Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La Torah enracinée dans le Ciel, bien qu'accordée à l'homme résidant sur terre, a la capacité d'élever tout ce qui se trouve sur terre jusqu'au Ciel.
[ Sfat Emet - Haazinou 5637 ]

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-> De même qu'Hachem est omniprésent, de même (si l'on peut dire) le peuple juif est destiné à habiter en tout lieu pour propager la Torah dans l'univers.
[ Sfat Emet - d'après Haazinou 5655 ]

-> Dans des circonstances idéales (par exemple avant la faute du Veau d'or), les lettres de la Torah inscrites sur les Lou'hot (Tables de la Loi) éclairaient elles-mêmes chaque cœur juif, sans qu'il soit nécessaire d'écrire la Torah elle-même.
Au fur et à mesure que chaque génération s'éloignait de cet idéal, il devint nécessaire de transcrire d'autres éléments de la Torah, d'abord l'ensemble de la loi Ecrite, puis la loi Orale.
[Sfat Emet - Vayélé'h 5648 ]

-> Chaque juif jouit d'une part unique dans la Torah. En apprenant de la contribution de chacun à la Torah et en partageant leurs connaissances de la Torah, le peuple juif est devenu un ensemble intégré (unique).
[ Sfat Emet - Térouma 5660 ]

La géoula viendra grâce au mérite de l’étude de la Torah.
Les forces d’impureté qui tentent d’empêcher notre étude de s’élever sont moins puissantes le Shabbat et à Yom Tov.
En ce sens, si nous étudions la Torah tout particulièrement pendant ces jours, alors ces forces négatives ne pourront empêcher les effets de notre Torah de s’élever très haut, ce qui rapprochera la guéoula.
[ Ben Ich 'Haï - 'helek 3 - drouch pour Shabbat Hagadol ]

Seul l'homme peut relier le monde d'en bas à la sainteté du monde d'en-Haut, et cela se fait par la Torah, car la racine de la Torah vient d'en-Haut, et l'homme peut apporter de cette sainteté à ce monde.
Cela se fait par l'étude de la Torah et l'accomplissement de ses mitsvot.
C'est la Torah qui insuffle la vie à ce monde afin qu'il puisse continuer à vivre.
[Yad 'Hazaka]

La Torah guérit l’homme

+ La Torah guérit l'homme :

-> Le midrach (Tan'houma - Yitro 8 ) dit : lorsque les Bné Israël sortirent d'Égypte, ils étaient estropiés à cause du labeur, de la boue et des briques qu'ils avaient fabriquées. Les pierres tombaient du bâtiment et pouvaient cisailler leurs bras ou fracturer leurs pieds.
Hachem leur dit: Je ne peux offrir Ma Torah à des gens pourvus de défauts. Que fit-il? Il fit une allusion aux anges de service qui descendirent et les guérirent.

C'est difficile à comprendre. Pourquoi ces handicapés ne guérirent-ils pas à la mer Rouge? Pourquoi l'estropié dut-il marcher sur des béquilles pour traverser la mer Rouge?

La réponse est : Hachem voulut nous montrer que la Torah guérit l'individu : "Car ils sont un gage de vie pour qui les accueille, un gage de santé pour tout le corps" (Michlé 4,22).

Le guémara (Erouvin 54a) enseigne : "Si un individu a mal à la tête, qu'il étudie la Torah! S'il a mal à la gorge, s'il a mal aux intestins, à ses os ou même dans tout le corps, qu'il étudie la Torah!"

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[ nous avons l'obligation de faire notre hichtadlout dans le domaine de la santé, mais on doit également savoir que la Torah a un pouvoir de guérison (physique et spirituel), b'h. ]

+ "Exaltez Hachem avec moi" (gadélou l'Hachem iti - Téhilim 34,4)

-> Le terme "iti" (avec moi - אתי) est l'acronyme de : émouna (אמונה), Torah (תורה) et yira (יראה).
Les aspects les plus fondamentaux du judaïsme sont la confiance en Hachem (émouna), l'étude et le respect de la Torah, et la crainte d'Hachem (yirat).
[ rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm ]

Etudier la Torah dispense de mauvaises choses

+ Etudier la Torah dispense de mauvaises choses :

-> Il est dit dans le midrach Bamidbar rabba qu'il y a 275 parachiyot dans la Torah, [ce qui correspond à la guématrie de] "רעה".
[la paracha à laquelle il est fait référence ici n'est pas ce que nous appelons une paracha hebdomadaire, mais plutôt des pauses dans la Torah où un nouveau paragraphe commence. ]
Celui qui fait des efforts dans la Torah, c'est-à-dire les 275 parachiyot de la Torah, est sauvé de "רעה" (raa - tout ce qui mauvais, mal).
La Torah est appelée "טוב", comme il est dit : "ki lé'ka'h tov natati la'hem" (Michlé 4,2).
Lorsque quelqu'un ne se consacre pas à la Torah, le רעה lui retombe dessus.

Le Chakh al haTorah dit, à propos du verset : "Et ils placèrent sur le peuple d'Israël des chefs de corvée" (Chémot 1,11), que la guématria de "charé missim" (chefs de corvée - שָׂרֵי מִסִּים) est la même que "בטול תורה" (bitoul Torah).
Les égyptiens voulaient s'assurer que le peuple juif ne faisaient pas d'effort dans la Torah, comme le midrach (dans Téhilim) rapporte que Hachem a dit au roi David : "Tu fais des efforts dans la Torah, et je mènerai tes batailles".
[l'idée est que les efforts, les souffrances que nous mettons dans la Torah, sont autant de souffrances (de רעה) en moins nécessaires à avoir dans d'autres aspects de la vie].
[Zé'hira lé'Haïm]

"Hachem prononça toutes ces paroles en disant : 'Je suis Hachem ton D.' (anokhi Hachem Eloké'ha)" (Yitro 20,1-2)

-> Nos Sages (guémara Shabbath 105a) notent que le premier mot des 10 Commandements : אנכי (Anokhi) est l'acronyme de : "ana nafcha katvit yéavit" (J'ai écris et Je me suis donné).
Tout comme un être humain a 258 membres et 365 tendons, la Torah compte 248 commandements positifs et 365 commandements négatifs.
[nos Sages du Talmud décrivent le corps humain comme étant composé de tant de membres et de tendons, bien que leur division anatomique exacte nous soit inconnue. ]

Chaque commandement correspond à un organe particulier, lui donnant vie à partir de la source de ce commandement.
Ainsi, la vie d'une personne découle de l'ensemble de la Torah.
De même qu'il existe 5 aspects de l'âme : le néfech, le roua'h, la néchama, le 'haya et le yé'hida, la sainte Torah a un corps (il s'agit des aspects révélés de la Torah : la Torah Ecrite et Orale, et les Codes de Loi) et une âme, qui est sa dimension cachée. Ensemble, ils forment le PaRDeS (Pchat, Rémez, Drouch et Sod).
Ainsi, le mot Anokhi signifie " J'ai remis Mon âme par écrit". "Mon âme" se réfère à la Torah.
[le Baal Shem Tov laisse entendre que l'essence même de D. est dissimulée dans la sainte Torah, comme le dit le Zohar : "La Torah et Hachem ne font qu'un" (Zohar 3,73a). ]
[Déguel Ma'hané Efraïm - Haazinou ]

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-> J'ai entendu au nom de mon maître (le Baal Shem Tov) que tout comme les dix Commandements contiennent la Torah entière, comme l'a écrit rav Saadiah Gaon, la Torah entière est incluse dans chacun de ses mots.
[selon le Baal Chem Tov, il y a une unité absolue dans la Torah, impliquant que même la plus petite unité contient tout le reste. ]
[Ben Porat Yossef - p.23d]

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-> "La Torah n'est en réalité qu'un seul Nom d'Hachem. Heureux est le sort de celui qui le mérite.
Celui qui mérite la Torah, mérite le saint Nom".
[Zohar 2,90b]

-> "Toute la Torah est un seul Nom (d'Hachem), et tous les mots sont des Noms qui peuvent produire des effets".
[Brit Ménou'ha - Introduction - p.3c]

Rabbi Eliezer disait de lui-même : J'ai beaucoup étudié la Torah, et je n'ai rien retiré de mes maîtres, c'est-à-dire que je n'ai rien reçu de leur sagesse, même pas comme un chien qui lape l'eau de mer.
J'ai beaucoup enseigné la Torah, et mes élèves m'ont retiré, c'est-à-dire qu'ils ont rien reçu de ma sagesse, seulement comme la petite quantité qu'un pinceau retire d'un pot de peinture.
[guémara Sanhédrin 68a]

"Les vrais érudits en Torah ne se contentent pas d'écrire leurs propres idées.
Ils écrivent la connaissance de la Torah qui leur a été donnée par Hachem".

[rabbi Ména'hem Schneerson - citant le rav Yonathan Eibshitz (commentaire sur Tokfo Cohen - sect.124)]

L’importance d’étudier la michna

+++ L'importance d'étudier la michna :

+ Etre sauvé du Guéhinam :

-> "D'Acher, son pain sera gras et il fournira les délices des rois" (méAcher chéména la'hmo, véou yiten maadané mélé'h - Vayé'hi 49,20)

-> Le midrach Talpiot (Anaf Efod) cite le Arizal qui dit qu'Acher a appris plus de Michnayot que ses frères.
Il dit que lorsqu'il est décidé qu'un juif doit aller au Guéhinam, il appelle toutes les tribus (Shévet : Dan, Gad, Naftali, ...) à l'aide, mais aucune d'entre elles ne répond.
Lorsqu'il appelle celle de Acher, on lui demande : "As-tu déjà étudié des michnayot?"
Si l'âme peut répondre par l'affirmative, elle est immédiatement sauvée du Guéhinam grâce au mérite de ses michnayot.

Ce verset y fait allusion, car le mot "chéména" (שְׁמֵנָה) est composé des mêmes lettres que le mot "néchama" et le mot "michna".
Il s'agit donc d'une allusion au fait que le mérite d'étudier des michnayot, comme l'a fait Acher peut sauver l'âme d'une personne.

-> Le Elef Hamaguen rapporte qu'Acher, fils de Yaakov est assis à l’entrée du Guéhinam et sauve toute personne qui étudie une michna (c'est également la règle lorsque quelqu’un étudie pour lui).
Après la mort, une personne n'a plus la possibilité d'élever son âme, et en étudiant des michnayot pour autrui, on le lui permet, lui offrant un super cadeau : être encore plus proche d'Hachem pour l'éternité du monde à Venir.
Le Yisma'h Moché raconta un jour au Kol Aryé de Mahd : "Un certain homme est décédé il y a quelques semaines, et avant de mourir, il m'a demandé d'étudier des michnayot en sa mémoire. Je lui ai promis de le faire. Un jour, j'étais très occupé et j'ai oublié de le faire. Le soir, cet homme est venu me voir depuis le monde supérieur et a crié : "Rabbi, étudiez pour moi un chapitre de michnayot, s'il vous plaît, la journée est presque terminée. J'ai immédiatement répondu à sa demande."

-> Dans l'ouvrage Yossef Omets, il est question des prières et du Kaddich : "Ce Tikooun (réparation) n’est que pour les ignorants, mais l’étude de la Torah est beaucoup plus efficace que n’importe quelle prière, et, grâce à elle, on fait entrer le défunt au Gan Eden."
[plus on étudie pour autrui, plus on lui envoie des ressources permettant d'embellir son monde à Venir, et cela est valable sans fin (Hachem étant infini). ]

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-> "Après la mort des deux des fils d'Aharon" (A'haré mot chné bné Aharon - A'haré Mot 16,1)
Les mots "mot chné" (מוֹת שְׁנֵי) ont les mêmes lettres que le mot Michnayot.
Un éminent talmid 'hakham m'a dit que cela nous apprend que l'étude des Michnayot est très bénéfique pour les personnes après leur mort. Cela est si puissant qu'elle peut les sortir des profondeurs du guéhinam et les élever jusqu'au Gan Eden.

C'est également ce que suggère le verset : "éélita min chéol nafchi" (Tu as sorti mon âme des profondeurs [les plus basses du guéhinam - chéol] - Téhilim 30,4).
Les premières lettres des mots de ce verset (הֶעֱלִיתָ מִן שְׁאוֹל נַפְשִׁי) forment le mot Michna.
Nous voyons que la Michna peut élever une âme du Guéhinam et des profondeurs les plus basses et l'amener à une pleine rectification.

C'est ainsi que le verset ci-dessus se termine : "Lorsqu'ils s'approchèrent d'Hachem" (A'haré Mot 16,1).
Grâce à l'étude des Michnayo, une âme peut être perfectionnée et corrigée et rapprochée d'Hachem pour s'asseoir à l'ombre de Sa Chékhina et se prélasser dans Sa lumière.
[rav Méïr Itamar Rosenbaum ]

-> Le rav Sheftel, fils du Chla Hakadoch, écrit dans son testament (qui est imprimé à la fin du séfer Yech Nochlin) : "J'ai une tradition selon laquelle toute personne qui est une bonne connaisseuse des Michnayot ne verra jamais la face du Guéhinam".

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-> Le Shomer Emounim (cité dans le séfer Ouvda déAharon) raconte que durant le dernier hiver de la vie du rav Tsvi Elimélé'h de Blouzhev, l'un des 'hassidim les plus âgés est entré dans sa chambre et a vu le rabbi étudier des michnayot par cœur, comme le font les jeunes enfants.

Le 'hassid fut stupéfait par ce qu'il voyait et demanda au rabbi de Blouzhev de l'expliquer.
Le rabbi répondit : "La fin de ma vie approche. Lorsque je quitterai ce monde, je me retrouverai face à face avec un ange terrifiant qui sera aussi grand que la distance entre la terre et le ciel. Cet ange tente de s'emparer des gens sur leur lit de mort et de les arracher à leur pure émouna juste avant qu'ils ne disparaissent. Toutes les frayeurs qu'une personne a eues dans sa vie n'arrivent pas à la cheville de la peur que l'on ressent à ce moment-là.
Mais si une personne connaît par cœur 10 chapitres de michnayot, elle n'aura pas peur du tout. "

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+ C'est une échelle pour l'âme :

-> Le Chla haKadoch (Massékhet Shavouot - perek Ner Mitsva - ot 17) écrit :
"Loué soit celui qui mérite d'étudier la michna et qui maîtrise les six sédarim. En faisant cela, il crée une échelle pour son âme (néchama) qui le conduit à des niveaux extrêmement élevés.
Un signe pour cela est que 'michna' a les mêmes lettres que 'néchama'."

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+ Etre sauvé des anges nuisibles :

-> "Celui qui maîtrise les michnayot et les révise sera préservé des anges nuisibles/Accusateurs".
[ rav Its'hak de Kamarna - séfer Atsé Eden ]

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-> "Rien n'est comparable à l'étude de la michna à voix haute, calmement et clairement."
['Hida - séfer Avodat haKodech]

-> Le Magid Mécharim (parcha Miketz) a révélé au Beit Yossef qu'il était protégé par Hachem en raison de son étude des michnayot.
Il a ajouté que toute personne qui s'immerge dans les michnayot, [au Ciel] on se souvient d'elle pour le bien.

-> Le Séfer Michnat 'Hakhamim (ot 370) écrit : "Loué soit celui qui peut étudier les michnayos par cœur jusqu'à ce qu'elles soient fluides dans ses mains avec leur explication. Il est certainement assuré d'avoir une part dans le monde à Venir et c'est comme s'il avait reçu la Torah au Sinaï."

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+ Pouvoir de purification :

-> Lorsque le Mahariyatz de Loubavitch arriva en Amérique, il ne put supporter l'atmosphère impure des rues. Il paya plusieurs jeunes hommes pour former un cercle autour de lui lorsqu'il marchait dans les rues de Crown Heights (quartier où se trouve le 770 à New York) le matin et pour étudier les michnayot par cœur parce que cette kédoucha peut sanctifier même l'air impur de la rue américaine.

[à plus forte raison, lorsque nous lisons des michnayot c'est comme si nous prenons une douche spirituelle, que nous devenons davantage purs! ]

-> Le Maharach de Loubavitch rapprote qu'après la naissance de rav Moché, le fils du Baal Hatanya, ce dernier retarda la brit jusqu'à la fin de la journée. Au début de l'après-midi, un homme entra, un sac sur l'épaule et une canne à la main, et le Baal Hatanya lui donna l'honneur de placer le bébé sur la chaise d'Eliyahou.
Après le bris, on demanda au Baal Hatanya qui était cet étranger et il répondit : "Cet homme est berger depuis 40 ans dans un petit village près de la ville de Shvintzen. Il est expert en Talmud Bavli et Yérouchalmi, en Rambam, Sifri, Sifra et Tossefta. Mais il n'a mérité une âme illuminée que grâce à l'étude des michnayot par cœur!"

[étudier les michnayot, c'est mériter d'avoir une âme plus sainte, plus brillante! ]

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+ Rectifier le "p'gam habrit" :

-> Le séfer Ohr laTsadikim (écrit par le mékoubal, rav Meir Paprish) écrit :
"Il est bon d'étudier des michnayot tous les jours ... c'est une grande rectification pour le 'p'gam habrit' (toutes les fautes liées à la brit, qui est une des bases de notre réalité spirituelle, d'où l'importance qu'elle soit en bonne état) et c'est aussi une ségoula pour tuer notre yétser ara".

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+ Faire venir la guéoula :

-> A propos du verset (Mikets 28,16) qui dit que Yaakov s'est réveillé (vayikatz - וַיִּיקַץ) de son sommeil (michénato - מִשְּׁנָתוֹ), nos Sages (midrach Béréchit rabba 69,6) disent qu'il s'est réveillé "de son étude" (mi'Michnato).

-> Le 'Hida (séfer Na'hal Kédoumim) explique que cela signifie que l'on peut réveiller le "ketz" (la fin - קץ, c'est-à-dire l'arrivée du machia'h) par l'étude de la michna.
La guéoula arrivera grâce au mérite de l'étude des michnayot.

-> Le Maharal de Prague écrit de même :
"Aujourd'hui, de nombreuses personnes ne se concentrent pas sur la michna. Je dis que c'est l'œuvre du Satan. Puisque l'exil dure depuis longtemps et qu'il est temps que le salut et la guéoula arrivent ... les gens se trompent en ne faisant pas ce qui mettra fin à l'exil.
L'étude des michnayot rapproche la guéoula. Puisque le Satan ne veut pas cela, il trompe les gens en les poussant à ne pas étudier la michna".

-> La guéoula chéléma ne surviendra que grâce aux mérites que nous acquérons en étudiant les michnayot.
[midrach Vayikra rabba 7,3]

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+ C'est une ségoula :

-> Le rav 'Haïm Palagi (séfer Avraham ét Yado - 'hélek 2 - drouch 5) affirme que le mot "Michna" a la même guématria que le mot "parnassah".
Cela nous enseigne que si quelqu'un étudie les Michnayot, il aura un moyen de subsistance.
Il explique qu'en raison du fait que l'étude de la Michna a diminué à notre époque, la parnassa a également diminué.

-> De même, le rav Pin'has de Koretz (séfer Imré Pin'has) écrit que le mot "Michna" a la même guématria que le mot "parnassa".
Cela nous enseigne que si l'on étudie les michnayot tous les jours, on aura de bons moyens de subsistance.

-> Le rav Tsadok haCohen de Lublin (séfer Takanat Hashavin - p.35) écrit que l'étude des michnayot est une ségoula pour avoir une longue vie.

-> Le séfer Maavir Yabak (3:29) écrit que l'étude des Michnayot est une ségoula qui permet de vaincre le yétser ara et d'augmenter sa crainte du Ciel et la pureté de ses pensées.

-> Le Arizal (cité dans la Hakdama de Michnayot Kamarna) écrit que l'étude des Michnayot est une ségoula pour être épargner de souffrance et pour protéger une personne des forces impures et des anges nuisibles.

-> Le 'Havat Daat écrit dans son testament que l'on devrait avoir des heures fixes chaque jour pour apprendre le 'houmach et la Mishna.
Il ajoute : le yétser ara ne peut pas nuire à une personne qui étudie le 'houmach ou les Michnayot shélo lichma (avec intérêt) parce que le concept de shelo lichma n'existe pas en ce qui concerne l'étude des Michnayot.

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L'étude de la Michna purifie la Néchama de l'homme vivant mais aussi celle du défunt.
Le Arizal nous fait remarquer que les lettres qui composent le mot Michna (משנה) sont les mêmes que celles qui forment le mot Néchama (נשמה).
D’ailleurs, le Arizal entreprenait chaque matin, avant toute autre activité, une étude de Michna pour « accueillir » de nouveau sa néchama dans son corps.
[Baér Etev - Siman 1 §6 ; Kitsour Choul'hane Aroukh 207 ]