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"Celui qui s'adonne à l'étude de la Torah prospère dans toutes ses entreprises dans ce monde également"
[guémara Avoda Zara 9b]

-> "Que doit faire l'homme pour prospérer?
Il doit prier et implorer la pitié de Hachem, source de toute prospérité."
[guémara Nida 70b]

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-> Le secret d'une réussite éternelle, c'est de pouvoir placer la gloire de D. en première place, au-dessus de tout intérêt personnel.
[rav Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou (I - p.295)]

Dans notre génération, les prières doivent être très abondantes, car étant plus proche de la Délivrance finale, elles seront plus agrées que celles des premières générations.

[Rabbi de Loubavitch]

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-> Les gens pensent qu'ils prient face à D.
En vérité, la prière c'est l'Essence même de D.
[Rabbi Pin'has de Korets]

-> La prière est la colonne vertébrale du juif.
[Rabbi Rachab – le 5e Rabbi de 'Habad]

La sainteté d'une synagogue est la même que celle du Temple.
De la même manière que nous nous conduisons actuellement dans une synagogue, de la même manière nous nous comporterons dans le futur Temple.
[...]
Si nous ne nous efforçons pas d'honorer une synagogue, alors [pour l'éternité] nous n'aurons aucune compréhension de ce qu'est réellement la sainteté du Temple.

[Rav Avraham Pam]

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-> Le Smak écrit que de nos jours, la synagogue est un Temple miniature (mikdach méat).

-> Le Kav haYachar ajoute que les murs d'une synagogue sont tellement saints que la lumière de la présence Divine plane constamment au-dessus.

[Hachem déclare : ] "Soyez bénis, Cieux, Terre et êtres du Char [Divin], si vous révélez à Mes enfants ce que Je fais pendant la prière du matin, lorsqu'ils déclarent devant Moi : "Kadoch! Kadoch! Kadoch!"
[...]
Apprenez-leur à lever les yeux au Ciel, en direction de leurs lieux de prières, à élever les talons et le corps au moment où ils Me sanctifient. Car Je ne connais pas de plus grande satisfaction dans le monde que ce moment où ils lèvent leurs yeux vers les Miens, et où Mes yeux se tournent vers les leurs.

A cet instant, Je saisis Mon trône céleste, gravé à l'effigie de Yaakov, Je l'enlace et l'embrasse, Je Me souviens de leur exil et précipite leur délivrance."

[midrach cité dans le Tanya Rabbati
- cité également dans la Michna Broura 125,5 où le 'Hafets 'Haïm ajoute que si à ce moment de la prière les juifs se repentaient, ils seraient aussitôt délivrés.]

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-> Au moment où les juifs se rassemblent dans les synagogues et les maisons d'étude, et répondent [dans le kaddich] : "yéhé chémé rabba", Hachem hoche la tête et dit : "Heureux le Roi qui est ainsi glorifié dans Sa demeure! Pourquoi ce Père a-t-Il fait exiler Ses enfants? Malheurs aux enfants qui ont été chassés de la table de leur Père!"
[guémara Béra'hot 3a]

Le Rokéa'h (Hilkhot Béra'hot) cite la suite des propos tenus par Hachem à ce moment : "Quand pourrai-Je retourner dans Mon Sanctuaire? Quand pourrai-Je rassembler Mes enfants, les rescapés d'Israël, mêlés aux nations idolâtres, afin qu'ils Me glorifient et proclament la sainteté de Mon grand Nom?"

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-> Le Tana déBé Eliyahou (chap.16) rapporte qu'il y a dans les Cieux près de 5 milliards d'anges, qui se tiennent devant D. et sanctifient chaque jour Son grand Nom, du lever du soleil jusqu'à son coucher en déclarant : "Kadoch! Kadoch! Kadoch!", et du coucher du soleil jusqu'à son lever en clamant : "Barou'h chem kévod mal'houto".

De plus, selon la guémara ('Houlin 91), les anges n'ont pas forcément le mérite de sanctifier ainsi le Créateur continuellement. Certains n'ont ce privilège qu'une fois par mois, d'autres une fois par an, certains n'en ont le mérite qu'une fois par jubilé (yovél => tous les 50ans!).

[nous pouvons le faire 2-3 fois par jour (cha'harit, min'hat et parfois moussaf), en utilisant notre libre arbitre faisant que cela est encore plus précieux aux yeux de D. que les milliards d'anges!]

-> Le rabbi Beifuss affirme que lorsqu'un homme sanctifie ainsi D., alors cela entraîne que son âme s'en trouve elle aussi sanctifiée.

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->"Lorsqu'une personne répond : "Amen yéhé chémé rabba" de toutes ses forces [c'est-à-dire en étant parfaitement concentrée], on déchire la sentence prononcée à son encontre, comme il est dit : "Les décrets furent annulés en Israël quand le peuple s'est dévoué à rendre grâce à Hachem" ...
Même si l'on trouve chez cet homme des soupçons d'idolâtrie, on lui pardonnera"
[Rabbi Yéchoua ben Lévi - guémara Shabbath 119b]

-> Le rav Elimélé'h Biderman apporte l'explication suivante :
Lorsque nous faisons des fautes (que D. nous en préserve), les anges Accusateurs parlent contre nous.
Ils déclarent que justice doit être faite, car nous avons déshonoré le Roi.
Si nous disons : "amen yéhé chémé raba", cela révèle que notre désir principal est d'augmenter l'honneur d'Hachem.
Si parfois nous fautons, alors ce n'est pas volontaire. Cela n'est évidemment pas un signe de rébellion.
Ainsi, le "amen yéhé chémé raba" nous protège et nous aide à atteindre le pardon de nos fautes.

"Ne laisse pas la bénédiction d'une personne simple devenir légère à tes yeux"

[guémara Béra'hot 15a]

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-> Des générations [après que Ruth a eu son enfant], lorsque la reine Atalia a massacré tous les descendants de la famille royale, un seul enfant : Yoach, a réchappé pour perpétuer la dynastie de David (Méla'him II 11).
Nos Sages déclarent que la bénédiction que les femmes ont donnée à Ruth a sauvé la descendance de David de l'anéantissement.
[Méam Loez - Méguilat Rut 4,14]

[En plus de venir consoler Ruth pour la mort de son mari Boaz, les femmes savaient que Ruth n'avaient pas de matrice, elles ont compris que la naissance de son fils Oved était miraculeuse, et elles sont venues la féliciter.
On voit que les bénédictions des femmes de son époque (ex: mazal tov, que cet enfant soit ...), ont permis de sauver sa descendance, et donc par là la venue du machia'h!
Ainsi, il faut apprécier chaque bénédiction d'autrui, même la plus ordinaire (comme par exemple : bonne journée), car même si on ne s'en rend pas compte, il y aura forcément un impact positif pour nous!]

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-> Qu'une bénédiction de non-juif ne soit pas négligeable à tes yeux.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Bénédiction (béra'ha)]

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-> Celui qui reçoit une bénédiction, devra offrir quelque présent à celui qui l'a béni.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Bénédiction (béra'ha)]

-> Celui qui rapproche ceux qui sont éloignés du service d'Hachem, les bénédictions seront disposées entre ses mains.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Bénédiction (béra'ha)]

->"Grâce à ta joie, ta prière entrera dans le Palais du Roi"
[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila 70]

-> "Il n'est pas permis de prier dans la tristesse. Le ferait-on, que l'âme ne recevrait pas les Lumières qui découlent de toute prière."
[Rabbi 'Haïm Vital]

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-> "La joie dans l'accomplissement d'une mitsva est une mitsva en elle-même'
[Rabbénou Bé'hayé - Ki Tavo]

-> "La joie est le centre de gravité de toutes les mitsvot.
[...]
L'essentiel est d'être heureux d'accomplir les misvot.
Celui qui croit en D. et en Sa Torah dans la plus grande simplicité, comme doit le faire tout le peuple d'Israël, n'aura pas de plus grande joie que de faire les mitsvot.
[...]
L'essentiel du judaïsme dépend de la joie et du courage.
[...]
La joie, c'est l'énergie qui alimente l'esprit.
[...]
De la chute de la joie sacrée provient l'erreur de ceux qui se fixent pour but la joie profane et l'ivresse, déformations dont il faut beaucoup se méfier et dont il faut s'éloigner."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot]

"La prière est notre moyen de communiquer avec Hachem.

Le verset nous avertit : "Vous ne ferez pas [d'images de ce qui est] avec Moi ; dieux d'argent ou dieux d'or" (Yitro 20,20).
Lorsqu'un juif se tient devant Hachem, absorbé dans la prière, il ne doit pas permettre à ses pensées de demeurer sur ses possessions d'argent et d'or, car en agissant ainsi, Hachem considérera ces pensées aussi sérieusement que la faute de faire des idoles d'argent et d'or."

[Rabbénou Bé'hayé]

[notre prière est un moment d'union avec notre papa Hachem, sans aucune interférence (juste Lui et nous, en totale intimité!).
Lorsque nous laissons se développer nos réflexions financières, c'est comme si nous préférions leur vouer un culte, plutôt que de mettre tous nos espoirs en D.]

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-> "Ne M’associez aucune divinité ; dieux d’argent, dieux d’or" (Yitro 20,20)

Rabbi Avraham HaCohen de Tunis (dans son Avraham Yagel) explique que ce verset avertit les enfants d’Israël de s’attacher à Hachem et de L’aimer authentiquement, afin qu’en retour, Il soit proche d’eux et les secoure à tout moment où ils L’invoquent.
Par contre, si, à D. ne plaise, ils s’éloignaient de Hachem et de Son service, Il s’éloignera aussi d’eux et n’agréera pas leurs prières, faisant mine de ne pas les entendre.

Le verset peut alors se lire ainsi : "Ne faites pas de moi [oti au lieu de iti] des dieux d’argent et des dieux d’or" = c’est-à-dire ne m’obligez pas à Me comporter comme ces divinités qui ne voient ni n’entendent.

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-> "Ne m'associez aucune divinité, dieu d'argent, dieux d'or" (Yitro 20,20)

Rabbi Yaakov Aharon de Volozhin explique : "Hachem dit : ne faites pas avec moi des affaires ; ne gagnez pas votre vie en vous servant de la crainte de D."

"Si une personne me dit qu'elle a un sérieux mal de tête et qu'elle ne peut pas se concentrer convenablement sur sa prière, je lui répondrais : 'Qui vous a dit de prier avec la tête? Vous devez prier avec votre cœur!' "

[Rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

"Lorsqu'une personne se tient debout pour réciter la amida, pour ainsi dire, le bras droit d'Hachem l'enlace."

[midrach Chir haChirim rabba 2,19]

C'est pour cette raison, que la guémara (Béra'hot 21a) commente : "Si seulement nous pouvions prier toute la journée, car ainsi nous pourrions être constamment connectés à Hachem"

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-> Le 'Hafets 'Haïm enseigne que prier pour une autre personne est un moyen de réaliser la mitsva de témoigner de la bonté à son prochain.
[de plus : "Toute personne qui prie pour un besoin de son prochain, alors qu’elle en a elle-même besoin, se verra exaucée en 1er" - guémara Baba Kama 92a].

Après notre mort, nous aurons une vision claire de l'impact exceptionnel de toutes ces prières : combien de personnes se sont mariées grâce à nous, combien ont pu continuer à vivre, combien ont pu retrouver un travail, ...
[A l'inverse, on nous montrera ce qu'on aurait pu faire si l'on avait davantage prié (pour soi, pour d'autres), et cela pourra devenir une source de honte éternelle si l'on a de notre vivant négligé l'impact de nos prières!]

=> De même que durant notre prière Hachem nous enlace, de même nous pouvons décupler ce moment en y ajoutant d'autres frères juifs à cette étreinte familiale pleine d'union, d'amour et de joie!

La prière peut modifier la nature

+ La prière peut modifier la nature :

-> Le séfer Ezri Mé'im Hachem rapporte ce qui suit au nom du rav Moche Soloveitchik : Une personne est obligée de croire pleinement que ses prières sont toujours entendues et qu'elles ont le pouvoir d'apporter des délivrances à nos problèmes (yéchouot).

Le rav Soloveitchik s'adressait un jour à un malade que les médecins n'espéraient plus voir guérir. Il lui dit : il est écrit : "Mon aide vient d'Hachem, créateur du Ciel et de la terre" (Téhilim 121,2). Pourquoi ne dit-on pas simplement que notre aide vient d'Hachem? Pourquoi ajoute-t-on qu'Il est le créateur du Ciel et de la terre?
La réponse est que nous disons qu'Hachem a créé ce monde à partir de rien, ce qui nous enseigne que même s'il n'existe aucun moyen naturel d'aider quelqu'un, Hachem peut créer quelque chose à partir de rien pour sauver cette personne. C'est ce que nous devons garder à l'esprit lorsque nous faisons la prière.
[selon nos Sages, Hachem recrée le monde à chaque instant, et en ce sens tous nos soucis peuvent être résolus. ]

C'est dans cet esprit qu'il a expliqué la grandeur de l'acte de Yéhochoua, qui a arrêté le soleil à sa place. Il semblerait que la grandeur de cet acte réside dans le fait qu'il avait le pouvoir d'arrêter le soleil dans sa course. En réalité, la grandeur de Yehoshua réside dans le fait qu'il a prié Hachem et lui a demandé de changer la nature.
La plupart des gens ne penseraient même pas à prier pour une telle chose. Mais Yéhochoua possédait une si forte émouna qu'il demanda à Hachem que ce miracle se produise comme s'il demandait n'importe quoi d'autre.
Une prière prononcée avec une émouna aussi intense sera toujours entendue et peut modifier le cours de la nature.
[on ne doit pas compter sur des miracles, mais la prière est une voie naturelle pour obtenir des miracles. ]