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La tristesse = un mensonge

+ La tristesse = un mensonge :

Il existe une règle importante selon laquelle il faut toujours être joyeux. Même si l’on ne peut pas se sentir vraiment joyeux à tout moment, il est néanmoins bon d’être toujours joyeux car la tristesse est toujours fausse.
Il est vrai qu’une personne heureuse/joyeuse ne se sent pas toujours vraiment joyeuse, mais il est tout à fait vrai que la tristesse est un mensonge à 100 %.
[rav Henoch d’Alexander ]

Qui est ‘hassid? Celui qui ne parle jamais de lachon ara

+ Qui est 'hassid? Celui qui ne parle jamais de lachon ara :

-> La guémara (Baba Kama 30a) affirme que celui qui veut être un 'hassid doit accomplir des "milin dénézikin" (problématiques liées aux dommages).
Le rav Ouri de Sterlisk (Imré Kodech - Likoutim 11) explique que quiconque désire être un 'hassid doit "s'acquitter des questions de dommages" en veillant à ne jamais porter préjudice à qui que ce soit par ses paroles. Si quelqu'un est capable de s'abstenir de prononcer de telles paroles, il sera un véritable 'hasid.

L'importance d'étudier la Torah

Par ailleurs, lorsque je "tue" le temps, je suis un meurtrier en accomplissant un "suicide personnel" (tuer le temps, c'est tuer mes potentiels de vie).

Une prière au milieu de la difficulté

+ Une prière au milieu de la confusion :

-> Le séfer Otsrot haTorah rapporte l'histoire d'un homme riche qui a perdu tout son argent et qui est venu s'épancher auprès du rav Its'hak Zelig de Sokolov. L'homme pleurait d'avoir perdu toutes ses sources de revenus et disait qu'il était tellement déconcerté qu'il ne pouvait se concentrer sur rien et qu'il n'arrivait même pas à prier.

Le rabbi lui montra la guémara (Sanhédrin 92b) qui dit que Névou'hadnétsar, roi de Bavel, voulait dire une chira (chant) à Hachem pour lui avoir accordé la réussite dans la conquête de la terre d'Israël, mais l'ange Gavriel vint et lui donna une gifle sur la bouche. Rav Yitzchok dit que Gavriel a versé de l'or bouillant dans sa bouche.
La guémara ajoute que si l'ange ne l'avait pas giflé, il aurait dit tant de louanges à Hachem qu'il aurait fait honte à tous les chirot (chants) que le roi David a dit dans les Téhilim.

Le rabbi de Kotzk demande comment était-il acceptable qu'il soit giflé sur la bouche. S'il voulait louer Hachem, pourquoi ne lui a-t-on pas donné l'occasion de le faire?

Il répond que Névou'hadnétsar voulait seulement dire un chant "avec sa couronne sur la tête" et alors qu'il ne ressentait aucune gêne.
Ce n'est pas si difficile, car il est facile de louer Hachem lorsque tout va bien.
C'est pourquoi l'ange le frappa au visage afin de déterminer s'il était prêt à louer Hachem même lorsqu'il souffrait un peu.

Le roi David, quant à lui, louait Hachem même lorsque les temps étaient difficiles. C'est ce qui ressort du verset (Téhilim 101,1) dans lequel David dit qu'il loue Hachem à la fois dans les moments de "bonté" ('hessed) et dans les moments de "michpat" (rigueur, jugement).
La guémara (Béra'hot 60b) explique que même dans les moments difficiles de jugement [Divin], David n'a jamais cessé de louer Hachem.

Le rabbi de Kotzk conclut que lorsque c'est dur dans notre vie, on doit se dire : "Hachem nous a déjà entendu prier pour Lui dans les moments faciles. Il veut maintenant que nous priions pour Lui dans les moments difficiles et déroutants".

"La présence divine choisit sa résidence parmi le couple où l'entente règne continuellement".

[guémara Sota 17a]

"Lorsqu'un homme se prépare à devenir serviteur de D., il se tient dans la hauteur du monde".

[Rabbi de Karline - dans son Bet Karline]

Dans la 1ere bénédiction avant le Shéma, nous disons : "Et dont les serviteurs se tiennent tous dans la hauteur du monde". (va'achèr méchartav koulam omdim béroum olam).

Le yétser ara fait tout pour qu'on l'oublie, mais quelle chance d'être juif, (b"h) soyons-en à la hauteur ...

Un nouveau regard sur la déclaration du Shéma Israël …

++ Un nouveau regard sur la déclaration du Shéma Israël ...

"Ecoute Israël, Hachem est notre D., Hachem est unique"

1°/ Dans ce verset, on s'adresse au juif qui nous habite, on l'interpelle : "Ecoute, Israël! Hachem doit être notre D. et notre préoccupation première".

2°/ Le midrach Béréchit Raba dévoile une autre intention de ce verset :
Israël est le nom que D. a ajouté à Yaakov, le 3e des patriarches, le fils d'Its'hak et le petit-fils d'Avraham.

"Shéma Israël, Ecoute Israël, toi le patriarche!
Toi qui repose dans la grotte de Ma'hpéla, écoute ce que nous avons à te dire : malgré les océans qui nous séparent, malgré les siècles et les millénaires qui se sont écoulés depuis que tu as marché sur cette terre, malgré la vie qui a changé et le monde qui s'est métamorphosé, sache que Hachem est notre D., ton D. est toujours le nôtre.
Nous n'avons pas trahi ton message.

Ecoute : le D. en qui tu croyais est Celui dans Lequel nous croyons malgré les difficultés de l'existence individuelle et collective, ce D. est é'had, Il est Un, c'est le même que le tien".

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Jacky Milewski

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-> Pourquoi couvrons-nous nos yeux de notre main au moment où nous prononçons le verset : Shéma Israël ?

-> La guémara (Béra'hot 13b) nous donne une réponse : "Rabbi Yéhouda haNassi passait sa main sur son visage pour recevoir sur lui le joug Divin".
Le Roch explique que cette attitude lui permettait de se concentrer, car il était face à l'assemblée et n'arrivait pas à mettre de l'intention dans sa prière les yeux ouverts.
C'est pour cela que nous avons l'habitude de recouvrir nos yeux afin que notre attention ne soit pas détournée par d'autres choses, et que nous puissions être concentrés comme il est nécessaire de l'être.

De plus, les 3 doigts qui recouvrent les yeux forment la lettre ש, le pouce est plié de façon à représenter la lettre ד, et l'auriculaire replié ressemble à la lettre י, ainsi les 5 doigts forment le Nom Divin : שדי (Sha-daï).

[c'est comme si la main représentant l'action, le monde matériel, vient nous permettre de fermer les yeux et se concentrer, sur le Nom Divin (Sha-Daï).
Or, Hachem a créé le monde jusqu'à dire "daï" (stop - fixant les limites, les règles à toutes choses), de plus dans le futur, nous dirons "daï" (ça suffit!) tellement Hachem va nous combler de bonnes choses.
Ainsi, le Shéma est cette prise de conscience que derrière toute chose il y a forcément Hachem (l'Unique), et qu'au final tout sera pour notre bien, d'une intensité tellement forte que nous demanderons à D. d'arrêter!]

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+ "Le Philistin (Goliat) s'avançait chaque matin et chaque soir" (Chmouel I 17,16)
Selon rabbi Yo'hanan, son but était d'empêcher les juifs de lire le Shéma ; ce verset poursuit : "Il se présenta ainsi pendant 40 jours", c'est-à-dire le nombre de jours qu'il a fallu pour recevoir la Torah.
[guémara Sota 42b]

=> Pourquoi lors de son attaque contre les juifs, Goliat voulait-il les empêcher de lire le Shéma matin et soir?

-> Dans la guémara (Sota 42a), rabbi Yo'hanan enseigne au nom de rabbi Chimon bar Yo'haï : "Si vous n'avez que le seul mérite d'avoir récite le Shéma matin et soir, vous ne serez pas livrés à vos ennemis".
C'est pourquoi, Goliat se présentait chaque matin et chaque soir devant les Bné Israël pour leur faire peur et pour les empêcher de lire le Shéma, afin qu'ils soient livrés aux Philistins.
[Rif]

-> Goliat apparaissait matin et soir afin qu'en voyant sa haute stature et en entendant ses menaces, les Bné Israël soient troublés et ne puissent se concentrer en récitant le Shéma.
Le but de Goliat était donc de "désarmer" les Bné Israël, car selon la guémara (Béra'hot 5a), celui qui lit le Shéma matin et soir avec concentration (kavana) est considéré comme s'il tenait une épée à double tranchant.
Goliat voulait donc empêcher une lecture avec concentration, afin de gagner le combat.
[Ben Ich 'Haï]

-> Goliat s'opposait à l'idée d'un D. unique. C'est pourquoi au matin et au soir, qui étaient les moments propices pour lire le Shéma et proclamer l'unicité de Hachem, il voulait les empêcher d'exprimer cette unicité.
[Maharal]

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=> Pourquoi Goliat s'est-il présenté devant les Bné Israël durant 40 jours?

-> Goliat était le fils d'Orpa. Par le mérite de sa mère, qui a marché 40 pas avec sa belle-mère Noémie avant de la quitter et d'abandonner sa foi, Goliat a bénéficié de 40 jours où il a pu se tenir devant les Bné Israël pour les provoquer.
[midrach Ruth rabba 2,20]

-> Goliat s'est dit : les Bné Israël ont le mérite des 40 jours durant lesquels ils ont reçu la Torah ; de plus, tant qu'Israël étudie la Torah, je ne peux rien contre eux.
C'est pourquoi, Goliat décida d'annuler ce mérite en les apeurant durant 40 jours. Ainsi, leur souci sécuritaire les empêcherait d'étudier sérieusement et ils seraient vaincus.
Cependant, David battit miraculeusement Goliat au 40e jour.
[Rif]

-> A la pureté et à la sainteté manifestées par Moché, lorsqu'il s'est tenu 40 jours au mont Sinaï pour recevoir la Torah, va correspondre l'impureté, les insultes et le mépris de Goliat durant 40 jours.
Cependant, c'est le pouvoir de la sainteté, durant 40 jours et 40 nuits, qui l'a emporté sur le pouvoir de l'anti-sainteté durant 40 jours.
[Maharcha]

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-> b'h, voir également : La force du Shéma : une transformation instantanée : https://todahm.com/2022/09/01/la-force-du-shema-une-transformation-instantanee

"Toute personne ressent constamment des aspirations et prie : soit D., soit des forces 'naturelles' ."

[Rav Éliyahou Dessler - Mikhtav Mé'Éliyahou]

A nous d'en profiter pour les convertir en opportunités de se tourner vers D., et d'ainsi tisser des liens d'amour toujours plus solides.

Pour les juifs, le but de la vie est …

+ Dans un article de Jonathan Rosenblum paru dans le Jerusalem Post, il écrit (extrait) :

"Pour les juifs, le but de la vie est de passer du : "Je veux", à un "Je dois".

Le mariage est ainsi la meilleure école pour s’améliorer, car il ne peut fonctionner tant que l’on ne prend pas en compte les besoins et les désirs de l’autre.

La Torah appelle son partenaire un : "ézèr kénégdo" = à la fois ézèr ( =une aide, un soutient) et kénégdo ( =un contre lui, une opposition).
[ces 2 termes semblent se contredire … ]

[La vision juif du mariage de dire : ] Parfois, la plus grande aide vient dans l’opposition (contre lui !). "

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Le rav Dessler (Mikhtav Mé’Elyahou) de dire :
"J’ai toujours dit aux couples à leur mariage les paroles suivantes : "Faites attention de toujours vouloir se donner de la joie et du plaisir l’un à l’autre, comme vous le faites actuellement.
Ayez conscience qu’à partir du moment où vous commencerez à faire des demandes/revendications l’un à l’autre, la joie va fuir de chez vous."

Le désir de donner plutôt que de prendre est un indicateur qu’un amour sincère/authentique est présent.

"Tout celui qui créé la paix au sein de sa maison est considéré par la Torah, comme s’il avait fait la paix avec chacun des juifs.
Celui qui créé une atmosphère tendue et concurrentielle à la maison, c'est comme s'il agissait de même à l'égard de chacun des juifs."

[rabbi Chimon ben Gamliel - Avot de Rabbi Nathan 28,3]