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+ "Mon fils, si ton cœur acquiert la sagesse, mon cœur se réjouira aussi" (Michlé 23,15)

Le Gaon de Vilna écrit :
"Un père et son fils sont liés l'un à l'autre ; ils ont une source spirituelle commune.
Lorsque le fils acquiert la sagesse et s'en réjouit, cela apporte automatiquement de la joie au cœur de son père même si le fils ne parle à personne [pas même à son père] de la sagesse qu'il a acquise.

Ce lien peut être comparé à un aimant aux propriétés magnétiques. On sait que si l'aimant est cassé en deux et qu'une moitié se déplace, la 2e réagira en bougeant aussi, même à une distance considérable.
De la même façon, quand le cœur d'un fils se réjouit, le cœur de son père se réjouit aussi."

=> Etudier la Torah : quelle occasion magnifique de réjouir (indirectement) son père!

-> "Il faut se rapprocher de Hachem de 2 façons : parfois par la crainte et le respect profond, et parfois par l'amour et la joie.
Se soumettre à la volonté de D. en respectant un jeûne ne conduit pas plus près de Lui que la joie d'observer le Shabbath ou les jours de fête, tant que cette joie est pure et dirigée vers Lui.
[...]
Si ta joie intérieure déborde dans le chant et la danse, c'est aussi une façon de servir D. et de s'attacher à Lui."

[Séfer haKouzari 2,50]

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-> La crainte de D., sans l'amour est imparfaite.
De même, l'amour de D., sans la crainte, est imparfait.
[Rabbi Aharon de Karlin]

"Les commandements (mitsvot) ont été donnés dans le seul but de rendre les hommes purs.
Quelle importance à D. après tout qu'on égorge [un animal en lui tranchant] la gorge ou la nuque?

Cela doit être que les commandements n'ont été donnés que pour purifier les hommes"
[midrach Béréchit rabba 44,1]

-> Le Ramban (Dévarim 22,6) explique ce midrach :
"Cela signifie que D. ne tire aucun profit des commandements.
C'est [uniquement] l'homme qui en bénéficie ... [car] quelle différence cela fait pour Lui qu'une personne mange des animaux cashers permis à la consommation ou des animaux impurs interdits à la consommation?

[Le but des mtisvot est] de nous inculquer les bons traits de caractère ... pour purifier notre âme."

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[ce qui fait la valeur d'un commandement n'est pas notre compréhension logique, mais son origine : le fait que ce soit Hachem, le Maître du monde, qui l'a ordonné, et cela suffit à amener de la kédoucha en nous!

D. n'a besoin de rien, mais pour nous éviter le "pain de la honte", Il nous "demande" de réaliser des actions, comme excuses pour nous combler de pureté, de bénédictions.
Nous avons l'impression d'avoir fait quelque chose pour Lui, alors qu'en réalité c'est une bonté de sa part afin de nous retirer toute honte de recevoir tout gratuitement. ]

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-> "Le but de toutes les mitsvot est de purifier l'homme et de le rapprocher de la Vérité, par l'authenticité de ses actes et de ses pensées."
[rav Yéhouda Leib 'Hasman - Or Yahel - tome.III]

"Au début, Moché étudiait la Torah, mais oubliait ce qu'il apprenait. En fin de compte, elle lui a été donnée en cadeau"
[guémara Nédarim 38a]

Le Maharal (Tiférét Israël 50) explique :
"Vu la grandeur de la Torah qui de par sa nature ne peut être attachée ou liée à un être humain, Moché oubliait la Torah dès qu'il l'étudiait.
La Torah n'avait pas de moyen de se lier à Moché si ce n'est que D. l'a donnée à l'homme et a produit un changement dans la relation entre la Torah et l'humanité.
[...]
La Torah ne convient pas à l'homme car elle émane des royaumes supérieurs qui sont aussi loin de l'homme que possible.
La Torah dit donc : "[D. l'] a donnée à Moché lorsqu'Il a fini de lui parler" (Ki Tissa 31,18).
Si D. n'avait pas donné la Torah, elle n'aurait pas pu avoir le moindre lien avec l'homme."

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-> "Un élément saint et spirituel ne se mêlera pas de lui-même à des éléments physiques.
A cause de cela, la Torah ne pourra pas exister dans ce monde si ce n'est que D. l'a décrété."
['Hatam Sofer - commentaire sur guémara Méguila 6b]

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-> De même que Hachem a donné à Moché le cadeau de la Torah (car malgré sa grandeur il lui aurait été impossible de la maîtriser en 40 jours et 40 nuits), de même Hachem va finalement accorder le cadeau de la Torah à tout celui qui s'efforce de l'apprendre avec assiduité.
[Rav Shimon Schwab]

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-> Si un homme te dit : "J'ai fourni des efforts [pour mon étude] mais je n'ai pas trouvé, ne le crois pas! [S'il te dit : ] "Je n'ai pas fourni d'efforts et je l'ai trouvée", ne le crois pas! "J'ai fourni des effets et je l'ai trouvé", crois-le
[...]
Mais s'agissant de l'étude de la Torah, cela ne s'applique qu'aux raisonnements. En revanche, pour ce qui est de se souvenir de son étude, cela dépend de l'aide Divine.
[Rachi commente : si bien que certains peuvent fournir des effets et pourtant ne pas trouver la réussite.]
[guémara Méguila 6b]

=> Ainsi, pour se remémorer des enseignements de la Torah, il n'est pas suffisant de s'échiner dans son étude : encore faut-il bénéficier d'une aide Divine.
[d'où la nécessité de prier pour cela, d'être saint, ...]

Rava explique : "Pendant qu'on l'étudie, la Torah protège [de la punition pour des péchés antérieurs] et sauve [de la tentation].
Au moment où l'on n'est pas engagé dans l'étude de la Torah, [la Torah qu'on a étudiée] protège [de la punition], mais ne sauve pas [de la tentation de fauter]."

[guémara Sota 21a]

-> A l'inverse, on peut rapporter les paroles de Rabbi Chmouel bar Na'hmi, au nom de Rabbi Yonathan :
"Le mauvais penchant incite l’homme à pêcher dans ce monde, et porte témoignage contre lui dans le monde à venir."
[guémara Soucca 52b]

"La joie authentique consiste à se sentir heureux d'avoir le privilège de servir le Maître sans pareil, d'étudier Sa Torah et d'accomplir Ses commandements.
[...]
Plus l'homme avance dans la découverte de la grandeur de D., plus il est joyeux."

[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.19]

"La Torah est littéralement l'âme du peuple juif, elle est sa raison d'être, son but et son identité ici-bas."

[rav Aharon Kotler - dans le livre Marbitsé Torah ouMoussar - tome III p.253]

"Le but essentiel de la venue de l'homme ici-bas est de découvrir sa propre part dans la Torah.
[...]
Ces hommes qui s'adonnent à la Torah avec peine, hormis le mérite que leur procure l'étude proprement dite, ont l'immense privilège d'accroître et de renforcer la émouna dans le monde.
[...]
Rachi (Ekev 11,16) dit : "L'abandon de la Torah conduit à s’attacher à l’idolâtrie".
[...]
Vous autres, chers jeunes troupeaux de D., attachez-vous à l'étude, soyez de fidèles soldats et le jour où Hachem révélera Son pouvoir au monde, vous deviendrez ainsi l'élite du Royaume divin.
Le Tana déBé Eliyahou (chap.3) enseigne en ce sens : "Dans les temps futurs, Hachem siégera dans Sa grande maison d'étude, à Jérusalem, et Il accordera à chacun une illumination en fonction de la Torah qu'il aura étudiée. Certains rayonneront comme une étoile ... d'autres brilleront comme la lune ..."
[...]
Chacun a le devoir de peiner dans l'étude de la Torah, selon les capacités que Hachem lui a accordées. Quiconque est doté de grandes aptitudes et a la possibilité de devenir un maître de la Torah, mais cède à la paresse, devra rendre des comptes devant le Créateur.
[...]
Toutes les âmes du peuple juif étaient présentes au moment de la Révélation du Sinaï, et D. accorda à chacune d'elles un part spécifique dans la Torah. Chacun peut donc accéder à cette part, pourvu qu'il persévère et ne se relâche pas.
[...]
Nous disons quotidiennement dans nos prières : "Éclaire nos yeux dans la Torah ... afin que nous ne soyons pas humiliés à jamais." ...
Si l'homme cède à la paresse dans ce monde-ci, se laissant convaincre par son mauvais penchant que quelques menues connaissances suffisent, il subira une humiliation éternelle!"

['Hafets 'Haïm - dans une lettre écrite au rav Avraham Eliyahou Kaplan
- rapportée dans le livre béDérekh Ets ha'Haïm (p.556)]

"Qui est le véritable héro?
Celui qui transforme son ennemi en ami."

[Avot déRabbi Nathan - chap.23]

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-> "Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis Hachem" (Kédochim 19,18)

Peut-on vraiment ordonner à une personne d'aimer une autre personne?
Si la Torah fait suivre ce commandement par les mots : "Je suis Hachem", c'est parce que Hachem est prêt et désire [ardemment] nous aider à réaliser cette mitsva, à l'unique condition que notre désir soit sincère.
[Sfat Emet]

[de plus, tous les juifs sont liés les uns les autres. En remplissant son cœur d'amour pour un autre juif, alors à l'image de l'eau qui reflète notre visage, le cœur d'autrui va être affecté positivement par notre amour à son égard.]

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["Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur" (Kédochim 19,17)]

Le rav 'Haïm Kanievsky (Or'hot Yocher) dit que lorsque l'on voit son prochain mal se comporter, plutôt que par ses fautes il devienne un ennemi, nous devons plutôt faire de lui une personne aimée aux yeux de Hachem et des autres, [en agissant avec amour ou priant pour qu'il quitte son mauvais chemin.]

La sainteté d'une synagogue est la même que celle du Temple.
De la même manière que nous nous conduisons actuellement dans une synagogue, de la même manière nous nous comporterons dans le futur Temple.
[...]
Si nous ne nous efforçons pas d'honorer une synagogue, alors [pour l'éternité] nous n'aurons aucune compréhension de ce qu'est réellement la sainteté du Temple.

[Rav Avraham Pam]

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-> Le Smak écrit que de nos jours, la synagogue est un Temple miniature (mikdach méat).

-> Le Kav haYachar ajoute que les murs d'une synagogue sont tellement saints que la lumière de la présence Divine plane constamment au-dessus.