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Israël & étude de la Torah

-> "Il y a 10 portions de Torah dans le monde : 9 sont en Israël, et une seule dans le reste du monde"
[midrach Esther rabba 1]

-> "Il n'y a pas de Torah, comme celle de la terre d'Israël"
[midrach rabba 16,4]

-> "Il y a une aide divine dans l'étude de la Torah en Israël ...
[Ceux qui y étudient] arrivent à atteindre des accomplissements plus grands dans leur étude de la Torah que ceux qui étudient en dehors de la terre [d'Israël]."
[Rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou]

-> Celui qui étudie la Torah en Israël mérite de se rappeler de son étude, tandis qu'en dehors d'Israël, il a des difficultés à cela.
[Rabbi Yaakov Emden - Introduction du Amoudé Chamayim]

-> "Loué soit celui qui mérite de résider en Israël, car il atteint la complétude dans la Torah et les mitsvot"
[le 'Hovot Yaïr]

-> "Hachem a ordonné que l'objectif essentiel de venir en terre [d'Israël] est de planter des arbres fruitiers, faisant référence aux étudiants en Torah"
[Ohr ha'Haïm - Vayikra 19,23]

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-> "Si tu désires voir la présence divine dans ce monde, étudie la Torah en terre d'Israël"
[midrach Téhilim 105]

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-> "Mais de Tsion, on dit : Celui-ci et celui-là y sont nés" (oultsion yéamar : ich vé'ich youlad ba - Téhilim 87,5)
La guémara (Kétoubot 75a) explique que la double expression : "ich vé'ich" (אִישׁ וְאִישׁ - litt. un homme et un homme), nous enseigne que les habitants d'Israël sont [spirituellement] 2 fois plus grands que ceux des autres pays.
Pour preuve, l'exemple de Rabbi Yirmiya : tant qu'il vivait à Bavél, il était un élève moyen et parvenait difficilement à saisir ce qu'il étudiait, mais lorsqu'il vint s'installer en terre d'Israël, ses dons se développèrent si rapidement qu'il ne tarda pas à surclasser ses condisciples demeurés à Babylone.

Selon Rachi, ce verset est une prophétie pour les temps messianiques. Tous les empires et nations de la terre auront de l'estime pour les gens nés à Tsion, et toutes les fois qu'ils reconnaîtront un natif de Tsion demeuré en exil, ils s'empresseront de l'escorter jusqu'à sa patrie.

-> Cette même guémara explique également que cette double expression : אִישׁ וְאִישׁ, nous enseigne qu'il existe 2 sortes de personnes susceptibles d'être appelées : "enfants de Tsion" : ceux qui y sont nés de fait, et ceux qui ont toujours rêvé d'y habiter.

-> A l'époque du mandat britannique, il y avait des quota très stricts d'immigration, et le nombre de juifs autorisés à monter en terre d'Israël était extrêmement limité.
Cependant, toute personne née en Palestine était autorisée à y revenir sans conditions.

Un groupe de juifs désespérés prit un jour contact avec rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld, rav de Jérusalem.
Pour eux le seul moyen de pouvoir monter en Israël était de prétendre y être nés.
Rav Sonnenfeld, qui était pourtant scrupuleusement honnête (émet), les autorisa à faire une déclaration dans ce sens.
Il expliqua : "Le Talmud, nous enseigne que celui qui désire ardemment vivre à Tsion mérite d'être appelé : "enfants de Tsion", au même titre que celui qui y est né!"
[haIch al ha'Hokhma II - p.154]

-> Le 'Hatam Sofer (Drachot - discours Shabbath haGadol de 1798) affirme : "Quiconque désire [sincèrement] monter en terre d'Israël est considéré comme s'y étant déjà établi."
En effet, il rapporte la guémara (Béra'hot 6a) qui dit que tout celui qui veut vraiment faire une mitsva mais qui ne peut pas la faire, alors la Torah considère comme s'il l'avait faite.
Le Tachbets (Téchouvot 3,288) est également de cette opinion.

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Voir également b'h :
-> https://todahm.com/2017/12/11/5802
-> https://todahm.com/2015/04/30/letude-de-la-torah-en-israel

 "Ceux qui s'imaginent que la Torah et les mitsvot sont accessoires et ne comptent pas dans la construction du pays [d'Israël] commettent une grave erreur.

La terre d'Israël étant le palais du Roi, les péchés qui y sont commis sont nuisibles à l'extrême ..."

[le 'Hafets 'Haïm]

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"Afin que le pays ne vous vomisse pas" (A'harei Moth 18,28)

-> Rachi de dire : "la terre d'Israël ne peut conserver les pécheurs".

-> Le 'Hafets 'Haïm de nous enseigner : "Si nous ne prenons pas soin d'observer scrupuleusement la Torah, rien n'y fera, ni un état, ni la langue.
Il en a toujours été ainsi.
Nos ancêtres ont vécu en terre d'Israël, puis ils ont été exilés en raison de leurs péchés.

D. a affirmé [par l'intermédiaire du] prophète (Yé'hezkiel 39,23) : "Les nations sauront que c'est à cause de son iniquité que la maison d'Israël a été exilé, parce qu'ils M'ont été infidèles, Je leur ai caché Ma face, et Je les ai livrés dans les mains de leurs oppresseurs." "

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-> "La terre d'Israël n'est pas comme les autres terres, et ne peut pas tolérer ceux qui transgressent (les mitsvot) ...
C'est pourquoi, toute personne allant en Israël se doit de trembler, et doit doubler et tripler sa crainte du Ciel qu'elle avait en dehors d'Israël, car elle doit savoir qu'elle réside (maintenant) dans le palais du Roi."

[Chela haKadoch - Chaar haOtiot]

Il y écrit également que chaque juif doit désirer aller vivre en Israël : "comme un enfant courant vers les genoux de sa mère", et également le fait qu'à chaque instant on y pratique une mitsva (d'y habiter), ce qui fait que l'on doit constamment s'en réjouir.

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-> "La terre d'Israël est un lieu saint ... et comme le dit la guémara : "Quiconque est plus grand que son ami a un yétser ara plus grand que le sien" (guémara Soucca 52a).

Il en est de même des lieux particuliers.
Comme la sainteté est plus grande en Israël, il existe davantage de barrières et de forces contraires, et un yétser ara plus fort.
Par conséquent, [en terre d'Israël,] les épreuves et les défis y sont plus grands et peuvent conduire à la faute."

[le Sfat Emet]

[Il faut être davantage vigilant lorsque l'on est en Israël, car de même qu'il y a une potentialité accrue d'aller très très haut, il y a un attrait accru de descendre très très bas, et ce afin d'assurer la persistance du libre arbitre. ]

" Toutes les souffrances qui arrivent aux juifs le sont car ils ne désirent pas ardemment la terre d'Israël"

[midrach Téhilim 17,1]

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-> "L'unique objectif de toutes nos afflictions est de nous réveiller à retourner à notre sainte terre [d'Israël]."
[rabbi Yissa'har Shlomo Teichtal - Ein haBanim Sémé'ha]

-> Rabbi Yaakov Emden (le Yaavets - Siddour beit Yaakov) écrit que si le peuple juif traverse un exil aussi long, c'est une punition Divine pour les juifs pour leur faute monumentale : celle d'être indifférant à la terre d'Israël.
b'h, voir : https://todahm.com/2018/05/30/6484

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-> "A chaque fois que les juifs en exil ressentent qu'ils vivent dans des demeures permanentes, c'est un signe certain que des malheurs leur arriveront.
Par la colère et la haine, ils vont bientôt apprendre qu'ils ne sont que des invités non désirables dans les terres des non-juifs."
[Rav 'Haïm de Kosov]

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-> Nous allons voir b'h 2 illustrations de cela :

1°/ Rabbi Bounim de Peshischa dit qu'il y a 2 moyens de faire bouger un animal : soit en l'appelant verbalement, soit en le frappant (plus ou moins fortement).
Il demande : "Ne devons-nous pas tenir compte de l'appel de Hachem pour la terre d'Israël, et ne pas attendre jusqu'à ce qu'Il en vienne à nous frapper avec Son bâton?"

Le Méchéch Chochma (paracha Bé'houkotaï) a écrit 40 ans avant la 2e guerre mondiale :
"Il arrivera un jour où les juifs de Berlin penseront qu’ils vivent à Jérusalem.
A ce moment, il y aura des horreurs indescriptibles."

Il enseigne que cette attitude va amener une puissante tempête, une qui va les détacher de leurs racines, les posant parmi d'autres gens, dans une répétition de l'histoire juive, jusqu'à ce que les juifs réalisent que c'est uniquement la terre d'Israël qui est l'endroit où ils pourront trouver du repos.

[Hachem désire que nous venons résider en Israël.
Il nous accorde de longues périodes de calme, ainsi qu'un exil confortable (comme une magnifique salle d'attente, de transit!), nous appelant et attendant constamment notre retour en Israël.
Lorsque nous oublions que nous sommes en exil (c'est beau, c'est confortable, agréable, ...), alors Il est obligé de nous "taper" pour que nous bougeons en Israël ... ]

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2°/ Durant la période des croisades (1095-1291), beaucoup de juifs ont été tués dans les villes allemandes de Worms, de Mayence et de Spire.
Chacune de ces villes a subi de terribles tragédies, mais c'est à Worms, que les souffrances ont été les plus importantes.

Rav Yé'hiel Halperin (Séder haDorot) fait remarquer que Worms est une des communautés les plus anciennes en dehors d’Israël, et elle a commencé par se développer lorsqu'un groupe de juifs s’y est installé après la destruction du 1er Temple.

Lorsqu'on a annoncé à cette communauté, que le 2e Temple allait être reconstruit, leur réponse a été : "Vous restez où vous êtes dans la grande Jérusalem, pendant que nous restons ici dans notre petite Jérusalem".
Ils en sont arrivés à oublier où se situe leur véritable maison.

Rachi (guémara Kidouchin 69b) rapporte qu'à cette époque c'est seulement les pauvres et les opprimés qui sont allés en Israël avec Ezra haSofer.
Les autres ont préféré garder leur richesse, leur position sociale et autres avantages.

Selon le 'Hovot Yaïr (Rabbi Yaïr Bacharach), Rabbi Zeira était très peiné de constater qu'autant de juifs restaient en Babylonie (après y avoir été exilés) plutôt que d'aller en Israël avec Ezra haSofer, les appelant : "les Babyloniens fous" (guémara Beitsa 16a), car si les juifs étaient allés en Israël, il y aurait eu une délivrance définitive (la guéoula).

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2016/11/04/diaspora-construction-permanente

"Il n'y a pas de bénédiction dans une propriété que l'on possède en dehors d'Israël (èn baém béra'ha), mais cependant lorsque tu retourneras dans la terre de tes ancêtres, Je (Hachem) serais avec toi"

[midrach Béréchit rabba 74,1 - paroles de Rech Lakich ]

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-> "Celui qui construit une maison [permanente] afin d'agrandir son domicile en dehors d'Israël, sans avoir une pensée de revenir en Israël ... ne sera pas protégé du danger chez lui, car par cela il étend son séjour en dehors d'Israël."
[le 'Hatam Sofer - dans ses téchouvot sur Yoré Déa 138]

-> Le Chla haKadoch déplorait le fait que les riches construisaient de luxueuses maisons permanentes dans une terre impure (en dehors d'Israël), rendant apparent le fait qu'ils avaient complètement oublié la venue de la guéoula.

[Le Chla écrit : "Si Hachem t'a donné de la richesse, construit une demeure modeste répondant à tes besoins essentiels, mais pas plus"]

"Il vaut mieux habiter dans les déserts de la terre d'Israël que dans les palaces en dehors d'Israël"

[Avraham Avinou - midrach Béréchit rabba 39,8]

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-> "On doit toujours habiter en terre d'Israël, même dans une ville où la plupart des gens sont idolâtres, et non en dehors, même dans une ville à majorité juive, car quiconque vit en terre d'Israël est semblable à quelqu'un qui a un D., et quiconque vit ailleurs est semblable à quelqu'un qui n'a pas de D."
[guémara Kétoubot 110b]

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-> "Mieux vaut un morceau de pain sec mangé en paix, qu'une maison pleine de festins accompagnés de disputes" (Michlé 17,1)

Le midrach (Yalkout Chimoni 2,956) commente :
- "Mieux vaut un morceau de pain sec mangé en paix" = rabbi Yo'hanan a dit : Cela désigne la terre d'Israël, car même si une personne mange du pain sec et du sel quotidiennement en demeurant en terre d'Israël, elle est assurée d'obtenir une part dans le monde futur.
- "qu'une maison pleine de festins accompagnés de disputes" = cela désigne ce qui est hors d'Israël ('houts laarets), qui est plein de violence et de vol."

-> "Il est plus grand d'être un simple ouvrier en Israël que d'être un rabbin en dehors d'Israël"

[Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld - rapporté par rabbi Hillel Danziger]

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-> "Toute personne qui a les moyens de venir vivre en Israël et ne le fait pas, devra rendre des comptes pour cela au Ciel"

[Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld]

"Hachem nous aime plus qu'aucun père ne pourrait aimer son fils.
Ainsi, nous ne devons pas nous lamenter excessivement sur nos douleurs, car tout ce qui nous arrive est dans notre meilleur intérêt.

Nous ne pouvons pas toujours comprendre les plans de Hachem, mais nous devons avoir confiance en Lui, tout comme un enfant a confiance en son père, et ce même s'il ne comprend pas ses décisions."

[le Ibn Ezra - Réé 14,1]

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-> Dans le Shéma, nous déclarons : "Hachem Elokénou, Hachem é'had" (שְׁמַע יִשְׂרָאֵל יְהוָה אֱלֹהֵינוּ יְהוָה אֶחָֽד).

Hachem (יְהוָה) représente le nom de D. dans Son attribut de miséricorde, et Elokénou (אֱלֹהֵינוּ) est celui dans Sa justice.

En apparence, il y a : "Hachem Elokénou" (la miséricorde et la justice), mais en réalité : "Hachem est l'Unique" (tout n'est que miséricorde).
C'est ce que nous déclarons au début du Shéma.

Selon le Rabbi de Klausenbourg, nous nous couvrons les yeux à la lecture de ce passage, afin de cacher l'apparence extérieure des événements qui peut sembler très difficile, pour mieux exprimer notre certitude que : "Tout ce que fait Hachem c'est pour le bien" [Rabbi Akiva - guémara Béra'hot 60b].

Avoir de l’enthousiasme pour bénéficier de l’aide d’Hachem

+ Avoir de l'enthousiasme pour recevoir l'aide d'Hachem :

-> La Torah a été donnée par l’intermédiaire de trois éléments : le feu, l'eau et le désert.
De même que ces trois éléments sont gratuits, de même la Torah est gratuite et appartient à celui qui la désire.
[midrach Bamidbar rabba 1,7 ]

-> Le Sfat Emet nous dit que le feu a pour particularité de tendre vers le haut. Il est allumé en bas et s’élève vers les hauteurs.
A l’inverse, l’eau est un élément qui descend du haut vers le bas, du ciel vers la terre, comme la pluie.
Enfin le désert, est un élément statique, constitué de sable.

Nous avons donc ici l’enseignement suivant : pour acquérir la Torah, il faut posséder le feu. C’est-à-dire l’enthousiasme et la joie.
Cet enthousiasme a son point de départ sur terre, il naît en l’homme et va s’élever très haut, vers le Créateur.
Indispensable, cet élan ne suffit pas toujours à s’élever. Il lui faut une aide du Ciel. Cette aide d'Hachem est représentée par l’eau. Elle sera uniquement accordée en réponse à l’enthousiasme de l’homme.
L'eau représente l’humilité. C’est seulement vers celui qui a conscience de sa condition et de ses lacunes que l’eau pourra se répandre. Comme on le sait, cette eau ne restera pas au point culminant, mais descendra vers le point le plus bas.
L’homme doit donc être enthousiaste ; mais ce feu intérieur ne doit pas se conjuguer avec l’orgueil. Plus on est humble, plus Hachem nous enverra son aide, à l’instar de Moché et du mont Sinaï.

La 3e condition pour recevoir la Torah : prendre de la distance avec la matière. Cette distance, ce décalage, c’est le symbole du désert. Celui-ci représente la capacité de se défaire de tout ce qui fait écran entre nous et D. : c’est se séparer du matériel.
Ainsi, c’est uniquement par ces trois éléments que la Torah fut donnée jadis et c’est par leur intermédiaire que nous pouvons nous préparer au mieux au jour de Shavouot.

"Là [Hachem] lui donna un décret et une loi, et là, Il le mit à l'épreuve" (Béchala'h 15,25).
Ici Hachem enseigna à Moché que l'homme observant les mitsvot n'est plus soumis aux lois naturelles.
S'il se conforme à la Torah, il est capable de transcender la loi de la nature.
[Méam Loez - Pirké Avot - Introduction]

"Béni sois-Tu Hachem, qui nous as choisis entre tous les peuples et nous as donné sa Torah, Béni sois- Tu, Hachem qui donnes la Torah" (bénédiction de la Torah).

Le Tour (Ora'h 'Haïm 47) commente : "on pensera, en prononçant cette bénédiction, au rassemblement au pied du mont Sinaï, à la manière dont Hachem nous a choisi parmi tous les peuples et nous a fait entendre Ses paroles au sein du feu et nous a donné Sa sainte Torah qui est toute notre vie, Son précieux joyau, avec lequel Il se délectait chaque jour."