètement dominé son penchant au matériel.
Le machia'h sera celui qui réussira à dominer le penchant au matériel et le dompter entièrement.

Quant à nous, bien que parfois nous ne réussissions pas à entièrement dominer le matérialisme, il est recommandé de prendre cette tâche à cœur. On s'efforcera au moins de ne pas se laisser dominer par lui ...
Que ce ne soit pas une domination illimitée, afin de ne pas marcher dans la rue avec le matériel sur nos épaules.
[rabbi Nissim Yaguen - Nétivé Or]

"Hachem, nous a donné une terre sacrée, dont la sainteté est proche de celle du Gan Eden."

[le Chla haKadoch - Chaar haOtiyot - entrée Kédoucha]

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+ "Vous conquerrez ainsi le pays et vous vous y établirez, car c'est à vous que Je le donne à titre de possession." (Massé 33,53)

-> Le Ramban écrit : "Vous conquerrez ainsi le pays et vous vous y établirez" = d'après moi, ces mots constituent un commandement à accomplir.
[La Torah] leur ordonne ici de s'installer dans le pays qu'ils auront conquis, car Il le leur a donné, et ils ne devront pas dédaigner l'héritage de D.

-> Le Séfer 'Harédim enseigne : "A chaque instant passé sur la terre d'Israël, on accomplit la mitsva d'y résider.

D'après le Ramban, cela constitue l'une des 613 mitsvot de la Torah.
Or, nous savons que la récompense des mitsvot provient essentiellement de la joie avec laquelle nous les accomplissons, comme il est écrit : "Parce que tu n'auras pas servi Hachem ton D. avec joie" (Dévarim 28).
Dès lors, celui qui habite dans le pays d'Israël doit avoir continuellement ce sentiment [de joie], par amour pour cette mitsva qu'il accomplit à chaque moment.

Par ailleurs, il doit ressentir de la crainte et de l'appréhension, comme l'enseigne Rabbi Chimon bar Yo'haï : "Toute mitsva qui n'est pas réalisée avec amour et avec crainte n'est pas une mitsva"."

"Quand nous voyons un juif arriver à la synagogue une fois l'an à Yom Kippour, nous le considérons avec clémence.
A plus forte raison, devons-nous porter ce regard sur ces juifs vivant toute l'année, non dans une synagogue, mais à l'intérieur d'une arche sainte [qu'est la terre d'Israël]."

[le Saba de Slabodka - rapporté dans le Tnouat haMoussar (tome 3 p.93)]

"L'homme n'a pas de part dans la Torah de Moché, notre maître, qu'à partir du moment où il acquiert la conviction que chacun de nos faits et chaque événement de notre vie relèvent du miracle, et n'émanent ni de la nature ni de la conduite du monde."

[Ramban - fin paracha Bo]

[il s'agit bien des moindres petits détails de notre vie individuelle, et non uniquement d'un un point de vue général.]

Sainteté – Garder nos yeux (1ere partie)

+ Sainteté - Garder nos yeux (1ere partie) :

-> "Nous avons une tradition selon laquelle le yétser ara ne peut influencer que ce que les yeux d'une personne regardent" [Rava - guémara Sotah 8a]

-> Ne vous égarez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux qui vous entraînent à l'infidélité." (Chéla'h Lé'ha 15,39)
Rachi commente : Le cœur et les yeux sont les explorateurs du corps et ils se font ses courtiers pour les péchés : l’œil voit, le cœur désire et le corps les commet.

[c'est notre regard sur la vie qui va nous pousser à fauter. En effet, si à l'image du roi David nous avions toujours D. en face de nous (shiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8), alors nous ne fauterions jamais!
Le rav Mordé'haï Gifter affirme : "Ce que tu vois est très dépendant de la direction vers laquelle est tournée ton cœur".]

-> En ce sens, le Chem miChmouel (Lé'h Lé'ha) enseigne que là où se trouve l'esprit d'une personne, c'est là où elle se trouve. En effet, la totalité de notre être va être attiré vers ses pensées.

[on regarde la réalité de la vie en fonction de notre esprit.
Si l'on veut voir du positif ou du négatif, on trouvera toujours matière à alimenter un tel regard.
De même, une personne qui voudra avoir des visions interdites pourra toujours trouver de bonnes raisons justifiant son désir de les voir.]

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-> "Une personne a 248 membres dans son corps, et tous suivent les yeux"
[midrach Chir haChirim rabba 4]

-> "Qu'est-ce qu'un homme?
Il est ce qu'il voit."
['Hafets 'Haïm - rapporté par le rav Yaakov Galinsky]

-> Le machia'h aura des yeux magnifiques car il n'aura jamais rien vu d'incorrect.
[Targoum Yonathan ben Ouziel - Béréchit 49,12]

Le rav Moché Shmouel Shapiro note que de toute évidence, ce qu'un juif voit l'affecte même physiquement.
Il cite l'exemple de Yaakov qui n'a été rassuré sur son fils Yossef, qu'une fois qu'il a pu observer sa totale sainteté dans ses yeux physiques, témoignant qu'il avait surmonté l'épreuve.
["maintenant, je puis mourir après avoir vu ton visage" (Vayigach 46,30)]

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-> "Dignes d'éloges sont ceux qui ... ferment leurs yeux afin de ne pas profiter d'une sujet de faute dans ce monde. En effet, grâce à cela, ils vont mériter d'accueillir la Présence Divine [dans le monde à Venir]."
['Hafets 'Haïm - Ma'hané Israël - chap.12]

-> "Tandis que les autres [hommes] regardent [les femmes] et que lui ne le fait pas, il mérite [de recevoir] les grandes bontés qui sont entreposées de côté, comme il est écrit : "qu’elle est grande Ta bonté, que Tu tiens en réserve pour Tes adorateurs, que Tu témoignes à ceux qui ont foi en Toi" (Téhilim 31,20).
Ses yeux seront alors rassasié de la splendeur de la Présence Divine, [comme il est écrit : ] "Tes yeux contempleront le Roi dans Sa beauté" (Yéchayahou 33,17)"
[Séfer 'Hassidim - siman 9]

-> Celui qui fait attention à ne pas regarder une vision interdite, méritera de voir le rayonnement lumineux de la Torah.
[midrach Etamar p.317]

-> "Lorsque quelqu'un est poussé dans une épreuve [par le yétser ara a avoir une mauvaise vision,] et qu'il reste malgré tout solide, ne regardant pas ce qui est interdit, alors à ce moment la présence Divine est proche de lui, prête à le bénir et à accepter sa demande."
[rav Its'hak Zilberstein, citant le Shomer Emounim (Séfer Kédouchat ha'Haïm)]

-> "Celui qui garde l'alliance des yeux aura une subsistance abondante.
[rav 'Haïm Palaji - Tochachat 'Haïm, rapporté dans le Nétivot haHalakha p.329]

A l'inverse, le Beit Avraham (Nétivot haHalakha p.315) affirme que celui qui ressent un plaisir au regard de visions interdites, aura sa subsistance proportionnellement réduite.

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-> "Saches que les yeux ont un pouvoir d'influencer les choses pour le bien ou pour le mal ...
C'est ainsi que Hachem a averti le peuple juif de ne même pas regarder les idoles, car en faisant cela on nourrit le yétser ara, qui en tire des forces ..."
[rabbi Ména'hem Recanati]

-> Le rav 'Haïm Chmoulévitch enseigne que nous nous lions à ce que nous voyons, et il rapporte que rabbi Yéhouda haNasssi affirmait qu'il était supérieur à ses camarades car il avait pu voir rabbi Méir, quoique seulement de l'arrière/dos.
De même, la guémara Yérouchalmi rapporte que rabbi Yo'hanan et Reich Lakich ont dit qu'ils ont mérité de comprendre la Torah uniquement parce qu'ils ont pu voir une seule fois les doigts de rabbi Yéhouda haNassi.

Rav 'Haïm Chmoulévitch suggère à celui qui veut se débarrasser des dommages qu'il a causé en ayant pu regarder des choses interdites, de s'efforcer à regarder des personnes qui sont saintes (kadoch), et grâce à cela elle va acquérir de la sainteté.

=> Il en résulte qu'une vision n'est pas anodine, et nous influence positivement ou négativement.
A nous de prendre soin de ce pouvoir énorme que D. nous a confié.

L’importance de la sainteté – Garder nos yeux (2e partie)

+ L'importance de la sainteté - Garder nos yeux (2e partie) :

-> Par le mérite de celui qui préserve sa sainteté, un bouclier protecteur est créé [afin de protéger le peuple juif], si puissant qu'aucune force ennemie ne peut le casser.
[Zohar - Béréchit 66b]

-> Le Shomer Emounim (Séfer Taharat haKodech - maamar Chmirat Enayim chap.5) ajoute que garder ses yeux a une influence énorme sur le monde, pas uniquement matériellement, mais également spirituellement.
Il écrit que par le mérite d'un seul acte de protéger ses yeux, des centaines de personnes auront la capacité de surmonter les tentations liées à la sainteté.

[le Shomer Emounim développe l'idée qu'après notre mort, on nous montrera les milliers de personnes que nous avons sauvé de la mort physique, que nous avons permis d'éviter de fauter, ... grâce à notre attitude de protéger nos yeux.
Dans ce monde, nous n'en avons pas conscience (libre arbitre oblige), mais l'impact est phénoménal!
=> Combien cela nous sera précieux pour avoir un bon jugement pour notre éternité!]

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-> "Celui qui ferme les yeux pour ne pas se complaire au mal, celui-là habitera dans les hauteurs" (Yéchayahou 33,15-16)

Selon le Shomer Emounim (Séfer Taharat haKodech - maamar Chmirat Enayim chap.2), cela signifie que dans le futur, le lieu de résidence pour l'éternité de celui qui a préservé ses yeux, ne sera pas parmi les gens simples, mais plutôt parmi les tsadikim et les saints de la terre.

-> Le rav Moché Shmouel Shapiro, citant le rav Boruch Ber Leibowitz, dit : un élève de yéchiva qui reste fort [en gardant ses yeux] et qui continue à étudier la Torah, est sans aucun doute considéré par Hachem comme rabbi Akiva Eiger dans sa génération.

[le rav Leibowitz a vécu au début du 20e siècle, sans la présence d'internet, des smartphones, des habits féminins plus "sexy", ... => de nos jours où les épreuves/tentations pour rester kadoch sont encore plus nombreuses, certes cela est difficile, c'est un défi permanent, mais cela témoigne que nous sommes portés en très très haute estime par Hachem.

Le rav Asher Arieli affirme qu'à notre génération, celui qui fait tout pour rester fort dans la sainteté (kédoucha), son niveau et sa proximité avec D. sont élevés au-delà de l'imaginable.]

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-> Selon le rav Eliyahou Lopian, puisque nous sommes la génération qui accueillera le machia'h, c'est les derniers instants de bataille, et les forces du mal rassemblent ainsi toutes leurs forces pour nous éloigner de Hachem.
Ceci explique qu'il n'a jamais été si facile de tomber dans l'impureté, que de nos jours.

En ce sens, le rav Shimshon Pinkous a appelé internet : "la bombe atomique des forces du mal" (appuyer sur un simple bouton suffit à faire en nous des dégâts spirituels considérables!)

=> Plutôt que d'être déprimé par ses attaques visant notre sainteté, nous devons nous renforcer en affirmant sans cesse que c'est un signe évident de l'arrivée imminente du machia'h.
En effet, sinon pourquoi les forces du mal auraient-elles tant de moyens de nos jours, par rapport au passé.
==> Ainsi, comment puis-je me souiller alors que la fin est si proche!

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-> Le rav Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Kédochim 12) enseigne :
"Les âmes les plus précieuses se trouvent particulièrement dans les endroits les plus sales, comme le Zohar (vol.II,184a) nous l'apprend : "la lumière la plus lumineuse est celle qui brille dans l'obscurité ... Au final, il sera révélé que toutes les âmes d'Israël, Ta nation, sont des tsadikim [cf. "Ton peuple : tous sont tsadikim" (Yéchayahou 60,21)] ... même quelqu'un qui a fauté dans ce sujet [de la sainteté].

C'est parce qu'en réalité notre désir est de faire Ta volonté, mais "la levure dans la pâte" (le yétser ara) nous en empêche ...
Grâce à la téchouva tout peut être réparé ... et davantage de lumière peut briller du milieu des ténèbres."

=> Lorsque nous tombons dans la faute, au lieu de désespérer (je ne vaux rien! je suis nul), il faut avoir conscience que : "Les âmes les plus précieuses se trouvent particulièrement dans les endroits les plus sales".
[ce n'est pas parce qu'actuellement je suis sale (sans l'avoir fait exprès!) que je ne vaux rien, au contraire!]
De plus, en faisant téchouva, nous avons la possibilité d'allumer dans l'obscurité de ce monde/notre vie, une lumière d'une intensité très élevée.

-> "Même une personne qui faute durant toute sa vie, elle peut quand même être considérée comme un tsadik, tant qu'elle n'abandonne jamais et qu'elle continue à se battre [pour vaincre son yétser ara]."
[Séfer Ménou'ha véKédoucha - écrit par un élève du rav 'Haïm de Volozhin]

-> "Rien ne peut s'opposer à la téchouva.
Même si quelqu'un a pu commettre toutes les fautes du monde, il pourra faire téchouva sur chacune d'elles"
[Chla haKadoch - Roch Hachana - Dérékh 'Haïm To'ha'hat Moussar 114]

[Précision: une personne qui faute volontairement, pensant qu'elle pourra ensuite faire téchouva, il lui sera alors extrêmement difficile de le faire car ce qui l'a poussé à fauter est cette capacité à se faire pardonner]

L’importance de la sainteté (3e partie)

+ L'importance de la sainteté (3e partie) :

-> "Une simple [mauvaise] pensée laisse une marque et va souiller l'âme d'une personne au point où elle a besoin d'être punie au Guéhinam (Enfer) afin d'être purifiée [de cette faute]"
[rav Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou - Shevivé Lev 21]

[à propos d'une pensée, on a malheureusement tendance à se dire : "Ce n'est pas si grave! c'est rien du tout!"]

-> Le Shomer Emounim (Séfer Taharat haKodech - Pgam haEnayim chap.1) écrit : "Chaque fois qu'on regarde de façon interdite une femme, nous réalisons une faute ... et [à chaque fois] un ange du Mal est créé".

[tant que l'on ne fait pas téchouva dessus, ces anges Accusateurs créés vont tout faire pour empêcher les bénédictions de venir sur nous, et au contraire nous attirer de mauvaises choses!]

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-> Le Choul'han Aroukh (Even haEzer 21,1) statue : "Une personne doit beaucoup beaucoup s'éloigner des femmes [qui lui sont interdites]."

Le Bach commente que l'on doit se protéger et mettre en place des barrières protectrices pour cette faute plus que pour toute autre, car par nature, un homme peut en venir à la désirer ardemment, plus que toute autre faute.

[Le Gaon de Vilna (Chir haChirim 2) dit qu'avec la diminution continuelle du niveau des générations (l'influence non-juive étant plus importante), de nouvelles protections sont nécessaires pour fermer les brèches"]

Le Beit Chmouël écrit qu'une personne habituée à cette faute aura davantage de difficulté à s'en séparer, plus que toute autre faute (d'où la nécessité de s'en éloigner plus que de toute autre faute).

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-> Le roi Salomon, dans son dernier verset de Kohélét (12,14) écrit : "Toutes les actions, D. les appellera devant Son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises."

Le Targoum commente :
"A la fin, toutes les choses réalisées en privé dans ce monde sont destinées à être rendues public, et révélées à l'ensemble de l'humanité!
C'est pourquoi, crains les paroles de Hachem et observes Ses mitsvot, ne fautes pas en secret ... car Hachem amènera chaque acte au jour du Grand Jugement, et Il rendra public ce qui est [initialement] caché des gens, que ce soit bon ou du mauvais."

[ainsi, lorsque notre yétser ara nous propose de fauter par la pensée en cachette, n'oublions pas de se rappeler qu'au final la terre entière sera au courant. Nous serons alors couvert de honte, et devrons payer très cher le prix d'avoir fauté, oubliant que rien n'échappe à D. ]

-> Le rav Shlomo Zalman Auerbach dit : "Mon père m'a enseigné qu'à chaque acte que nous faisons, nous devons nous imaginer qu'il est photographié/filmé par le Ciel [à la fois l'acte, et les pensées!].
Toute ma vie, j'ai peiné pour ressentir que des photos sont constamment prises sur toute chose."

[la vidéo/photo de toute notre vie sera rendu public, et nous restera associée éternellement.
Si un géant en Torah a passé sa vie à travailler pour prendre conscience en détail d'une telle réalité, c'est que nous avons tous besoin d'en faire autant!]

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-> "A chaque fois qu’une personne se prive d’un plaisir interdit de ce monde, afin d’être fidèle à la volonté de D. ; [il en résultera que plus tard,] au cours de sa vie, elle recevra un plaisir [d’intensité] similaire qui lui sera permis."
[le Steïpler – Karyana déIgarta – vol.I, lettre 15]

=> En terme de sainteté, on ne perd jamais à renoncer à une mauvaise vision, une mauvaise pensée, ...

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-> "Celui qui essaie de préserver la pureté de sa pensée, et qui retire les mauvaises pensées, a essentiellement purifié le Kodech haKodachim (le Saint des Saints).

[selon le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm), le corps de tout juif est similaire au Temple, et son cerveau est comme le Saint des Saints de ce Temple.
(ainsi lorsque nous avons une pensée interdite, c'est comme si nous avons commis une faute dans le lieu le plus saint du Temple!)]

Il a réalisé le même acte qu'on pu faire les 'Hachmonaïm dans le Temple [au moment de 'Hanoucca après que les romains l'avaient intégralement souillé]"

[rav Shimshon David Pinkous]

-> A la lumière de cela, nous pouvons comprendre l'affirmation de nos Sages : "Des pensées de faute sont pires que la faute elle-même" (guémara Yoma 29a)

=> Nous devons être particulièrement vigilants à garder la pureté de l'endroit le plus saint de notre corps.
En effet, il est plus grave d'y introduire des impuretés/saletés qu'ailleurs.

-> Le Sfat Emet explique que les mauvaises pensées entraînent davantage de dommages à l'âme, que de mauvais actes.
Par ailleurs, il est plus difficile d'arrêter d'agir ainsi, et de les rectifier (par exemple : on a tendance à les considérer à la légère : ce n'est que des pensées, ça arrive à tout le monde, et ce n'est pas comme si j'avais mal agi!).

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-> Dans ce qui est relatif aux plaisirs interdits liés à la kédoucha, plus on s'y investit, plus on a davantage de désir d'en réaliser de nouveau.
[le Bach - Even haEzer 21,1]

-> "Il y a un petit d'organe chez l'homme, lorsqu'on l'affame il est rassasié, et lorsqu'on le rassasie il est affamé"
[guémara Soucca 52b ; Sanhédrin 107a]

=> Il en découle qu'on est alors perpétuellement dans un état de manque, de frustration de ne pouvoir totalement assouvir nos désirs.
Ainsi, c'est se refuser d'apprécier toute chose que l'on peut déjà avoir, car étant toujours à la recherche d'une nouvelle dose.

-> "Les juifs servent l'idolâtrie uniquement afin de pouvoir se permettre publiquement ce qui est lié aux relations sexuelles interdites (arayot)."
[guémara Sanhédrin 63b]

[l'homme a tendance à se créer son dieu personnel, qui va lui permettre d'accomplir ses envies, voir même de les justifier comme étant des mitsvot!]

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-> "Même si quelqu'un a échoué à de nombreuses reprises [à préserver sa sainteté], s'il continue à se battre et qu'il réussit plusieurs fois, alors ses victoires sur son redoutable yétser ara vont brûler en lui et entraîner le déversement d'une Lumière de sainteté pas uniquement sur lui-même, mais également sur tous les Mondes.
Une grande partie des dommages qu'il a pu occasionner avec ses fautes sont alors réparée.

Il est impossible d'estimer l'énorme niveau de sainteté de celui qui a conquis ses désirs dans le feu de la force du yétser ara ...
De même que la transgression est terrible, de même le mérite qu'il gagne [en dominant sa tentation] est impressionnant."

[Steïpler - Karyana déIgarta - lettre 12]

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-> "A celui qui domine son yétser ara dans le domaine lié aux relations sexuelles interdites (arayot), il est accordé un faisceau de lumière qui brille sur sa tête : une lumière qui était réellement visible à l'époque de nos Sages.

Réalisez également que celui surmonte son yétser ara, spécialement de nos jours, en l'honneur de Hachem, méritera sans aucun doute un niveau très élevé dans le monde à venir ... et il méritera même dans ce monde, que lui et ses enfants soient parmi les puissants du peuple juif, accomplissant toujours ce qu'il est juste et correct."

['Hafets 'Haïm - Nid'hé Israël - chap.23]

=> Mon attitude m'impacte positivement, ainsi que tous mes descendants, ainsi que le monde entier.
[on peut y ajouter nos ancêtres qui reçoivent indirectement nos mérites.]

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-> "Les portes de la sagesse en Torah sont fermées devant le fauteur." (Zohar III,1123 ; Ohr ha'Haïm Dévarim 12,28).

Le rav Shmouël Wosner (Shéelot ouTéchouvot Shévét haLévi IV,160) commente qu'à l'image du feu et de l'eau qui ne peuvent pas co-exister dans un même récipient, de même il est impossible pour un juif d'avoir 2 désirs contraires dans son cœur.

[laisser ses yeux désirer des visions interdites, avoir de mauvaises pensées, ... c'est faire partir nos désirs de grandir en Torah/spiritualité. D'une certaine façon, c'est se dévêtir de son habit de juif, pour celui d'animal (qui est au service de ses pulsions physiques).]

-> Le rav Yérou'ham Lévovitz (Daat 'Hokhmat ouMoussar vol.II) écrit : "La Torah provient du Ciel, son existence est infiniment sainte, c'est la pureté ultime.
Toute personne qui souhaite s'en approcher doit se revêtir du maximum de sa sainteté personnelle, car sinon, il est impossible d'étudier la Torah, puisque sinon elle le quitte immédiatement."

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+ Quelques exemples :

+++ 1°/ Yossef :

-> Yossef était tellement beau que les femmes égyptiennes montaient sur les murs afin de pouvoir y jeter un coup d’œil sur sa beauté lorsqu’il passait.
[celles qui épluchaient des légumes, se coupaient des doigts tellement elles étaient hypnotisées par sa beauté incroyable.
Les femmes égyptiennes lui envoyaient aussi des cadeaux/bijoux afin d’attirer son attention sur elles]

Mais le vertueux Yossef en détournait ses yeux, refusant d’y poser son regard.
[midrach Béréchit rabba 98,1]

Le midrach (Yalkout Chimoni Béréchit 49,161) ajoute : "il a ainsi mérité les 2 mondes (celui-ci et celui à Venir)."

[de même, il a fui avec la femme de Potiphar, ne prenant pas le risque de rester une seconde de plus, car lorsque les yeux voient ... ]

-> La guémara (Sotah 36b) rapporte qu'au moment où la femme de Potiphar s'est approchée de lui pour lui attraper son vêtement (et le pousser à la faute), Yossef a vu une représentation de son père par la fenêtre.

Le 'Hatam Sofer (Béréchit 18,1) explique que : "même si un juif a énormément fauté, il ne sera jamais rejeté, car il prend racine dans la sainteté".

=> Ainsi, l'épisode de Yossef, nous renvoie au fait que tout juif a pour ancêtres les Patriarches, dont les mérites nous protègent et font que nous serons toujours aimés, importants aux yeux de D.
Et cela, en plus d'avoir en nous une partie Divine (l'âme), qui ne nous quitte pas et qui reste intrinsèquement toujours pure.

-> "Le 1er prérequis [pour le service Divin] est qu'une personne connaisse sa propre valeur, qu'elle réalise ses qualités, de même que ceux de ses ancêtres : leur grandeur, leur importance et leur affection aux yeux du Créateur"
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva - début du chaar haavoda]

=> Plus nous avons en tête notre grandeur, plus nous avons conscience que Avraham, Its'hak et Yaakov nous regardent à chaque instant en souhaitant le meilleur pour nous, en tant que leur descendant, plus nous souhaitons sincèrement marcher dans leurs pas, en agissant de la manière la plus élevée, kadoch, en fonction de nos capacités propres.

Nous devons observer que : nous faisons partie de la lignée la plus prestigieuse du monde (Patriarches + nous sommes juifs!), nous possédons une âme provenant de l'intériorité de D. (et nous de l'extériorité comme chez les autres nations), ... et cela doit nous conduire à voir les fautes avec davantage de mépris.
[comment quelqu'un d'aussi élevé que moi, peut-il s'abaisser si bas!]

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+++ 2°/ Rabbi Akiva :

-> Lorsque rabbi Akiva est parti en exil, le monarque lui a envoyé 2 femmes exceptionnellement belles, et il les a paré comme des mariées, afin de pousser à la faute rabbi Akiva.

Pendant toute la nuit, elles ont essayé de l'amener à fauter.
L'une et l'autre lui disant : "Viens me voir!", il s'est assis entre elle, et leur a craché dessus.

Le lendemain, le monarque a interrogé rabbi Akiva : "Ne sont-elles pas magnifiques? Ne sont-elles pas des être humains comme toi? N'est-ce pas Celui qui t'a créé, qui les a créé?"

Rabbi Akiva a répondu : "Qu'aurais-je pu faire? Pour moi, elles sentaient comme de la chair de carcasses!"

[Avot déRabbi Nathan - chap.16]

-> Le Maor vaChémech (Mattot) explique que cela nous apprend qu'il faut développer un dégoût envers la faute, au moins où cela devient réellement répugnant.

Rabbi Akiva a tellement cultivé cela, que réellement il ressentait autant de dégoût qu'en présence d'une carcasse d'animaux délaissée et qui sent extrêmement mauvais.

[si nous mangeons un aliment nocif/répugnant, cela sera dégoûtant à nos yeux, alors à combien plus forte raison pour ce qui abîme notre âme, notre lien éternel avec Hachem et sur lequel nous devrons rendre des comptes.]

Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou vol.5) dit que la 1ere image est celle qui va produire l'impact le plus fort dans notre esprit.

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-> De même que notre yétser ara utilise notre imagination au service de notre vision, nous devons en faire de même :

1°/ en développant un imaginaire effrayant associé à ce qui est lié à la faute, au yétser ara (chacun utilisant ce qui lui fait peur).
[la démarche doit rester positive, et dans un objectif de mieux démarquer notre chemin dans la vie face aux tentations/tempêtes du yétser ara.]

2°/ en développant les punitions que nous recevrons pour avoir commis une telle faute.
L'Alter de Kelm écrit : la majorité des gens pense que la différence entre un tsadik et un racha se trouve dans leur différence d'émouna : le tsadik croit en l'existence de D., et un racha non.
Cependant, en réalité la différence entre eux se trouve dans leur pouvoir d'imagination.

Le tsadik ancre dans son esprit une image la plus réaliste possible de la grandeur de Hachem, et de sa justice (tant en récompenses qu'en punitions), tandis que le racha ne le fait pas.

=> d'une certaine façon, un racha est une personne qui se laisse aller en terme d'imagination, plutôt que de s'en saisir et de l'utiliser au service d'une vie réussie selon les conseils de D.
Le yétser ara nous vend de l'illusion dans notre tête, et si nous n'y développons pas de la réalité, comment pouvons-nous lutter contre lui!

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+++ 3°/ rabbi Tsadok :

-> "Lorsque Rabbi Tsadok a été capturé et transféré à Rome, une femme noble distinguée l'a pris et lui a envoyé une sublime servante.
A partir du moment où il l'a vue, il a placé ses yeux en face du mur, et s'est assis paisiblement pendant toute la nuit."
[midrach Pessikta déRav Kehana]

-> Le 'Hafets 'Haïm ne portait pas de lunettes, affirmant : "ce que je vois autour de moi est suffisant, pourquoi devrais-je regarder les choses plus distantes [avec tous les risques que cela comporte]."

De même, il écrit (Chmirat haLachon vol.II) qu'il est particulièrement opportun de regarder ses tsitsits lorsque des pensées impures entrent dans notre esprit, car par cette vision notre inclinaison à la faute va être réduite.

[on voit ici comment nos yeux peuvent être impactés positivement ou négativement.]

-> "Dans chaque génération, il y a une épreuve particulièrement difficile, et dans notre génération, il s'agit de l'épreuve de la kédoucha (sainteté)"
[rav 'Haïm Kanievsky]

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-> "Tous les hauts et les bas spirituels d'un homme dépendent de la préservation de sa sainteté.
Les échecs dans ce domaine semblent agréables au début, mais se montrent amers à la fin.
En effet, au final ils augmentent les sentiments de tristesse et un manque d'accomplissement, et ils volent à une personne son bonheur dans la vie."
[rav Shmouël Wosner - Shéelot ouTéchouvot Shévét haLévi IV,160]

[le but de notre vie est de se rapprocher de notre Créateur, or l'impureté nous en éloigne, ce qui génère obligatoire une frustration interne]

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-> "Vous serez saints, car Je suis saint" (Kédochim 19,2)
Le Ramban commente : "Je souhaite que vous soyez saint, car ainsi vous serez adaptés à Moi, à s'attacher à Moi, car Je suis saint"

-> "Je suis Hachem qui vous a fait monter du pays d'Egypte" (Chémini 11,45)
Le Ibn Ezra explique : "Je vous ai sorti d'Egypte uniquement pour être votre D. ; si vous ne serez pas saint alors Je ne serais pas votre D.
Si vous désirez que Je sois votre D., alors soyez saints!"

-> "Vous serez saints ... Je vous ai distingués d'entre les peuples pour que vous soyez à Moi" (Kédochim 20,26).
Le rav Na'houm Kister (béNétivot haHalakha vol.45) enseigne que la sainteté est la force qui sépare les juifs de la bassesse des autres nations, et elle permet de se lier exclusivement avec Hachem.

-> "Vous ne vous rendrez pas impurs par elles [les pratiques immorales des autres nations], Je suis Hachem votre D." (A'haré Mot 18,30)
Rachi commente : Si vous vous rendez impurs par ces fautes, Je ne serai plus votre D., car vous vous serez séparés de Moi.

En ce sens, Bil'am a envoyé les femmes moabites pour pousser à la faute les hommes juifs (guémara Sanhédrin 106a).
De même, le midrach (Yalkout Chimoni Esther 1057), affirme que Haman a manigancé le festin du roi A'hachvéroch avec un même objectif (faire fauter les juifs avec des femmes!).

"Il est essentiel d'inculquer à ses enfants la émouna en Hachem et en Sa Torah, et la conscience que tout ce que l'on reçoit est un cadeau de Hachem."

[rav Moché Feinstein - Igrot Moché, Yoré Déa vol.3,76]

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-> "L'âme a besoin de la émouna pour respirer, et sans elle, elle ne peut subsister, même un bref instant."
[rav Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou vol.3]

=> combien il est vital d'apprendre à nos enfants à respirer spirituellement parlant!

-> "Les juifs sont des croyants, fils de croyants" (Israël maaminim bné maaminim - guémara Shabbath 97a)

=> Nous devons transmettre le flambeau à nos enfants, en réveillant le "gène" de la émouna qui est latent en tout juif.

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-> "Ce n'est qu'en travaillant sans relâche que l'on accède à la émouna, et dès que nous relâchons nos efforts, notre émouna s'affaiblit aussitôt."
[rav Yé'hezkel Levenstein]

-> Selon le Tanya (chap.42), la émouna nécessite que nous nous entraînions [constamment] à déceler la présence Divine dans toute chose.

-> "Voyez-vous le soleil? Pour moi, la présence Divine est aussi évidente que celle du soleil"
['Hafets 'Haïm]

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-> Le 'Hazon Ich enseigne qu'avoir du bita'hon, ne signifie pas être confiant dans le fait que tout va se dérouler selon notre désir (c'est comme JE veux!), mais plutôt la certitude que rien n'arrive par hasard.
Tout événement ne se produit que parce que Hachem l'a souhaité ainsi, et par conséquent, tout ce qui peut nous arriver provient de la pure bonté de D.

[=> c'est un combat interne où l'on décide ce que l'on préfère : obtenir ce que JE veux, ou bien ce que D. veut pour moi?
La question est : Qui sait ce qui est réellement bon pour moi : moi-même ou Hachem?

Tout notre travail est d'arriver à transposer concrètement dans notre réalité notre émouna en Hachem. En effet, au calme dans notre tête, en théorisant, il est facile de proclamer D. l'Unique Maître du monde, mais au milieu des difficultés de notre vie, est-ce que nous pensons toujours la même chose?

=> Notre objectif est de toujours proclamer avec certitude : ce que JE veux dans ma vie, c'est ce que TU (D.) veux pour ma vie!]

-> Chaque Shabbath, le rav de Brish demandait à son fils s'il voulait une pomme ou une poire.
Quand son fils lui disait une pomme, le rav lui donnait une poire.
Quant il lui demandait une poire, son père lui donnait une pomme.
Et chaque semaine, il lui donnait l'inverse de ce qu'il voulait.
Pourquoi agissait-il ainsi?

Le rav de Brisk disait : "C'est pour apprendre à mon fils que dans la vie, on n'a pas tout ce qu'on veut, et ainsi l'habituer à cela".

Evidemment qu'on pourrait se dire, que son fils n'avait qu'à demander l'opposé pour avoir au final ce qu'il désirait.
Mais, ici on parle en terme de vérité, de personnes qui souhaitent pleinement réussir leur vie, sans se mentir à eux-même.
=> On a tous des choses que l'on désire dans n'importe quel domaine, si ça ne se passe pas comme on veut et qu'on a pas ce qu'on désire, alors il faut se dire que Hachem a fait le meilleur choix pour nous, et qu'il faut savoir accepter.
==> Certes, ce n'est pas ce que JE veux, mais c'est encore mieux que cela : c'est comme HACHEM le veut!
Nous devons toute notre vie travailler à avoir cette bonne perception de la vie!

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-> Le 'Hovot haLévavot (Chaar haBita'hon) écrit : "Le véritable bita'hon apaise les tourments de l'esprit et permet de rester serein face aux tracas de l'existence".

[Même si c'est la tempête dans notre vie, nous faisons ce que l'on a à faire dans le calme, confiant dans le fait que Hachem dirige ma vie pour mon bien ultime.]

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-> "Plus quelqu'un s'en remet à Hachem, plus Hachem l'aidera, car il n'existe pas d'autre réalité que celle de Hachem"
[rav Yé'hezkel Levenstein]

-> "Chaque jour, Hachem Se comporte avec une personne en accord avec le niveau de confiance que cette personne place en Lui.
Comme le dit le verset : "Hachem est ton ombre, à côté de ta droite" (Téhilim 121,5) = Hachem est comme une ombre, quand on bouge un doigt, Il en bouge un aussi. Deux doigts, Il en fait de même.

Hachem aidera une personne en fonction de son niveau de confiance en Lui."
[rav Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou vol.3 (Emor)]

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-> "Si c'était moi, le maître du monde, je ne changerais rigoureusement rien.
Je suis fermement persuadé que tout ce que fait D. est pour le bien de l'homme, et ce sont nos défauts qui nous empêchent de percevoir la droiture de Ses voies."
[rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]