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La crainte d’Hachem (par le Ram’hal)

+ La crainte d'Hachem (par le Ram'hal) :

-> Le Ram'hal (Mesillat Yécharim - chap.25) explique comment acquérir un haut niveau de crainte d'Hachem. La manière d'acquérir cette crainte est de méditer sur une vérité fondamentale.
La présence de Hashem existe en tout lieu dans le monde et qu'Il veille lui-même sur tout, petit ou grand. Rien n'est caché à ses yeux, ni en raison de son importance, ni en raison de son insignifiance. Au contraire, chaque grande chose et chaque petite chose, chaque chose mineure et chaque chose majeure, Il voit et comprend sans distinction.
C'est ce qui est écrit : "La terre est remplie de Sa gloire" (Yéchayahou 6,3), "Je remplis les cieux et la terre" (Yirmiyahou 23,24) ....

Lorsqu'il est clair pour une personne que, où qu'elle se trouve, elle se tient devant la Sainte Présence de Hachem, alors automatiquement, elle éprouvera de la crainte et de la révérence en elle, de peur que ses actes ne soient pas dignes de la hauteur de Sa gloire.

C'est ce qui est dit : "Sache ce qui est au-dessus de toi : un œil qui voit, une oreille qui écoute, et toutes tes actions sont consignées dans le livre des registres" (Pirké Avot 2,1).
Puisque la supervision de Hachem s'étend sur tout, qu'Il voit tout et entend tout, il est certain que toutes les actions d'une personne seront consignées dans un livre, soit comme un crédit, soit comme une dette.
Cette question ne peut être bien représentée dans l'esprit d'une personne qu'à travers une méditation régulière et une réflexion sérieuse, car elle est très éloignée de nos sens. L'esprit ne peut l'imaginer qu'après une longue contemplation et une réflexion approfondie.
Même après avoir compris les principes, si l'on ne les revisite pas constamment, l'image disparaîtra très facilement. Tout comme la contemplation est le moyen d'acquérir la crainte révérencielle, le manque de concentration et l'absence de réflexion profonde sont les principales causes de sa perte, que ce soit par inquiétude ou par choix délibéré.
Tout relâchement de la concentration sur cette question mettra fin à toute crainte révérencielle incessante.

... Cette crainte d'Hachem ne relève pas des sensations naturelles, elle est en fait tout à fait opposée et très éloignée de celles-ci. Les sens sont matériels, et cette crainte d'Hachem ne s'acquiert que par une étude incessante et une grande diligence dans la Torah et ses voies.

Une personne doit réfléchir et méditer profondément sur cette question. La présence d'Hachem est partout et il se tient littéralement devant Lui à chaque instant et à chaque moment.
Alors, une personne le craindra véritablement. C'est ce pour quoi le roi David a prié : "Hachem, enseigne-moi tes voies, je marcherai dans ta vérité de tout mon cœur pour craindre ton nom".

-> L'essence des paroles du Mesillat Yécharim (chap.25) rapportées ici est, en bref, deux principes : le premier étant qu'une personne se tient toujours devant son Créateur, et le second, que chaque détail de ses actions (même tout seul caché, même la moindre de nos pensées) et de ses affaires est supervisé à chaque instant par le Créateur du monde, qu'il s'agisse d'une bonne action ou, que Hachem nous en préserve, du contraire. Toutes ses affaires, dans leurs moindres détails, seront jugées.
[rabbi Yaakov Ades]

Etudier la michna = provoquer la gueoula

La guéoula chéléma ne surviendra que grâce aux mérites que nous acquérons en étudiant les michnayot.
[midrach Vayikra rabba 7,3]

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-> A propos du verset (Mikets 28,16) qui dit que Yaakov s'est réveillé (vayikatz - וַיִּיקַץ) de son sommeil (michénato - מִשְּׁנָתוֹ), nos Sages (midrach Béréchit rabba 69,6) disent qu'il s'est réveillé "de son étude" (mi'Michnato).

-> Le 'Hida (séfer Na'hal Kédoumim) explique que cela signifie que l'on peut réveiller le "ketz" (la fin - קץ, c'est-à-dire l'arrivée du machia'h) par l'étude de la michna.
La guéoula arrivera grâce au mérite de l'étude des michnayot.

-> Le Maharal de Prague écrit de même :
"Aujourd'hui, de nombreuses personnes ne se concentrent pas sur la michna. Je dis que c'est l'œuvre du Satan. Puisque l'exil dure depuis longtemps et qu'il est temps que le salut et la guéoula arrivent ... les gens se trompent en ne faisant pas ce qui mettra fin à l'exil.
L'étude des michnayot rapproche la guéoula. Puisque le Satan ne veut pas cela, il trompe les gens en les poussant à ne pas étudier la michna".

Le cœur, la kavana dans les mitsvot = l’élément essentiel

+ Le cœur, la kavana dans les mitsvot = l'élément essentiel :

-> La Torah nous enseigne qu'une personne qui tue intentionnellement est condamnée à mort, tandis qu'une personne qui tue accidentellement est exilée dans une ville de refuge (Massé 35,11).

Rabbénou Bé'hayé (sur Massé 35,11) dit que nous voyons par là que nos pensées, plutôt que nos actions, sont la composante essentielle de la Torah et des mitsvot. Puisque son cœur n'était pas impliqué dans l'acte, celui-ci n'était pas considéré comme une véritable faute.
Rabbénou Bé'hayé affirme que cela est également vrai pour les mitsvot positives (agir selon la volonté d'Hachem). Si nous manquons de kavana lorsque nous accomplissons les mitsvot, dans une certaine mesure, c'est comme si nous n'avions rien fait.
[d'une certaine façon, de même que si on porte atteinte à autrui on dira : "ce n'est pas voulu, je n'ai pas fait exprès!", de même lorsqu'on fait les mitsvot sans notre cœur, c'est comme si on exprimait : "certes extérieurement j'ai fait cette mitsva (ex: par habitude machinale, par regard des autres, ...), mais mon vrai moi (mon intériorité, mon âme/cœur) n'y est pas vraiment impliqué!" ]

Le rav Avraham 'Haïm Shor (Torat 'Haïm - Sanhédrin 106b), en explique la raison : la néchama (âme) d'une personne étant située dans son lev (cœur), les actions réalisées sans lui sont comme des mitsvot accomplies par une personne morte.

La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction

+++ La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction :

"Il (Hachem) consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8)

-> Puisque ce sont les nations non juives qui oppriment le peuple juif, le fait que Hachem sauve le peuple juif, en lui conférant des bienfaits matériels, se fait pour Son Nom, c'est-à-dire pour Sa réputation, c'est-à-dire pour que les autres nations ne puissent pas se moquer du peuple juif en disant : "Où est donc leur D.?" (Téhilim 115,2). Comme elles haïssent le peuple juif, elles se réjouissent de sa détresse et le raillent en disant : "Où est donc leur D.?"

[ si Hachem permettait au peuple juif de souffrir, les nations non juives auraient des raisons de penser que D. les a abandonnées, puisqu'elles mesurent le succès à l'aune de la richesse matérielle.
Ainsi, la haine des nations non juives à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.]

Il s'ensuit qu'à cause de cela (c'est-à-dire parce que les nations non juives les oppriment), le peuple juif est béni par Hachem pour consommer (c'est-à-dire jouir) des bonnes choses de ce monde.

C'est le sens allégorique de l'expression "Il consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8), c'est-à-dire que parce que "les nations l'oppriment", le peuple juif consomme les bonnes choses de ce monde.

Hachem, à Son tour, ne retranche pas de leurs mérites les bienfaits qu'il leur accorde en raison de cela, car le salut qu'il leur accorde n'est qu'à cause de Son grand Nom, car "les nations l'oppriment".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> La haine que les non juifs nourrissent à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.

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-> La haine des nations envers le peuple juif, peut renvoyer au sujet suivant : Hachem se tient toujours aux côtés de l'affligé, du poursuivi : https://todahm.com/2021/12/12/hachem-se-tient-toujours-aux-cotes-de-lafflige-du-poursuivi

A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser

+++ A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser :

"Chacun craindra sa mère et son père, et vous observerez Mon Shabbath. Je suis Hachem, votre D." (Kédochim 19,3)

-> Rachi commente : "La mère a ici priorité sur le père (en étant mentionnée avant), car il est manifeste devant Hachem qu’un fils est plus porté à craindre son père que sa mère (Kidouchin 30b-31a).
En revanche, pour ce qui est de l’honneur, la Torah (Yitro 20,12) a donné priorité au père, car il est manifeste devant Lui qu’un fils est plus porté à honorer sa mère que son père, car elle le câline par des paroles de tendresse."

-> Le Maharal (Gour Aryé) commente :
La Torah mentionne la mère en premier dans ce verset pour nous enseigner que nous devons être particulièrement attentifs à la mitsva de craindre sa mère, qui est intrinsèquement plus difficile que de craindre son père. Cette vigilance supplémentaire est justifiée car toute mitsva que l'on trouve difficile à accomplir nécessite une plus grande attention.

Cependant, les mitsvot difficiles ne sont pas les seules à nécessiter de la vigilance. Même les mitsvot apparemment "faciles" exigent un effort, comme le montre la formulation de l'interdiction de consommer du sang. La Torah nous dit : "Tu te fortifieras pour ne pas manger de sang" (Réé 12,23). Rabbi Shimon Ben Azaï commente : "La Torah nous enseigne à quel point nous devons nous fortifier dans [toutes] les mitsvot. Si nous devons nous renforcer pour ne pas manger de sang, pour lequel nous avons une aversion naturelle, combien plus devons-nous nous renforcer pour les autres mitzvos". [Rachi - Réé 12,23]

=> Pourquoi est-il nécessaire de se renforcer pour éviter un acte que nous trouvons répugnant?
La réponse est que même les actes que l'on trouve normalement répugnants deviennent attrayants lorsqu'ils sont interdits par la Torah, comme l'a dit le roi Shlomo : "Les eaux volées deviennent douces" (Michlé 9,17).
Lorsqu'il nous séduit pour fauter, le mauvais penchant nous incite à commettre des actes que nous n'aurions jamais envisagés sans une interdiction de la Torah.

Cela permet de mieux comprendre la déclaration de nos Sages (guémara Baba Kama 87a), qui enseignent : "Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva et qui l'accomplit est plus grand que celui qui ne reçoit pas d'ordre et qui [néanmoins] l'accomplit".
Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva reçoit une grande récompense pour l'avoir réalisée, même si c'est "facile". Cela s'explique par le fait que le mauvais penchant tente d'inciter une personne à la transgresser.
En revanche, celui qui n'est pas tenu d'accomplir la mitsva est moins récompensé pour l'avoir accomplie, car le mauvais penchant ne prend pas la peine de l'en empêcher et il lui est plus facile de l'accomplir.

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=> Nous devons faire un effort particulier pour accomplir les mitsvot. Même les mitsvot faciles exigent un grand effort, car le mauvais penchant (yétser ara) travaille dur pour nous séduire et nous pousser à les transgresser. Même des actes que nous trouverions normalement répugnants paraîtront doux à ceux qui sont sous l'influence du mauvais penchant.

La crainte d’Hachem doit nous tirer vers le haut

+ Des larmes sans tristesse :

-> Nous devons dire le vidouï en pleurant, mais pas parce que nous sommes tristes et déprimés. Nous devons pleurer parce que nous réalisons l'ampleur des dégâts causés par la faute et la distance qui nous sépare d'Hachem, mais pas parce que nous sommes déprimés, que D. préserve ...

Avraham Avinou s'affligeait lui-même, se tenant pour responsable de chaque action, parole et pensée qui n'était pas exactement ce qu'elle devait être, mais il ne devenait pas triste et déprimé.
"La crainte d'Hachem ajoute des années [à votre vie]" (yirat Hachem tossif yamim - Michlé 10,27).
La crainte d'Hachem ne doit pas tirer une personne vers le bas. Elle devrait ajouter de la vie.
[...]

"Heureuse est la personne qui porte ses fautes et surmonte ses fautes" (Téhilim 32,1).
Ce qui signifie : ""Heureux celui qui s'élève au-dessus de ses fautes, sans que celles-ci ne s'élèvent au-dessus de lui."
Quelle que soit sa situation, il faut rester maître de la situation.
[certes on doit être conscient de ce qui ne va pas, mais cela ne pas nous submerger, nous ensevelir par de l'obscurité, de la tristesse, des choses déprimantes. ]
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

Délivrance en Tichri

+ "Dans le futur, en Tichri, ils seront délivrés parce que le terme Shofar est employé en 2 endroits :
- dans Téhilim (81,4) :"Sonnez du Shofar à la nouvelle lune (Roch Hachana) ;
- dans Yéchayahou (27,13) : "En ce jour-là (le jour de la rédemption), on sonnera dans un grand Shofar". "
[guémara Roch Hachana 11b]

-> "Le jour de Roch Hachana précédant leur sortie [d'Egypte], l'asservissement des juifs en Egypte avait déjà cessé"
[Yalkout Chimoni 177]

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Comment comprendre le fait que le machia'h viendra le jour de Roch Hachana alors que nos Sages (guémara Erouvin 43b) ont affirmé qu'il ne viendra pas un jour de yom tov ou de Shabbath, ni la veille de ces jours?

Le Touré Evène (Roch Hachana 11a) répond qu'il y a 2 possibilités de délivrance :
- si les juifs sont méritants (a'hichéna = Je hâterai sa venue) .
- s'ils ne le sont pas (bé'ita = elle viendra en son temps).

Lorsque nos Sages nous ont dit que le machia'h viendrait à Roch Hachana, il s'agit du cas où la délivrance est "en son temps fixé" (bé'ita), où rien ne peut plus la reporter.

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-> "Toutes ces choses [relatives à la délivrance finale], personne ne sait comment elles se passeront avant qu'elles n'arrivent"
[Rambam - Hilkhot Méla'him]

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-> "Alors Hachem apparaîtra au-dessus d’eux, et sa flèche jaillira comme l’éclair ; Hachem sonnera du Chofar (baShofar yit'ka), il s’avancera dans les ouragans du midi" (Zé'haria 9,14).

D’après le Malbim, ce verset fait allusion à la guerre de la fin des temps (guerre de Gog et Magog), au cours de laquelle, la Royauté divine sera révélée à l’humanité.
A noter que le mot : baChofar (בשופר) a la même valeur numérique que l’expression : "mil'hémet Gog ouMagog (la guerre de Gog et Magog - מלחמת גוג ומגוג - avec guématria de 588), ainsi que "méa kolot" (מאה קולות - les 100 sonneries [de Roch Hachana]), ainsi que "véayéta l'Hachem haMélou'ha" (והיתה ליהוה המלוכה - cf.Ovadiya 1,21).

"Il faut réjouir les pauvres à chaque fête ; celui qui se réjouit sans réjouir les pauvres sera gravement puni"
[le Zohar – paracha Yitro]

-> Selon le Zohar (paracha Béréchit), D. Lui-même "rend visite" aux pauvres pour les fêtes et s'il constate qu'ils n'ont absolument rien à manger pour se réjouir pendant les repas de fête, attristé par cet état de fait, Il se demande s'il ne vaut pas mieux détruire le monde, d'autant que le Satan se présente devant Lui en disant : "Maître du Monde, voyez tel juif (il cite son nom), voyez comme il se délecte des meilleurs mets et des meilleurs boissons pour ses repas de fête, sachez qu'il est en mesure d'aider ces pauvres, mais il ne le fait pas!"
En entendant cela, D. donne Son accord au Satan pour accabler ce juif-là de malheurs.

-> Le Rambam écrit (Hilkhot Yom Tov 6) : "Celui qui ferme à clé les portes de sa cœur, mange et boit en compagnie de ses enfants et de sa femme, mais ne donne pas à manger et à boire aux pauvres et aux malheureux, cette joie n’est pas une joie née de l’accomplissement d’une mitsva mais une joie pour l’estomac.
Et à ce sujet, il est écrit : 'Leurs sacrifices sont pour eux comme du pain d’endeuillés ; quiconque en mange sera impur car leur pain n’est [que pour] eux-mêmes'.
Une joie pareille est une honte pour eux."

-> Il n’y a pas de plus grande mitsva devant Hachem que celle "de réjouir le cœur des pauvres, des orphelins, des veuves, et des convertis". Ce faisant, il ressemble, si l’on peut s’exprimer ainsi, à Hachem, comme il est dit : "Il redonne goût à la vie à ceux qui sont humiliés, ainsi qu’aux déprimés". (Hilkhot Méguila, Chap.2, Loi 17)

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+ "Donner la tsédaka la veille de Roch Hachana est considéré comme un grande mitsva.
En fait, en conséquence du fait que les juifs donnent à la tsédaka, les portes divines de la miséricorde sont largement ouvertes.
Car de la même manière que l'on prend pitié du pauvre, Hachem prend pitié de nous."
[Or ha'Haïm]

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-> "La prière, la téchouva (sincère) et la tsédaka effacent les mauvais décrets"
[guémara Yérouchalmi Taanit 2,1]

-> "Rachète tes péchés par la charité (tsédaka)" (Daniel 4,24)

-> Pour plus de citations sur l'impact de la tsédaka, b"h il y a, par exemple, l'article suivant : https://todahm.com/2015/10/24/la-charite

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-> Si un homme mange et boit dans sa maison et ne réjouit pas les pauvres, le Satan l'accuse.
En effet, les pauvres sont la part de D. ; Il veut qu'ils se réjouissent.

Lorsque D. voit que l'on ne s'occupe pas des pauvres, Il désire détruire le monde.
Les anges interviennent : "Aie pitié et ne détruis pas le monde!"
Hachem leur répond : "J'ai créé le monde pour les hommes soient charitables les uns envers les autres. A présent regardez! Ils ne font pas la charité aux pauvres!"
A ce moment-là, les anges admettent : "C'est vrai. Regardez un tel et un tel qui mange et boit sans rien donner aux pauvres".
Alors le Satan vient et profère des accusations. C'est pourquoi, lorsqu'une dispute éclate à table,c 'est un signe le Satan accuse.

[le Méam Loez - (Ekev 8,10)]

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-> "Comment mériteras-tu d'être reçu au Gan Eden?
De la même façon dont tu as reçu tes invités."

[Tikouné Zohar 6,23 - rapporté par le rav méïr Eliyahou]

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2020/03/22/12627
[sur : Penser aux pauvres, même au comble de notre joie]

+ "En ce qui concerne l'étude de la Torah, mon maître [le Ari Zal] m'a enseigné que l'essentiel de la pensée (kavana) que l'on doit avoir à l'esprit lorsque l'on étudie ... consiste à se concentrer sur le fait de relier son âme à sa racine céleste par l'entremise de la Torah ...
Car telle est bien la finalité qu'a fixée D. à la création des êtres humains et la raison même présidant au commandement d'étudier la Torah."

[rav 'Haïm Vital - Chaar Roua'h haKodech]

-> "Chaque personne désire entendre une parole positive.
Dire des paroles encourageantes est un acte de 'hessed ... et nous n'avons pas idée à quel point une parole gentille peut faire des miracles!"

[rav Chlomo Léveinstein]

-> "Chaque homme a besoin d'honneur dans une certaine mesure, ne serait-ce une petite dose ; sans elle, il ne pourrait pas vivre"
[Rabbi Nissim Karelits]

Il existe un 'hessed gratuit et tellement vital pour nous tous : permettre à une personne de se vider de ses soucis, exprimer à autrui à quel point il est bien et il compte à nos yeux, ...
Un sourire, un mot, une présence, ..., surtout dans le monde actuel, ont le pouvoir de changer une personne, lui redonnant la vie, des forces afin d'exprimer pleinement toute sa beauté interne à son entourage.

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+ Sur la notion du compliment, b"h, n'hésitez pas à consulter le dvar Torah suivant : https://todahm.com/2015/10/25/le-compliment