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La Chékhina réside dans le cœur

+ La Chékhina réside dans le cœur :

"Votre frère unique sera enfermé dans votre prison, et vous, allez apporter la nourriture pour la famine de vos maisons" (Mikets 42,19)

-> Selon le Tiféret Shlomo (Béchala'h 13,19), lorsqu'une personne doit sortir pour travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille, Hachem est toujours avec elle. Il est toujours caché en elle.
Par conséquent, lorsque le verset dit que "votre frère unique est enfermé dans votre prison", il fait référence à Hachem, qui est appelé le frère du peuple juif (lémaan a'haï véréaï - Tehillim 122:8).
Hachem est, pour ainsi dire, enfermé dans la prison de nos cœurs, même lorsque nous sommes occupés à travailler et à obtenir notre subsistance.

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-> Le Tiféret Shlomo (Béchala'h 13,19), dit que Hachem reste proche de tout juif, même lorsqu'il tombe au plus bas. En effet, Il donne un "pikadon", un cadeau à conserver, car Hachem place Sa Chékhina dans nos cœurs (quoique nous puissions faire nous avons une partie d'Hachem en nous, qui reste pure et inchangée).

"Hachem, Tu veux que les juifs observent la Torah. Cependant, Tu dois te rappeler dans quelles conditions ils ont accepté la Torah. À l'époque, ils étaient très riches grâce au butin de la mer (Rouge) ... Ils étaient forts et en bonne santé, car ils avaient été guéris de toutes les maladies ... C'étaient des hommes libres ...
Aujourd'hui, cependant, Tu veux qu'ils observent la Torah alors qu'ils sont pauvres et malades et qu'ils souffrent en exil. Je suis sûr que si Tu nous donnais la richesse, la santé et la clarté d'esprit, nous accepterions à nouveau la Torah."
[ rav Aharon de Tchernobyl ]

Notre yétser ara = toujours repousser notre téchouva

+ Notre yétser ara = toujours repousser notre téchouva :

-> Le yétser ara n'abandonne pas sa proie. Il cherche toujours de nouveaux moyens de prendre l'humanité dans le piège d'une faute. Même après qu'une personne ait pu fauter, il ne lui
ne lui permet pas pleinement d'en profiter, car les réchaïm sont tourmentés par le regret (voir Nédarim 9b).
Pourtant, lorsque des pensées de téchouva commencent à surgir, le yétser ara s'empresse de les contrer. "Tu es bien trop racha. Tu ne pourras jamais revenir à Hachem", affirme-t-il.
S'il surmonte ces pensées de désespoir et croit en son potentiel de téchouva, le yétser ara est également préparé à cela. "Très bien [ce désir de se repentir], alors. Continuez à fauter et à vous amuser pour l'instant, et faites la téchouva pour cela plus tard".

Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Pitou'hé 'Hotam - Noa'h) explique qu'avec de telles pensées, le yétser ara continue à mener une personne sur son chemin jusqu'à ce qu'elle soit totalement perdue dans la faute et qu'elle ne puisse plus revenir. Quelle que soit la situation d'une personne, le yétser ara trouve toujours des excuses pour justifier le fait que ce n'est pas le bon moment pour faire téchouva.

Pour ceux qui ont moins de 20 ans, le yétser ara leur rappelle la guémara (Shabbath 89b) selon laquelle la Cour céleste ne punit pas une personne avant qu'elle n'ait atteint l'âge de 20 ans. Par conséquent, le yétser ara affirme qu'il n'a rien à craindre.
Après avoir atteint l'âge de 20 ans, le yétser ara prétend qu'il est encore jeune et qu'il a encore de nombreuses années devant lui. Il peut encore profiter de la vie pour l'instant, et il a tout le temps de revenir à la téchouva plus tard.

Si une personne se laisse convaincre, même lorsqu'elle atteint l'âge de 60 ou 70 ans et qu'il est évident que le temps de la téchouva est venu, le yétser ara trouve encore une excuse. Il lui rappelle l'enseignement de nos Sages (midrach Ruth rabba 6,4) selon lequel Hachem accepte la téchouva d'une personne même lorsqu'elle est sur son lit de mort.
Une personne qui accepte ces arguments ne reviendra jamais à la téchouva. Elle mourra avec ses fautes non expiées, et devra subir le Guéhinam pour les purger.

A l'opposé de cela se trouve le bon conseil de nos Sages (Pirké Avot 2,10), qui nous disent : "Retourne en téchouva la veille de ta mort". Puisqu'une personne ne sait jamais quand son jour viendra, elle doit faire la téchouva tous les jours, pour être prête au cas où il viendrait demain. [Shabbath 153a]

"La Torah est la nourriture de l'âme."

[Tanya - Chap.4]

N'est-il pas étrange que les animaux n'aient jamais à souffrir de maladies induites par les excès?
L'alcoolisme, la toxicomanie et les désordres d'ordre alimentaire ne se trouvent que chez les être humaines.

Cela est dû au fait que les animaux satisfont leurs désirs physiques uniquement avec ce qui leur est approprié et qu'ils arrivent ainsi à satiété.

Lorsque les humains n'ont pas conscience d'avoir une carence spirituelle, ils tentent de combler ces puissants désirs spirituels en s'accordant des plaisirs physiques (accumuler des richesses, se laisser aller à une surconsommation de nourriture, de boisson ou d'autres plaisirs, ...) pouvant générer des maladies.

Un manque de Torah entraîne un état de malaise psychologique.
=> N'oublions pas que notre âme a besoin d'une nourriture spécifique : la Torah.

"Il est impossible à toute personne raisonnable de conclure que la finalité de la création de l'homme est de se réaliser dans ce monde terrestre."

[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.1]

Lorsque l'on voit un enfant vêtu d'un manteau aux manches trop longues et dont un pan traîne sur le sol derrière lui, on en déduira qu'il porte un vêtement appartenant à son père.
Un vêtement aussi grand ne peut avoir été conçu pour l'enfant.

De même, nous dit le Steïpler, lorsque l'on constate l'étendue des capacités mentales de l'homme et son aptitude à saisir des concepts d'ordre spirituel, il est absurde de penser que tout cela n'a été créé que pour apporter un mieux dans l'existence terrestre de l'homme.
Les capacités instinctives des formes les plus primaires de vie permettent une adaptation bien meilleure à une existence terre-à-terre que le potentiel intellectuel si vaste de l'homme.

=> L'analyse de la nature de l'homme nous permet de conclure qu'il existe quelque chose de bien plus grand que lui.
Comme il est écrit dans le livre de Yov (19,26) : "Et à partir de ma chair, je peux voir D."  ...

Face au yétser ara …

+ Face au yétser ara ...

"Ai-je intérêt, pour satisfaire un plaisir éphémère, à rejeter les ordonnances du D. vivant qui m'a créé, auquel j'appartiens, et vers Lequel je retournerai me réfugier à jamais à la fin des temps?"

+ "Si le mauvais penchant comble effectivement tous mes désirs durant un certain temps, pourra-t-il m'être d'aucune aide lorsque se terminera cette courte période sur terre et que je monterai au cieux?
[...]
Je ne veux donc me soumettre à aucun autre maître que D., et il vaut mieux que je peine pendant quelques temps afin de demeurer éternellement sous Sa protection."

[le 'Hafets 'Haïm dans son livre : "Nid'hé Israël]

+ Le secret de la réussite du Ari Zal ...

Le Ari Zal a rapporté à son confident que le niveau en Torah qu’il a pu atteindre et l’inspiration divine qu’il a reçu, lui ont été donné en récompense de la grande joie qu’il éprouvait en réalisant une mitsva.

[Rabbi El’azar Ezkari – Sefer ‘Harédim - Préface]

Avoir un regard juif sur notre vie …

+ Avoir un regard juif sur notre vie …

1°/ Le Steïpler (Karina Deïgretta) nous explique :
"Tout ce qui se passe est pour le mieux, sans pour autant que nous connaissions les conséquences.
Quand tout s’éclaire, nous découvrons que c’était pour le bien.
Parfois, nous en avons conscience immédiatement, d’autres fois les raisons ne nous sont dévoilées qu’après quelques années ou même à la fin des temps. "

==> Si nous passons notre vie avec l’intime conviction que chaque acte est régi par D., nous ne souffrirons plus jamais et vivrons en toute sérénité.

2°/ Le Rabbi Moché de Kouvrin (Nétivot Chalom) nous enseigne :
"A la fin de mon existence, j’ai découvert que les jours que j’avais considérés comme mauvais, furent ceux qui m’ont le plus apporté et que ceux qui me semblaient meilleurs furent moins bénéfiques. "

Nos maîtres du Moussar se sont exprimés ainsi : "Quand tout marche, l’individu ne progresse pas et quand rien ne va, c’est lui qui avance. "

[un proverbe populaire reflète cette idée : "La vie est comparable à un vélo, si tu peines, c’est que tu es sur une montée …"]

"Tout ce que j’ai en moi, c’est grâce aux larmes que ma mère a versé"

[Rav Wolbe – Zri’a Oubinyan Ba’hinou’h]

On demanda au Rav de Brisk comment avait-il si bien réussi dans l’éducation de ses enfants.
Il répondit : "Je n’ai pas de secret. J’ai inondé mon Siddour de larmes pour eux. "

[Conscient que tout dépend de D., on Lui ouvre sans limite notre cœur au point d’en arriver à pleurer …]

+ Suppléments :

-> Le Rav Wolbe a écrit que la prière pour la réussite de nos enfants et de leur éducation est tellement importante qu'il est à croire qu'elle est le principe le plus important de toute l'éducation.

Il raconta un jour que lorsqu'il était enfant, il remarquait que sa mère pouvait prier pour lui jusqu'à 10 fois par jour!

-> Le Rav Chakh a affirmé aussi que c'est grâce aux prières de sa mère qu'il mérita tout ce qu'il possédait.

Le rav rapporte une lettre que sa mère écrivit à sa fille dans laquelle elle exprimait son étonnement : "Je ne bois pourtant pas autant d'eau que ça, pour verser autant de larmes!"

-> Le Rabbi 'Haïm Kanievsky a dit à un père: "Sache qu'en ce qui concerne l'éducation des enfants, le seul et unique recours est la prière."

Le père interrogea étonné le Rabbi : "Pourtant, nos Sages n'affirment-ils pas que la prière résout seulement la moitié de nos problèmes? Qu'en est-il de la 2e moitié?"

Le Rabbi 'Haïm Kanievsky de répondre : "la moitié, c'est déjà beaucoup de nos jours! ..."

"D. m’a dit : "Tu es mon enfant. Juste aujourd’hui, Je t’ai mis au monde. " " (Téhilim 2,7)

Le Maguid de Mézérich dit à Rabbi Zoussia que nous devons nous considérer comme des bébés sur 3 plans :

1°/ Un bébé est toujours heureux. On voit rarement un enfant en bas âge déprimé.

2°/ Un bébé ne reste jamais sans rien faire. Il est toujours en mouvement, toujours en quête de nouveautés.
Le monde recèle tant de nouvelles choses à apprendre et à découvrir.
En vieillissant, nous avons tendance à perdre l’enthousiasme de notre enfance.

3°/ Un bébé pleure chaque fois qu’il désire quelque chose, qu’elle soit insignifiante ou importante.
Nous devons apprendre à prier D. avec des larmes sincères pour demander tout ce qui nous manque.