Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"On peut accéder à davantage de choses par le biais d'une prière dans la joie que d'une prière dite en pleurant"

[Rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

-> Le Baal Chem Tov affirme que la joie est un degré plus élevé que les pleurs, car ces derniers déchirent les cieux tandis que la joie fait tomber toutes les cloisons.

La reconnaissance : une attitude permettant de continuer à recevoir de l’abondance

+ La reconnaissance : une attitude permettant de continuer à recevoir de l'abondance

Le rav Pinkous (Chéarim baTéfila) enseigne que lorsque l'homme reçoit une quelconque faveur de la part du Créateur de l'univers, au même moment, une porte s'ouvre pour lui dans le ciel.

De ce fait, il lui incombe de remercier Hachem du fond du cœur, car le remerciement a le pouvoir de laisser la porte de l'abondance ouverte.
Il aura ainsi le pouvoir que la faveur reste toujours entre ses mains, et que d'autres bénédictions se déversent sur lui depuis cette porte ouverte.

Mais s'il ne remercie pas et ne prononce pas de louange tout de suite, il est susceptible de perdre cette faveur et les portes de la bénédiction se fermeront.

Le Rav Pinkous de nous livrer un secret puissant : il est plus facile de laisser une porte qui s'ouvre ouverte, que d'ouvrir une nouvelle porte.

=> Lorsque l'on reconnaît le bien, on s'attire du bien, et on ressent une joie élevée (par l'appréciation de tout le bien que l'on reçoit, plutôt que de le voir comme une chose "normale", "naturelle").

<----------------->

+ ''La plupart des gens ne réalisent pas ce qu'ils ont, car ils sont trop préoccupés par ce qu'ils n'ont pas''
[Rabbénou Behayé]

+ "A force de vouloir ce que tu n’as pas, tu ne veux plus ce que tu as déjà"
[Rabbénou Behayé]

"Ainsi, avons-nous reçu de nos Maîtres : on chasse du jardin d'Eden les ancêtres du 'Hatan et de la Kalla, et on leur dit : Sortez et réjouissez-vous de la joie de vos descendants"

[Zohar - Pin'has 219a]

<--->

-> Le Toldot Kol Aryeh fait remarquer que nos ancêtres décédés, bénéficiant d'une grande proximité avec D., ne veulent pas venir dans ce bas monde, même pour les moments de grandes joies de leurs descendants.
C'est pour cela que le Zohar s'exprime : "on [les] chasse du gan Eden" ...

-> Rabbi Yossef Yits'hak Schneerson (le 6e Rabbi de Loubavitch) et le Gaon rav Yitsikel de Pacheversk affirment que les ancêtres jusqu'à la 3e génération viennent participer à la fête du mariage, comme il est écrit : "Moi, mon arrière-petit-fils et mon petit-fils" (Béréchit 21,23).
Certains affirment que d'autres générations antérieures y participent également.

Nos Sages nous enseignent que les âmes de nos ancêtres descendant depuis le gan Eden, dans ce monde, pour participer à la joie de leurs descendants, et les descendants doivent les inviter (Chout Maharach Anguil - chap.7).

=> Nous devons avoir conscience que des âmes saintes, que nous ne voyons pas avec nos yeux matériels, viennent et se réjouissent en ce jour de joie!

-> Le Dégel Ma'hané Ephraïm enseigne que les mariés et tous ceux qui les accompagnent ont leurs fautes qui sont pardonnées.
Une des raisons est le fait que l'on souhaite éviter aux ancêtres d'avoir honte en arrivant au mariage.
Hachem souhaite qu'ils se réjouissent pleinement, qu'ils irradient de joie, déversant alors les plus belles bénédictions.

-> D'après le Zohar (Térouma 169), au moment de la 'Houpa, la présence divine vient et se dévoile.
Ceci explique que l'on prépare une belle 'Houpa et que l'on est obligé de se tenir debout, par respect.

<--->

-> Selon le Séfer haMinhagim (p.75), si un 'hatan et une kalla est un orphelin, il est de coutume qu'ils visitent la tombe de leurs parents avant le mariage afin d'inviter l'âme au mariage.

-> Le midrach rabba, cité par le Lévouché Michloul (siman 18), dit que le roi David est venu à l'inauguration du Temple (qui a eu lieu après sa mort).

"Un homme n'a pas de part dans la Torah de notre maître Moché tant qu'il n'aura pas la pleine croyance que tout ce qui nous arrive n'est pas un miracle, rien n'arrive naturellement"

[Ramban - fin de la paracha Bo]

"Ce que des dizaines d'avions ne peuvent faire, une seule larme, une seule prière, un psaume de Téhilim, prononcé de tout cœur, peut entamer un changement radical, modifiant le cours de l'histoire du peuple juif.
[...]
Un seul homme peut faire énormément, car il est le fils de D., et Hachem écoute la prière de chaque bouche."

[Rabbi Nissim Yaguen]

La grandeur de l’homme

+ La grandeur de l'homme (par Rabbi Nissim Yaguen) :

"L'âme de l'homme a été façonnée sous le Trône divin.
Il n'y a rien de plus grand que cela.

Ce que D. a insufflé en l'homme, provient de l'essence d'Hachem, une part divine du Très-Haut.
Un homme, pour ainsi dire, se déplace avec une partie en soi de D.

Si un homme croyait, savait et ressentait qu'il est une partie de D., il se comporterait différemment à la maison, au travail, partout.
Je suis le bien aimé de D., Hachem m'accompagne partout.

Un homme qui n'est pas complètement attaché à Hachem, un homme qui ne ressent pas qu'il se tient face à Hachem d'une proximité sans pareil, doit prendre le deuil sur le fait d'avoir perdu son rang.
[...]
Si nous apprenons à connaître notre personnalité, notre niveau et la grandeur qui est en nous, si nous apprenons à valoriser notre âme, nous profiterons pleinement d'une vie spirituelle et ainsi, nous serons entièrement attachés à D., dans ce monde et dans le monde à venir."

<---------------->

-> "D. créa l'homme à son image"

Rabbi Nissim Yaguen de nous enseigner :
"Lorsque D. créa le 1er homme (Adam), les anges se trompèrent à son sujet et commencèrent à entonner à sa face : saint, saint saint (kadoch, kadoch, kadoch) ; comme on le dit face à Hachem, car ils pensèrent qu'il était aussi "créateur".
Quel impressionnant niveau avait Adam, créé par D.!

Il ne s'agit pas que du 1er homme, mais de chaque homme et chaque femme a été créé à l'image de D., c'est-à-dire qu'ils ont été créés avec des forces divines.
Il se trouve en l'homme des forces phénoménales pouvant lui faire atteindre le Trône de Gloire.
[...]
Le Sforno enseigne que l'homme peut être plus élevé que les anges, à condition de se servir et de mettre en pratique (positivement) les forces qu'il a en lui.
L'animal n'a pas de forces provenant de l'image de D., et toi tu les as sans t'en servir, en conséquence tu es inférieur à l'animal.
[...]
Nous devons connaître notre rang, notre niveau et notre grandeur, nous considérer et considérer les autres différemment."

<------------------------->

-> "L'homme se tient debout, pour nous montrer que ses racines et son essence sont dans le ciel, ce qui n'est pas le cas pour le reste des animaux qui sont courbés, nous montrant que leurs racines sont en bas sur terre.

Et par cette grandeur, l'homme a la possibilité de laisser son âme liée aux hauteurs."

[le Yaavets - commentaires sur les pirké avot]

-> Le Yaavets d'y poursuivre que du fait que l'homme a été créé à l'image de D. : "nous avons mérité une Torah divine qui ne tombera pas sous les interrogations de notre esprit, mais elle est supérieure à notre intelligence, c'est pourquoi elle ne peut être transmise que par la prophétie".

"Si une personne témoigne de la joie dans ce monde, alors du Ciel, on lui montrera de la joie.
Mais si une personne témoigne de la tristesse, cette tristesse lui est renvoyée du Ciel.

C'est pour cela qu'il est dit : "Sers Hachem avec joie", car la joie de l'homme entraîne d'En Haut vers lui une autre joie."

[Zohar - Tétsavé 184]

<--------------->

-> "D. est ton ombre [protectrice]" (Téhilim 121,5)

Le Néfech ha'Hayim (1:6,7) et le Tomer Dvora (chap.1) expliquent que par nos actions dans ce monde, on peut activer les plus hauts niveaux des Attributs divins, entraînant sur nous les bénédictions les plus puissantes des mondes supérieurs.

Ainsi, à l'image de l'ombre, si dans notre vie, on se force à avoir le sourire (confiant en la bonté et en la justice divine), alors D. nous donnera de véritables raisons d'être joyeux.

<--------------->

-> "Celui qui suit sa souffrance, sa souffrance le suit d'encore plus près"  [Rabbi Na'hman de Breslev - Atsvout 34]

-> "Celui qui s'évertue à penser positif, ne prononce pas de paroles tristes ou préoccupantes. Il agit comme s'il était heureux et il finira par vraiment le devenir"  [le Tséma'h Tsédek]

<--------------->

-> "Lorsqu'un homme agit, en bien comme en mal, D. lui insuffle une force qui l'incite à continuer dans la voie qu'il a choisie. C'est le principe qu'un commandement ou une faute en entraîne un autre.

Il en est ainsi pour la joie. Lorsque quelqu'un se réjouit un peu, il continuera jusqu'à ce que la joie s'imprime dans son âme et qu'elle devienne une partie de lui-même"

[Gaon de Vilna - michlé 1,23]

<--------------->

-> "C'est une grande mitsva d'être continuellement joyeux et d'éviter la tristesse et la mélancolie. De plus, la joie sur terre éveille une joie céleste, qui annule les décrets"

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Torah du Baal haTanya - paracha Tazria]

 

-> "Le monde céleste reflète ce monde-ci. Celui qui rayonne reçoit la lumière d'en-haut. D. est l'ombre de l'homme : en fonction de son comportement, il ressentira la présence de D. sur lui" [Zohar -  2e partie - 164b]

<----------->

-> b'h, au sujet du fait qu'avoir des pensées négatives va attirer sur nous des choses négatives : https://todahm.com/2020/03/31/13093-2
-> voir également : https://todahm.com/2021/05/23/31798

-> "Un mari qui n'aide pas sa femme, n'est pas un être humain.
Un mari qui aide sa femme, mais qui le fait avec un visage amer, n'est pas un mari.
Un mari, c'est quelqu'un qui aime aider sa femme."

[Rabbi Nissim Yaguen]

<----------->

-> "Ne demande pas ce que ton épous(e) doit faire pour toi, ses obligations vis-à-vis de toi, mais demande-toi chaque jour, ce que tu pourrais faire pour elle/lui.
Si tu demandes à ta femme ce que tu pourrais faire pour elle, et que ta femme te demande ce qu'elle pourrait faire pour toi, votre existence sera heureuse, pleine de majesté, de splendeur.

C'est cela le sens de : "Un homme et une femme qui ont eu du mérite, la présence divine réside parmi eux" (guémara Sota 17), ensemble avec eux.
Lorsque D. voit qu'une personne donne à l'autre tout ce qu'elle a, ainsi Hachem Lui-même s'occupera d'elle."

[Rabbi Nissim Yaguen]

"Quand Hachem nous délivrera de cet exil, nous serons tous comme dans un rêve, notre bouche s'emplira alors de rires" (Téhilim 126,1-2)

A l'image d'un rêve, nous nous réveillerons et constaterons que nous n'avions rien à craindre (même si sur le moment on ressentait une peur intense), que nous n'avions en fait aucun problème, qu'ils étaient en réalité ce qui pouvait nous arriver de mieux.
A ce moment, en effectuant cette prise de conscience, notre bouche exultera de chants d'allégresse envers Hachem, Le remerciant de tout ce que nous avons traversé dans notre existence.

-> "Souvenez-vous … ce sur quoi vous pleurez aujourd’hui, vous en rirez demain."
[le Gaon de Vilna - lettre adressée à sa famille]

-> Le Yalkout Chimoni (Ekha 997) affirme que la délivrance future se produira en récompense de notre émouna.

=> c'est par notre foi que l'on amènera le Machia'h.
Mais, de quel genre de émouna, s'agit-il?

1°/ la certitude que Hachem dirige tout, que rien ne se produit au hasard [selon le rav El'hanan Wasserman (Kovets Maamarim véAggadata)].
=> D. contrôle pleinement notre existence, et personne d'autre n'a de pouvoir sur nous.

2°/ le fait d'accepter la façon dont nous traite Hachem avec amour et sans se plaindre [selon le Yaarot Dvach]
=> D. ne veut que le meilleur pour nous, Il nous aide toujours et agit uniquement dans notre intérêt.

"Lorsqu'une personne est toujours heureuse, même lorsque la maladie frappe, D. préserve, elle fournira [le remède] à sa maladie avec sa joie.
Mais celui qui a un esprit dépressif, qui peut le soutenir?"

[le Gaon de Vilna - sur Michlé 18,14]

<------------------>

-> La nature humaine est de se sentir perpétuellement insatisfaite, de toujours désirer davantage, comme il est écrit : "Une personne qui a 100, veut 200, et celle qui a 200 veut 400" (Kohélet Rabba 1,32).

Comment de fois dans notre vie, nous disons à D., si j'ai ce travail, alors je ..., si j'ai une femme/un mari, alors je ... , si j'ai plus d'argent, alors je ... , ...
Mais une fois qu'on a cet "objet" désiré, au lieu d'en être satisfait, de l'apprécier et d'en remercier D., on prend vite cela pour acquis, et on a une nouvelle demande : si seulement j'avais ... alors ...

Nos Sages (Pirké Avot 4,1) nous enseignent : "Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part".
La richesse n'est pas mesurée en fonction de ce que l'on a, mais en fonction de ce qu'il nous manque à nos yeux.
On a beau avoir toutes les richesses du monde, si l'on en désire le double, on est de très loin, la personne la plus pauvre.

La Torah nous ordonne : "tamim tiyé im Hachem" (Dévarim 18,13).
Le Maharal explique que cela signifie que l'on doit se sentir complet, "comme un tout" ne manquant de rien, et comme ayant reçu tout ce dont il a besoin.

A force de se focaliser sur le verre à moitié vide, on en vient à oublier de le boire, d'apprécier ce qu'il contient.
Le verre n'est ni trop vide, ni trop plein.
Il nous est préparé, avec précision et un amour infini, par Hachem, et est donc ce qu'il y a de mieux pour nous.

b"h, Tâchons de kiffer notre vie selon ce que D. désire pour nous, plutôt que d'attendre d'avoir ce qu'on désire avant de la vivre pleinement.

<-------------------------->

-> Gardons toujours à l'esprit qui est notre père.
Même sans un sou en poche, le fils d'un milliardaire ne se soucie jamais de sa subsistance, car il sait que son père peut lui donner tout ce dont il a besoin.

Plus nous prenons conscience que Hachem veut nous aider et peut résoudre tous nos problèmes en un clin d'oeil, plus nous serons apaisés.