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L'air de la terre d'Israël rend sage et purifie l'âme.
[Ohr Ha'haïm hakadoch - sur Kédochim 19,23]

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-> Hachem pleure pour les Bné Israël qui ont été exilés de leur terre, ce qui a entraîné une diminution de l'influence de l'étude de la Torah dans le monde.
['Haguiga 5b ; Zohar Mikets 203a]

En effet, le Ketem Paz (sur Zohar Vaychev 190a) explique que l'étude de la Torah en terre d'Israël déploie une lumière bien plus grande que celle réalisée en dehors d'Israël.
Cela est attesté par Rabbi 'Hiya qui, monté de Babel vers la terre d'Israël, vit son visage rayonner à partir de ce moment.

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-> "L'air de la terre d'Israël rend sage". [guémara Baba Batra 158b ; Zohar Pin'has 248b]

-> De même, selon nos Sages (Kétoubot 75a) : un érudit en Israël équivaut a deux érudits en dehors d'Israël.

-> Selon le midrach (Béréchit rabba 17,7), la Torah étudiée en terre d'Israël est incomparable, car il
n'est pas de sagesse semblable celle de la terre d'Israël.

-> "Un pays sur lequel veille Hachem ton D., et qui est constamment sous le regard d'Hachem, depuis le commencement de l'année jusqu'à sa fin" (Ekev 11,12).
Rabbi Na'hman de Breslev commente : "le regard divin continuel porté sur la terre sainte est lié à la sagesse comme il est écrit : "Vos yeux s'ouvriront et vous serez comme D." (Béréchit 3,5).
C'est à dire que la terre d'Israël développe l'intelligence."

-> Le fils de Rav Safra avait pris la décision de quitter Babel pour monter en Israël, afin d'y étudier la Torah. Conscient de la supériorité de la sagesse d'Israël, il choisit de s'abstenir de parler pendant deux mois entiers, par crainte des "lions de la Torah" qu'il y rencontrerait. [Zohar - Térouma 168a]

-> Le Zohar ('hadach 36a) dit que l'air de la terre d'Israël est propice à la prophétie.

La terre d'Israël est comparée à la lune, car elle puise sa lumière directement du Maître de l'univers (à la différence des autres terres, qui ont un intermédiaire), tout comme la lune reçoit sa lumière du soleil. [Zohar Michpatim 110a]

Ainsi se comprend l'enseignement de nos Sages : lorsqu'un juif marche quatre coudées en terre d'Israël, il est assuré d'avoir une part au monde futur. [guémara Kétoubot 111a]
En effet, chaque juif étant le réceptacle du 'hessed (bonté) de Hachem, sa simple présence sur la terre d'Israël attire le 'hessed divin et atténue la rigueur de la Présence divine, ce qui lui garantit une part dans le monde à venir. [selon le Zohar Noa'h 73a]

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-> Le Zohar (Vaét'hanan 268a) enseigne que la Présence divine ne peut résider parmi les enfants d'Israël sur terre que par la force de l'étude de la Torah.
[ainsi lorsqu'un juif étudie la Torah sur la terre d'Israël, il multiplie l'abondance de bonté d'Hachem, laquelle irradie ensuite sur le monde entier. ]

Celui qui vit en terre d'Israël durant sa vie méritera de faire descendre la rosée céleste des mondes supérieurs sur la terre.
[rosée céleste = l'abondance divine. selon le Zohar (Béréchit 58b), la présence d'un juif sur la terre d'Israël unit automatiquement le ciel, symbole de l'attribut de bonté ('hessed) d'Hachem, à la Présence divin, qui incarne l'attribut de rigueur matérialisé par la terre. ]
Quiconque prolonge son séjour en terre sainte attire continuellement sur lui un souffle de sainteté.
Celui qui a le mérite d'y rendre son âme verra ses fautes expiées, et son âme s'élèvera, s'attachant aux ailes de la Présence divine.
[Zohar - A'haré Mot 72b]

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-> Il n'y a pas de roua'h ra'a (esprit impur) en Israël ; seul Hachem y règne, même durant les périodes de rigueur.
[Zohar - Noa'h 61a ]

Terre d’Israël & 2 jours de Yom Tov en dehors

+ Terre d'Israël & 2 jours de Yom Tov en dehors :

-> Nos Sages ont enseigné que la durée des fêtes est de deux jours en dehors d'Israël et d'un seul jour en Israël. (guémara Taanit 28 ; Erouvin 10b)

-> "En dehors d'Israël, il faut 2 jours pour ressentir la sainteté et la lumière qui émane de la fête (d'un Yom Tov)."
[Zohar Pin'has 231a ]

-> Le Ben Ich 'Haï (dans son rav Péalim - sod yécharim - siman 6) explique que la sainteté [très élevée] de la terre d'Israël nous permet de faire descendre la lumière reliée à la fête beaucoup plus facilement qu'ailleurs.
Ainsi d'un point de vue purement kabbalistique, nous opérons à une réparation de la pnimiout (intériorité) et de la 'hitsoniout (extériorité) en un seul jour par nos prières, en dehors de Roch Hachana car c'est un jour de jugement. Ceci n'est pas le cas en dehors d'Israël car nous n'avons pas la force durant les jours de fête d'apporter cette double réparation en un seul jour comme en Israël, mais seulement une seule des deux réparations. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de faire un jour de fête supplémentaire.

=> Ainsi, le Ben Ich 'Haï explique qu'en dehors d'Israël, nous n'avons pas la capacité de faire descendre toute l'abondance de la fête en un seul jour.
La terre et l'atmosphère (en dehors d'Israël) sont bien plus opaques, les âmes qui y résident manquent également de pureté.
Même pour ceux qui viennent passer les fêtes en Israël, ils ne restent pas assez longtemps pour pouvoir s'épurer et faire descendre l'abondance des mondes supérieurs de façon optimale.

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-> [Le sage babylonien] Abbayé a dit : L'un d'eux [les juifs de Terre Sainte] est comme deux d'entre nous [les juifs de Babylone].
Rava dit : Et l'un d'entre nous [babylonien], lorsqu'il se rend [en Terre d'Israël], est comme deux d'entre eux.
La guémara cite une preuve de l'affirmation de Rava : Rabbi Yirméya, lorsqu'il était ici, en Babylonie, ne savait même pas ce que les Sages disaient. Il n'était pas considéré comme un érudit important. Mais lorsqu'il est monté en Babylonie, c'est lui, et non les autres Sages de la terre d'Israel, qui nous a traités de Babyloniens sots. De toute évidence, il est devenu encore plus grand qu'eux.
[guémara Kétoubot 75a]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Kétoubot 75a) commente :
La sainteté de la Terre sainte nous permet d'y accomplir deux fois plus de choses qu'ailleurs.
Par exemple, la Torah précise que Shavouot, le début et la fin de Souccot et de Pessa'h sont des yamim tovim d'un seul jour. Les Sages ont toutefois compris que l'atmosphère à l'étranger est moins spirituelle. Ils ont donc ordonné que ces yamim tovim soient prolongés d'un jour à l'étranger pour permettre les rectifications qui, dans la Terre [d'Israël], ne prennent qu'un jour.
Puisque les habitants d'Israël peuvent terminer les rectifications en un jour, le sage babylonien Abbayé a conclu qu'"un seul d'entre eux est comme deux d'entre nous".
[selon le Zohar (Pin'has 231a): "En dehors d'Israël, il faut 2 jours pour ressentir la kédoucha et la lumière qui émane de la fête (d'un Yom Tov)." ]

Rabbi Yirmiya, qui était moins compétent qu'Abbayé et Rava, disons qu'il était la moitié d'eux, quitta Babylone pour la Terre [d'Israël]. Là, il devint deux fois plus intelligent qu'eux, c'est pourquoi il les appelait : "Babyloniens sots" (בַּבְלָאֵי טַפְשָׁאֵי).
Il s'ensuit qu'un érudit en Torah qui se rend en Terre sainte deviendra quatre fois plus sage qu'il ne l'était auparavant.

C'est ce que laisse entendre la supplication de Moché : "Laisse-moi passer, je te prie, et voir le bon pays" (Vaét'hanan 3,25).
Le mot "éébra" (אֶעְבְּרָה - laisse-moi passer) a les mêmes lettres que "arbaa" (ארבעה - quatre).
Moché disait : "Je serai quatre [fois ce que je suis maintenant] si j'entre dans la bonne Terre [d'Israël]".

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=> Ainsi, lorsqu'on fait 2 jours de Yom Tov en dehors d'Israël, cela doit nous pousser à réaliser que cela s'applique pour toutes les autres mitsvot, pour l'étude de la Torah. Même si nous avons tout ce qu'il faut pour être heureux là où l'on est (ex: de la sécurité, des commerces cashers, des synagogues dynamiques, ...), en réalité il manque le mérite de se trouver en terre d'Israël qui nous apporte de la sainteté et de la proximité avec Hachem.
Est-ce que nous sommes satisfaits d'une telle situation où la lumière d'Hachem peut moins se faire ressentir? Est-ce que nous préférons notre confort en galout, notre train-train quotidien, à pouvoir être infiniment plus proches de papa Hachem?
Ainsi, à défaut de pouvoir aller vivre en Israël, cela doit nous pousser à au moins désirer sincèrement pouvoir résider dans le meilleur endroit pour l'épanouissement spirituel d'un juif : la terre d'Israël.
Nous devons aimer et aspirer à Israël, dont rien ne peut être mis en comparaison tellement elle est élevée et aimée d'Hachem.

"C'est l'âme qui donne vie à tout chose, et l'âme de l'univers entier est la terre d'Israël".
[rav Israël de Rouzhin ]

Désirer la terre d’Israël

+ Désirer la terre d'Israël :

"L'aspiration sainte à l'amour de Sion, au souvenir du pays [d'Israël] auquel sont liées toutes les bonnes choses de la vie, lorsqu'elle s'intensifie dans une âme [juive], même une seule, agit comme une source débordante pour l'ensemble du klal (peuple juif), les âmes innombrables qui lui sont liées."
[rav Avraham Kook - Orot - Erets Israël - chap.6]

-> Le rav Kook dévoile ici un secret très profond de la Délivrance. Le réveil de la nostalgie pour Sion n'influence pas seulement la vie de la personne qui aspire à la terre qu'elle chérit, il influence également son environnement et le peuple juif dans son ensemble.
La nostalgie d'une personne pour Sion réveille la nostalgie d'autres juifs. Comme chaque âme juive est liée à chacune des autres âmes du peuple juif, l'aspiration d'une seule à la Délivrance exerce une influence positive sur toutes.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - 1ere partie) explique que tout ce qui existe dans notre "monde d'en bas", sur terre, a son équivalent spirituel dans les "mondes supérieurs".
Un mouvement dans le monde d'en bas provoque un mouvement parallèle dans les mondes d'en Haut.
Les mondes supérieurs réagissent en envoyant leur influence céleste vers la création d'en bas.
Toute âme juive sur la terre a son équivalent sublime dans le monde céleste supérieur. Comme l'âme céleste supérieure d'une personne est unie à toutes les âmes du peuple juif, ses actions sur terre influencent l'ensemble du peuple (klal).
Lorsqu'un juif fait une mitsva, l'ensemble du peuple s'en trouve amélioré. De même, une faute sur terre dégrade l'ensemble de la nation.

C'est pourquoi, la nostalgie d'une âme juive pour la terre d'Israël déclenche une réaction en chaîne dans toute la nation. Un invisible bombardement de nostalgie est déclenché dans l'âme collective du peuple juif où se trouvent rassemblées toutes les âmes, sans séparation, en une unité spirituelle.
Du fait de l'unité intérieure du peuple juif, la nostalgie d'une seule personne pour la terre d'Israël affecte tous les juifs. Tous les juifs ne vont pas se précipiter en Israël, mais la réaction en chaîne suscitée par la nostalgie pour Israël pave la voie de la Délivrance.
[rav Tzvi Fishman]

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-> Jérusalem ne pourra être reconstruite que lorsque les Bné Israël y aspireront au point d'embrasser ses pierres et sa poussière, comme le dit le verset : "Tu te lèveras, Tu prendras Sion en pitié, car il est temps de lui faire grâce : l'heure est venue. Car Tes serviteurs affectionnent ses pierres et ils chérissent jusqu'à sa poussière" (Téhilim 102,14-15).
[Kouzari 5,27]

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-> Si un juif n'aspire pas activement à Israël, c'est que quelque chose ne va pas dans sa vie spirituelle. S'il a conscience d'être Juif et en est fier, le fait qu'il soit satisfait de la galout (l'exil) indique qu'il est toujours détaché de l'idéal juif. Car les expressions les plus authentiques du judaïsme et de l'identité juive sont une dévotion pour Hachem, la Torah, le peuple juif et la terre d'Israël. Aucune de ces dimensions ne peut être complète sans les autres. [ le Yaavetz - Sidour Beit Yaakov - Introduction]
[rav Tzvi Fishman]

Les prières en terre d’Israël

+ Les prières en terre d'Israël :

-> Le rav Yossef Gikatilla (dans son Chaaré Orah - chaar 2), décrit la différence entre prier Hachem depuis la terre d'Israël et Le prier en dehors d'Israël.
La prière est comparable à une conversation avec le roi. Si l'on vit à proximité du palais du roi et que le chemin qui y mène est libre de tout obstacle dangereux, on ne rencontrera pas de difficultés pour obtenir une audience avec le roi.
Telle est la nature de la prière en terre d'Israël. Le chemin qui mène au Roi des rois est lisse et sans obstacle.

En revanche, lorsque l'on prie en dehors d'Israël, on est comparable à quelqu'un qui a besoin d'une audience avec le roi, mais dont la maison est très éloignée du palais royal et dont le voyage est semé d'embûches. Combien de précautions faut-il prendre pour sortir indemne du voyage vers le palais.
Lorsque l'on prie en dehors d'Israël, nos prières se rendent à Jérusalem, mais en chemin, elles rencontrent de nombreux obstacles qui tentent de les bloquer. Ces obstacles sont créés par l'impureté des nations non juives, qui rend plus difficile l'ascension des prières vers les cieux.

-> Le Chlah HaKadoch (parachat Vayétsé) explique un dialogue qui a eu lieu entre Ra'hel et Yaakov. Sachant qu'elle était incapable d'avoir des enfants, Ra'hel demanda à Yaakov : "Donne-moi des enfants, sinon je suis morte". Ce à quoi Yaakov répondit : "Suis-je à la place d'Hachem, qui t'a privé du fruit de tes entrailles ?".
Selon le Chlah HaKadoch, Yaakov disait en fait à Ra'hel qu'étant donné qu'ils vivaient actuellement en dehors de la terre d'Israël, ils n'étaient pas sous le contrôle direct d'Hachem.
En dehors d'Israël, les anges et les constellations agissent comme des conduits (intermédiaires) pour l'intervention d'Hachem dans ce monde. Dans de telles circonstances, Hachem ne désire pas les prières des justes autant qu'Il le fait en terre d'Israël, où il y a un lien direct avec Lui.
C'est pourquoi les prières de Yaakov n'avaient pas l'effet escompté.

+Israël = la terre où l’on peut voir Hachem

+ Israël = la terre où l'on peut voir Hachem :

-> "Hachem parla à Avraham : Quitte ta terre, ton lieu de naissance et la maison de ton père pour la terre que je te montrerai" (Lé'h Lé'ha 12,1).

-> Le Nétivot Shalom demande : Où trouvons-nous qu'Hachem a montré à Avraham la terre vers laquel il lui a été ordonné d'aller? On n'a pas dit à Avraham où il allait jusqu'à ce qu'il atteigne finalement la terre d'Israël.

Le Nétivot Shalom répond que lorsque Hachem dit à Avraham de se rendre dans la terre "que je te montrerai", Il transmet un message bien plus profond que de vagues indications.
Le début du verset dit : "Et Hachem parla". Cela s'explique par le fait qu'alors qu'Avraham était encore en dehors d'Israël, il n'avait que le mérite de voir Hachem lui parler.
Cependant, une fois en terre d'Israël, Avraham était destiné à atteindre des sommets encore plus élevés et à voir Hachem lui apparaître.
Lorsque Hachem lui a ordonné d'aller "dans la terre que je te montrerai", Il disait en réalité à Avraham qu'une fois dans cette terre, il mériterait de "voir" Hachem.

Cette interprétation est reprise dans le Sforno. Le verset (Lé'h Lé'ha 12,6) déclare : "Avraham traversa la terre, jusqu'à l'endroit de Shechem, jusqu'aux plaines de Moréh".
Selon le Sforno, "Avraham n'a pas cessé de voyager jusqu'à ce qu'Hachem lui apparaisse, comme Il le lui avait promis "vers la terre que je te montrerai".
Avraham continua à voyager à travers la terre d'Israël sans savoir où il se trouvait, jusqu'à ce qu'Hachem lui apparaisse, chose qu'il n'avait jamais expérimentée auparavant. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il sut qu'il s'agissait de la terre dont Hachem avait parlée.

-> Le midrach (Béréchit rabba 30,10) compare Avraham à un ami très cher du roi qui vit un jour le roi marcher dans une rue sombre. L'ami se mit à éclairer le roi à travers une fenêtre. Lorsque le roi s'en aperçut, il dit à son ami qu'au lieu de l'éclairer par la fenêtre, il valait mieux l'éclairer directement devant lui.
De même, Hachem a dit à Avraham qu'au lieu de servir de lumière pour Hachem en dehors d'Israël, il devrait être une lumière brillante devant Lui en terre d'Israël.
[cela symbolise le fait que nous avons beaucoup plus de proximité avec Hachem en Israël, que partout ailleurs. ]

Durant la période pré-messianique, la terre [d'Israël] donnera abondamment de ses fruits (Sanhédrin 77a), au point que dans l'avenir tous les arbres non fruitiers de la terre d'Israël seront destinés à porter des fruits (Kétoubot 112b).

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-> À ce sujet, nos Sages (Kétoubot 112a) posent la question : Pourquoi la terre d'Israël est-elle comparée à un cerf?
Pour nous enseigner que, de même que la peau du cerf ne peut contenir sa propre chair une fois retirée, ainsi la terre d'Israël ne peut contenir l'abondance de ses produits.
Autre explication: de même que le cerf est l'animal le plus rapide, la terre d'Israël est la plus prompte à faire mûrir ses fruits.

-> La grandeur de la terre d'Israël est telle que Rabban Gamliel enseigne, qu'à la fin des temps, lorsque viendra le machia'h, le sol d'Israël produira des miches de pain toutes faites, ainsi que des vêtements en laine fine. [guémara Shabbath 30b]

Lorsqu’on vient résider en Israël, on subit une transformation interne

+ Lorsqu'on vient résider en Israël, on subit une transformation interne :

-> Lorsque Yaakov se rendit en Egypte pour voir son fils Yossef, le verset dit : "Ils prirent leur bétail et leurs richesses, qu'ils avaient amassés au pays de Canaan, et ils vinrent en Egypte, Yaakov et toute sa progéniture avec lui" (Vayigach 46,6).

Rachi se demande pourquoi le verset ne mentionne que les richesses qu'ils avaient amassées en terre d'Israël. Qu'en est-il de toutes les richesses que Yaakov avait amassées en dehors d'Israël? Où s'est-elle volatilisée?

Rachi répond que cet argent avait été donné à Essav en paiement de sa part dans la Méarat HaMachpéla. À l'époque, Yaakov avait déclaré que "les biens que j'ai acquis en dehors d'Israël ne me conviennent pas".
Cette déclaration est reprise dans un midrach sur un autre verset (Vayéhi 50,5).
Le verset relate la demande de Yaakov d'être enterré dans la tombe "acher kariti li" (que j'ai creusée pour moi-même). Le Midrach souligne la similitude entre le mot "kariti" (כָּרִיתִי - j'ai creusé") et le mot kéri, qui signifie un tas, un entassement.
Cela indique que Yaakov avait "entassé" tout l'or et l'argent qu'il avait amassés en dehors d'Israël en guise de paiement pour Essav, en échange de la part d'Essav dans Méarat HaMachpéla.

Le rav Eliyahou Dessler (Michtav Me'Eliyahou - vol.4) explique que lorsque Yaakov est entré en terre d'Israël, il a subi une transformation interne. Afin d'être en mesure de recevoir la pleine influence de la sainteté de la terre d'Israël, il a été élevé à un niveau beaucoup plus élevé qu'auparavant.
Ses biens, cependant, n'avaient pas subi une telle métamorphose. Yaakov a donc estimé que ces biens ne lui convenaient plus.

Le rav Dessler poursuit en expliquant une déclaration de nos Sages (guémara Méguila 29b), qui déclarent : "Lorsque le machia'h viendra, toutes les synagogues et baté midrach en dehors d'Israël se déracineront et seront réinstallés en terre d'Israël".
Les possessions ordinaires de dehors d'Israël ne mériteront pas de venir en terre d'Israël parce qu'elles se situent à un niveau inférieur. Cependant, les lieux que les gens ont utilisés pour consacrer du temps à l'étude de la Torah et au service d'Hachem sont différents. Ces lieux subiront un changement interne et atteindront un niveau spirituel plus élevé, devenant ainsi dignes d'entrer en terre d'Israël.