Dans notre génération, les prières doivent être très abondantes, car étant plus proche de la Délivrance finale, elles seront plus agrées que celles des premières générations.
[Rabbi de Loubavitch]
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-> Les gens pensent qu'ils prient face à D.
En vérité, la prière c'est l'Essence même de D.
[Rabbi Pin'has de Korets]-> La prière est la colonne vertébrale du juif.
[Rabbi Rachab – le 5e Rabbi de 'Habad]
Catégorie : Moussar/Pensée juive
Le mot : "saméa'h" (joyeux - שמח) a la même valeur numérique que : "chalia'h" (un émissaire/envoyé - שליח), soit : 348.
La mission première d'un juif est d'être joyeux, car la joie, en brisant toutes les barrières, suscite le désir d'étudier la Torah et le plaisir d'accomplir les mitsvot.[Rabbi de Loubavitch]
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-> La tristesse ferme les portes du Ciel, la prière les ouvre et la joie les brise.
[Baal Chem Tov]
-> "L'homme libre est celui qui ne dépend ni d'autrui, ni de lui-même, [mais uniquement d'Hachem]."
-> "L'homme, qui a réussi à faire régner la paix en lui-même, est capable de l'établir dans le monde entier."
[Rabbi Sim’ha Bounim de Pschischa]
Négliger l’étude de la Torah
+ Négliger l'étude de la Torah :
-> De même que la récompense pour l'étude de la Torah est plus importante que toutes les autres mitsvot, de même la punition pour la négliger est plus importante que toutes les autres fautes.
[Sifri - cité par Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 3,14]
-> Hachem peut fermer les yeux sur l’idolâtrie, les relations interdites et le meurtre, mais il ne ferme pas les yeux sur la négligence de l'étude de la Torah.
[guémara Yérouchalmi 'Haguiga 1,7]
-> "Il a méprisé la parole de Hachem" (Chéla'h Lé'ha 15,31)
Cela fait référence à tout celui qui a la possibilité d'étudier la Torah et ne le fait pas. (guémara Sanhédrin 99a)
-> Chaque jour, Hachem pleure pour 3 types de personne, et l'un d'eux est celui qui a la possibilité d'étudier la Torah, mais ne le fait pas.
[guémara 'Haguiga 5b]
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-> Par la faute de négliger l'étude de la Torah, les enfants d'une personne peuvent mourir.
[guémara Shabbath 32b]
-> Par la faute de négliger l'étude de la Torah, la violence et les pillages abondent dans le monde, et la peste et la famine viennent, les gens mangent et ne sont pas rassasiés.
[guémara Shabbath 33a]
-> Tout celui qui a la possibilité d'étudier la Torah et ne le fait pas, Hachem amène sur lui des souffrances horribles qui [vont lui causer une extrême douleur et] le mettre dans un état d'immense détresse.
[guémara Béra'hot 5a]
-> Selon Rav Hamnouna (guémara Shabbath 119b), Jérusalem a été détruite uniquement parce que les enfants étaient dans la rue, plutôt que d'aller étudier de la Torah.
-> Yéhochoua a été puni (en n'ayant pas d'enfant) uniquement parce qu'il a détourné les juifs de l'étude de la Torah, pendant une nuit, dans le cadre des préparatifs à la guerre.
[cf. guémara Erouvin 63b]
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-> L'étude de la Torah est plus grande que les mitsvot [relatives au fait] d'offrir les sacrifices quotidiens, que de sauver des vies, que de construire le Temple, et qu'honorer son père et sa mère.
[cf. guémara Méguila 3b et 16b]
-> Selon le Gaon de Vilna (Shénot Eliyahou), à chaque mot de Torah, nous réalisons la mitsva d'étudier la Torah.
De plus, dans son commentaire sur Michlé (19,4), il écrit : de chacun des mots de Torah qu'une personne étudie, un ange est créé, et il va devenir un défenseur pour nous au Ciel.
[A l'inverse,] Si la négligence de l'étude de la Torah est la faute la plus grave, c'est parce qu'à chaque instant où l'on pourrait étudier et que nous ne le faisons pas, nous commettons une faute. [avec un accusateur contre nous!]
-> Le Gaon de Vilna (Even Cheléma 6,7) écrit :
Il y a 6 niveaux de Guéhinam, et chacun est composé de 10 sections.
Le 6e niveau inclut tous les autres, et il est appelé : "mort". C'est là qu'est jugée la personne qui avait l'opportunité d'étudier la Torah et ne l'a pas fait.
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-> Lorsque quelqu'un perd son temps, c'est comme si à ce moment il se tuait lui-même avec ses propres mains, car le temps est passé en perte. [c'est une sorte de suicide personnel!]
A la fin, il ne lui restera que très peu de temps [réellement bien utilisé] de sa vie, et la réalisation de toutes ses opportunités gâchées va lui causer [dans le monde à venir] une terrible douleur qui va durer éternellement.
En effet, selon nos Sages midrach Tan'houma - début de Vayakél), dans le monde à venir chaque personne sera nommée en fonction de ses actions.
Par exemple, celui qui perd son temps ou le paresseux, sera pour l'éternité connu sous le nom : "le gaspilleur de temps" ou bien "le paresseux".
Selon nos Sages (cf. guémara Moed Katan 9b), la plus grande punition dans le monde à venir sera la honte que nous ressentirons [face à toutes nos opportunités gâchées de faire des mitsvot, à nos fautes réalisées, ...]
(cette souffrance de honte sera tellement importante, qu'elle ne peut être comparée à aucune de ce monde - Rabbénou Yona (Pirké Avot - début chap.3)).
Cependant, tant qu'une personne est vivante dans ce monde, elle peut encore tout corriger, avant qu'il ne soit trop tard (pour l'éternité)!
Il est important de noter que l'interdiction de dire des propos futiles, n'est pas une interdiction de ne rien dire en dehors de mots de Torah. En effet, cela n'est [humainement] pas possible, à part chez des personnes qui sont à un niveau très élevé comme le Gaon de Vilna, qui avant sa mort se lamentait : "Il y a de nombreuses secondes dans ma vie durant lesquelles j'ai pu négliger l'étude de la Torah".
Ainsi, pour maintenir une étude de Torah, il faut de temps en temps, s'engager dans des discussions plus légères.
[chacun parlera en fonction de ses besoins nécessaires, sans émettre de lachon ara.
De plus, il faudra faire attention à ce que cela ne se fasse pas au détriment de l'étude d'autrui.]
[d'après le rav 'Haïm Kanievsky - dans son livre : Or'hot Yocher]
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-> "Une personne doit étudier sans pression.
Si quelqu'un devait me dire de m'asseoir et d'étudier pendant 400 heures consécutives sans pause, je ne pourrais pas étudier même une minute.
Ce n'est que, parce que je sais que je peux m'arrêter à tout moment, que je suis capable d'étudier même 10 heures consécutive.
Tu dois étudier sans pression."
[Rav 'Haïm Kanievsky à un de ses enfants]
-> "[Lorsque le Steïpler était malade, il étudiait quand même, disant :] c'est difficile pour moi d'étudier, mais cela est encore plus difficile de ne pas étudier ...
[Durant ma vie,] Si je n'avais étudié que lorsque cela était facile pour moi, je serais resté un ignorant (am aaréts) total."
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-> Le kabbaliste rabbi Eliyahou Salman Moutsafi (1899-1975) faisait très attention à ce qu'on ne le photographie pas.
Sa famille pensait que cette opposition provenait du fait que des esprits se trouvent sur l'image de l'homme qui a été créé à l'image de D., et viennent le déranger dans son service de D.
Cependant, un jour il expliqua son attitude :
La raison essentielle pour laquelle je ne veux absolument pas qu'on me photographie n'est pas celle que vous croyez, à cause des esprits qui se posent sur une image, la raison est bien plus grave que cela, c'est que quand on permet à l'homme lui-même d'être photographié dans des occasions diverses et des réjouissances familiales, il se met à faire une collection de ces photos, qui atteint avec le temps les dizaines et peut-être les centaines de photos.
Un jour, il s'assied pour les regarder, et perd un temps précieux, un quart d'heure ou une demi-heure, à regarder des photos, à négliger la Torah, et c'est une faute très grave.
Par conséquent, en se laissant photographier on transgresse les paroles de la Torah, et on se prépare à commettre la faute de la négligence dans l'étude, puisque le but de se tenir en face d'un appareil photo est de les regarder ensuite ...
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-> Le 'Hazon Ich rapporte que lors de l'épisode où le 'Hafets 'Haïm a obligé un dibouk à quitter le corps de quelqu'un, ses plus grands élèves ont demandé au dibouk : "De quoi admire-t-on le 'Hafets 'Haïm dans le monde de vérité?"
Le dibouk leur répondit : "De son assiduité dans l'étude de la Torah!"
Le 'Hazon Ich de dire : "Pour nous enseigner que l'assiduité est considérée comme une grande qualité parmi toutes celles dans lesquelles le 'Hafets 'Haïm excellait!"
+ "Si tu as beaucoup étudié la Torah, n'en tire pas vanité, car c'est pour cela que tu as été créé!"
[Rabbi Yo'hanan ben Zakaï - Pirké Avot 2,8]-> "Quand il m'arrive de trouver un magnifique 'hidouch en Torah, je me sens si bien!
Certes je ne dois pas m'en accorder le crédit (c'est grâce à D.!), mais en revanche je peux en prendre le plaisir!"
[Rav Noa'h Weinberg]
=> certes on se doit d'être humble en ayant conscience que tout ce que l'on réalise l'est uniquement grâce à Hachem, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier de vivre juif, d'être fier de pouvoir agir en accord avec la Volonté de D., Maître du monde.
Ainsi, être humble c'est forcément avoir une haute estime de soi, car grâce à Hachem (qui est en nous!), nous faisons pour l'éternité ce qu'il y a de mieux pour nous-même et le monde entier : Sa Volonté!
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-> "Il est faux de penser qu’une personne qui apprécie d’étudier la Torah, manque le lichma (d’agir de façon désintéressée). L’essence même de cette mitsva est d’étudier la Torah avec joie et plaisir."
[Avnei Nézer - Introduction à son Eglei Tal]
[chaque matin dans les bénédictions relatives à la Torah, nous proclamons : "Rends agréable, de grâce Hachem, notre D., les paroles de Ta Torah" (véaarév na Hachem Elokénou, ét divré Toraté'ha)]
-> Le rav Salanter dit que le fait de ne pas éprouver de joie, d’émerveillement dans l’étude de la Torah, fait que la Torah reste extérieure à une personne.
Lorsque machia'h arrivera, la terre et les pierres, sur lesquelles on aura marché durant l'exil, s'exprimeront et accuseront alors : "De quel droit avez-vous marché sur nous sans avoir prononcé des paroles de Torah?"
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]
Au mont Sinaï, les juifs pouvaient véritablement visualiser les paroles de Hachem.
De même, un parent doit s'assurer que son enfant puisse observer et véritablement visualiser chaque mot qu'il lui enseigne.
Parfois, les actions ont plus de poids que toutes les paroles [du monde].[Rabbi S.A. Rubin]
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-> "Tout ce qui se passe chez soi est du 'hessed.
Les gens pensent qu'ils ne font qu'élever des enfants, et rien de plus.
Mais nourrir des enfants en Torah et en crainte du Ciel, c'est du 'hessed! C'est la Torah!
[...]
Je me demande souvent pourquoi les gens trouvent nécessaire de s’enfuir de chez eux pour rendre service?
Le ‘hessed commence à la maison!
Il y a tant d’occasions pour un mari, pour une épouse ou même pour des enfants de se rendre chaque jour mutuellement service.
Et cependant, ces mêmes gens qui s’enorgueillissent de leur gentillesse et de leur considération envers autrui à l’extérieur, laissent beaucoup à désirer en ce qui concerne leur comportement une fois les portes refermées."
[Rav Shalom Schwardron – le Maguid de Jérusalem]
=> on a tendance à penser que nos actes de bonté et la Torah se font essentiellement à l'extérieur, et non dans l'intimité de notre foyer.
Mais en réalité, le lieu principal où l'on peut acquérir des mérites se trouve en nous et chez nous (ex: chaque fois que je donne un sourire à ma femme je réalise la mitsva de la réjouir!)
==> Profitons du don de la Torah pour renforcer en nous l'importance primordiale de la transmettre et de la vivre au quotidien au sein de notre cellule familiale.
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-> "Ne jamais te dérober à ceux qui sont comme ta propre chair" (Yéchayahou 58,7)
Rabbénou ‘Haïm Vital dit que dans le monde de Vérité, on interroge l’homme sur ses actes et ses occupations dans ce monde-ci, et l’une des questions qu’on lui pose est celle-ci : t’es-tu occupé de 'hessed?
Lorsqu’il répond par la positive, on vérifie alors la situation à la maison, s’il y a aussi fait du ‘hessed dans sa vie conjugale.
Si c’est le cas, le 'hessed qu’il a fait à d’autres personnes est valable et en règle, et il a du poids au Tribunal céleste.
Et s’il s’avère que dans son foyer, il n’a pas fait de 'hessed, cela est considéré comme s’il n’en avait pas du tout fait!
La Torah est notre vie, et sans elle nous sommes incomplets et nous ne pouvons pas survivre.
Lorsque nous avons reçu la Torah [au mont Sinaï], c'était comme si la vie nous avait été donnée, et nous avons alors ressenti une joie énorme.
Nous aussi, nous devons prendre conscience de cela, et reconnaître chaque jour que la Torah nous donne la vie, et alors ressentir cette joie [immense].[Rav Its'hak Hutner - Pa'had Its'hak - Shavouot 5,11]
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-> Si tu considères la Torah comme l’air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie.
[rav Yossef Shalom Eliyachiv]
"Celui qui abandonne l'étude de la Torah pendant un jour, va trouver que la Torah a pris ses distances avec lui.
[...]
Celui qui fait des efforts dans la Torah, la Torah lui répond positivement et fait tout ce qui est en son pouvoir pour devenir plus proche de cette personne"[guémara Yérouchalmi Béra'hot 5,9]
Nous vivons les derniers moments de l'exil. Le plus gros du travail ayant déjà été accompli.
Faire preuve d'amour gratuit pour un autre juif, c'est un avant-goût de l'époque du machia'h.
[...]
Chaque juif, homme, femme, enfant, doit se poser la question suivante : "Que fais-je et qu'ai-je fait pour éliminer ces souffrances [liées à la venue du machia'h] et pour mériter la guéoula?"
[Rabbi de Loubavitch]
-> Hormis la prière, l'étude [et les bonnes actions], D. attend de chaque juif un soupir du cœur exprimant une attente [sincère] de la Délivrance.
[Rabbi Shlomo de Karlin]
[trop souvent nos lèvres bougent, et notre cœur reste immobile/insensible ...]
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-> Il convient de se tenir prêt pour la Délivrance, comme si l'on attendait un être cher.
Qui sait? Peut-être se tient-il déjà derrière notre porte ...
['Hafets 'Haïm]
-> Il faut penser au machia'h, en parler et lors de son arrivée, il exprimera alors lui-même sa reconnaissance.
[Rabbi de Loubavitch]
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-> Quand un train s'approche d'une gare, les rails se multiplient.
Le conducteur doit alors être vigilant afin de ne pas se tromper de voie, ce qui pourrait provoquer un grave accident.
Avant la venue du machia'h, beaucoup de voies s'offriront à l'homme. Là aussi, la prudence s'imposera pour choisir la meilleure.
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]
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-> Comment machia'h peut-il venir dans une génération aussi médiocre que la nôtre alors qu'il n'est pas venu à l'époque des grands Maîtres du Talmud?
Le rabbi Schmelke de Nikolsbourg a répondu à cette question d'un de ses 'hassidim :
"On peut comparer cela à un roi qui assiège une ville très puissante. La bataille est rude et au final, il ne reste que des ruines.
Alors, de simples ouvriers déblayent le terrain et permettent ainsi un passage pour le roi.
Notre travail est de déblayer le terrain après le prodigieux travail des générations précédentes".