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Rabbi Eliézer ben Yaakov dit : "Celui qui accomplit une mitsvah s’acquiert un [ange] défenseur et celui qui commet une transgression s’acquiert un [ange] accusateur."
[Pirké Avot 4,11]

Ceux qui enseignent la Torah aux autres méritent les plus hauts niveaux du monde à Venir (olam haBa).
['Hovot haLévavot - chaar HaBitachon 4]

+ Lorsqu'une personne s'assoit et étudie la Torah, elle ne s'en rend peut-être pas compte, mais elle soutient littéralement le monde.
[rav Aharon Kotler - Michnat Rabbi Aharon 1,27 ; ainsi que le rav El'hanan Wasserman - Kovétz Maamarim 42,1]

-> La guémara (Sanhédrin 99b) appelle "apikorsim" toute personne qui demande : "Que font les rabbanim pour nous? Ils n'étudient que pour eux-mêmes".
Rachi explique que ces personnes ne réalisent pas que le monde existe grâce aux rabbanim qui étudient la Torah.

-> Le Taz (Yoré Déa 251,6) écrit que Mordé'hai haTsadik était tenu en plus haute estime lorsqu'il était juge à plein temps au Sanhédrin qu'après avoir sauvé le peuple juif, car il n'avait pas autant étudié la Torah à ce moment-là.
Cela a-t-il un sens? Il a pourtant sauvé toute la nation juive d'une mort certaine! Il ne resterait plus rien de nous si le décret d'Haman avait été exécuté.
Oui, quelqu'un devait sauver le peuple, et si nous sommes les seuls capables de le faire, nous sommes obligés de le faire, et nous devons y aller et nous impliquer. Mais en fin de compte, ceux qui sont restés à étudier la Torah ont plus de zechusim que ceux qui ont sauvé le peuple juif.
[talmoud Torah kénéged koulam]

-> Le rav Yé'hezkel Abramsky (Pniné Rabbénou Yé'hezkel 13) a dit un jour à la fin d'un de ses cours :
"Vous, les garçons, qui êtes assis et qui étudiez à plein temps, sans aucune autre obligation ou emploi, êtes les plus grands mézaké harabbim du monde. Le monde repose sur vous".
Il ajoute qu'il y a une allusion à cette idée dans les mots : "Écoutez, s'il vous plaît, fils de Lévi, est-ce petit à vos yeux ?" (Bamidbar 16:8-9).
Les "fils de Lévi" font référence à ceux qui étudient la Torah : "Ce que vous faites en étudiant la Torah est-il petit à vos yeux? Au contraire, vous désirez et recherchez plus d'honneur, plus de travail. Ce que vous avez est meilleur que toute autre opportunité, ne l'oubliez jamais!".

"Comme elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël!" (Balak 24,5)

-> Rabbi Yéhouda Tsadka avait l'habitude d'expliquer ce verset ainsi : l'homme peut mériter d'accéder au monde futur par l'intermédiaire de sa femme.
Si l'homme à une femme kasher qui se contente de peu et qui encourage son mari à étudier la Torah, comme par exemple la femme de Rabbi Akiva dont il fit l'éloge suivante auprès de ses 24 000 élèves : "Ce qui est à moi et ce qui est à vous lui appartient" (guémara Nédarim 50a).
Car c'est grâce à elle que tous ses élèves devinrent des érudits.
Il en est de même pour toutes nos femmes vertueuses de génération en génération qui font mériter à leur mari de pouvoir étudier la Torah, d'accomplir les commandements, de s'améliorer et de se bonifier leur permettant d'accéder au monde futur. Et c'est à ce propos que Bilaam déclare : "Comme elles sont belles tes tentes Yaacov, tes demeures Israël", car comme nous le savons, la femme est appelée dans le langage des Sages "tente", "demeure" ou "maison".
C'est par le mérite de la bonté des femmes d'Israël qui sont comparées aux tentes que le peuple d'Israël peut mériter l'accès au monde futur.

-> "La femme qui craint Hachem est digne de louanges" (Michlé 31,30).
Rabbi Ezra Attia explique que lorsque nous voyons un homme qui est empreint de crainte du Ciel, c'est très certainement par le mérite de sa femme car c'est elle qui influence son mari dans sa crainte du Ciel.
A l'inverse, le mari ne peut presque pas influencer sa femme à ce sujet et c'est la raison pour laquelle le roi Salomon loue la femme qui craint le Ciel car le niveau de son mari lui revient.

L'histoire qui va suivre est rapportée dans de nombreux ouvrages de 'hassidout : il s'agit d'un homme pieux qui était marié avec une femme vertueuse mais finirent par divorcer.
Cet homme se remaria avec une racha et devint lui aussi, avec le temps, un bandit, tandis que son ancienne épouse se remaria avec un racha qui se repentit après son mariage et devint un juste.
C'est la raison pour laquelle c'est la femme qui est digne de louanges.

Ainsi Bilaam déclare : "Comme elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël" = car même Bilaam le racha avait compris qu'Israël bénéficiait de sa protection divine par le mérite de sa sainteté, qu'il tirait de la piété des femmes du peuple.
Le plus beau cadeau qu'un homme peut espérer recevoir est de mériter une femme vertueuse qui pourra l'aider dans son ascension spirituelle.
[Tsor ha'Haïm]

Étudiez [la Torah] avec énergie et une grande joie.
Cela réduira les pensées perturbatrices.
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach 51]

Aimer D., c’est …

+ Définition inattendue du commandement : "Tu aimeras Hachem, ton D.", selon la guémara (Yoma 86a) :
Aimer D. = le nom de D. doit être aimé grâce à toi.

Bien se comporter et Torah doivent aller de pair ...

Prenons les lettre du mot "hasard" en hébreu : מקרה (mikré).
Si on inverse les lettres, on a : רק מה׳ (= rak méHachem - seulement de D.).

Il n'y a pas de hasard dans le monde.

Derrière toute chose, il y a D. ... et tout est pour le meilleur --> happy face!! 🙂

 

Source : FB

Jérusalem qui se reconstruit

=> Certains peuvent voir dans toutes les constructions en Terre Sainte, une source de diverses nuisances, avec des rues plus encombrées, le vacarme des travaux matinaux, l’augmentation de la densité de population et ainsi de suite. Comment les guédolim les perçoivent-ils?

-> Le rav Yossef ‘Haim Zonnenfeld se réjouit d’assister à la construction et à l’expansion de Yérouchalaïm (Jérusalem). Au cours du dernier été de sa vie en 1932, alors qu’il était déjà très faible et ne pouvait plus se déplacer à pied, il prenait souvent des taxis pour visiter les nouveaux quartiers de Yérouchalaïm.
En traversant les nouvelles sections de la ville, son visage rayonnait de joie et il murmurait : "bonei Yérouchalaïm Hachem" = Hachem est le constructeur de Yérouchalaïm (Téhilim 147,2).

Le rav Zonnenfeld vit dans la reconstruction de Yérouchalaïm (même les nouveaux bâtiments construits et habités par des non-juifs) une préparation à la rédemption.
Lors d’une promenade dans les quartiers de Talbiya et Katamon, il ne pouvait cacher son excitation pour l’un des grands édifices nouvellement érigés. Quelqu’un qui l’accompagnait fit remarquer que l’excitation n’était pas à sa place puisque ce bâtiment appartenait à des non-juifs.
Le rav Yossef ‘Haim Zonnenfeld répondit : "Quelle est la différence? Leurs ancêtres ont détruit la terre. Ne sont-ils pas tenus d’aider à sa reconstruction? Ne vous inquiétez pas, tous ces bâtiments magnifiques et somptueux seront un jour les nôtres".
Agitant la main sur le panorama de la nouvelle ville en constante expansion, le rav Zonnenfeld s’exclama avec une joie fervente : "Je me souviens de l’époque où toute cette région était la maison désolée de créatures sauvages. Maintenant, j’ai mérité de voir tout cela construit et florissant!"

"Si votre rabbi est un ange, apprenez de lui, sinon, ne le faites pas".
[guémara 'Haguiga 15b]

-> Il est évident que la guémara ne parle pas littéralement, personne n'est un ange. Que veut donc dire cette guémara?
Un ange, est également appelé un oméd, un être debout. Un ange ne grandit [spirituellement] pas dans la vie. Il est ce qu'il est, et il le restera à jamais.
La guémara nous enseigne que si un rabbi ne se concentre pas sur sa propre croissance et qu'il est prêt à y renoncer pour ses élèves, c'est un vrai rabbi.
Pour être un rabbi efficace, il faut s'occuper des talmidim (élèves) et non du rabbi.
[rav Mordé'haï Sultan]

-> Le Ohr haChaim haKadoch (Kédochim 19,2) explique la capacité du juif à sanctifier le mariage. Pour chaque mitsva que nous accomplissons, la sainteté d'Hachem réside dans la partie de notre corps avec laquelle nous accomplissons la mitsva.
Lorsqu'un couple agit avec sainteté (kédoucha), il a la Chékhina (Présence Divine) avec lui, comme nous l'enseignent nos Sages (guémara Sotah 17a) : "La Chekhina réside entre un homme et sa femme".
À tel point que nos Sages enseignent qu'Hachem participe à la sainte mitsva [dans l'intimité du couple], et qu'il y a 3 partenaires égaux dans la formation d'un enfant : le père qui donne les os, la mère qui donne le sang, et Hachem qui fait naître une sainte âme.
Lorsque l'on est connecté à la sainteté, tout mauvais désir et impureté sont chassés et même l'acte le plus physique est pur et saint.

-> Nos Sages nous enseignent que Bilam est devenu aveugle lorsqu'il a appris qu'Hachem examine toutes les relations conjugales au sein du peuple juif, dans l'attente du couple qui formera un tsadik.
Bilam ne pouvait pas comprendre comment un tel acte physique pouvait avoir une quelconque sainteté. Pour lui, cela représentait la luxure et le désir absolus, ainsi qu'un plaisir complaisant. Il ne pouvait pas comprendre comment le juif prenait cette zone du corps et l'utilisait comme source de la plus grande sainteté et de la plus grande connexion avec Hachem.
Cette pensée l'"aveuglait" car elle incarnait sa vie qu'il n'y a rien au-delà de lui (MOI MOI MOI) et de ses plaisirs.