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"Car ils n'ont pas cru en Hachem et n'ont pas eu confiance en Son salut" (ki lo ééminou b'Elohim, vélo baté'hou bichouato - Téhilim 78,22)

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Béchala'h) enseigne que le manque de confiance bloque la lumière de la rédemption.
Même lorsque le salut (individuel, comme collectif) est préparé, il ne peut être révélé sans le réceptacle de la émouna et du bita'hon.

En ces jours-là (suite à la venue du machia'h), il arrivera que dix hommes de toutes les langues des nations saisiront le vêtement d'un seul juif en disant : "Nous voulons aller avec vous, car nous avons entendu dire que D. est avec vous."
[Zé'haria 8,23]

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[d'une seconde à l'autre le machia'h peut arriver, et toute la haine des nations à notre égard (sale juif!) se transformera en un désir ardent d'être comme les juifs! ]

Joie & gueoula

"Cantique des degrés. Quand Hachem ramena les captifs de Tsion ... Hachem a accompli de grandes choses pour nous, nous étions joyeux (ayinou chémé'him)" (Téhilim 126,1-3).
Lorsque le machia'h arrivera, les non-juifs demanderont : "Quelle est cette grande chose que Hachem a accomplie pour le peuple juif pour qu'il soit à un tel niveau?"
Le peuple juif leur répondra : "Hachem a accompli cette grande action pour nous parce que pendant toute la durée de l'exil, nous avons été joyeux de tout ce qui nous est arrivé."
[rav Shimon Maryles de Yérouslav - Torat Shimon ]

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-> "Car vous partirez dans la joie" (ki bésim'ha tétséou - Yéchayahou 55,12).
Cela signifie que grâce à la joie, vous pouvez être délivrés de tous vos problèmes.
[rabbi Mendel Ména'hem de Kotzk - Emet véEmouna - p.8 ]

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-> Le machia'h viendra parce que le peuple juif servira Hachem avec passion, amour et joie.
[selon le maguid de Mézéritch et rabbi Bounim de Pschisha]

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-> Selon le 'Hozé de Lublin, dans les générations précédant la venue du machia'h, la relation des juifs avec Hachem sera construite principalement autour de l'amour d'Hachem, car cela tire davantage les cordes sensibles [de notre cœur] vers Hachem, plus que n'importe quelle autre chose.

-> Le rabbi Avraham 'Haïm de Zlotchov enseigne que lorsque les nations du monde verront notre passion et notre joie à accomplir les mitsvot (et en particulier, les mitsvot dont nous ne connaissons pas la raison), elles diront que si nous ne trouvions pas de douceur dans les mitsvot, nous ne pourrions jamais éprouver une telle joie à les accomplir. C'est ce qui, en fin de compte, rapprochera les nations non juives à la reconnaissance d'Hachem et de l'authenticité de la Torah.

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-> b'h, également : Servir Hachem dans la joie & guéoula : https://todahm.com/2024/05/28/servir-hachem-dans-la-joie-gueoula

"Il y a deux approches que nous pouvons adopter pour hâter la Rédemption (guéoula). La première consiste à monter en terre d'Israël et à y vivre.
La seconde est d'apporter une aide financière aux personnes qui y sont déjà installées".
[rav Israël de Rouzhin ]

Ben Zoma dit : "Quel est le sage? C’est celui qui apprend de toute personne" (ézéou 'hakham, alomed mikol adam - Pirké Avot 4,1)

-> Le Baal Chem Tov explique : "de toute personne" (mikol adam) = cela inclut toute personne juive de peu de valeur apparente subjective, car même en elle réside une étincelle digne d'exemple.
En chaque juif réside une étincelle sainte. Chaque juif doit réparer la part du machia'h qui lui appartient.
[Hachem s'est révélé à Moché dans un buisson, lui annonçant la délivrance à venir]. Une flamme ardente jaillit d'un simple buisson, d'un simple juif.

L’arrivée du machia’h

+ L'arrivée du machia'h :

"Nous devons espérer que Hachem ne prolonge pas l'exil, car nos forces physiques et spirituelles s'affaiblissent. Vous devez savoir que nous avons dépassé le moment officiel de son arrivée et que nous nous trouvons juste avant la naissance d'une nouvelle ère".
['Hafets 'Haïm - Chem Olam 12 ]

Cela ressemble à la fin de l'exil égyptien. Même si le temps de la rédemption était venu, la servitude et la douleur de l'esclavage égyptien se sont accrues jusqu'à ce qu'ils puissent partir.

Cependant, il ne faut pas se focaliser sur le moment exact de la Délivrance finale.
Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam) s'y oppose lorsqu'il écrit :
"Nous ne pouvons pas connaître le moment précis de la Délivrance finale. En effet, lorsque Hachem a révélé ouvertement la fin de l'exil babylonien et a dit qu'il durerait 70 ans, même à ce moment-là, beaucoup ont calculé le temps de manière incorrecte.
A combien plus forte raison la Délivrance finale est-elle encore plus cachée!
Cependant, au regard de notre détresse (ex: spirituelle, émotionnelle), nous pouvons comprendre qu'il n'y en aura plus pour longtemps."

-> La guémara va jusqu'à maudire toute personne qui tente de calculer le moment précis de l'arrivée du machia'h. Le Akédat Its'hak (56,15) en explique pourquoi :
"Lorsque D. a dit dans Yéchayahou : "Le jour de la vengeance est dans Mon coeur" (Yéchayahou 63,4), cela signifie qu'Il ne révèlera pas le moment, mais qu'il reste dans Son coeur. C'est pourquoi la guémara maudit ceux qui calculent à l'avance le moment de l'arrivée du machia'h. De tels calculs retardent en fait son arrivée.
Si quelqu'un avait calculé que le machia'h n'arriverait pas avant l'an sept mille en utilisant des données astronomiques et astrologiques, nous nous résignerions à un long exil et nous relâcherions nos efforts pour hâter son arrivée par l'accomplissement de bonnes actions.

Nous devons croire que "Ma rédemption est à portée de main" (Yéchayahou 56,1), et que lorsqu'on y pense le moins, elle peut arriver.
L'expérience nous a appris que Hachem peut hâter la fin, comme lorsqu'Il a abrégé notre exil en Égypte.
"Moi, le Seigneur, en son temps, je la hâterai" (Yéchayahou 60,22)
Hachem se réserve le droit d'accélérer son calendrier, si cela s'avère nécessaire. Nous apprenons ici que la "loi naturelle" peut être supplantée par la hachga'hah pratit, l'implication directe d'Hachem."

[d'une certaine façon : peu importe si actuellement une prophétie de la fin des temps de nos Sages se réalise, peu importe si nous sommes dans une période propice, ... la guéoula peut venir véritablement à chaque seconde, car Hachem, qui est au-dessus de tout, peut la déclencher en un instant. ]

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-> Selon rabbi Yaakov Israël Kanievsky (Or'hot Rabbénou - vol.1), le Steïpler, bien que nous ne puissions pas déterminer quand les douleurs de la naissance du machia'h commencent ou se terminent réellement, nous savons que nous sommes actuellement proches de la fin, car le peuple juif a connu la plus grande partie de ces douleurs pendant la Seconde Guerre mondiale.

-> Le Or Ha'Haïm haKadoch (Vayé'hi 49,11) suggère que toutes ces difficultés de l'ère pré-messianique ne se produiront que dans le cas où le machia'h viendrait sans que nous le méritions positivement.
Si nous apportons la Délivrance en étudiant la Torah et en accomplissant les mitsvot, l'arrivée du machia'h ne sera pas précédée de souffrances. Si nous ne le faisons pas, nous risquons d'avoir un dirigeant qui souhaite nous détruire, comme Haman dans l'histoire de Pourim.
[pensons aussi à l'honneur d'Hachem : combien il est plus beau que Son peuple revienne vers Lui de lui-même par amour et craindre, plutôt que de revenir par la contrainte d'un couteau sous la gorge d'atroces ennemis, d'une bombe atomique, ... (faisant qu'on court par désespoir vers papa Hachem, plutôt que par amour et attachement pour Lui). ]

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=> Pourquoi faut-il qu'il y ait une période difficile avant l'arrivée du machia'h (si nous ne faisons pas téchouva de nous-même)? Pourquoi tant de difficultés doivent-elles se présenter?

-> Le rav El'hanan Wasserman (Ikvéta déMechi'ha 18) explique :
"Puisque, avec la venue du machia'h, le monde sera dans un état parfait, sans défaut, il est nécessaire que tous les vieux comptes soient réglés au cours de la période qui précède.
Des piles de comptes se sont accumulées au ciel depuis la Création du monde jusqu'à aujourd'hui (c'est-à-dire les fautes que l'homme n'a pas encore corrigés), et elles doivent être mises en ordre avant la venue du machia'h. Il est donc du devoir de chacun de payer ce qu'il doit encore au ciel".

-> Rabbi Avraham Azoulay ('Hessed Lé'Avraham 1,17) écrit que l'intensification de l'oppression d'Israël constitue un processus stimulant de purification en préparation de la Délivrance.
Dans ses mots :
"Les épreuves du peuple juif deviendront très difficiles et ils souffriront d'une douleur intense. Ils diront des montagnes : "Elles nous ont recouverts", et des collines : "Elles sont tombées sur nous", à cause des énormes problèmes qui les entoureront de toutes parts.
La raison en est que la Présence divine jugera sa maison et que D. la ramènera à l'alliance établie afin de la purifier en vue de la Délivrance (guéoula) et de la bonté qui nous a été promise par ses prophètes.

Cette bonté est quelque chose que l'intellect ne peut pas comprendre. La délivrance d'Égypte et les miracles qui l'ont accompagnée pâliront en comparaison des miracles et des merveilles qui nous arriveront lors de la Délivrance d'Israël à la fin des jours. Comme il est dit : "Ils ne diront plus : "Par la vie d'Hachem qui a fait monter les Bné Israël de la terre d'Égypte", mais plutôt : "Par la vie d'Hachem qui a fait monter et revenir les descendants de la maison d'Israël du pays du Nord et de tous les pays où Il les avait dispersés" (Yirmiyahou 23,7-8).

Il y aura alors des miracles et la révélation de la Présence divine à Israël d'une manière étonnamment merveilleuse. Tous ceux qui mériteront ces temps diront : "Voici notre D. en qui nous avons placé nos espoirs" (Yéchayahou 25,9), pointant littéralement du doigt la révélation de la Présence divine. Qui en sera digne?"

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+ Combien de temps durera l'ère messianique?

Une fois le machia'h arrivé, combien de temps durera l'ère messianique?
Un certain nombre de réponses différentes sont données à cette question, avec des durées allant de quarante ans à mille ans ou plus.

-> Selon Rabbi Eliezer (guémara Sanhédrin 99a), la période messianique durera 40 ans .
C'est après cette période que commencera celle de la résurrection des morts.
Rabbi Eliezer voit une allusion à cette période dans le Téhilim (95,10) : "Pendant 40 ans, je prendrai une génération" (arba'im chana akout bédor).
L'emploi du temps futur du mot "prendre" (akout - אָקוּט ), et l'idée d'une génération future font référence à une génération très différente et unique qui, selon la guémara, est une référence à la génération messianique.
Ces quarante années serviront donc de préparation à la résurrection des morts.

-> Un autre avis, dans la même guémara, est que l'ère messianique durera 70 ans, alors que Rabbi Yéhoudah HaNassi dit qu'elle durera trois générations.

Selon le Rambam (intro au 11e chapitre de Sanhédrin), le machia'h, qui est un homme ordinaire de chair et de sang, mourra après un long règne et un fils, puis un petit-fils, lui succéderont.
En précisant trois générations, le Rambam sous-entend que la dynastie messianique ne durera pas plus de trois générations avant que ne commence la résurrection des morts.

-> Une autre opinion dans la même discussion de la guémara dit que selon Rabbi Dossa, l'ère messianique durera 400 ans.

-> Une autre version de l'opinion de Rabbi Yéhouda HaNassi est que l'ère messianique durera 365 ans, et une dernière opinion d'Avimi est que l'ère messianique durera sept mille ans.

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-> Suite à la venue du machia'h, les bêtes sauvages vivront en harmonie. Cela peut être vu comme une métaphore, car la nature des animaux ne changera pas du tout à l'ère messianique. Les animaux carnivores le resteront après la venue du machia'h, et ils continueront à s'attaquer à d'autres créatures pour survivre.
La métaphore utilisée ici indique que les nations du monde, qui agissent comme des animaux sauvages en dévorant les petites nations qu'elles rencontrent, cesseront de vouloir détruire et attaquer ces nations.
Ces "animaux sauvages" vivront enfin en paix avec le peuple juif et ne chercheront plus à le détruire.
Le Rambam ajoute que, bien que ces prophéties soient métaphoriques, ce n'est que lorsque ces événements réels se produiront que nous comprendrons enfin exactement ce que le prophète nous décrivait.

=> ainsi, n'oublions pas que la période du machia'h, et le monde à Venir, sont des moments qui dépassent notre compréhension, puisque d'une grandeur Divine, d'une spiritualité pleinement dévoilée.

En renforçant le yichouv et en augmentant le nombre de juifs en terre Sainte d'Israël, la guéoula arrivera plus tôt.
Car il est clair que la Délivrance (guéoula) dépend de l'augmentation du nombre de juifs en Terre sainte ... Plus les exilés (en dehors d'Israël) reviendront, plus nous recevrons de bénédictions suprêmes pour hâter la Délivrance.
[rav Avraham Kook - Michpat Cohen - sec.63,p.129]

=> Chaque juif qui vient résider en Israël rapproche la guéoula, apportant de nombreuses bénédictions en ce sens.

"Trois choses nous arrivent rapidement et sans avertissement : le machia'h, trouver ce que nous cherchions, et un scorpion".
[rabbi Zéra - guémara Sanhédrin 97a]

-> Le machia'h peut arriver à tout moment sans avertissement. Que nous apprend la comparaison de Rabbi Zéra?

Un scorpion mord sans avertissement, et trouver ce que nous cherchons se produit au moment où nous nous y attendons le moins. De même, l'arrivée du machia'h peut survenir à tout moment.
Le Maharcha ajoute que : si nous sommes méritants, le machia'h arrivera de manière miraculeuse et indolore, sans trop de souffrance, comme le sentiment de trouver ce que nous cherchons.
Cependant, si nous ne sommes pas méritants, l'arrivée du machia'h s'accompagnera de beaucoup de souffrance, un peu comme la morsure d'un scorpion.

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-> Si nous le méritons, Hachem accélérera la guéoula (a'hichéna) et nous amènera le machia'h tant attendu sur un nuage de miracles et de splendeur.
Si, toutefois, nous ne méritons pas l'intervention précoce du machia'h, son arrivée nous est tout de même garantie, mais elle aura lieu vers la fin des 6000 ans (bé'ito), et elle ne s'accompagnera pas de splendides miracles, mais d'une arrivée plus banale et plus terrestre du machia'h sur son âne.

Le mot 'hamor, est lié à un autre mot hébreu, 'homer, qui signifie "matériel".
L'âne représente l'idée des aspects les plus matériels de la Création, par opposition aux aspects les plus spirituels et les plus élevés. Ainsi, si nous ne sommes pas en mesure de mériter la guéoula à un stade plus précoce grâce à nos actions spirituelles, le machia'h viendra à nous monté sur un âne, c'est-à-dire sur le dos de nos actions moins spirituelles et plus physiques.
Si nous ne méritons pas de miracles, notre salut prendra la forme d'une arrivée du machia'h sur un âne en mauvais état plutôt que sur un cheval splendide, lorsqu'il franchira les portes de Jérusalem.

Mais il ne s'agit pas d'un âne ordinaire. L'âne sur lequel Avraham est monté en emmenant Its'hak à la Akéda, et que Moché a monté plus tard lors de sa mission en Egypte, sera l'âne sur lequel le machia'h montera à l'avenir. [Pirké déRabbi Eliézer 31]

Shabbath = force de protection & déclencheur de guéoula

+ Shabbath = force de protection & déclencheur de guéoula :

-> Le Shabbat est la seule mitsva qu'Hachem Lui-même qualifie de "matana tova", un bon cadeau.
La guémara (Shabbath 10b) rapporte que : Hachem dit à Moché : "J’ai un cadeau spécial dans Ma salle de trésor, il s’appelle le Shabbat, [et] je souhaite l’offrir au peuple juif. Va les informer."

-> Les commentateurs ont des opinions divergentes quant à la nature exacte du cadeau du Shabbat.
Certains pensent que ce cadeau est la grande récompense que nous recevons pour avoir observé le Shabbat.
D’autres, en revanche, affirment que le grand cadeau que procure l’observance du Shabbat est double : il protège le peuple juif des attaques et des préjudices d’autres nations, et il constitue un moyen de lui assurer une délivrance rapide de leur exil.

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+ Le Shabbat, la force de défense juive :

-> Lorsque le peuple juif était dans le désert du Sinaï après avoir quitté l'Egypte, il lui a été donné la mitsva d'observer le Shabbat. Cependant, peu après l'avoir reçue, certains au sein de la nation ont transgressé les lois du Shabbat. Juste après que la Torah décrit l'épisode du Shabbat profané, elle relate ce qui semble à première vue être un épisode sans rapport : la nation d'Amalek venant attaquer le peuple juif.

Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 8b,drach 3) enseigne :
Ces deux événements, la violation du deuxième Shabbat de l'histoire et l'attaque d'Amalek sont très liés.
Le Shabbat agit comme une barrière protectrice entre le peuple juif et les autres nations.
Une fois que le peuple juif a transgressé le Shabbat, cette protection a été en partie supprimée, et la nation d'Amalek a pu saisir l'occasion et s'enfoncer pour nous attaquer.

-> La guémara (Méguila 12b) nous apprend que Vachti humiliait les femmes juives en les obligeant à travailler le Chabbat.
Quel but Vachti espérait-elle atteindre en tourmentant ainsi ses sujets juifs?
Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 2,2) affirme que cela témoigne de l’incroyable pouvoir du Shabbat : même une personne aussi mauvaise que Vachti connaissait l’importance de ce jour spécial, et en obligeant les femmes juives à ne pas respecter le Shabbat, elle pouvait les maintenir en exil et empêcher leur Délivrance.
Son plan échoua, car ces femmes furent contraintes de ne pas respecter le Shabbat et n'étaient donc pas tenues responsables de leurs actes.
Il est à noter que Hachem a agi, mesure pour mesure, contre Vacthi, et c'est pourquoi la Méguila elle-même nous dit qu'elle a trouvé la mort "le 7e jour", qui était Shabbat.

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-> La guémara (Shabbath 118b) cite Rabbi Shimon Bar Yo'haï qui a dit : "Si le peuple juif observait deux Shabbat, il serait immédiatement libéré".

-> Selon le midrach (Chémot rabba 25,12), la puissance du Shabbat est telle qu'un seul Shabbat suffirait à libérer le peuple juif.
Qu'est-ce qui, dans le Shabbat, lui confère cette capacité à raccourcir l'exil?
Le Midrach explique que, puisque le Shabbat est égal à toutes les mitsvot de la Torah, en observant le Shabbat, nous observons de fait toutes les mitsvot, même celles que nous sommes incapables d'observer aujourd'hui.
Le mérite de tous les juifs observant le Shabbat suffit à apporter la guéoula et à mettre fin à notre exil actuel.

-> Selon le Chné Lou'hot Habrit (Vézot haBéra'ha, Déré'h 'Haïm To'hakhot Moussar 167), l'observance du Shabbat a une double signification. C'est un prototype du repos qui suit l'achèvement de la Création, ainsi qu'un prototype de la liberté qui a suivi la fin de l'esclavage.
Dans ses mots : "Tout en s'efforçant de restaurer son unité avec le Créateur, Israël restaure également la grandeur et la pureté originelles de la Création. Tout en luttant pour restaurer son union avec son Libérateur, Israël retrouve également sa propre liberté et sa sécurité sur terre."
Ainsi, en célébrant le Shabbat, nous renouons avec la Création du monde et celle du peuple juif après la sortie d'Egypte. Ce faisant, nous méritons la guéoula finale, l'arrivée du machia'h.

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-> Le vendredi soir, nous disons le chant du Lé'ha Dodi, et il est fait référence au Shabbat comme "mékor habéra'ha" (la source de toutes les bénédictions).
Toutes les bénédictions qui existent dans ce monde trouvent leur source dans le Shabbat lui-même.

[ainsi, Shabbat vaut comme toutes les mitsvot, peut générer toutes les bénédictions possibles, son observation répare nos fautes, ... ainsi c'est un moment très propice pour déclencher la guéoula.
Nous avons tendance à considérer ce jour avec dédain car dans Son infinie bonté, Hachem nous l'a octroyé très souvent : tous les 7 jours (ex: et non une fois par an comme les autres fêtes). ]

Notre tsédaka active la venue du machia’h

+ Notre tsédaka active la venue du machia'h :

-> Selon la guémara (Baba Batra 10a) :
"Il est enseigné dans une Baraïta que Rabbi Yehouda dit : Grande est la charité en ce qu'elle hâte la guéoula, comme il est dit : "Ainsi dit Hachem, maintenez la justice et faites la charité, car Mon salut est proche de venir, et Ma justice d'être révélée" (Yéchayahou 56,1)."

-> Le Maharcha commente que les actes de charité accomplis par le peuple juif apporteront la délivrance finale, et à ce moment-là, il y aura une révélation des actes de charité d'Hachem, qui sont actuellement cachés.

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yehoyada) s'interroge sur la raison pour laquelle le verset mentionne la "justice" (michpat), dans la mesure où Rabbi Yéhouda a dit que seule la "charité" (tsédaka) rapproche la guéoula.
Il explique que la charité n'a cet effet que lorsque l'argent donné est obtenu de manière juste par le donateur. L'argent acquis par des moyens malhonnêtes n'est pas acceptable pour Hachem lorsqu'il est offert en charité.
Ainsi, la "charité" seule a le pouvoir de rapprocher la guéoula, et Yéchayahou mentionne également la "justice" afin de définir de quel type de charité il s'agit.