Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les juifs au mont Sinaï étaient fiers de notre réception actuelle de la Torah

+ Les juifs au mont Sinaï étaient fiers de notre réception actuelle de la Torah :

"Le peuple vit et trembla, et il se tint à distance" (Yitro 20,15 - וירא העם וינועו ויעמדו מרחוק).

-> Le Divré Shmouel explique que les juifs au mont Sinaï ont vu (avec roua'h hakodech) que les générations futures seraient "debout de loin" (ויעמדו מרחוק), ce qui signifie qu'elles seraient à des niveaux très bas. [certes, ils sont debout, mais dans leurs actes ils sont loin loin des hauteurs spirituelles des générations passées (yéridat adorot). ]
Néanmoins, eux aussi accepteront la Torah.

"Le peuple vit cela [la kabalat haTorah des générations futures] et trembla" (וירא העם וינעו). Ils étaient impressionnés par la dévotion des générations futures à la Torah, même depuis les niveaux les plus bas.

<--->

=> Nous recevons la Torah chaque année comme au mont Sinaï. Si les juifs de la génération du désert qui étaient au 49e niveau de sainteté, qui ont mérité que Hachem leur parle directement, ils ont tremblé de fierté face à la grandeur du fait que nous acceptons la Torah cette année à notre époque.
Certes nos actes sont en apparence si "petits" comparés aux générations passées, mais aux yeux d'Hachem, en raison de l'énorme obscurité spirituelle, ils sont en réalité énorme!
De nos jours, la moindre petite action de fidélité à la volonté d'Hachem est si incroyable qu'au mont Sinaï les juifs en ont tremblé d'admiration, de fierté. (ils avaient une vision de Vérité sur le futur, et notre yétser ara nous fait croire l'inverse pour nous démoraliser, dévaloriser de toute ambition spirituelle. )

Les téfilines, les tsitsit et la mézouza

+ Les téfilines, les tsitsit et la mézouza :

-> Nos Sages (Yalkout Chimoni - Béchala'h - siman 234) nous enseignent qu'au moment où les juifs descendirent vers la mer Rouge, l'ange Gavriel descendit aussi et les entoura d'une muraille. Il déclarait aux vagues d'eau :
- à droite, faites attention aux enfants d'Israël qui recevront la Torah à la droite d'Hachem.
- À gauche, faites attention à ceux qui mettront les Téflines sur leur bras gauche et devant eux, prêtez attention à ceux qui scelleront une alliance devant eux.
- À l'arrière, prêtez attention à ceux qui montreront le nœud des Téfilines et les fils des Tsitsiot à l'arrière.
[lorsque nous sommes entourés de ces mitsvot, nous avons une protection très puissante!. ]

-> Nous trouvons un autre passage dans la guémara (Ména'hot 43b) : nos Maîtres nous enseignent que les Bné Israël sont aimés d'Hachem, car Il les entoura de mitsvot : les Téfilines à leur tête, les Téfilines sur leurs bras, les Tsitsiot sur leurs vêtements et la Mézouza au seuil de leur maison.
Le roi David dit d'eux : "Sept fois par jour, je célèbre tes louanges, en raison de Tes justes arrêts" (Téhilim 119,164). Rachi commente : "Sept fois par jour" = les Téfilines de la tête et du bras comptent pour deux, plus quatre Tsitsiot et une Mézouza: c'est un total de sept.

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) écrit que Hachem les entoura de Mitsvot et le mot "Mitsvot" (מצות) est les initiales de : "Mézouza - Tsitsit - Téfilines".
Les Téfilines correspondent à deux commandements : un selon la version de Rachi et un selon celle de Rabbénou Tam, ce qui explique le "Vav" avec le "Tav", pour inclure la deuxième paire de Téfilines.

"Vous vous sanctifierez ... et vous serez saints" (Kédochim 20,7)

-> Rabbi Yossé déduit que celui qui fait des efforts ici-bas pour se sanctifier est sanctifié "en-Haut" et que la sainteté d'Hachem réside sur lui.

Rabbi 'Hiya ajoute:
Chaque action effectuée ici-bas entraîne une action similaire en-Haut.
Quand un homme accomplit un acte de sainteté, il suscite en-Haut un vent de sainteté qui souffle sur lui et le sanctifie.
S'il se rend impur, un vent d'impureté vient souffler sur lui et le souiller encore davantage ; tout dépend de ses actes.
[Zohar - Tsav 31a]

+ "Vous n'allumerez pas de feu en aucune de vos demeures au jour du Shabbath" (Vayakel 35,3).

Pourquoi la Torah insiste-t-elle davantage sur cet interdit que sur les autres travaux défendus le Shabbath?

Pour laisser entendre que l'Attribut de la Justice, symbolisé par le feu, ne se manifeste pas ce jour-là, si bien que la joie règne ici-bas et dans les mondes supérieurs.
[Zohar - Yitro p.89b]

Faire d’Hachem un D. vivant

+ Faire d'Hachem un D. vivant :

"Ne fais pas d'idoles de métal pour toi-même" (élohé massé'ha lo taassé la'h - Ki Tissa 34,17)

-> Le rabbi Mendel de Kotzk explique que cette exigence fait également référence à notre "idolâtrie" moderne en traduisant le verset par "Tu ne feras pas de D. un "massé'ha" (se traduisant littéralement par : un masque), pour toi-même".
Ne faites pas d'Hachem une idole. Ne faites pas de votre pratique religieuse une représentation sans vie, une routine recouvrant votre conscience comme un masque.
Limiter Hachem à une compréhension humaine limitée, associée à une obéissance inconsciente et robotique, est comparable à fondre le métal pour en faire une idole froide comme du métal.

Formuler notre compréhension d'Hachem en fonction de notre intellect limité et fini aboutit à la création d'une "image" fixe, réduisant le Ein Sof, le Maître du monde infini (Hachem), à pour ainsi dire, une petite statue de métal qui peut être placée sur une étagère. [nous devons à l'inverse renouveler en nous de la fraîcheur, des sentiments vivants et de la sincérité dans notre service d'Hachem. ]
C'est comme si nous pensions pouvoir mettre Hachem dans notre poche, le posséder, ou simplement avoir "tout compris" de notre pratique religieuse et d'Hachem.

<---->

[notre service Divin, notre relation avec Hachem, ne doit pas être extérieur, de façade (masséha - comme un masque), mais plutôt venir de notre intériorité, de notre coeur enflammé. ]

Lorsque les Bné Israël sont en Terre sainte [d'Israël], ils peuvent "tirer" les bénédictions du Ciel vers le bas, car ils se trouvent sous la domination directe d'Hachem. [le contact est direct! ]
En dehors d'Israël, ils sont soumis à un pouvoir intermédiaire (l'ange de la nation sur laquelle ils se trouvent).

C'est pourquoi, Hachem est apparu à Yaakov dans son rêve avant qu'il ne quitte la Terre sainte. Ensuite, des anges l'accompagnèrent jusqu'à ce qu'il arrive au puits (près de 'Haran en dehors d'Israël).
[Zohar - Vayétsé 153a]

Le dernier jour, on peut rectifier tous les jours

+ Le dernier jour, on peut rectifier tous les jours :

"Vous compterez pour vous-même à partir du lendemain du Shabbat ... jusqu'au lendemain du septième Shabbat, vous compterez cinquante jours" (Emor 23,16)

-> Le rabbi de Kobrin (rapporté dans le séfer Kitvé Ramam) explique :
Même si les 50 jours [du Omer] se sont écoulés et qu'une personne ne constate aucune amélioration en elle-même et qu'elle en est toujours au premier niveau [de son développement spirituel], il y a tout de même de l'espoir, car le lendemain du 7e Shabbat, on peut compter les 50 jours.
[A Shavouot,] on peut passer par tous les niveaux en une seule journée, comme si on avait utilisé tous les jours [propices du Omer] correctement.

Les Bné Israël quittèrent l'Egypte "avec de grandes richesses" (bé'rékhouch gadol - Lé'h Lé'ha 15,13-14) [en accorda avec la promesse d'Hachem à Avraham]
Le terme pour : richesses, possessions est : "ré'houch" (רכש) dont les lettres s'écrivent pleinement : ריש כף שין, dont les lettres intérieures sont : נפשיי.
C'est une allusion au fait que la grande richesse que les Bné Israël ont pris est une richesse de l'âme, Hachem nous donnant généreusement beaucoup de biens spirituels.
[Ora'h 'Haïm ]

Les 12 jours de Nissan et les 12 mois de l’année

+ Les 12 jours de Nissan et les 12 mois de l'année :

"Le premier jour du premier mois, tu établiras le Michkan de l'Ohel Moed" (Pékoudé 40,2)

-> Le séfer Agra déKala demande pourquoi n'est-il pas simplement écrit "béé'had la'hodech harichon" (le premier du premier mois [Nissan]), la Torah employant : "bayom 'hodech arichon béé'had la'hodech".
Pourquoi le verset semble-t-il contenir des mots superflus?

-> Il répond en citant le rav Ména'hem Mendel de Rimanov qui affirme que les 12 premiers jours du mois de Nissan, jours où les Nessi'im apportaient leurs korbanot (sacrifices), contiennent en eux la puissance des 12 mois (de l'année).
Chaque jour représente un mois entier, et ceux qui ont une "vision pure" peuvent voir chaque jour ce qui se passera pendant le mois qu’il représente.

Il ajoute que, pour chacun de ces jours, le 'Hozé de Lublin écrivait ce qui se passerait pendant le mois correspondant. L’année où il est mort au mois d’Av (le 9 Av), il n'a écrit que ce qui se passerait jusqu’au début d'Av.

D’après cela, le premier jour de Nissan correspond à la totalité du premier mois. Ainsi, le verset dit que "bé'yom 'hodech harichon", le jour du premier mois = ce jour qui correspond à la totalité du premier mois, est "béé'had la'hodech" (le premier du mois).

<-------------------->

+ Un renouveau de la Kédoucha :

-> Le séfer Torat Emet écrit que durant le mois de Nissan, un niveau de sainteté renouvelé s'éveille dans chaque partie de l'âme juive.
Tout comme le monde a été créé en Nissan, la sainteté de chaque juive est renouvelée en ce mois. C'est donc le moment où nous pouvons sortir de la klipa d'Égypte et retrouver notre sainteté innée.

C'est pourquoi le Shabbat précédant Roch 'Hodech Nissan est appelé 'paracha ha'Hodech".
Ce Shabbat marque le début du renouveau de nos âmes (car il est connu que toute chose sainte trouve son origine dans le Shabbat précédent).

Nos bonnes pensées sont récompensées

+ Nos bonnes pensées sont récompensées :

"Avoir des pensées pour travailler l'or, l'argent et le cuivre" ( la'hchov ma'hachavot laassot bazahav oubakessef ouvané'hochét - Vayakel 35,32)

-> Le séfer Divré Shmouel explique qu'une personne tire un grand bénéfice de ses efforts pour s'assurer que ses pensées sont pures, saintes et pures, exemptes de mauvaises choses et de futilités.
En purifiant ainsi ses pensées, elle peut recevoir de grandes influences et une abondance de sainteté.
En effet, le "canal" est propre et dégagé, permettant ainsi à l'abondance céleste de s'écouler librement en elle.

Cela est suggéré dans le verset : "Avoir des pensées" = lorsque nos pensées sont pures et pures.
"Travailler l'or, l'argent et le cuivre" = lorsque notre esprit est rempli de telles pensées, on méritera une grande abondance de bonté.

<--->

-> Le Divré Shmouel ajoute que le mot "ma'hchava" (pensée), est lié au mot : 'hachouva (importance).
Cela indique qu'il faut accorder de l'importance à ses pensées et veiller à ne pas les gâcher en pensant à des choses inappropriées.