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"Si vous suivez Mes lois" (im bé'houkotaï télé'hou - Bé'houkotaï 26,3)

= en peinant dans la Torah (selon Rachi).
Le fait de suivre les lois de D. se traduit essentiellement par les efforts qu'il incombe de fournir.

Nous allons voir (b"h) un rapide développement du 'Hafets 'Haïm à ce sujet.

Au début, l'étudiant ne comprend pas bien, comme l'enseignent nos maîtres (guémara Guittin 43a) : "Une personne ne saisit la véritable signification des paroles de la Torah qu'après les avoir comprises de travers" ; néanmoins, il reçoit un salaire pour les efforts fournis même s'il n'a pas terminé "le travail".

Ainsi, "nous peinons et recevons une récompense, et eux ils peinent et ne reçoivent pas de récompense pour les efforts qu'ils ont investis, mais uniquement pour le travail fini." (guémara Béra'hot 28b)

[Pour la Torah, même si nous n'aboutissons à aucune conclusion satisfaisante, nous serons néanmoins récompensés pour nos efforts.
Que ce soit celui qui étudie avec le dictionnaire pour comprendre le sens de chaque mot, ou bien le géant de la génération, ce qui compte c'est la quantité de nos capacités/forces investies, et non le résultat obtenu.]

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-> "Ceci nous enseigne que Hachem aspire à ce que les juifs étudient la Torah avec acharnement" (Sifra)

-> "Toutes les valeurs auxquelles conduit l'étude de la Torah ne s'acquièrent que par l'étude menée avec acharnement"
['Hazon Ich - Kovets Iguerot - tome I,2]

-> "Quiconque aime la richesse et les plaisirs ne peut pas étudier la Torah Orale, car celle-ci exige que l’on se donne beaucoup de peine que l’on se prive de sommeil et que l’on sacrifie son corps pour elle"
[midrach Tan’houma – paracha Noa’h]

-> Moché dit à Israël : "Combien ai-je souffert pour la Torah ! Combien ai-je peiné et combien me suis-je acharné pour l’acquérir … J’ai dû passer au milieu des anges et des Séraphins, dont un seul d’entre eux pourraient brûler le monde entier … Je suis allé parmi les créatures célestes, j’ai donné mon a^me et mon sang pour la Torah !
De même que je l’ai apprise dans la souffrance, vous aussi, étudiez-la dans la souffrance"
[midrach Yalkout Chimoni - chap.942]

-> "Les paroles de Torah ne se maintiennent que chez les hommes qui se sacrifient pour elle"
[guémara Shababth 83b]

Le Maharcha (dans la guémara Guittin 57) précise que "se sacrifier" pour la Torah signifie : "donner la mort à son corps, en le privant de toute jouissance superflue".

-> "La Torah que j’ai étudiée dans la frustration (af), c’est elle qui s’est maintenue"
[le roi Salomon – midrach Kohélét rabba – chap.2 : "même (af) ma sagesse se maintint"]

-> "Chez qui trouve-t-on la Torah ? Chez celui qui laisse son visage se noircir pour elle [par l’exténuement], autant que le corbeau est noir"
[guémara Erouvin 21b]

-> "La Torah n’est pas au Ciel" (Dévarim chap.30) : mais si elle y était, tu aurais dû y grimper pour la retrouver, et si elle était au-delà des océans, tu aurais dû les franchir pour l’obtenir."
[guémara Erouvin 55a]

-> "L’homme peine pour comprendre [jusqu’à la limite de sa compréhension], et la Torah œuvre pour lui [révéler ses secrets]."
[guémara Sanhédrin 99b]

-> Dans la paracha Pin'has, nos Sages rapportent que Moché voulut transmettre son pouvoir à ses fils. Si tel était le cas, on peut être certain qu'ils avaient les capacités requises pour assumer un tel rôle.
Cependant Hachem annonça que ce privilège reviendrait à Yéhochoua bin Noun, en raison du fait : "qu'il était voué à la Torah, car il arrivait tôt dans la maison d'étude et qu'il en repartait tard afin de ranger les bancs".

[de plus, le Rambam (paracha Chéla'h Lé'ha), fait remarquer que de nombreux autres hommes du peuple avaient une dimension spirituelle supérieure à Yéhochoua.
Cela témoigne que plus nous nous investissons pour la Torah, plus elle s'investit pour nous!]

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-> "Telle est la voie de la Torah ... et de faire des efforts dans l'étude de la Torah" (Pirké Avot 6,4)

-> "La sagesse de la Torah ne demeure que chez ceux qui s'efforcent pleinement de la comprendre et de l'intérioriser"
[midrach Yalkout Chimoni - Yitro 271]

-> "Que doit faire l'homme pour devenir sage? Il doit étudier de longues heures et ne travailler que le minimum [nécessaire]"
[guémara Nidda 70b]

-> "Si quelqu'un affirme : 'J'ai peiné [dans l'étude de la Torah] mais je n'ai pas trouvé, ne le crois pas.
[S'il dit: ] 'Je n'ai pas peiné mais j'ai trouvé, ne le crois pas.'
[S'il dit: ] 'J'ai peiné et j'ai trouvé, crois-le'."
[guémara Méguila 6b]

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-> Le rav Eliyahou Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome III) enseigne que l'attachement que l'on éprouve pour une chose est fonction des efforts que l'on y a investis. Plus ceux-ci sont importants, plus les sentiments seront intenses.
Lorsqu'un homme plante un arbre et se donne beaucoup de peine pour le faire pousser, il s'y attache au point de ressentir de l'amour à son égard. Ce phénomène est dû au fait qu'en s'impliquant personnellement pour son arbre, cet homme y voit une part de lui-même. De ce fait, il ne lésinera sur aucun effort pour que son arbre se développe et paraisse beau.

Nos Sages (guémara Baba Métsia 38b) évoquent explicitement ce principe : "Un homme préfère posséder un seul kav produit par son travail, que 9 kavim par son ami."
Rachi explique : "Ce kav est plus cher à ses yeux, car il a peiné pour lui".

=> Il y a un lien clair entre l'efforts engagés et l'attachement éprouvé en conséquence.
S'il en est ainsi dans la matérialité, à plus forte raison dans la spiritualité.

-> Rava dit : "Au début, la Torah est appelée au nom de D., et à la fin, elle est appelée au nom de celui qui l'a étudiée, comme il est écrit : "Il trouve son plaisir dans la Torah de Hachem, il médite SA Torah our et nuit" (Téhilim 1,2).
[guémara Avoda Zara 19]
Rachi précise : "Elle est appelée au nom de cet élève qui s'est échiné à l'étudier".
=> En s'investissement avec acharnement dans notre étude, la Torah devient alors nôtre, faisant partie intégrante de notre existence.

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-> "La Torah ne se maintient que chez les personnes qui se sacrifient pour elle" [guémara Béra'hot 63]

Le Taz de commenter : "Si vous suivez Mes lois" (Bé'houkotaï 26,3) = si vous étudiez la Torah avec acharnement. En revanche, ceux qui l'étudient paisiblement, sans fournir d'efforts pour la comprendre, ne méritent pas qu'elle se maintienne en eux."

=> Tout notre travail consiste à peiner et multiplier les efforts, afin de pouvoir s'attacher à la Torah, au point qu'elle devienne une part de nous-même.

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"Heureux celui qui a grandi dans la Torah, qui l'étudie avec acharnement et qui procure [ainsi] de la satisfaction à son Créateur"
[guémara Béra'hot 18]

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-> "Le but essentiel de la venue de l'homme ici-bas est de découvrir sa propre part dans la Torah.
[...]
Ces hommes qui s'adonnent à la Torah avec peine, hormis le mérite que leur procure l'étude proprement dite, ont l'immense privilège d'accroître et de renforcer la émouna dans le monde.
[...]
Rachi (Ekev 11,16) dit : "L'abandon de la Torah conduit à s’attacher à l’idolâtrie".
[...]
Vous autres, chers jeunes troupeaux de D., attachez-vous à l'étude, soyez de fidèles soldats et le jour où Hachem révélera Son pouvoir au monde, vous deviendrez ainsi l'élite du Royaume divin.
Le Tana déBé Eliyahou (chap.3) enseigne en ce sens : "Dans les temps futurs, Hachem siégera dans Sa grande maison d'étude, à Jérusalem, et Il accordera à chacun une illumination en fonction de la Torah qu'il aura étudiée. Certains rayonneront comme une étoile ... d'autres brilleront comme la lune ..."
[...]
Chacun a le devoir de peiner dans l'étude de la Torah, selon les capacités que Hachem lui a accordées. Quiconque est doté de grandes aptitudes et a la possibilité de devenir un maître de la Torah, mais cède à la paresse, devra rendre des comptes devant le Créateur.
[...]
Toutes les âmes du peuple juif étaient présentes au moment de la Révélation du Sinaï, et D. accorda à chacune d'elles un part spécifique dans la Torah. Chacun peut donc accéder à cette part, pourvu qu'il persévère et ne se relâche pas.
[...]
Nous disons quotidiennement dans nos prières : "Éclaire nos yeux dans la Torah ... afin que nous ne soyons pas humiliés à jamais." ...
Si l'homme cède à la paresse dans ce monde-ci, se laissant convaincre par son mauvais penchant que quelques menues connaissances suffisent, il subira une humiliation éternelle!"

['Hafets 'Haïm - dans une lettre écrite au rav Avraham Eliyahou Kaplan - rapportée dans le livre béDérekh Ets ha'Haïm (p.556)]

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-> "L'homme et né pour la douleur/l'effort" (Iyov 5,7).
Tout homme est né pour la douleur/l'effort, mais j’ignore s’il fut créé pour peiner dans l’étude ou dans le travail. S’il est méritant, il peine pour la Torah, sinon, pour sa subsistance."
[guémara Sanhédrin 99b]

"J'anéantirai vos hauts-lieux et je supprimerai vos idoles" (Bé'houkotaï 26,30)

=> Ce verset se situe dans la liste des malédictions prévues pour ceux qui abandonnent la Torah. Cela est étonnant. Le fait qu'Hachem anéantissent les idoles devrait plutôt être considéré comme une bénédiction!

-> Rabbi Bounim de Pshis'ha se fonde sur l'enseignement de nos Sages selon lequel, pour conserver le libre arbitre, Hachem a créé dans le monde les forces du bien en équilibre avec les forces du mal. [comme il est écrit : "D. a créé une chose contre l'autre" (Kohélet 7,14)]
Ainsi, le renforcement d'un côté impose celui de l'autre côté pour maintenir cet équilibre. En conséquence, quand l'impureté diminue, la sainteté aussi doit se réduire.
A l'époque où le penchant pour l'idolâtrie existait et représentait une impureté monumentale dans le monde, des forces extrêmement puissantes dans la sainteté venaient parallèlement réaliser l'équilibre. C'est pourquoi, on trouvait à l'époque la manifestation de la Présence Divine qui se révélait dans le peuple à travers la prophétie. Mais une fois que les juifs se sont tellement égarés après l'idolâtrie et qu'il était devenu nécessaire d'arrêter ce fléau, Hachem a alors supprimé ce penchant du coeur des juifs. Mais en conséquence, les forces de sainteté aussi en ont été réduites. C'est à ce moment que le phénomène prophétique disparut et la Présence Divine qui l'accompagnait se dissimula du peuple.

Certes, l'anéantissement de l'idolâtrie devint un bien nécessaire. Mais une certaine malédiction l'a accompagné : la sainteté dût diminuer.
Certes, "J'anéantirai vos hauts-lieux et Je supprimerai vos idoles", mais la conséquence de cela est décrit dans la fin de ce verset : "Mon Etre vous répugnera", que Rachi explique comme évoquant le retrait de la Présence Divine. La sainteté doit alors forcément se réduire.

=> Quand un homme constate que son mauvais penchant est très fort, cela est le signe que ses potentiels spirituels sont parallèlement très puissants et qu'il a des capacités insoupçonnées de servir Hachem avec beaucoup de force et d'enthousiasme. Au lieu de se décourager en voyant les dures épreuves qu'il rencontre dans le Service d'Hachem, qu'il tente plutôt de saisir ce message et de s'atteler à réaliser au mieux ses merveilleux potentiels qui auront le pouvoir de le propulser à des hauteurs qu'il ne peut même pas imaginer.

[d'après le Sifté Tsadik rapporté dans le "mayana chel Torah" du rav Friedman]

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-> "Je supprimerai vos idoles" (Bé'houkotaï 26,30)

=> Pourquoi la Thora considère-t-elle cela comme une malédiction ? Ne serait-ce pas plutôt une bénédiction que de supprimer l'idolâtrie!

-> En fait, nos Sages enseignent que la faute a une force particulière de créer une dépendance pour l'homme qui la commet. Celui-ci peut en arriver à ne plus pouvoir s'en passer, devenir "esclave" de son penchant. Au point même qu'il lui deviendra clairement impossible de s'en séparer.
Dans cette situation bien malheureuse et tragique, il arrivera que si le pêcheur ne trouve pas le moyen d'assouvir son désir, alors cela le mettra même dans une situation de danger, il se sentira tellement mal que la mort pourra même s'en suivre, D. Préserve.

Bien sûr qu'il n'y a pas mieux que supprimer les idoles. Mais à l'époque où le penchant pour l'idolâtrie existait encore, l'homme qui serait privé de ses idoles, cela pouvait le mettre dans un état de mal-être profond. Cette bénédiction sera vécue par cet homme comme une malédiction.
Parfois Hachem se comporte ainsi avec l'homme. Il lui enlève des possibilités de commettre certaines fautes. Et l'homme le vit difficilement. En fait, Hachem le fait véritablement pour son bien. Mais l'homme en souffrira malgré tout.

Nos Sages enseignent que c'est cela d'ailleurs le sens des souffrances de l'enfer. L'homme qui s'est habitué dans ce monde à jouir de plaisirs matériels le menant à la faute, après sa mort, quand son âme rejoindra le monde des âmes, elle continuera à ressentir le besoin puissant d'assouvir ces désirs. Car cela est devenu pour lui une dépendance.
Mais il n'aura aucun moyen de trouver ce qu'il recherche. Car là-haut, tous ces plaisirs sont absents!
C'est ce manque terrible qui sera pour lui la pire des souffrances.

Imaginons que nous soyons privés de plaisirs auxquels nous sommes si attachés ... Il est donc bien préférable de s'habituer à s'en détacher dés à présent. Et de s'attacher aux vraies valeurs, celles de la Torah d'Hachem. Alors, notre joie sera bien grande de retrouver ces vrais plaisirs auxquels nous nous sommes habitués de notre vivant.
[rav Mikaël Mouyal]

"Im bé'houkotaï télé'hou" (Si vous marchez selon Mes statuts - Bé'houkotaï ch.26 ; v.3) :

Rachi = donnez-vous de la peine dans l'étude de la Torah.

Dans la guémara Avoda Zara (5a), on trouve le commentaire suivant :
"Nos maîtres ont enseigné : "si (im) vous marchez selon Mes statuts".
La conjonction "im", exprime ici une idée d'imploration (lou - si seulement), comme nous le trouvons :
- dans le Téhilim : "si seulement (lou) mon peuple M'écoutait un peu, tandis que J'accable son ennemi!" (Téhilim 81,14) ;
- dans le livre de Yéshayahou : "si seulement (lou), tu avais observé Mes mitsvot, ta paix aurait été comme une rivière!" (Yéshayahou XLVIII,18)."

==> Au travers ce verset, D. nous dit en quelque sorte : "Je vous en prie, étudiez Ma Torah, et accomplissez les mitsvot, afin que Je puisse vous accorder Mes bénédictions ... car c'est pour cela que Je vous ai créé ... pour vous donner du Bien!"

"Im bé'houkotaï télé'hou" (Si vous marchez selon Mes statuts - Bé'houkotaï ch.26 ; v.3) 

Le terme "im" (אִם) fait allusion aux personnages qui ont pour mission de délivrer Israël, lors des exils passés et futurs.

En effet, les 2 lettres du mot "im" sont les initiales de :
- Aharon (אהרן) et Moshé (משה) qui ont sauvé les enfants d'Israël d'Egypte ;
- Esther (אסתר) et Mordé'haï (מרדכי) qui ont délivré le peuple du décret d'Haman ;
- Eliahou (אליהו) et Mashia'h (מש'ח) qui délivreront le peuple dans l'avenir.

Ainsi, ce verset vient nous dire que l'observance de la Torah nous ménera, comme elle l'a déjà fait, à la délivrance.

 

Source (b"h) : issu du livre "Guévourot aTorah" de Gabriel Cohen

"Il est écrit: «Si vous vous conduisez selon Mes Lois, si vous gardez Mes Préceptes et les exécutez, Je vous donnerai les pluies en leur saison, et la Terre livrera son produit, et l’arbre du champ donnera son fruit ..." (Bé'houkotaï 26,3-13)

=> La Torah énumère ici un certain nombre de "Bénédictions" matérielles. Celles-ci sont-elles les récompenses aux mitsvot?

On va rapporter 3 commentaires pour expliquer le sens de ces bénédictions :

1°/ [Un préalable pour accomplir sereinement les Commandements] : Le Rambam écrit [Lois de la Téchouva 9,1] :
"Sachant que la récompense des Commandements et le Bien que nous mériterons si nous observons le chemin de D. prescrit dans la Torah est la vie du Monde futur, ... quel est donc le sens de [cette expression] qui se trouve dans la Torah entière : "Si vous obéissez, vous recevrez cela" ... [et toutes ces promesses sont des choses qui] auront lieu en ce Monde, comme la satiété et la faim, la guerre et la paix, la souveraineté et l’assujettissement, l’établissement en terre [d’Israël] et l’exil, la prospérité [dans ses activités] et l’échec? Toutes ces promesses sont vérité. Elles ont déjà été accomplies et le seront encore. Quand nous observons tous les Commandements (mitsvot) de la Torah, nous obtenons tous les Bienfaits en ce Monde ...
Néanmoins, ces Bienfaits ne sont pas l’ultime récompense des Commandements ... Tout ceci doit être compris comme suit : Hachem nous a donné cette Torah, qui est un Arbre de Vie. Qui accomplit tout ce qui y est mentionné et connaît cela parfaitement et correctement méritera la vie du Monde futur, selon la grandeur de ses actes et l’abondance de sa sagesse.
[D.] nous a promis dans la Torah que si nous l’observons avec joie et enthousiasme, et que nous sommes toujours versés dans Sa Sagesse, Il retirera toutes les entraves à son accomplissement, comme la maladie, la guerre, la faim, et autres [calamités], et nous dispensera tous les biens qui nous soutiennent dans l’accomplissement de la Torah, comme la satiété, la paix, l’abondance d’argent et d’or, afin que nous n’ayons pas la nécessité de s’occuper toute notre vie à subvenir aux besoins du corps, et que nous soyons libres pour étudier de la Torah et accomplir les Commandements, et ainsi mériter la vie du Monde futur."

2°/ [Une garantie de la promesse divine] : Rabbi Yéhouda Halévi écrit dans son livre Kouzari :
"Toutes les religions promettent à leurs fidèles un Paradis ‘bien gros et bien gras’! Toutefois personne n’est jamais revenu pour dire si l’on recevait effectivement tout ce qui était promis. Auprès de qui peut-il aller se plaindre à présent?
C’est la raison pour laquelle le salaire que nous recevrons dans le Monde futur n’est pas mentionné, car il nous serait impossible de vérifier la véracité de ces propos!
Hachem nous dit : ‘Teste-Moi dans ce Monde! Accomplis les mitsvot avec joie, et vois si Je ne t’envoie pas la Bénédiction! Donne aux pauvres et vérifie si tu ne t’enrichis pas!
Respecte le Chemita et regarde! Je t’enverrai l’abondance dans la 6e année!
Toutes ces promesses sont notre garantie qu’Hachem nous fera hériter du Monde futur".

3°/ [Une loi de la nature] : Le Saba de Slabodka nous dit que de même, selon les lois de la nature, "Je vous donnerai les pluies en leur saison" fait que "et la Terre livrera son produit", de même vous est-il promis, en tant que loi de la nature, que "si vous vous conduisez selon Mes Lois", alors "Je vous donnerai les pluies en leur saison".

+ "... la terre observera un repos de Shabbath pour Hachem" (Bé'houkotaï ch.26 ; v.3)
Dans la Torah, nous trouvons 3 sortes de Shabbath.
Le Baal aAkéda explique qu'ils correspondent aux 3 dimensions essentielles : néfech (l'âme, l'esprit), shana (le temps), et olam (l'espace), qui s'en trouvent sanctifiées.
- le shabbath de l'âme est le jour du Shabbath, c'est le degré le plus élevé (Chémot ...ch.31 ; v.17 : "ouvayom ashévi'i Shabbath, vayinafach" – il y a un lien en néfech et vayinafach).
Tous les travaux sont interdits et sa transgression est des plus sévères.
- le shabbath du temps est celui des fêtes (Chémot ch.34 ; v.23 : "chaloch péamim bashana").
La sainteté des fêtes est moindre que celle du Shabbath et quelques travaux y sont autorisés.
- le shabbath de l'espace est celui de l'année de jachère (cf.le verset ci-dessus).
En effet, les lois sont circonscrites à la terre d'Israël, qui est la plus sainte de toutes les terres.

"Shabbath POUR Hachem" : ainsi, l'observance du Shabbath ne se limite pas à une succession d'interdits, mais vise une élévation spirituelle et un développement intellectuel par l'étude et la sanctification.