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Aimer Hachem

+ Aimer Hachem :

-> Il est naturel d'aimer ses parents ou son conjoint, ou même toute personne dont on reçoit quelque chose, physiquement et émotionnellement. Dans ce cas, pourquoi nous est-il si difficile d'aimer Hachem, de qui nous recevons tout?

Selon le rav Gamliel Rabinowitz (Tiv haMoadim - Pessa'h), la véritable raison est que nous ne ressentons pas pleinement que tout ce que nous avons vient réellement d'Hachem. Nous vivons dans un monde de cause à effet, dans lequel nous voyons des patients guéris par des médecins et des hommes d'affaires qui profitent de leur sens aiguë des affaires.
Si nous nous rappelions constamment que tout ce que nous avons et tout ce qui arrive n'est dû qu'à l'intervention directe d'Hachem, alors, naturellement, nous commencerions à éprouver de l'amour pour Hachem, comme nous en éprouvons pour nos parents qui nous donnent tant.

-> Le Beit haLévi (Béréchit 2,2) rapporte la parabole d'un homme qui se noie et qui, alors que ses dernières forces commencent à s'épuiser, fait frénétiquement un dernier effort pour garder la tête hors de l'eau. Soudain, quelqu'un passe et, comprenant ce qui se passe, se précipite sur la berge et saisit fermement la main du noyé. Le noyé regarde son sauveur qui le tient fermement et se rend compte que s'il le lâchait une seconde, il serait un homme mort.
À ce moment-là, il est rempli d'un immense amour pour lui, car il voit qu'il le maintient littéralement en vie. En même temps, il éprouve une grande crainte, car il se rend compte que l'homme pourrait facilement le lâcher et le laisser se noyer.
Notre relation avec Hachem est la même ; nous devons voir qu'Hachem nous "tient la main" à chaque seconde, qu'il nous donne constamment la vie et la santé, et qu'à tout moment Il pourrait "lâcher prise", à D. ne plaise, et nous n'aurions plus rien. Cette pensée devrait faire naître en nous un amour et une gratitude immenses envers Hachem, ainsi qu'une grande crainte à son égard.

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+ Aimer Hachem par la gratitude :

-> On raconte l'histoire d'un homme qui s'arrêta pour la nuit dans une petite et humble auberge en Europe. Alors qu'il était couché dans son lit, il entendit soudain une voix provenant de la chambre voisine : "Merci Hachem pour tout ce que tu as fait pour moi depuis ma naissance ..." L'homme resta assis jusqu'à tard dans la nuit, écoutant cette voix énumérer bonté après bonté ce qu'Hachem avait fait pour lui depuis qu'il était bébé jusqu'à ce jour, entrecoupé de remerciements et de louanges sincères.
Le lendemain matin, l'homme se leva tôt pour découvrir qui était son saint voisin et découvrit que ce n'était autre que le 'Hafets 'Haïm, pour qui une telle pratique était un événement régulier.

-> Il vaut la peine de prendre quelques minutes pour réfléchir aux dons infinis qu'Hachem nous accorde.
Le rav Yérou'ham Lévovitz suggére que les gens écrivent un journal des hachgakha (interventions divines) personnelles qu'ils constatent dans leur vie. Non seulement cela permet à chacun de prendre conscience de l'infinie bonté qu'il reçoit sans même s'en rendre compte, mais cela ouvre également la porte à l'épanouissement d'une véritable amour d'Hachem.

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-> L'histoire suivante nous apprend ce que signifie une véritable amour d'Hachem.
L'ancien Rabbi de Guer (rabbi Pin'has Ména'hem Alter), avait été publiquement humilié par un opposant pour la position qu'il avait prise sur une certaine question sensible. Le rabbi a affirmé qu'il savait que ses actions avaient été menées pour le bien du Ciel et qu'il était donc blessé par cet assaut personnel.
Le jour de Roch Hachana, il se préparait au jour du jugement en passant en revue les événements de l'année et il se souvint de cet incident.
Au début, il ne voyait aucun moyen de pardonner à cet homme pour son comportement scandaleux, jusqu'à ce qu'il ait soudain une pensée étonnante : "Le plus grand désir d'Hachem est d'accorder la bonté et la gentillesse à toutes Ses créations ; c'est dans ce but qu'Il a créé le monde. Cependant, au cours de l'année à venir, Il ne pourra pas décréter une bonne année pour cet homme en raison des sentiments que j'éprouve à son égard. Puis-je empêcher Hachem de faire ce qu'Il désire vraiment?
Devrais-je être celui qui cause à Hachem la "douleur" de vouloir donner mais d'être incapable de le faire? Instantanément, raconte le Rabbi, tous les sentiments amers que j'avais envers cet homme se sont évaporés et je l'ai aimé à nouveau comme n'importe quel autre juif."

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[de même, on peut faire des mitsvot par amour pour D., dans un but de Lui faire plaisir, de Lui permettre de nous combler du meilleur. Et inversement, éviter de faire des avérot. ]

Étudier la création

+ Étudier la création :

-> Il n'y a pas d'artiste comme Hachem. [guémara Méguila 14a]

-> Un matin, le Malbim réveilla sa famille avant l'aube et leur demanda de se mettre leurs beaux habits de fête/Shabbath. Les enfants, déconcertés, se changèrent à la hâte et demandèrent une explication à leur saint père, qui leur expliqua qu'ils devaient assister à un événement très spécial qui exigeait d'eux qu'ils se présentent sous leur meilleur jour.
Il les conduisit dans un champ pour assister au lever du soleil : il fallait être au mieux pour admirer le spectacle merveilleux d'Hachem.
Ce même grand homme (Malbim) a demandé, alors qu'il était sur son lit de mort, qu'on l'emmène à l'extérieur afin qu'il puisse admirer une dernière fois les merveilles du monde d'Hachem.

-> Cela ne se limite pas au lever du soleil.
Le 'Hovot haLévavot prouve qu'il est nécessaire d'étudier le monde au mieux de ses capacités, parce que
"dans chaque création, il est possible d'apprendre la sagesse infinie d'Hachem", et c'est le meilleur moyen de prendre conscience et de prouver l'existence d'Hachem.
En effet, le Rambam (Hilkhot Avoda Zara 1:3) décrit que c'est ainsi que notre Patriarche Avraham a découvert Hachem, et il écrit ailleurs (Hilkhot Yessodé haTorah 2:2) que la méthode pour atteindre la crainte et l'amour d'Hachem est de "réfléchir à Ses actes et à Sa grande et merveilleuse Création, et de discerner et de découvrir la sagesse illimitée qu'elle contient. Immédiatement, il sera rempli d'amour, le louera et le glorifiera et aura un énorme désir d'apprendre sur Hachem".

-> Nous disons chaque matin dans la bénédiction qui précède la lecture du Shéma :
"Comme Tes œuvres sont grandes, Hachem. Tu les as toutes créées avec sagesse ; le monde est rempli de Tes biens".

Le rabbi Mendel de Kotzk dit un jour que le mot Shéma en hébreu (שמע) est la première lettre des mots : "chéou marom éné'hém" (Lève les yeux et vois - Yéchayahou 40,26).
Le verset se poursuit ainsi : "Et regarde qui a créé toutes ces [merveilles dans les cieux]".
La façon d'atteindre le niveau de dire le Shéma, la déclaration ultime de notre acceptation d'Hachem comme notre Roi, est d'étudier les merveilles des corps célestes : le soleil, la lune, les étoiles, les galaxies, ...
Le Tossafot Yom Tov (Pirké Avot 1,3) ajoute que nous nous référons à la crainte d'Hachem comme yirat Chamayim (crainte du Ciel), littéralement "crainte du ciel", parce que nous sommes censés être dans la crainte d'Hachem en raison de Sa grandeur, et non par crainte de Sa réprimande et de Sa punition, et que la grandeur d'Hachem est clairement visible dans les merveilles des cieux.
Ceci complète la guémara (Sanhédrin 42a) qui dit que quiconque dit Kiddouch Lévana (la sanctification de la lune), est considéré comme s'il saluait la Ché'hina d'Hachem (c'est pourquoi nous nous tenons debout pendant la prière).
Rabbénou Yona (commentaire du Rif sur Béra'hot 21a), explique que même si nous ne pouvons pas voir Hachem lui-même, nous pouvons percevoir sa présence à travers ses actions dans le monde. En observant le renouvellement du cycle lunaire et en étudiant les merveilles des corps célestes, nous parvenons à une perception claire d'Hachem. C'est ce que l'on appelle "saluer la Ché'hina".

-> Chaque détail de la Création (ex: le corps humain), s'il est étudié correctement, crie haut et fort : "Il y a un Créateur!"
Ils montrent que le monde est ordonné, qu'il a un but, qu'il est conçu et qu'il est intelligent. Cela est évident non seulement dans chaque chose en soi, mais aussi dans l'interaction complexe entre toutes les différentes parties de la Création, qui se combinent parfaitement ensemble dans le cadre d'un plan d'ensemble plus vaste.
C'est ce que résume la dernière Mishna du livre des Pirké Avot : "Tout ce que Hachem, a créé dans son monde, il l'a créé uniquement pour Sa gloire, comme il est dit : "Tout ce qui est appelé de Mon nom, c'est pour Ma gloire que Je l'ai créé, que je l'ai formé et que Je l'ai fait" (Yéchayahou 43,7)."

Le fait qu'il existe une telle abondance de créations différentes, chacune avec son apparence unique, sa source de nourriture, ses capacités et ses exigences, devrait suffire à prouver la grandeur infinie d'Hachem, qu'Il n'a pas de restrictions et qu'Il peut donc créer n'importe quel nombre d'espèces et de types différents.
[rav Avraham Tabor]

Le Aboudraham (Birkot haChakhar) cite la Riva selon laquelle c'est pour cette raison que les bénédictions s'adressent à Hachem à la fois à la 2e et à la 3e personne :
"Hachem est à la fois révélé et caché. Il est révélé par Ses actes, mais sa divinité est cachée.
Il en va de même pour l'âme, qui est à la fois révélée et cachée. C'est pourquoi l'âme bénit Hachem en termes directs ("Vous") et indirects ("Il").
Une bénédiction est dite avec les mots de la bouche et les pensées du cœur. Les pensées sont cachées, mais la voix est entendue. L'homme est une combinaison de corps et d'âme.
Dans son âme, il est digne d'être attaché à son Créateur et de se tenir devant Lui à tout moment.
Cependant, son corps l'en empêche. C'est pourquoi les bénédictions sont dites en utilisant à la fois des termes directs (2e personne) et cachés (3e personne).

La joie n’est pas contraire à la souffrance

+ La joie n'est pas contraire à la souffrance :

-> La joie est un concept confus. Tout le monde veut être heureux. En fait, c'est le plaisir que les gens recherchent le plus. Qu'est-ce que c'est exactement et qu'est-ce qui la génère?

Le joie est le plaisir que l'on ressent lorsqu'on change et que l'on grandit.
Si une personne change et grandit, elle sera heureuse.

Cependant, ce même monde qui est confus au sujet de la joie nous induit en erreur. Il nous dit que la souffrance est incompatible avec la joie et qu'une personne qui souffre ne peut pas être heureuse.
Par conséquent, nous passons notre vie à éviter la moindre souffrance parce que nous voulons tellement être heureux. Le problème, c'est que la joie vient du changement, et que le changement est douloureux.
Nous finissons donc par éviter le changement au nom de la joie et par devenir malheureux.
Si une personne change, elle sera heureuse même si cela lui fait mal.

La joie et la souffrance/douleur peuvent coexister. On peut être heureux même si l'on souffre. En fait, l'expérience générale des gens est que les moments les plus heureux de la vie n'arrivent pas lorsqu'ils sont assis à ne rien faire. Une personne est plus joyeuse lorsqu'elle est en train d'agir, d'accomplir, de devenir, de faire des efforts, de réussir.

En vérité, il n'y a pratiquement rien que nous ne ferions pas pour être heureux. Nous échangerions tous les plaisirs du monde contre la joie.
La joie est le plus grand plaisir de ce monde, et en faisant ce que nous sommes censés faire et en changeant en observant la Torah, nous recevrons non seulement un plaisir infini et éternel dans l'autre monde, mais aussi le plus haut niveau de plaisir de ce monde, la joie.

Il en ressort que les moments où le potentiel de joie est le plus grand sont en fait ceux où la Torah est la plus difficile à mettre en œuvre, en particulier les périodes de souffrance.
Plus nous nous efforçons de respecter la Torah en dépit des défis, des difficultés et de la douleur, plus nous changerons et plus nous serons heureux, même si cela fait mal.
En fait, il n'y a pas d'activité pendant laquelle nous ne pouvons pas être joyeux. Si nous changeons et grandissons, nous serons heureux malgré la douleur, malgré les larmes. Ce n'est pas une contradiction.

La vie peut faire mal. Mais si nous grandissons grâce à ce que nous vivons, nous serons heureux.

Nous ferions n'importe quoi pour être heureux, et le fait de grandir à travers la douleur peut faire que notre vie vaille la peine d'être vécue.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pourim 5700]

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-> Le rabbi de Berditchev (Kédouchat Lévi - Tétsavé) explique que le plus haut niveau de plaisir dans ce monde provient de la chlémout (la complétude), qui est ce que le Maharal (Déré'h 'Haïm 6,2) écrit génère la joie.
[le rav Akiva Tatz dit que la joie c'est le sentiment d'être en phase entre ce que l'on doit faire (les besoins de notre âme), et ce qu'on fait réellement. C'est cet état de complétude, nous exprimons pleinement notre intériorité à l'extérieur. ]

Les mitsvot = devenir un créateur de soi-même, pour kiffer le monde à Venir avec Hachem

+ Les mitsvot = devenir un créateur de soi-même, pour kiffer le monde à Venir avec Hachem :

-> Hachem veut donner du plaisir. En fait, c'était la raison même de la Création, Hachem a créé le monde pour donner un plaisir infini et éternel à ceux qu'Il a créés.
Étrangement, cependant, Il a réservé ce plaisir pour le monde suivant, le monde à Venir, et nous a d'abord placés dans ce monde pour le mériter.

La question est de savoir pourquoi Il a fait cela. Si le but de la création était de nous donner du plaisir, pourquoi ne pas nous faire entrer directement dans le monde du kiff?

La raison en est que nous ne pouvons pas obtenir ce plaisir tant que nous ne nous rendons pas capables de le recevoir.
Le plaisir du prochain monde est le plaisir d'être proche d'Hachem.
[ainsi, il est à noter que ce plaisir dépasse de loin tout ce que nous sommes capables de saisir conceptuellement ou d'appréhender à un niveau physique (donc limité). Ce plaisir est littéralement trop grand pour ce monde. Nous ne disposons d'aucun contexte ou cadre de référence pour apprécier l'ampleur d'un tel plaisir (qui est à l'image d'Hachem, divin, infini). ]

Le plaisir d'être proche d'Hachem ne peut être reçu que dans la mesure où l'on est semblable à Lui.
En tant que créations, nous sommes à l'opposé d'Hachem. Il est le créateur, et un créateur est le contraire d'une création.
Pour recevoir le plaisir d'être proche d'Hachem, nous devons nous rendre semblables à Lui en devenant nous aussi des créateurs.
Ce monde-co (olam hazé) est le lieu où nous nous transformons de créations en créateurs, et devenons alors capables de recevoir le plaisir du monde à Venir (olam haba).

La façon dont nous nous transformons en créateurs est de nous recréer nous-mêmes.
Le moyen de nous recréer est par la Torah. L'observance de la Torah est, par sa nature même, un défi. En s'efforçant de respecter la halakha, malgré les difficultés que cela représente, on se change soi-même. [chaque mitsva nous transforme en un être davantage spirituel. Plus on fait de mitva, plus on se change soi-même. Une mitsva faite avec joie, avec intention, avec douleur, ... a davantage de valeur et de puissance (créatrice) que sans. ]
Les mitsvot qui sont initialement difficiles à respecter deviennent plus faciles au fur et à mesure que l'on s'efforce de les respecter.
A la fin d'une vie consacrée à l'amélioration continue de l'observance des mitsvot, une personne sera très différente de la façon dont elle a été créée, et se sera, littéralement, recréée elle-même.

Par conséquent, on sera un créateur, semblable à Hachem, et dans le monde à Venir, on sera proche d'Hachem et on obtiendra le [vrai] plaisir qu'Hachem a créé pour donner au monde.

Si c'est le cas, la vie dans ce monde-ci sert à se développer, à se changer et grandir [spirituellement].
La mesure dans laquelle nous changeons et grandissons est la mesure dans laquelle nous gagnons un plaisir infini et éternel dans le monde à Venir.
La façon dont nous changeons est en observant la Torah. Plus la halkcha est exigeante, plus elle nous change. Plus nous nous efforçons de respecter les halakhot lorsqu'elles sont difficiles, plus nous changeons, et donc plus nous gagnons le monde à Venir.

L'observance de la Torah est encore plus difficile lorsque la vie elle-même devient difficile. Les halakhot qui sont plus faciles pendant les périodes calmes peuvent s'avérer plus difficiles lorsque la route de la vie devient cahoteuse.
Vivre avec la douleur peut entraîner des défis considérables dans l'observance de la halakha, dans de nombreux domaines.
Certains défis halakhiques ne peuvent être relevés que par une personne qui souffre. Pour certains, les défis se situent au niveau de la émouna, tandis que pour d'autres, ils se situent au niveau des midot.
Pour certains, c'est la prière, et pour d'autres, ce sont les relations avec autrui. Il est difficile de faire ce qui est juste quand on souffre.

Plus la halakha est difficile, plus nous changeons en la respectant, et par conséquent, respecter la halakha lorsque nous souffrons nous procure plus de plaisir que lorsque nous ne souffrons pas, puisque nous changeons de manière plus significative.
Le plaisir infini (du monde à Venir) vaut toute douleur finie (de ce monde).
[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - dans son Aish Kodech - Shabbath Shouva 5702]

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech - ha'Hodech 5702) souligne que la Torah Orale (chébéal pé) a été développée pendant l'exil, démontrant le fait que les périodes de défi peuvent favoriser davantage d''accomplissements spirituels. [d'où Talmud de Babylone]
Il mentionne également que le Zohar a été écrit spécifiquement lorsque Rabbi Shimon Bar Yo'haï et son fils ont été contraints de se cacher [des années dans une grotte] des romains (voir Shabbos 33b).

-> Le rabbi de Piaseczno dit que dans les moments difficiles, on peut se souvenir d'à quel point cela nous amener de la joie et de la proximité avec Hachem dans le monde à Venir, éternel.

Tout ce que le peuple juif fait ou dit de positif crée une impression en-Haut.
Cependant, si un juif dit parfois quelque chose de négatif, D. rend service au peuple juif en empêchant les paroles négatives d'avoir un impact en-Haut.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Mikets 43,6]

Il existe 2 types de personnes en ce qui concerne l'accomplissement des mitsvot.
L'une est celle qui accomplit les mitsvot en connaissant les raisons de ces mitsvot ; l'autre est celle qui accomplit les mitsvot sans en connaître les raisons.
Celui qui accomplit les mitsvot sans en connaître les raisons est plus grand que celui qui les accomplit en en connaissant les raisons.
Lorsqu'une personne observe les mitsvot en connaissant leurs raisons, il n'est pas évident qu'elle accomplisse les mitsvot poussée par son amour de D. ; il se peut qu'elle accomplisse les mitsvot uniquement parce qu'elle connaît les raisons qui les sous-tendent.
En revanche, dans le cas d'une personne qui accomplit les mitsvot sans en connaître les raisons, il est clair qu'elle fait tout ce qu'elle fait uniquement par amour pour D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayéra 22,12]

Lorsque Hachem nous comble de bienfaits matériels, c'est-à-dire lorsque D. donne à une personne de bons moyens de subsistance ou tout autre avantage matériel, alors cette personne doit rattacher cette bonté à D.
Cela qui signifie qu'elle ne doit pas se sentir heureuse en raison du bien qui lui est arrivé ; elle doit plutôt se réjouir parce que cette bonté lui permettra de servir D. correctement et convenablement.
[le but de toute bonne chose est de nous permettre de bien servir Hachem. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Lé'h Lé'ha 12,7]

Le Zohar (I;88a) dit : "Une action en bas suscite une action en haut".
Ainsi, en servant Hachem avec l'attribut de l'amour, Avraham a suscité l'amour de D. pour lui, comme en témoigne le verset : "La descendance d'Avraham, mon bien-aimé" (Yéchayahou 41,8), mesure pour mesure.
Par conséquent, par son service, qui était imprégné d'amour, il a suscité l'amour de D. pour lui.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Lé'h Lé'ha 12,9]

Amalek & Hachem réside à l’intérieur de chaque juif

+ Hachem réside en permanence à l'intérieur de chaque juif :

-> Le midrach (Vayikra rabba 15,9) rapporte que les grecs ont décrété que chaque juif devait écrire sur les cornes de ses bœufs qu'ils n'ont aucune part dans le D. d'Israël.

Le Beit Avraham de Slonim explique que le mot "Amalek" a la même guématria que "safek" (doute).
Cela symbolise la façon dont Amalek a semé le doute dans l'esprit du peuple et l'a poussé à se poser des questions : "Hachem est-il au milieu de nous ou non?"

Il explique que le peuple juif croyait certainement qu'Hachem existait et qu'Il gouvernait et guidait le monde. Cependant, ils doutaient qu'Il soit "au milieu d'eux" ou non. Ils doutaient que Sa présence puisse être trouvée parmi des gens simples, modestes comme eux, et cela les a conduits à tomber dans le désespoir.

En vérité, nous devons tous croire qu'Hachem est avec nous, quel que soit notre niveau. Même si nous sommes impurs, Hachem est toujours avec nous, comme il est dit : "Il réside avec eux, avec toute leur impureté" (A'haré Mot 16,16).
Et puisque la Chékina est avec nous même lorsque nous sommes impurs (suite à nos fautes), nous savons que nous pouvons toujours être élevés, quel que soit le niveau de bassesse auquel nous nous trouvons.

A 'Hanoucca, les grecs voulaient que peuple juif ait de tels doutes. C'est pourquoi ils ont fait écrire aux juifs qu' "ils" n'ont aucune part dans le D. d'Israël. Ils leur ont permis de croire qu'Hachem existe, mais leur ont fait dire qu'Il n'était pas avec eux parce qu'ils n'en étaient pas dignes.
Les 'Hachmonaïm ont lutté contre cet état d'esprit et ont enseigné qu'Hachem est toujours avec chaque juif (quoiqu'il ait pu faire comme faute, même les pires).
A cette fin, ils ont instauré 8 jours de 'Hanoucca pour remercier et louer Hachem afin de renforcer notre émouna en Hachem et de reconnaître qu'Il est avec nous à tout moment.

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[c'est l'arme principale de notre yétser ara, qui constamment essaie de nous dévaloriser (moins on se sent important, moins on a d'ambition spirituelle pour nous), et surtout il essaie de nous faire croire que Hachem est loin de nous, que nous ne sommes pas important à ses yeux, ... (il éteint notre feu interne d'une relation d'amour avec papa Hachem! ) ]