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La guématria de : "Torah" (תורה) est de 611, qui est la même que : "lé'haïm vélo lamavét" (pour la vie, et non pas pour la mort - לחיים ולא למות).
Quoique nous puissions penser, la vie c'est uniquement agir en accord avec la Torah, et le reste étant de la mort.
Dans le cadre du libre arbitre, le yétser ara a tous les pouvoirs pour inverser notre perception de cette réalité.

=> A Shavouot, en renouvelant notre attachement à la Torah, nous renouvelons notre attachement à investir notre vie dans le Vrai.
C'est le seul moyen de s'assurer de vivre véritablement.
Recevoir la Torah en-nous, c'est recevoir la vie!

[guématria rapportée par rabbi Chlomo Breiner]

Négliger l’étude de la Torah

+ Négliger l'étude de la Torah :

-> De même que la récompense pour l'étude de la Torah est plus importante que toutes les autres mitsvot, de même la punition pour la négliger est plus importante que toutes les autres fautes.
[Sifri - cité par Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 3,14]

-> Hachem peut fermer les yeux sur l’idolâtrie, les relations interdites et le meurtre, mais il ne ferme pas les yeux sur la négligence de l'étude de la Torah.
[guémara Yérouchalmi 'Haguiga 1,7]

-> "Il a méprisé la parole de Hachem" (Chéla'h Lé'ha 15,31)
Cela fait référence à tout celui qui a la possibilité d'étudier la Torah et ne le fait pas. (guémara Sanhédrin 99a)

-> Chaque jour, Hachem pleure pour 3 types de personne, et l'un d'eux est celui qui a la possibilité d'étudier la Torah, mais ne le fait pas.
[guémara 'Haguiga 5b]

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-> Par la faute de négliger l'étude de la Torah, les enfants d'une personne peuvent mourir.
[guémara Shabbath 32b]

-> Par la faute de négliger l'étude de la Torah, la violence et les pillages abondent dans le monde, et la peste et la famine viennent, les gens mangent et ne sont pas rassasiés.
[guémara Shabbath 33a]

-> Tout celui qui a la possibilité d'étudier la Torah et ne le fait pas, Hachem amène sur lui des souffrances horribles qui [vont lui causer une extrême douleur et] le mettre dans un état d'immense détresse.
[guémara Béra'hot 5a]

-> Selon Rav Hamnouna (guémara Shabbath 119b), Jérusalem a été détruite uniquement parce que les enfants étaient dans la rue, plutôt que d'aller étudier de la Torah.

-> Yéhochoua a été puni (en n'ayant pas d'enfant) uniquement parce qu'il a détourné les juifs de l'étude de la Torah, pendant une nuit, dans le cadre des préparatifs à la guerre.
[cf. guémara Erouvin 63b]

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-> L'étude de la Torah est plus grande que les mitsvot [relatives au fait] d'offrir les sacrifices quotidiens, que de sauver des vies, que de construire le Temple, et qu'honorer son père et sa mère.
[cf. guémara Méguila 3b et 16b]

-> Selon le Gaon de Vilna (Shénot Eliyahou), à chaque mot de Torah, nous réalisons la mitsva d'étudier la Torah.

De plus, dans son commentaire sur Michlé (19,4), il écrit : de chacun des mots de Torah qu'une personne étudie, un ange est créé, et il va devenir un défenseur pour nous au Ciel.

[A l'inverse,] Si la négligence de l'étude de la Torah est la faute la plus grave, c'est parce qu'à chaque instant où l'on pourrait étudier et que nous ne le faisons pas, nous commettons une faute. [avec un accusateur contre nous!]

-> Le Gaon de Vilna (Even Cheléma 6,7) écrit :
Il y a 6 niveaux de Guéhinam, et chacun est composé de 10 sections.
Le 6e niveau inclut tous les autres, et il est appelé : "mort". C'est là qu'est jugée la personne qui avait l'opportunité d'étudier la Torah et ne l'a pas fait.

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-> Lorsque quelqu'un perd son temps, c'est comme si à ce moment il se tuait lui-même avec ses propres mains, car le temps est passé en perte. [c'est une sorte de suicide personnel!]
A la fin, il ne lui restera que très peu de temps [réellement bien utilisé] de sa vie, et la réalisation de toutes ses opportunités gâchées va lui causer [dans le monde à venir] une terrible douleur qui va durer éternellement.

En effet, selon nos Sages midrach Tan'houma - début de Vayakél), dans le monde à venir chaque personne sera nommée en fonction de ses actions.
Par exemple, celui qui perd son temps ou le paresseux, sera pour l'éternité connu sous le nom : "le gaspilleur de temps" ou bien "le paresseux".

Selon nos Sages (cf. guémara Moed Katan 9b), la plus grande punition dans le monde à venir sera la honte que nous ressentirons [face à toutes nos opportunités gâchées de faire des mitsvot, à nos fautes réalisées, ...]
(cette souffrance de honte sera tellement importante, qu'elle ne peut être comparée à aucune de ce monde - Rabbénou Yona (Pirké Avot - début chap.3)).

Cependant, tant qu'une personne est vivante dans ce monde, elle peut encore tout corriger, avant qu'il ne soit trop tard (pour l'éternité)!

Il est important de noter que l'interdiction de dire des propos futiles, n'est pas une interdiction de ne rien dire en dehors de mots de Torah. En effet, cela n'est [humainement] pas possible, à part chez des personnes qui sont à un niveau très élevé comme le Gaon de Vilna, qui avant sa mort se lamentait : "Il y a de nombreuses secondes dans ma vie durant lesquelles j'ai pu négliger l'étude de la Torah".

Ainsi, pour maintenir une étude de Torah, il faut de temps en temps, s'engager dans des discussions plus légères.
[chacun parlera en fonction de ses besoins nécessaires, sans émettre de lachon ara.
De plus, il faudra faire attention à ce que cela ne se fasse pas au détriment de l'étude d'autrui.]

[d'après le rav 'Haïm Kanievsky - dans son livre : Or'hot Yocher]

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-> "Une personne doit étudier sans pression.
Si quelqu'un devait me dire de m'asseoir et d'étudier pendant 400 heures consécutives sans pause, je ne pourrais pas étudier même une minute.

Ce n'est que, parce que je sais que je peux m'arrêter à tout moment, que je suis capable d'étudier même 10 heures consécutive.
Tu dois étudier sans pression."
[Rav 'Haïm Kanievsky à un de ses enfants]

-> "[Lorsque le Steïpler était malade, il étudiait quand même, disant :] c'est difficile pour moi d'étudier, mais cela est encore plus difficile de ne pas étudier ...
[Durant ma vie,] Si je n'avais étudié que lorsque cela était facile pour moi, je serais resté un ignorant (am aaréts) total."

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-> Le kabbaliste rabbi Eliyahou Salman Moutsafi (1899-1975) faisait très attention à ce qu'on ne le photographie pas.
Sa famille pensait que cette opposition provenait du fait que des esprits se trouvent sur l'image de l'homme qui a été créé à l'image de D., et viennent le déranger dans son service de D.

Cependant, un jour il expliqua son attitude :
La raison essentielle pour laquelle je ne veux absolument pas qu'on me photographie n'est pas celle que vous croyez, à cause des esprits qui se posent sur une image, la raison est bien plus grave que cela, c'est que quand on permet à l'homme lui-même d'être photographié dans des occasions diverses et des réjouissances familiales, il se met à faire une collection de ces photos, qui atteint avec le temps les dizaines et peut-être les centaines de photos.
Un jour, il s'assied pour les regarder, et perd un temps précieux, un quart d'heure ou une demi-heure, à regarder des photos, à négliger la Torah, et c'est une faute très grave.
Par conséquent, en se laissant photographier on transgresse les paroles de la Torah, et on se prépare à commettre la faute de la négligence dans l'étude, puisque le but de se tenir en face d'un appareil photo est de les regarder ensuite ...

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-> Le 'Hazon Ich rapporte que lors de l'épisode où le 'Hafets 'Haïm a obligé un dibouk à quitter le corps de quelqu'un, ses plus grands élèves ont demandé au dibouk : "De quoi admire-t-on le 'Hafets 'Haïm dans le monde de vérité?"

Le dibouk leur répondit : "De son assiduité dans l'étude de la Torah!"
Le 'Hazon Ich de dire : "Pour nous enseigner que l'assiduité est considérée comme une grande qualité parmi toutes celles dans lesquelles le 'Hafets 'Haïm excellait!"

+ "Si tu as beaucoup étudié la Torah, n'en tire pas vanité, car c'est pour cela que tu as été créé!"
[Rabbi Yo'hanan ben Zakaï - Pirké Avot 2,8]

-> "Quand il m'arrive de trouver un magnifique 'hidouch en Torah, je me sens si bien!
Certes je ne dois pas m'en accorder le crédit (c'est grâce à D.!), mais en revanche je peux en prendre le plaisir!"
[Rav Noa'h Weinberg]

=> certes on se doit d'être humble en ayant conscience que tout ce que l'on réalise l'est uniquement grâce à Hachem, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier de vivre juif, d'être fier de pouvoir agir en accord avec la Volonté de D., Maître du monde.

Ainsi, être humble c'est forcément avoir une haute estime de soi, car grâce à Hachem (qui est en nous!), nous faisons pour l'éternité ce qu'il y a de mieux pour nous-même et le monde entier : Sa Volonté!

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-> "Il est faux de penser qu’une personne qui apprécie d’étudier la Torah, manque le lichma (d’agir de façon désintéressée). L’essence même de cette mitsva est d’étudier la Torah avec joie et plaisir."
[Avnei Nézer - Introduction à son Eglei Tal]

[chaque matin dans les bénédictions relatives à la Torah, nous proclamons : "Rends agréable, de grâce Hachem, notre D., les paroles de Ta Torah" (véaarév na Hachem Elokénou, ét divré Toraté'ha)]

-> Le rav Salanter dit que le fait de ne pas éprouver de joie, d’émerveillement dans l’étude de la Torah, fait que la Torah reste extérieure à une personne.

La Torah est notre vie, et sans elle nous sommes incomplets et nous ne pouvons pas survivre.

Lorsque nous avons reçu la Torah [au mont Sinaï], c'était comme si la vie nous avait été donnée, et nous avons alors ressenti une joie énorme.
Nous aussi, nous devons prendre conscience de cela, et reconnaître chaque jour que la Torah nous donne la vie, et alors ressentir cette joie [immense].

[Rav Its'hak Hutner - Pa'had Its'hak - Shavouot 5,11]

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-> Si tu considères la Torah comme l’air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie.
[rav Yossef Shalom Eliyachiv]

"Celui qui abandonne l'étude de la Torah pendant un jour, va trouver que la Torah a pris ses distances avec lui.
[...]
Celui qui fait des efforts dans la Torah, la Torah lui répond positivement et fait tout ce qui est en son pouvoir pour devenir plus proche de cette personne"

[guémara Yérouchalmi Béra'hot 5,9]

-> Les lunettes nous permettent de voir avec précision. Sans modifier les yeux, elles corrigent la vue.
La Torah, comparée à des lunettes, nous permet de discerner la nature profonde de chaque chose.
[Tséma'h Tsédek]

-> On peut aisément faire passer la lumière pour de l'obscurité, et l'obscurité pour de la lumière.
Seule l'étude de la Torah et ses enseignements profonds écartent toute confusion.
[Rabbi de Loubavitch]

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-> L'étude de la Torah éclaircie l'esprit, purifie le cœur, réveille l'essence et transforme l'existence.
[...]
De la même manière qu'un forgeron utilise le feu pour transformer le métal, l'homme a besoin de l'étude de la Torah, comparable à un feu Divin, pour affiner ses traits de caractère.
[le Baal haTanya - Rabbi Chnéor Zalman]

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-> Il est écrit que : "Hachem ton D. est un feu dévorant" (Vaét'hanan 4,24).
Le feu éclaire et réchauffe. La Torah éclaire notre esprit et réchauffe notre cœur, afin de faire disparaître toutes pensées étrangères.
[citation 'hassidique]

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-> "Mon fils ! Si ce malpropre [le mauvais penchant] se porte à ta rencontre, tire-le à la maison d’étude ; s’il est comme une pierre, il s’effritera ; s’il est comme du fer, il se brisera en éclats!"
[un tana de l’école de Rabbi Yichmaël - guémara Soucca 52b]

-> La guémara (Kidouchin 30b) nous enseigne que de même que D. a créé le yétser ara, il a créé son antidote : l’étude de la Torah.
Selon le 'Hafets ‘Haïm, l’étude de la Torah est notre meilleure arme et armure dans la bataille contre notre yétser ara.

+ "Mon fils, si ton cœur acquiert la sagesse, mon cœur se réjouira aussi" (Michlé 23,15)

Le Gaon de Vilna écrit :
"Un père et son fils sont liés l'un à l'autre ; ils ont une source spirituelle commune.
Lorsque le fils acquiert la sagesse et s'en réjouit, cela apporte automatiquement de la joie au cœur de son père même si le fils ne parle à personne [pas même à son père] de la sagesse qu'il a acquise.

Ce lien peut être comparé à un aimant aux propriétés magnétiques. On sait que si l'aimant est cassé en deux et qu'une moitié se déplace, la 2e réagira en bougeant aussi, même à une distance considérable.
De la même façon, quand le cœur d'un fils se réjouit, le cœur de son père se réjouit aussi."

=> Etudier la Torah : quelle occasion magnifique de réjouir (indirectement) son père!

"Au début, Moché étudiait la Torah, mais oubliait ce qu'il apprenait. En fin de compte, elle lui a été donnée en cadeau"
[guémara Nédarim 38a]

Le Maharal (Tiférét Israël 50) explique :
"Vu la grandeur de la Torah qui de par sa nature ne peut être attachée ou liée à un être humain, Moché oubliait la Torah dès qu'il l'étudiait.
La Torah n'avait pas de moyen de se lier à Moché si ce n'est que D. l'a donnée à l'homme et a produit un changement dans la relation entre la Torah et l'humanité.
[...]
La Torah ne convient pas à l'homme car elle émane des royaumes supérieurs qui sont aussi loin de l'homme que possible.
La Torah dit donc : "[D. l'] a donnée à Moché lorsqu'Il a fini de lui parler" (Ki Tissa 31,18).
Si D. n'avait pas donné la Torah, elle n'aurait pas pu avoir le moindre lien avec l'homme."

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-> "Un élément saint et spirituel ne se mêlera pas de lui-même à des éléments physiques.
A cause de cela, la Torah ne pourra pas exister dans ce monde si ce n'est que D. l'a décrété."
['Hatam Sofer - commentaire sur guémara Méguila 6b]

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-> De même que Hachem a donné à Moché le cadeau de la Torah (car malgré sa grandeur il lui aurait été impossible de la maîtriser en 40 jours et 40 nuits), de même Hachem va finalement accorder le cadeau de la Torah à tout celui qui s'efforce de l'apprendre avec assiduité.
[Rav Shimon Schwab]

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-> Si un homme te dit : "J'ai fourni des efforts [pour mon étude] mais je n'ai pas trouvé, ne le crois pas! [S'il te dit : ] "Je n'ai pas fourni d'efforts et je l'ai trouvée", ne le crois pas! "J'ai fourni des effets et je l'ai trouvé", crois-le
[...]
Mais s'agissant de l'étude de la Torah, cela ne s'applique qu'aux raisonnements. En revanche, pour ce qui est de se souvenir de son étude, cela dépend de l'aide Divine.
[Rachi commente : si bien que certains peuvent fournir des effets et pourtant ne pas trouver la réussite.]
[guémara Méguila 6b]

=> Ainsi, pour se remémorer des enseignements de la Torah, il n'est pas suffisant de s'échiner dans son étude : encore faut-il bénéficier d'une aide Divine.
[d'où la nécessité de prier pour cela, d'être saint, ...]

Rava explique : "Pendant qu'on l'étudie, la Torah protège [de la punition pour des péchés antérieurs] et sauve [de la tentation].
Au moment où l'on n'est pas engagé dans l'étude de la Torah, [la Torah qu'on a étudiée] protège [de la punition], mais ne sauve pas [de la tentation de fauter]."

[guémara Sota 21a]

-> A l'inverse, on peut rapporter les paroles de Rabbi Chmouel bar Na'hmi, au nom de Rabbi Yonathan :
"Le mauvais penchant incite l’homme à pêcher dans ce monde, et porte témoignage contre lui dans le monde à venir."
[guémara Soucca 52b]

"La joie authentique consiste à se sentir heureux d'avoir le privilège de servir le Maître sans pareil, d'étudier Sa Torah et d'accomplir Ses commandements.
[...]
Plus l'homme avance dans la découverte de la grandeur de D., plus il est joyeux."

[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.19]