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"Par son souffle, D. a créé le monde, et par Son souffle, il le maintient, et ce souffle est le même que celui de ceux qui étudient la Torah"

[le Zohar - rapporté par le 'Hafets 'Haïm - 'Homat hadat - chap.8]

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"C'est mon D., je lui rends hommage" (zé Eli vé'anvéou - Béchala'h 15,2)

-> Le Targoum Ounkélos traduit cela par : "C'est mon D. et je lui construirai un temple".

Le 'Hafets 'Haïm de commenter ('Homat hadat) :
"Grâce à la splendeur de la Torah que l'homme étudie en ce monde, une "maison sainte" est construite dans le Ciel.
[...]
Combien devons-nous nous réjouir lorsque nous méritons de construire un tel temple!
En effet, si un roi vient habiter dans la maison d'un de ses sujets, la joie et la fierté de ce dernier et de sa famille seront sans bornes. "
[à plus forte raison lorsqu'il s'agit de Hachem]

Chacune de nos bonnes actions, de nos paroles de Torah, ... va contribuer à embellir notre "maison sainte" dans le Ciel, dans laquelle nous allons vivre pour l'éternité en union avec papa Hachem.
Dans ce monde, tâchons d'utiliser au maximum nos potentialités, afin d'y faire la plus belle des décorations possibles, et ce en l'honneur de Hachem.

-> Le rav Chimchon Raphaël Hirsch écrit : "Je veux m’offrir à D. comme une Demeure ; que tout mon être et toute ma vie lui deviennent un Temple de Gloire et un Foyer de Révélation."

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-> Sur ce verset, Rabbi Mendel de Kotsk a dit : "Je ferai de ma personne un sanctuaire pour Lui, car le plus grand de tous les sanctuaires est celui que le serviteur de D. édifie en se sanctifiant."

-> Rachi donne une autre explication : Je proclamerai Sa beauté et Sa louange aux habitants du monde.

De cette idée de beauté dans le service de D., nos Sages (guémara Shabbath 133b) déduisent qu'il faut s'efforcer d'embellir les mitsvot, comme par exemple en ayant une belle Soucca, une belle paire de téfilin, ...

[il est important de proclamer cette grandeur de D. en nous-même, et de L'embellir à nos yeux (et non seulement aux yeux des autres).
Par ailleurs, en plus d'un embellissement matériel, il faut également embellir nos actions par de la joie, du zèle et de la fierté de réaliser la volonté de l'Unique, Hachem. ]

Le 'Hafets 'Haïm ('Hovat haChmira) a enseigné : "Toutes les mitsvot seront belles, extérieurement et intérieurement, c'est-à-dire que nous devons les réaliser pour la gloire de D."

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+ "Voici mon D. et je veux L'embellir, le D. de mon père et je L’élèverai" (Béchala'h 15,2)

-> La guémara (Nazir 2b) enseigne l'idée que le mot : "anvé'ou" (je veux L'embellir) a pour racine le mot : "naé" (beau), le verset signifiant alors : "Je serai beau devant Hachem par mes mitsvot". Comment peut-on réaliser cela?
La guémara de répondre : Je ferai devant Lui une belle Soucca, un beau loulav, ...

Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada Nazr 2b) de commenter :
La guémara nous apprend que nous devons s'embellir par les mitsvot. Mais qu'est-ce que cela signifie?

Ce qui est le plus important dans toute mitsva, c'est d'avoir des bonnes intentions au moment de la réaliser.
Nous devons accomplir les mitsvot pour être beau aux yeux de Hachem, et non pas aux yeux des êtres humains.
Le fait qu'une personne ressente une grande joie à l'idée que son action lui permet de s'embellir aux yeux d'Hachem, va avoir pour conséquence qu'elle va réaliser les mitsvot d'une manière encore plus belle en l'honneur de Hachem.

[D. n'a besoin de rien, et c'est pour nous que nous rendons plus belles les mitsvot, comme une matérialisation de notre conscience de la grandeur des mitsvot (ex: elles nous embellissent devant Hachem!), et de la chance de pouvoir réaliser la Volonté du Maître du monde, pour notre bien ultime!]

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-> "Moché et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à Hachem" (Béchala'h 15,1)

Immédiatement à partir du moment où la mer Rouge commença à se diviser, l'ensemble du peuple juif a chanté pour Hachem (midrach Chémot rabba 23,4).
Que vient nous apprendre ce midrach?

Même si le peuple n'était pas encore sauvé, et qu'ils avaient toujours l'armée égyptienne à ses trousses, ils ont immédiatement tous chantés à Hachem.
La raison est qu'ils ne chantaient pas parce qu'ils étaient définitivement sauvés (n'étant pas encore en lieu sûr), mais parce que le Nom de Hachem a pu être sanctifié grâce à l'ouverture de la mer Rouge.
C'est là que réside la grandeur de leur Chira : le peuple tout entier a entonné un chant uniquement en l'honneur de D.
[le 'Hen Tov]

[de même, lorsque nous embellissons les mitsvot (dans l'action et dans la pensée, comme par exemple en ayant un sentiment de joie), nous témoignons de notre fierté de pouvoir sanctifier, d'augmenter la Gloire de Hachem dans le monde, par la réalisation des mitsvot.]

-> Selon le Maharam Schick, après la venue du machia'h nous chanterons une Chira indépendamment de ce qui peut nous arriver, car nous serons alors pleinement persuadés que tout n'est que pour le bien.

[En embellissant les mitsvot, nous nous détachons de ce monde matériel, et nous témoignons d'à quel point nous gagnons des milliards éternels, à chaque mitsva réalisée.
Le fait de dépenser de l'argent, de faire des efforts, ... est inexistant par rapport au gain infini et éternel qui en découle. Quelle affaire incroyable papa Hachem nous permet de réaliser constamment!
L’embellissent est ce qui vient lutter contre la routine dans notre relation avec D., d'une perte et d'une confusion des véritables valeurs, ... C'est reprendre sa vie en main, et mettre de la vie dans notre vie, nous évitons d'être des morts vivants, en pilotage automatique (chaque mitsva étant unique, et non répétitive!).]

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-> "Ils dirent en disant (vayomérou lémor) ... Voici mon D. et je veux L'embellir, le D. de mon père et je L’élèverai" (Béchala'h v.15,1-2).
Selon le midrach haGadol, cette répétition apparente, nous apprend que le peuple répétait les mots de Moché, qui savait que dire.

[Dans leur contenu les paroles de la Chirat haYam étaient les mêmes, mais dans leur forme chaque juif avait la possibilité de personnaliser et d'exprimer pleinement ses sentiments d'une manière qui lui était propre.
Il en est de même dans la pratique des mtisvot, nous devons certes les vivre personnellement (en les embellissant!), mais cependant, cela doit se faire dans le cadre imposé par nos Sages. ]

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-> Rabbi Yo'hanan, ainsi que Rech Lakich expliquent : 'Lorsque le Temple était érigé, l'Autel expiait les fautes d'une personne [par les sacrifices qui y étaient brûlés].
De nos jours, il n'y a plus de Temple, mais la table [sur laquelle on mange] fait l'expiation de nos fautes' [guémara 'Haguiga 27a]

-> Rachi de préciser : au travers l'hospitalité à des invités.

-> Le 'Hatam Sofer (Torat Moché - Vayikra p.97) commente cette guémara : "lorsque la table d'une personne est comme un Autel (mizbéa'h), alors toute sa maison devient comme le Temple."
Il est écrit : "C’est mon D. et je l’embellirai" ( זֶה אֵלִי וְאַנְוֵה - Béchala’h 15,2).
"C'est mon D." (zé éli - זֶה אֵלִי) est l'acronyme du verset : "Voici la table qui est devant Hachem!" (זֶה הַשֻּׁלְחָן אֲשֶׁר לִפְנֵי יְהוָה - Yé'hezkel 41,22).

=> Selon le 'Hatam Sofer, si tu veux proclamer D. (zé éli), alors il faut faire de sa maison un magnifique lieu de résidence pour Hachem.

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-> La guémara (Chabbath 133b) rapporte 2 interprétations du terme : "véanevéhou" (וְאַנְוֵהוּ) :
1°/ "‘C’est mon D., et je veux L’embellir’ = c’est-à-dire : embellis les mitsvot en Son honneur. Construis en Son honneur une belle Soucca, prends un beau Loulav, un beau Chofar, de beaux Tsitsit, un beau Séfer Torah, et écris-le en Son honneur avec une belle encre et une belle plume, par les soins d’un scribe expérimenté et attache-le avec de belles ficelles."
2°/ "Aba Chaoul dit : ‘Je veux L’embellir’ [signifie:] – Efforce-toi de Lui ressembler [le mot וְאַנְוֵהוּ - Véanevéhou s’apparente aux mots: והוא אני Ani Vahou – ‘moi et Lui’: ‘Je vais Lui ressembler dans le sens où je m’attache à Ses voies’ – Rachi]. De la même manière qu’Il est charitable et miséricordieux, toi aussi, sois charitable et miséricordieux."
("Ressembler à D." [והוא אני] revient alors à faire de soi un Demeure [נָוֶה – Navé] pour Lui)

[le ‘Hatam Sofer (guémara Soucca 29b) explique le lien qui existe entre les 2 interprétations rapportées par la guémara : "On voit souvent des personnes faire preuve de grands scrupules pour l’embellissement de leur mitsva, et investir de grandes sommes dans un magnifique Etrog ou Loulav. Mais dès lors qu’il s’agit de céder leur argent à la Tsédaka, les scrupules s’évaporent soudain et le coeur devient de pierre. Voilà pourquoi, après le thème de l’embellissement des mitsvot, Aba Chaoul vient souligner que l’essentiel n’est pas de posséder la plus belle Soucca, mais bien d’être bon et charitable à l’image de D." ]

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-> La Mékhilta apporte une autre explication : "Rabbi Yossi Haguélili a dit : ‘Rends D. beau, (dans le sens) loue-Le devant toutes les Nations du Monde (et sanctifie ainsi le Nom de D.)’."

"Une terre où coule le lait et le miel" (Ki Tissa 3,33)

Selon le 'Hatam Sofer (sur guémara 'Houlin 142b) bien que le sens simple de ce verset soit vrai (les fruits d'Israël sont bénis matériellement), il nous apprend quelque chose d'ordre spirituel.
En Israël, les fruits ont une intense concentration de sainteté.

Une Torah pure, sans aucune déformation, est dénommée : "du miel et du lait coulent sous ta langue" (Chir haChirim 4,11).
Ainsi, manger des fruits d'Israël, c'est faire rentrer en soi une sainteté, qui va nous permettre de davantage aimer Hachem et d'avoir davantage d'attachement à Lui.

Le 'Hatam Sofer fait remarquer que : "Où coule le lait et le miel" (זבת חלב ודבש - zavat 'halav oudvach), a les dernières lettres qui forment : שבת (Shabbath).
En effet, de même que la nourriture de Shabbath (notre Shabbath dans le temps) a une sainteté spéciale, il en est de même avec celle de la terre d'Israël (notre Sabbath dans l'espace).

D'ailleurs, c'est peut être pour cela que Moché a dit aux explorateurs : "Vous prendrez des fruits de la Terre" (Chéla'h Lé'ha 13,20).
Il avait conscience que le yétser ara allait tout faire pour que cette mission, très importante pour l'avenir du peuple juif, soit un échec.
Il avait également conscience que le fait de manger des fruits d'Israël allait donner davantage de forces pour surmonter les défis.

Malheureusement, au lieu de l'écouter en les mangeant, les explorateurs les ont ramené afin de pouvoir encore mieux dénigrer la terre.

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-> Une terre où coule le lait et le miel" : cette expression est aussi une allusion aux Secrets de la Torah, comme l’enseigne la guémara (‘Haguiga 13a) : "[A la question posée par les Sages à Rav Yossef : "Apprends-nous le récit du Char Céleste (la vision de Ezéchiel)?" celui-ci leur répondit: ]
"Le Miel et le Lait sous ta langue" (Chir haChirim 4,11), cela [signifie que] les choses qui sont plus douces que le Miel et le Lait (les Secrets de la Torah) doivent rester sous ta langue (cachées)".

[Le mot ‘Halav (lait - חלב) est l’acronyme de ‘Hokhma (Sagesse - חכמה), Lav (32 - ל"ב) [allusion aux 32 Sentiers de la Sagesse].
De même, le mot Dvach (miel - דבש) est l’acronyme de Daat (Savoir - דעת), Bina (Entendement - דעת) et Sékhel (Esprit - שכל).
Tout cela est une allusion au fait que "la Terre d’Israël (où coulent le Lait et le Miel) rend sage" (guémara Baba Batra 158b).
'Hatam Sofer]

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-> "[Une Terre] qui ruisselle de Lait et de Miel" = cette expression est mentionnée 16 fois dans la Torah et 5 fois dans les Prophètes – selon le Baal Hatourim sur Dévarim 6,3.
La première citation de cette formule apparaît dans l’épisode du "Buisson Ardent", lorsque D. annonça à Moché la Délivrance de Son Peuple : "Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter depuis cette contrée-là vers une contrée belle et spacieuse, vers un Pays qui ruisselle de lait et miel".
[de même, lorsque les explorateurs revinrent de leur séjour, ils commencèrent leur récit par les termes suivants :
"Nous sommes entrés dans le Pays où tu (Moché) nous avais envoyés : oui, vraiment, il ruisselle de Lait et de Miel, et voici son fruit" (Chéla'h Lé'ha 13,27)]

-> Le midrach (Mékhilta de RachBi, 13,5) enseigne :
"Rabbi Elièzer a dit : Le lait, c’est le lait des fruits. Le miel, c’est le miel de dattes.
Rabbi Akiva a dit : Le lait, c’est vraiment du lait, aussi est-il dit : ‘En ce jour, les montagnes ruisselleront du jus de la vigne, les collines feront couler du lait’ (Yoël 4,18). Le miel, c’est le miel du bois (fabriqué par les abeilles), aussi est-il dit : ‘En arrivant dans le bois, le Peuple vit du miel ruisselant’ (Chmouël I 14,26)".

-> "Tu écouteras donc, Israël, et tu observeras avec soin, afin de prospérer et de multiplier sans mesure, ainsi que Hachem, D. de tes pères, te l'a promis, dans ce pays ruisselant de lait et de miel" (Vaét'hanan 6,3).
Rabbi Elièzer et Yonathan Ben Ouziel (Vaét'hanan 6,3) semblent être du même avis (la référence aux fruits d’Israël) puisque ce dernier "traduit" notre expression par : "Une Terre dont les fruits sont gras comme le lait et doux comme le miel".
De même, Rabbi Akiva et Onkelos sont du même avis (la référence à la Terre elle-même), puisque ce dernier traduit l’expression par : "Une Terre qui fabrique du lait et miel".

-> Le guémara (Ketouvot 112a) raconte : "Rami Ben Ezéchiel passait un jour à Bné Brak lorsqu’il remarqua des chèvres qui broutaient sous un figuier ruisselant de miel, tandis que de leur mamelles tombaient des gouttes que de leurs mamelles tombaient des gouttes de lait. Et le lait se mêlait au miel. ‘Une Terre qui ruisselle de
lait et miel’, se dit-il"
[le lait fait ici référence au lait de l’animal, tandis que le miel se réfère au miel des fruits].
C’est à la suite de cette vision que Rami Ben Ezéchiel comprit que l’expression: ‘Une Terre qui ruisselle de lait et miel' signfiie : "une Terre où se mélange le lait (de la mère) avec le miel (de la Terre)".
[Chvout Yaakov]

"Tu te lèveras et tu monteras vers l'endroit que Hachem ton D. choisira" (Choftim 17,8)

-> Le Sifri de commenter : "Cela nous enseigne que la terre d'Israël est plus élevée que toutes les autres terres, et que le Temple est plus élevé que toute la terre d'Israël."

D'un point de vue géographique, l'Everest est le point le plus élevé du monde, comment comprendre l'affirmation du Sifri?

Le Kaftor vaFérach (Rabbi Ashtori haParchi) explique que Hachem a a créé le monde à partir de la Pierre de Fondation (éven shétiya), qui est située sur le mont du Temple, là où se tenait le Saint des Saints.
Ainsi, c'est de cette pierre que s'est développée Jérusalem, puis la terre d'Israël, et seulement ensuite le restant du monde.

Puisque la terre est ronde, quel pays peut se déclarer comme étant au-dessus des autres (la Chine, les Etats-Unis, ...)?

La seule façon de répondre est de demander à Son Créateur, par où a-t-Il commencé sa formation.
Le 1er endroit qui a émergé est le plus élevé, puisqu'étant l'ADN, qui par effet effet domino va créer Jérusalem, puis Israël, puis le restant du globe.

=> Ainsi, le monde ressemble à un Etrog, dont le Temple est la tête couronné qui règne sur l'ensemble du globe, et dont l'Everest n'est qu'une bosse sur un des côtés.

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-> Le roi Chlomo décrit le monde comme : "La terre [d'Israël] et ses cours" (Michlé 8,26).

Ce qui montre à quel point Israël en est son centre principal.

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-> "Je me suis fait des jardins et des vergers et j'y ai planté toutes sortes d'arbres fruitiers" (Kohélet 2,5)

Le roi Chlomo rapporte qu'il a planté en Israël toutes les sortes d'arbres et de végétations qui existent au travers le monde.

Comment cela est-il possible, sachant qu'un climat approprié est nécessaire à chaque fois?

Rachi, répond en citant le midrach Tan'houma (Kédochim 10).
Comme on a pu le voir précédemment, le monde entier s'est développé à partir d'Israël.
La terre d'Israël, qui est la base du développement du monde entier, possède une multitude de canaux, dont chacun est relié à un endroit du monde qu'il permet d'alimenter.

Le roi Chlomo dans sa sagesse, a pu identifier le lien de correspondance pour chacun de ces canaux, et il y a planté les arbres et les végétations appropriés.
Par exemple, il a mis un poivrier d'Ethiopie (Koush), sur le canal menant à l'Ethiopie, afin qu'il puisse avoir les minéraux et le climat propices à un développement optimal.

=> Face à toutes les merveilles que l'on peut trouver à travers le monde, on doit se dire qu'elles proviennent toutes d'Israël.
Sachons l'apprécier à sa juste valeur!

-> "Il n'y a pas de bien, si ce n'est la Torah"

[én tov ella Torah - guémara Avoda Zara 19b]

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-> "Combien est grande la Torah, car sans elle, le ciel et la terre ne pourraient pas continuer d'exister"

[gédola Torah, chéilmalé Torah lo nitkayémou chamayim va'arets - guémara Nédarim 32a]

"La tristesse qui suit la faute est pire que la faute elle-même.

Davantage qu'il n'espère t'amener à fauter, le yétser ara guette ce sentiment de tristesse que tu ressentiras après la faute.

En effet, la tristesse est le pire mal au monde, face auquel nous devons toujours être vigilant."

[le 'Hozé de Lublin]

"Celui qui se contente de ce que le Créateur lui a destiné est le plus riche de tous les hommes"

[Rabbi Chlomo Ibn Gabirol - rabbin du 11e siècle]

"Les gens ont tendance à dire : si les choses ne vont pas comme on le veut, on n'a qu'à les accepter telles qu'elles sont.

Mais moi je dis que quand on les accepte telles qu'elles sont, alors les choses vont comme on le veut [Hachem accomplit notre volonté]. "

[Rabbi Moché de Kobrin]

"Le bien n'est perceptible que par son absence"

[le 'Hatam Sofer]

=> Tâchons b"h d'apprécier ce que nous donne Hachem, sous peine qu'Il nous le retire pour qu'on en vienne à l'apprécier.

"Chacun a en lui quelque chose de précieux que l'on ne peut trouver chez personne d'autre"

[Rabbi Pin'has de Koritz]

"Lorsque nous nous consacrons à l'étude de la Torah, afin de renforcer notre âme, nous devenons un Char et un Sanctuaire pour accueillir la présence divine.

Et c'est véritablement à l'intérieur de notre personne que celle-ci élit sa résidence, et la terre entière est alors inondée de Sa splendeur.

[...]

Nous disons dans la bénédiction de la Torah : "Qui nous a choisis" : c'est-à-dire que Hachem nous a amené jusqu'au mont Sinaï pour nous offrir Sa sainte Torah, l'instrument de Son plaisir avec lequel Il se réjouit chaque jour, dans le but de permettre à notre âme de s'attacher à la sainteté de la Torah et à sa spiritualité, afin d'amener à nous la présence divine."

[Le Ba'h - Ora'h 'Haïm - chap.47 - dans son commentaire de la bénédiction sur la Torah]