Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Tous ceux qui mènent leur vie avec honnêteté et intégrité auront leurs prières qui seront répondues.
Cela provient du verset de la prière d'achré : "Hachem est proche de tous ceux qui l'appelle, de tous ceux qui l'appellent avec vérité" (Téhilim 145,18).
[rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma'h]

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-> Hachem va accomplir les mots (prières) des gens qui sont fidèles à la vérité.
[Séfer ‘Hassidim - Téhilim 145,18]

[on se croit plus malin en manipulant, mentant, ... mais en plus de la punition éternelle pour avoir fauté, nous affaiblissons très fortement notre capacité à avoir nos prières exaucées par Hachem.
La réalité est qu'au final nous perdons tellement à ne pas être droit (yachar)!]

+ "Élevons nos cœurs et nos mains vers D. qui est au ciel" (Eikha 3,41)

-> Rachi commente :
Lorsque nous levons les mains [en prière] vers le Ciel, élevons aussi notre cœur.
La prière ne doit pas être simplement un mouvement des lèvres et du corps mais un mouvement sincèrement de l'âme et du cœur.

Quand on applique à Hachem l'expression "bénédiction" (barou'h ata - bénis tu es), cela ne signifie pas que nous pensions pouvoir Lui donner quelque chose.

C'est plutôt une reconnaissance du fait qu'Il est béni, en ce sens qu'Il est parfait et complet.

[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 430]

[Personne ne peut avoir la présomption de vouloir bénir Hachem, comme si on pouvait Lui donner quoi que ce soit!
Mais plutôt, à chaque bénédiction nous reconnaissons que nous dépendons de D., que seul Lui peut combler nos manques, ce qu'Il fait dans Son infinie bonté, indépendamment de notre comportement! ]

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+ L'importance du Amen :

-> Rech Lakich dit : Quiconque répond Amen de toute sa force, on lui ouvre les portes du Paradis ...
Qu'est-ce que Amen?
[L'acronyme de] D., Roi fidèle/de confiance (אל מלך נאמן).
[guémara Shabbath 119b]

-> Celui qui répond Amen est plus grand que celui qui dit la bénédiction [à laquelle il a répondu].
[guémara béra'hot 53b]

=> Pourquoi cela?

-> Rabbénou Bé'hayé (Kad haKéma'h) fait observer que le mot Amen vient de la même racine que Emouna (foi).
En répondant Amen à la bénédiction de quelqu'un d'autre, le juif déclare qu'il croit à la proposition qui vient d'être énoncée.
Par cet accord, il lui donne un degré de force accru, car quand un individu témoigne de la puissance de D. en Le bénissant pour une de Ses manifestations (donne le pain, la guérison, ...), il ressemble à un témoin unique qui énonce une affirmation.

Quand un auditeur répond Amen, il vient étayer cette affirmation de louange.
Il y a à présent 2 témoins qui font la même déposition, ce qui a beaucoup lus de force et de valeur.
C'est pourquoi celui qui répond est plus grand que celui qui a provoqué cette réponse, parce que le second entérine l'affirmation du premier.

-> Le Maharal propose une autre réponse.
Amen est une affirmation personnelle, et en réalité l'auditeur dit :
"Vous récitez les paroles d'une formule (bénédiction) qui nous a été enseignée par les Sages (qui l'ont établie par Esprit Saint), mais moi dans les recoins les plus profonds de mon être, je sais que c'est vrai.
Vous récitez, et moi j'affirme. Vous répétez, et moi je crois."

-> Le Beit Yossef (Ora'h 'Haïm chap.56) va jusqu'à dire qu'un Amen distrait n'a aucune signification, et qu'on pourrait aussi bien ne pas le dire. [cette opinion est citée dans le Aroukh haChoul'han 56,5]
Par contre, une bénédiction, même sans attention particulière, garde une certaine valeur (plus on a de kavana, mieux c'est).
=> Le Amen a plus de valeur que la bénédiction, car il demande davantage de la personne qui le prononce.

-> Le Maharal enseigne également :
Du fait qu'Amen représente une foi profonde et sans compromis, c'est la voix de l'âme qui domine le corps réticent.
L'animal qui est en l'homme préférerait ne rien croire, afin de ne pas avoir à dominer ses passions.
Quand l'âme triomphe et arrache un Amen sincère à une bouche récalcitrante, ce mélange du corps et de l'âme qu'est l'homme a grimpé d'un échelon sur l'échelle qui le mène de la terre vers les cieux.
Point n'est besoin de crier ni de souligner qu'il y faut de la concentration, car Amen, par définition, relève de la concentration.
L'exigence est plutôt qu'il soit énoncé clairement et distinctement.

+ "Quiconque répond Amen de toute sa force, on lui ouvre les portes du Paradis" [guémara Shabbath 119b]
Le Maharal explique :
- 1°/ De même qu'on ne peut entrer au Paradis si les portes demeurent closes, l'Amen qui en donne l'accès doit être articulé clairement par les organes de la parole qui étaient auparavant immobiles.
- 2°/ En répondant Amen intérieurement aussi bien qu'extérieurement, le juif prouve qu'il a brisé les chaînes de son existence matérielle et pénétré dans un monde meilleur et plus élevé.
Amen est dans son cœur, pas seulement dans sa bouche.
Il peut marcher, travailler, manger et dormir sur terre, mais sur les plans spirituel et affectif, il se trouve déjà dans un monde meilleur, plus élevé.
Par conséquent, les portes du Paradis s'ouvrent grandes et les anges s'avancent pour l'accueillir.

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-> Le Maharacha (guémara Shabbath 119b) enseigne qu'à tout juste, est réservée au Gan Eden une place particulière en fonction de son niveau, comme le disent nos Sages : "A tout juste est attribué un compartiment digne de son honneur." Or, "celui qui répond Amen de toutes ses forces, les portes du jardin d’Eden s’ouvrent devant lui", c’est-à-dire qu’il a accès à tous les compartiments.

-> Dans le Tana deBé Eliyahou (Zouta 20), nous pouvons lire :
"Les pécheurs du peuple juif répondent Amen depuis le guéhinam. Hachem demande alors aux anges : “Qui sont donc ceux-là ?”, et ils Lui répondent : “Maître du monde, il s’agit des pécheurs du peuple juif qui, en dépit de la grande souffrance qu’ils endurent dans la géhenne, se renforcent et disent Amen devant Toi.”
Hachem ordonne alors : “Qu’on leur ouvre les portes du Gan Eden et qu’ils viennent chanter devant Moi!”
Tel est le sens du verset : “Ouvrez les portes pour que puisse entrer un peuple juste, gardien de la loyauté (chomer émounim)” (Yéchayahou 26:2) : ne lis pas chomer émounim, mais chéomrim amen, qui répondent Amen."

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-> Selon la guémara (Shabbat 119b) : "Reich Lakich a dit que celui qui répond au kaddich de toutes ses forces, on lui ouvre toutes les portes du gan eden."

-> Dans le livre Kol Dodi (7), il y est expliqué cela ainsi : "kol Israël yéch la'hem 'helek lé'olam aba" (tout Israël a une part dans le monde à venir), car il est dit : "véamékh koulam tsadikim lé'olam yirechou aaréts nétser mata'aï", ces 3 derniers mots ont pur acronyme : Amen.

-> La guémara (Sanéhdrin 110b) dit : A partir de quand un enfant peut rentrer au paradis?
Rabbi Méïr dit que c'est à partir du moment où il répond Amen, car il s'appelle alors tsadik car il est dit : "véyavo goï tsadik chomer émounim".

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-> b'h, également sur l'importance du Amen : https://todahm.com/2014/10/23/la-puissance-dun-amen

A tout moment où une personne mérite de faire une prière avec une vraie kavana (intention), elle doit déclarer ce jour comme un yom tov personnel, car l'odeur agréable de cette prière qui est allée jusqu'à Hachem, est similaire à celle d'un sacrifice (korban) amené dans le Temple.

[Maggid de Kozhnitz - rapporté par son fils le Béer Moché]

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-> La prière est tellement puissante qu'elle peut même changer la nature.
[rabbénou Bé'hayé - Ekev]

Quand un juif prie, son cœur doit se remplir de joie à l'idée de prier le D. auquel rien n'égale.
En effet, telle est la véritable joie : c'est celle qui remplit le cœur de l'homme qui prend conscience qu'il a le mérite de servir le Maître du monde, devant Qui nul ne peut se comparer ; ainsi que de pouvoir s'occuper de la Torah et des mitsvot, qui sont la véritable perfection et la base même de l'éternité.

[Ram'hal - Messilat Yécharim]

Les Téhilim

Il y a une sphère Supérieure qui s'appelle : "Olam haTéhilla", le Monde de la Louange, qui est un monde rempli de compassion où aucun ange Accusateur n'a d'influence.

En disant des Téhilim, une personne se connecte à cet sphère Supérieure où le Satan n'a aucun contrôle et les mauvais décrets s'y dissipent immédiatement.
[C'est pour cela que les Téhilim ont un tel pouvoir de nous amener des délivrances!]

[Noam Elimélé'h]

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-> "Les Téhilim ne sont pas destinés uniquement pour David lui-même. Ils conviennent à toute situation dans laquelle se trouvera un juif, et ce dans toutes les générations à venir [jusqu'à la venue du machia'h]."
[rav Yéhouda - midrach Téhilim 18]

-> Celui qui récite des Téhilim recevra la récompense comme s'il avait étudié les traités compliqués de Négaïm et Ohalot.
[midrach Téhilim 1,8 ; midrach Yalkout Chimoni Téhilim 613]

-> Réciter des Téhilim éveille les gens à faire téchouva.
[Noda biYéhouda - téchouvot]

-> Rien ne purifie autant que les Téhilim.
[rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld]

-> On doit croire qu'avec les Téhilim, on peut être sauver .. de tous les soucis.
[Beit Aharon - sur 'Hanoucca]

-> Lorsque quelqu'un dit beaucoup de Téhilim, il chasse tous types de sévères châtiments et souffrances ... de sa famille et de toute sa génération, et par cela il leur amène de l'abondance, des bénédictions, de la bonté et de la réussite ...
Même pour ceux qui ne comprennent pas ce qu'ils disent, les mots restent néanmoins efficaces et accomplissent beaucoup ...
[Pélé Yoets]

[nos Sages insistent sur le fait qu'il vaut mieux lire moins de Téhilim mais avec joie, intention et compréhension, plutôt qu'un très grand nombre au pas de course.]

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-> "Je ne comprends pas comment n'importe qui peut terminer entièrement [et fréquemment] le livre des Téhilim.
Lorsque vous récitez les Téhilim, vôtre âme est reliée à l'âme du roi David. Et lorsque vous vous attachez au roi David vous êtes rassasié, et rempli des cantiques et des louanges qu'il chantait.
Comment alors pourriez-vous continuer?"
[rabbi Aharon de Karlin - Beth Aharon]

[il faut savoir prendre le temps de réciter chaque Téhilim avec intention (kavana), d'avoir en tête l'importance, la valeur énorme de chacun de ses mots, plutôt que d'aller au plus vite, donnant l'impression de se débarrasser d'une "corvée" imposée.]

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-> Si le roi David avait compilé les Téhilim selon l'ordre dans lequel il les avait dit à l'origine, les Téhilim auraient la pouvoir de faire revivre les morts.
Mais puisque le roi David a compilé les Téhilim dans un ordre différent, ils n'ont pas ce pouvoir.
Néanmoins, bien que nous ne pouvons pas effectuer une résurrection des morts avec les Téhilim, toute autre délivrance (yéchouot) peut être atteinte en les récitant.
[rabbi Mendel de Kotzk]

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-> Le Zohar appelle les Téhilim : "la joie du Roi" (בדחי דמלכא).
Les Téhilim rendent Hachem joyeux.
Comment cela?

Le rav Elimélé'h Biderman répond :
Considérons un roi qui a un ami qui est extrêmement bien-aimé à ses yeux.
Il reçoit une longue lettre de cet ami, et il a un plaisir immense lorsque les gens lui lisent un partie de cette lettre.
A chaque fois que quelqu'un veut rendre le roi joyeux, il lui lit certaines phrases de cette lettre.
Le roi apprécie d'entendre ces mots, et alors il donne à celui qui les lit tout ce qu'il désire.

Hachem aime le roi David, et lorsque quelqu'un lit les Téhilim, qui sont la lettre du roi David à Hachem, alors Hachem en a un plaisir immense.
C'est pour cela que les Téhilim sont quelque chose d'extrêmement puissants pour nous.

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-> Le rabbi Elyah Roth explique d'une façon similaire :
Un roi avait un serviteur loyal qu'il aimé beaucoup, mais le roi a dû l'envoyer en mission dans un territoire lointain.
La séparation a été difficile pour les deux : le roi et le serviteur.
De temps à temps, le serviteur écrivait au roi, lui exprimant tout son amour, son admiration et son aspiration pour le roi. Le roi appréciait immensément de lire ces lettres.
Le serviteur envoya 150 lettres [comme les 150 Téhilim], et ensuite il est mort.

Il manquait au roi le fait de recevoir ces lettres, et ainsi de temps en temps il demandait à l'un de ses serviteurs de lui lire une de ces lettres.
Ecouter ces lettres a pour effet de remplir le cœur du roi de joie, c'est comme s'il venait tout juste de recevoir une nouvelle lettre de son loyal serviteur.

C'est pour cela que dans le "yéhi ratson" que nous disons avant les Téhilim, nous demandons : "kéilou amaram David hamélé'h alav ashalom béatsmo" (comme si le roi David le lisait lui-même).
Nous demandons à Hachem que notre lecture soit comme lorsque David, lui-même, lisait les Téhilim devant Hachem.
Que Hachem puisse considérer chacun de nos Téhilim, comme une lettre, comme un Téhilim de David, et qu'Il puisse avoir un immense plaisir de cette lecture.
Le Zohar (vol.2,107) dit que David était le "fou du Roi" (דוד בדיחא דמלכא הוה). [on peut éventuellement le comprendre dans le sens que par ses Téhilim il amenait une joie énorme à Hachem, et maintenant c'est à nous de le faire par nos lectures des Téhilim]

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-> La récitation des Téhilim protège des forces du mal. En fait, les chapitres de Téhilim sont appelés mizmorim parce qu'ils "abattent" (mézamrim) les forces du mal.
[Ben Ich 'Haï - Ora'h 'Haïm]

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-> b'h, autres dviré Torah sur les Téhilim : https://todahm.com/2017/12/11/5791-2

-> également : Téchouva & Téhilim : https://todahm.com/2021/09/11/techouva-tehilim

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-> Littéralement, le terme téfila (תפילה) signifie un lien (cf. Rachi sur Vayétsé 30,8 : naftoulé – נַפְתּוּלֵי).

Par définition, l’homme a été créé pour être relié à un vaste trésor céleste de bénédictions. Malheureusement, il se détache de ce câble vital lorsqu’il faute.
En priant, il raccorde son lien avec D., et la bénédiction recommence à s’écouler.
[…]

« Tahél or » = une lumière rayonnante (תָּהֶל אוֹר – Iyov 41,10). Les psaumes de David sont appelés Téhilim (תהילים) parce qu’ils remplissent l’âme d’une lumière éclatante.

Le fauteur s’est éloigné de D. et son âme est obscurcie par les voiles du péché. D’épaisses ombres le tiennent à l’écart et il se sent lointain et troublé … Ses fautes l’ont tiré si bas qu’il doit maintenant peiner pour s’élever et arriver plus haut qu’il ne l’était avant sa chute.

Il doit ouvrir ses Téhilim et permettre à son âme de s’envoler vers la lumière radieuse de David.
Ainsi, il parviendra à renouer son lien rompu avec Hachem, et le rendra plus solide que jamais.

[Rabbi Elimélé’h de Lizensk – Noam Elimélé’h]

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-> La guémara (Baba Batra 14b) nous enseigne que le Roi David a écrit le Livre des Téhilim à l’aide de 10 Sages : Adam Harichon, Malki Tsédek, Avraham Avinou, Moché Rabbénou, Yédouthoun, Ethan, Assaf, et les 3 enfants de Kora’h.
Les 7 derniers sages sont mentionnés clairement dans les versets des Téhilim, et les 3 premiers sont cités dans le midrach Haggada sur les Téhilim.

-> Le rav Saadia haGaon nous explique que le Livre des Téhilim est une prophétie adressée au Roi David. Seules les prophéties qui ont une utilité pour les générations ont été écrites, et ainsi les Téhilim représentent de manière tangible les sentiments de l’homme : la joie ou la tristesse, le renforcement ou la faiblesse.
Le Midrach Téhilim nous enseigne que Rabbi Yodhan au nom de Rabbi Yéhouda a dit : "Le Livre de David a été écrit pour lui, pour le peuple d’Israël, et pour tous les temps".

-> Le Radak (Maor Vachémèch - paracha Michpatim) rapporte que [au travers les Téhilim] le roi David a prié pour tous les besoins du peuple juif jusqu’à la fin des temps ; il pria pour la guérison des malades, le maintien en bonne santé des gens bien-portants, une parnassa abondante et l’annulation de tous les mauvais décrets.

-> Le rav Pinkous a dit : "Lorsque j’ai traversé le portail de sécurité de l’aéroport, on m’a demandé si je possédais une arme et j’ai répondu que j’avais dans ma poche et dans mon cœur le Livre des Téhilim".
L’agent de sécurité me répondit alors : "Je ne pensais pas à ce genre d’armes, mais plutôt à une arme à feu".
Je lui rétorquai : "Les Téhilim sont une arme à feu qu’il faut prononcer avec enthousiasme et chaleur".

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-> Au nom de Rabbeinou Ephraïm, le ‘Hida (Midbar Kedmot) dit que si quelqu’un dit des Téhilim tous les jours, c’est comme s’il avait accompli toute la Torah.

-> Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) enseigne : "Celui dont l’âme aspire à s’attacher à Lui [Hachem] et à dire Ses louanges, qu’il s’attache au livre des Téhilim. Heureux est l’homme qui dit les Téhilim comme un chant, avec joie et attention, en les comprenant."

-> Le livre "Emek haMélekh" dit au nom du rav Avigdor Kara que celui qui a l’habitude de lire des Téhilim repousse toutes sortes de mauvaises choses, de lui-même, de sa famille et de toute sa génération, et il attire sur eux toutes sortes d’abondance de bénédictions, de biens et de réussites.

-> Le Ben Ich ‘Haï (Bamidbar 6) écrit : "L’étude des Téhilim le jour de Shavouot est d’une grande utilité, c’est le jour où est mort le roi David, et ils sont plus agréés, c’est pourquoi chacun dira les psaumes entièrement le jour de Shavouot."

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+ 15 Ségoulot apportées par la lecture des Téhilim :

1°/ En lisant des Téhilim, on reçoit un salaire équivalent à un homme qui se consacre à une étude de sujets profonds de la Torah :
"Si quelqu’un souhaite s’attacher à Hachem et entonner Ses louanges, il s’attachera au livre des Psaumes. Rien n’a plus de valeur que ce livre de Téhilim qui renferme tout, qui multiplie les louanges au Créateur, un grand nombre de cantiques éveille au repentir et traite de demandes de pardon, et tout a été composé par le Roi David par prophétie.
Une personne qui récite des Téhilim est comparable à un fidèle récitant des prières, et à un homme se consacrant à l’étude de la Torah. Le Roi David avait demandé que les lecteurs des Psaumes soient considérés comme se consacrant à l’étude de sujets profonds de la Torah, comme Néga’im et Ohalot."
[Le Chla haKadoch]

2°/ La récitation des Téhilim nous sauve des pensées imaginaires du Yétser ara (mauvais penchant)
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car le Roi David avait demandé que la récitation des Téhilim nous protège des pensées imaginaires créées par le yétser ara."
[rabbi Tsadok Hacohen de Lublin - Tsidkat Hatsaddik)

3°/ La lecture des Téhilim, source de bonté et de compassion dans le monde
"Si vous connaissiez la force des versets des Téhilim et son pouvoir dans les sphères supérieures, vous en réciteriez à tout moment.
Sachez que la lecture des cantiques des Psaumes brise toutes les barrières, s’élève de plus en plus vers les Cieux, se répand devant le Maître des mondes, et influe dans le domaine de la bonté et de la compassion."
[Tséma’h Tsédek]

4°/ Au nom du Ba’al Chem Tov, il est ramené que par la récitation des Téhilim, on peut éliminer des accusateurs.

5°/ La récitation quotidienne de Téhilim apporte de grandes réussites dans le monde
"Ne prenez pas à la légère la récitation d’un nombre fixe de chapitres de Téhilim chaque jour, ce sont des "Mizmorim", leur nom rappelle la destruction des forces négatives dotées d’un pouvoir d’accusation, avant de commencer à prier.
Par la récitation des Téhilim, de grands bienfaits surviennent dans le monde."
[le Yessod Yossef - qui est l’auteur du Kav Hayachar]

6°/ "[Le livre des Téhilim] contient de précieuses Ségoulot et renferme des mystères Divins, des remèdes, des élixirs et des clés pour ouvrir les portes du Ciel."
[Le Malbim - dans son introduction à son commentaire sur le Livre des Téhilim]

7°/ "Heureux est l’homme qui étudie les Psaumes, les Cantiques de David notre Roi ont été appelés Téhilim, car ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités sont mis hors jeu."
[Noam Elimélekh - Likouté Chochana)

Le Noam Elimélé'h enseigne également que : "Les cantiques des Téhilim sont les clés correspondant aux pouvoirs de compassion, de guérison, de salut et de subsistance. D’où le nom qu’ils portent, les Téhilim.
Ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités ne lui portent pas atteinte."

8°/ "Nous avons une tradition des Tsadikim de réciter tout le livre des Téhilim sans pause, c’est une Ségoula pour tout. Le Rav de Savaran explique que d’après la majorité des avis, l’explication de "sans pause" consiste à s’abstenir de parler pendant la récitation des Psaumes, mais, pour lui, "sans pause", cela signifie qu’il n’y aura aucune interruption entre le cœur et la bouche, et qu’ils seront au même niveau au moment de la récitation de tous les cantiques des Téhilim, c’est une merveilleuse Ségoula pour tout."
[Assifat Maamarim]

[la qualité de nos Téhilim (où tout notre être vibre pour Hachem) vaut beaucoup plus qu'une quantité importante de Téhilim (où seule notre bouche bouge).]

[On peut citer également :
- Le rabbi Elimélé'h de Dinov (Agra déKalla) écrit : "J'ai reçu par transmission de mes maîtres que pour adoucir les dinim et les guévourot (rigueurs), l'homme doit lire entièrement le livre de Téhilim".
- Rabbi Tsvi Hirsch de Ziditchov (Atérét Tsvi) enseigne : "J'ai appris de mes maîtres que celui qui souhaite soumettre et briser les mauvais décrets ... devra écouter toute sa louange. Il lira le livre des Téhilim du début à la fin sans interruption et grâce à cela, il adoucira et transformera les mauvais décrets." ]

9°/ "Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car on rapporte une tradition de Rabbi Elimélekh, selon laquelle toute personne qui récite trois fois des Psaumes en un jour est considérée comme si elle avait jeûné d’un Chabbath à l’autre, et son salaire est grand."
[Kountrass Héchel Batéhilim, Mikdach Méat]

10°/ Les jours les plus propices à la récitation des Psaumes : le Shabbath, le Roch ‘Hodech, les jours de fête et le mois d’Elloul :
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, dont la récitation est des plus favorables à 3 moments : le Chabbath, le Roch ‘Hodech et les jours de fête, et surtout au mois d’Elloul. Les initiales du terme hébraïque de "Achré", forment les mots : Eloul, Chabbath et Roch ‘Hodech, Yom Tov."
[rav Hemdat Yamim - Iniyané Chabbath]

11°/ Conseil pour une délivrance particulière : réciter tout le livre en continu
"Si un homme cherche à obtenir diverses faveurs, comme une bonne subsistance etc., il récitera tout le livre des Téhilim du début jusqu’à la fin, sans marquer de pause."
[Rabbi Pin’has de Korits]

12°/ Attachement à D. et éviter les propos interdits
"Heureux est celui qui étudie les Psaumes, qui l’aident beaucoup à s’attacher à Son Créateur, à sa Torah et à Ses Mitsvot, celui qui l’étudie parvient à un niveau de soumission, et est épargné de la faute terrible de la médisance."
[Roch David]

13°/ Pardon des fautes
"Heureux est celui qui étudie les Téhilim, lorsqu’un Juif se consacre à la récitation des Téhilim le cœur brisé, le Hachem lui pardonne toutes ses fautes."
[commentaire Mayim Rabim sur les Téhilim]

14°/ Les Téhilim peuvent conduire au repentir, à la joie et à la spiritualité
Si on désire mériter de faire téchouva, on s’habituera à lire des Téhilim, car la récitation des Téhilim favorise le repentir.
Rabbi Na’hman de Breslev explique aussi que l’une des raisons du niveau du Livre des Psaumes tient à ce qu’il est contenu dans les "Dix sortes de chants", dix niveaux de sainteté, en parallèle aux dix Sfirot, et ils ont le pouvoir d’amender les dix pouvoirs de l’esprit et d’y insuffler de la spiritualité et de la joie, jusqu’à ce que toutes les chaînes et tous les obstacles de l’esprit soient déliés.
[rabbi Na’hman de Breslev]

15°/ De bonnes influences pour tout le peuple juif
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car, par là, la source de la Brakha supérieure s’éveille et il a la force de prier et d’influer en dispensant toutes les bontés et les bénédictions sur tout le peuple juif, pour la communauté comme pour l’individu, en termes de spiritualité, de matérialité, de subsistance et de guérison."
[Magen Avraham du Maguid de Trisk]

Source : cette partie sur les 15 ségoulot des Téhilim se base sur l'article : https://www.torah-box.com/vie-juive/mitsvot/tefila-priere/15-segoulot-apportees-par-la-lecture-des-tehilim_8814.html

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-> La récitation des Téhilim constitue un remède pour faire tomber les pluies.
Le terme Téhilim se dissimule sous un acrostiche dans le verset : "abreuvé par les pluies du ciel" (לִמְטַר הַשָּׁמַיִם תִּשְׁתֶּה מָּיִם - Ekev 11,11).
[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]

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+ Téchouva & Téhilim (selon rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Celui qui veut accéder au repentir devra s'habituer à la lecture des Téhilim, car les lire contribue beaucoup au repentir. Car il existe de très nombreux obstacles qui empêchent de se repentir.
Un tel ne ressent absolument aucun élan pour le repentir, et même celui qui s'éveille au repentir rencontre toute une série d'obstacles dans ce domaine, car pour un certain nombre de personnes, la porte du repentir est fermée devant eux ; et il y a celui qui ignore comment atteindre la porte qui lui correspond, celle qu'il doit précisément emprunter pour revenir à D., il y a encore d'autres obstacles similaires qui empêchent l'homme de se repentir, au point qu'il peut passer sa vie et mourir sans repentir ; pour tout cela la lecture des Téhilim est profitable.
Car même celui qui ne ressent aucun élan pour le repentir, grâce à la lecture des Téhilim, il parviendra à s'éveiller au repentir, car chacun, selon ce qu'il est, peut se trouver à l'intérieur de la lecture des Téhilim, et grâce à cela, il méritera de s'éveiller et de revenir, d'arriver jusqu'à la porte du repentir correspondant à son âme, et de l'ouvrir, jusqu'à ce qu'il accède à un parfait repentir ; et grâce à cela D. reviendra vers lui et le prendra en piété, heureux est-il.
C'est pourquoi durant les jours du mois d'Elloul, ainsi qu'aux 10 jours de repentir, tout Israël s'adonne à la lecture des Téhilim, car elle contribue beaucoup au repentir ; mais on doit aussi se livrer à leur lecture avec concentration durant toute l'année entière, afin de mériter de se repentir.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 73]

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+ Téhilim - Une musique émouvante :

-> Le rav Shraga Feivel Mendlowitz explique que chaque instrument mentionné dans le tout dernier Téhilim, avec lequel on louait Hachem (le shofar, la harpe, la flûte, ...), suscitait diverses émotions : l’un pouvait faire verser des larmes, l’autre susciter la joie, un 3e générer une profonde méditation.
Dans leur ensemble, le message général était de servir D. avec tout le spectre de ses émotions.

-> Les psaumes du Séfer tehilim étaient chantés avec un accompagnement musical. En fait, chaque chapitre avait les instruments ad hoc et la mélodie appropriée pour faire naître la pensée requise, la compréhension et les émotions que le roi David cherchait à éveiller à travers ses mots.
Le Radak (Téhilim 4,1) écrit : "Les chants, mélodies et louanges étaient chantés avec un accompagnement instrumental, chacun selon son mode musical, son air, qui était connu. Il y avait là une grande Sagesse et cela inspirait l’âme".

Fort de ce commentaire du Radak, Rabbi Matityahou Salomon (Matnat 'Haïm - Moadim) fait la citation suivante :
"Nul ne peut prétendre pleinement comprendre clairement un téhilim sans connaître sa profondeur musicale, sans saisir et reconnaître les différents sons des instruments et leur association et correspondance précise avec tel et tel téhilim. Car c’est cela qui donne toute sa saveur et son goût pour appréhender les psaumes (téhilim) dans toute leur intériorité".

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-> La foi simple et pure d’un juif ou d’une juive qui s’exprime dans leur récitation des Téhilim est le plus haut degré d’attachement à D. Cela suscite la miséricorde divine et procure le secours à celui ou celle qui récite ces saintes paroles dans un esprit d’unité avec D.
[Baal Chem Tov]

-> Le Baal Shem Tov est cité (Igrot Kodech - partie 3, p.262) comme ayant dit qu'un juif simple qui récite un chapitre du Téhilim avec simplicité et amour pour les juifs trouve plus de grâce aux yeux d'Hachem que les justes (tsadikim).

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-> Le midrach (Béréchit rabba 74,8) rapporte que pendant les 20 années où Yaakov a travaillées pour Lavan, il restait éveillé la nuit pour s'occuper de protéger le troupeau des voleurs.
Que faisait-il alors?
D'après rabbi Yéhochoua ben Lévi il disait les 15 Shir haMaalot (Téhilim 120 à 134) ...
D'après rabbi Chmouël bar Na'hman, il récitait le livre entier des Téhilim.
[d'ailleurs, selon le midrach : "lorsque Lavan rattrapa Yaakov, Yaakov était en train de réciter des Téhilim".]

"Lorsque l'on prie, on doit diriger ses yeux vers la Terre (vers le Temple) et élever son cœur vers le Ciel"

[rabbi Yossi - guémara Yébamot 105b]

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-> Au cours de la prière, élever son cœur vers le Ciel signifie : se considérer comme si l'on se tient dans le Ciel, déconnecté des "délices" de ce monde-ci et des "profits" du corps.
De plus, diriger ses yeux vers la Terre (le Temple) signifie : se considérer comme si l'on se tenait à l'intérieur du Temple.
[Talmidé Rabbénou Yona]

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne l'allusion suivante :
Celui qui prie :
- doit diriger ses yeux vers la terre (vers le bas) à titre d'allusion : au-dessous (en bas dans l'alphabet) des 3 lettres qui forment le mot : ayin (oeil - עין), nous trouvons les lettres respectives : פ כ ס qui forment le verbe : kassaf (désirer - כסף) qui traduit une âme qui désire s'attacher à Hachem par une prière fervente, avec intention (kavana).

- et doit élever son cœur vers le Ciel (vers le haut) pour faire une autre allusion : au-dessus des 2 lettres qui forment le mot : lev (cœur - לב), nous trouvons les lettres respectives : כ א qui forment le mot : akh (אך) qui a le sens de restriction pour inviter l'homme qui prie à une anava (humilité - ענוה).

"Pourquoi allons-nous au cimetière?
Afin que les mort prient (et intercèdent) en notre faveur dans le Ciel"
[guémara Taanit 16a]

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-> "Les morts ne connaissent rien des souffrances des vivants sur cette terre" (guémara Béra'hot 18a-18b)

Tossefot (guémara Sota 34b) enseigne : Les morts ne sont pas informés, mais si les vivants prient pour qu'ils intercèdent en notre faveur [auprès d'Hachem], alors ils en seront informés.

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-> Si les vivants viennent sur les tombes des morts à un moment d’épreuve pour dire qu’ils ne voient pas d’où viendra le salut si l’on n’a pas pitié d’eux du Ciel, les morts en souffrent alors certainement davantage, participant aux souffrances des vivants.
Et le salut vient par leur souffrance, car Hachem a pitié de nous à cause de leurs mérites.
[Maharam Shick]

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-> Le Maharal enseigne que le cimetière est le lieu de repos des tsadikim, et ainsi c’est un lieu pur et saint et la prière y est mieux entendue.
Celui qui prie sur les tombes des tsadikim ne doit pas s’adresser aux morts, mais demander à Hachem d’avoir pitié de lui par le mérite des tsadikim qui reposent ici.

"Quand un tsadik disparaît, ce n'est que pour sa génération qu'il a disparu"
[guémara Méguila 15a]

-> La guémara poursuit par une comparaison : lorsqu'un homme perd une pierre précieuse, où qu'elle se trouve, elle conserve son nom de pierre précieuse ; elle n'est perdue que pour son propriétaire.

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-> La guémara (Béra'hot 19b) nous enseigne que "même après leur mort, les tsadikim sont considérés comme vivants".

-> Le Zohar (III - 70b) affirme que sans les prières des tsadikim, le monde ne pourrait pas perdurer un seul instant. Les tsadikim protègent le monde, plus encore après leur mort que pendant leur vie terrestre.

-> Lorsque Kalev est venu à Hévron : "Il alla se prosterner sur les tombes des Patriarches. Il dit : Pères du monde, priez pour moi afin que je sois sauvé du mauvais conseil des autres explorateurs." (guémara Sota 34b).

-> Le midrach (Berechit rabba 49,7) rapporte que notre Matriarche Ra'hel fut enterrée sur la route à Bet Lé'hem afin que ses enfants (les juifs à travers l'histoire) en exil puissent prier sur sa tombe et qu’elle puisse prier pour eux [à Hachem].
Par exemple, le Méam Lo’ez (Berechit 37,36),décrit que Yossef vendu par ses frères, versa de chaudes larmes sur la tombe de sa mère [lors de son chemin vers l'Egypte].

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[on ne prie pas directement le tsadikim, mais que par son mérite, qu'il puisse être notre intermédiaire auprès de Hachem, pour qu'Il accepte nos prières.
Les tsadikim sont des très très proches de D., et ils ont cette capacité de demander facilement des bénédictions avec largesse, pour nous..

Par ailleurs, le fait d'être dans un cimetière (on est tous mortels, de bref passage dans ce monde!) et de se rendre compte d'à quel point ce tsadik a pu réussir à remplir positivement sa vie (malgré toutes ses difficultés), cela génère en nous des pensées de téchouva et d'humilité, qui donnent également de la force à nos prières. ]

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Il est une raison importante pour laquelle les tadikim sont comparés aux étoiles.
Nos Sages enseignent que les tsadikim ne meurent pas : même après leur mort, on les considère vivants.
Ils continuent à vivre parce que leur âme se trouve sous le Trône de Gloire Divin (kissé haKavod).
C'est en cela qu'ils ressemblent aux étoiles. Bien que les étoiles soient invisibles de jour, elles continuent à exister là où elles sont. Si nous ne pouvons les voir, c'est à cause de la clarté du Ciel.
Il en est de même des tsadikim : ils continuent à exister après leur mort mais nous ne pouvons les voir à cause de nos péchés. Pourtant, ils demeurent à leur place.

De même qu'il est impossible de voir la lumière des étoiles le jour, il est impossible de se rendre compte de la grandeur des saints en ce monde. Elle n'est visible qu'après leur mort.
Ainsi que nos Sages (guémara 'Houlin 7b) l'enseignent : "Les tsadikim sont plus grands après leur mort qu'ils ne l'étaient dans cette vie".
[Méam Loez - Chémot 1,5]

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"Les tsadikim sont plus grands après leur mort que durant leur vie"
[guémara 'Houlin 7b]

=> On peut s'interroger : pourquoi y a-t-il en apparence autant de mauvaises choses qui se passent dans le monde, alors que nous avons des millions de juifs au Ciel qui prient pour nous?
Qu'en est-il des millions de morts dans d'atroces souffrances, des milliers d'énormes tsadikim, ... qui prient pour nous avec davantage de forces que de leur vivant!

-> Le Maguid de Mézéritch est apparu après sa mort au Noam Elimélé'h, et il lui a dit :
"Lorsque j'étais toujours en vie dans ce monde, je voyais les choses avec un regard humain. Tout apparaissait tellement angoissant et douloureux, et c'est pour cela que je pouvais prier pour devancer les décrets.

Mais maintenant que je suis dans le monde de Vérité, je peux voir que tout n'est que bonté.
Je peux constater à quel point Hachem est impliqué dans le monde, à quel point ce qui est négatif en apparence, n'est en réalité qu'un composant des plans Divins menant à notre bien ultime.

Ainsi, puisque depuis le monde de Vérité [où je suis pour l'éternité], je ne vois que des bontés de D., comment veux-tu que [je prie] pour annuler [ce qui est perçu à tord comme des décrets négatifs sur terre]? En effet, je retirais alors de la bonté aux juifs!"

[Ohel Elimélé'h]

"D'après nos Sages, c'est par le mérite des 3 prières quotidiennes que la guéoula se produira.
C'est donc notre manque de vigilance et de concentration dans ces 3 prières qui est la cause du retard de cette guéoula, de la reconstruction du Temple et du rassemblement de tous les exilés.

[Ben Ich 'Haï - guémara Béra'hot 3a]