"Kora'h, fils de Yichtar, fils de Kéhat, fils de Lévi, prit [parti] avec Datan et Avrim" (Kora'h 16,1)
-> Kora'h prit = Reich Lakich enseigne : "Il a pris une mauvaise affaire pour lui-même".
[guémara Sanhédrin 110a]
=> Comment comprendre que Kora'h qui était quelqu'un d'extrêmement riche et intelligent, a pu en arriver à faire une mauvaise affaire?
-> Selon le ‘Hovot haLévavot (Chaar haKnia – chap.7), les mitsvot accomplies par une personne qui dit du lachon ara sont portées au crédit de sa victime, et les péchés de sa victime lui sont attribués.
Puisque cette personne avait pour objectif de se donner de l’importance en rabaissant sa victime, alors sa punition est infligée mesure pour mesure : le niveau spirituel de sa victime est rehaussé par les mérites du médisant, et le niveau spirituel du médisant est abaissé par les méfaits de sa victime.
-> "Il est permis de dire du lachon ara à propos d'un baal ma'hlokét (une personne qui amène des disputes)"
[Dérékh Erets Zouta]
=> Il en découle que normalement toute personne peut bénéficier du lachon ara dit sur elle afin de se débarrasser de toutes ses fautes (tout en obtenant les mitsvot de l'autre!).
Cependant, Kora'h "a pris une mauvaise affaire pour lui-même" = puisqu'en choisissant le chemin de la controverse, il a décidé de devenir un baal ma'hlokét, et par là il s'empêche toute possibilité de pouvoir retirer ses fautes.
[puisque lorsqu'on dira du lachon ara sur lui, cela sera considéré comme permis!]
[déjà qu'il est difficile de ne jamais dire de lachon ara, alors évitons en plus d'être un causeur de disputes, car sinon cela risque de nous coûter vraiment très cher.
En effet car dans ce cas, durant toute notre vie, on ne fera que prendre les fautes des autres, et donner nos mérites, sans occasion que ne se produise l'inverse!]
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-> Nos Sages (guémara Sanhédrin 109b) ont dit que Kora’h a pris pour lui-même une mauvaise part, c’est-à-dire que le mal s’est attaché à son nom.
Or quand on ajoute à "Kora’h" (קֹרַח) les lettres ra (mauvais - רע), on obtient la valeur numérique de : ma'hloket" (la dissension).
[Barou'h Avraham]
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-> Rachi (16,7) enseigne : Comment Kora'h, qui était pourtant un homme intelligent, a-t-il pu commettre pareille absurdité?
Et de répondre : C'est son œil qui l'a trompé. Il a vu [par prophétie] qu'une illustre descendance serait issue de lui : Chmouël, qui était l'égal de Moché et Aharon.
Il s'est dit : "Par le mérite [de Chmouël] je serai sauvé ..."
-> Le Béer Yossef (rav Yossef Salant) rapporte les propos d'un des grands maîtres de Jérusalem :
Pourquoi le mérite des descendants de Kora'h n'est-il pas intervenu effectivement en sa faveur, pour lui épargner tous ces tourments?
En réalité, Kora'h a eu droit à cette prestigieuse lignée précisément "grâce" à la faute qu'il a commise.
En effet, bien que son initiative de s'opposer à Moché et de mettre en doute l'authenticité de ses prophéties fût extrêmement grave, ces mêmes faits entraînèrent pourtant une conséquence hautement bénéfique : après que la terre eut englouti Kora'h, le pouvoir prophétique de Moché s'en est trouvé confirmé et renforcé aux yeux du peuple juif.
Or, Hachem ne prive jamais personne d'une récompense qui lui revient. C'est pourquoi Kora'h, du fait des conséquences suscitées par sa démarche, a mérité que Chmouël soit issu de lui.
=> Certes, Kora'h a tiré indirectement avantage de sa rébellion, puisqu'une prestigieuse descendance est née de lui, mais cela n'en reste pas moins une : "mauvaise affaire pour lui-même", parce qu'elle lui a causé des maux indicibles : il subit le châtiment de l'Enfer (guéhinam) pour l'éternité (cf.guémara Baba Batra 74b).
[b'h, voir également : https://todahm.com/2017/03/10/5513 ]
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-> "Lorsqu'une personne est happée par ses désirs, son intelligence ne lui est d'aucun secours, : au contraire, elle utilise sa sagesse pour mieux se fourvoyer et tromper son entourage."
[Léka'h Tov (du rav Yaakov Beifuss)]
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-> Kora'h prit = Reich Lakich enseigne : "Il a pris une mauvaise affaire pour lui-même"
-> Nos Sages nous mettent notamment en garde contre ce vice : "La jalousie, le désir et la recherche des honneurs expulsent l’homme de ce monde" (Avot 4, 21).
Ils affirment par ailleurs (guémara Sanhédrin 119a) : "Le verset “La richesse amassée pour le malheur de celui qui la possède” se rapporte, d’après Rabbi Chimon ben Lakich, à celle de Kora’h, qui n’eut pas l’intelligence de s’inspirer du mode de vie de Yossef, d’apprendre de lui l’humilité et de s’éloigner de l’orgueil et de la jalousie.
-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°1091) écrit :
"Tel est le sens du commentaire de nos Sages selon lequel Kora’h prit une mauvaise marchandise : il s’appropria un bien qui ne lui revenait pas. Car Hachem lui avait accordé l’un des trésors de Yossef afin de susciter sa réflexion sur les vertus de ce juste. S’il avait eu de telles pensées, il aurait mérité cette richesse. Mais, en concevant de la jalousie pour Moché et Aharon, faute d’avoir travaillé sa jalousie innée, il se rendit indigne de ces biens et ce fut comme s’il les avait volés."
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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°269) enseigne :
"Nos Sages (Sanhédrin 109b) disent : "Kora’h prit", il a pris une mauvaise part pour lui-même.
Cela signifie que l’essentiel de la faute était d’avoir brisé la force de l’unité du peuple d’Israël. Il a pris avec lui 250 hommes, des chefs de communautés, et il est allé avec eux contester Moché notre maître. Il a brisé la force de l’unité du peuple d’Israël, et ainsi a pris une mauvaise part pour lui-même.
Il voulait être pour lui-même, seul, ne pas être en unité avec Moché le tsadik de la génération, et c’est pourquoi il est arrivé à la perte et à la destruction.
[...]
Nous pouvons souvent entendre de diverses personnes qui nous entourent comment elles ouvrent grand la bouche sans aucune espèce de honte et sans aucune crainte, pour parler et se moquer des tsadikim de la génération. Il ne s’agit pas spécialement d’adultes, cela s’étend même à la jeune génération, aux enfants, qui sont capables de se dire l’un à l’autre : "le mien est plus grand que le tien ... le mien est plus tsadik que le tien ..." : où ont-ils pris la permission et l’audace de parler comme cela?
La réponse est extrêmement simple : les petits enfants entendent comment les adultes parlent entre eux. Comment Untel est capable de parler contre tel tsadik, comment l’un ou l’autre fait sortir de sa bouche de véritables insultes contre les grands de la génération, contre nos rabbanim, dayanim ou talmidei ‘hakhamim. Et alors, personne ne répond?
Personne ne va leur dire de s’arrêter? Personne ne va les interpeller pour crier : Et l’honneur de la Torah, et
l’insulte aux anges de D.? Et pourquoi? Comment les gens en arrivent-ils là?
A notre grand regret et à notre grande honte, il s’est créé aujourd’hui une situation selon laquelle "rien n’a d’importance que moi-même". Chacun ne pense qu’à soi-même, chacun prend une mauvaise part pour lui-même, et décide : "Qui peut me dire ce que je dois faire et comment je dois me conduire? Ce que je dois dire et comment je dois parler?"
C’est pourquoi, tristement, chacun peut parler et faire entendre ce qu’il veut. Aujourd’hui on appelle cela "la liberté d’expression". L’homme est libre de dire tout ce qui lui passe par la tête, mais qui peut en prévoir les résultats catastrophiques?
Qui peut nous garantir que nous puissions élever ainsi une génération de jeunes droits et craignant le Ciel, si nous parlons de façon telle contre les tsadikim et les rabbanim?
Ce n’est pas pour rien que cela s’appelle "la liberté d’expression", car des façons de s’exprimer aussi nocives deviennent ensuite totalement libres, et mènent à rejeter totalement le joug de la Torah et des mitsvot.
Or les Sages disent: : Réchauffe-toi au foyer des Sages [en Torah] et prends garde à leurs braises, de peur de te brûler, car leur morsure est celle du renard, leur piqûre est celle du scorpion, leur murmure est celui du serpent et toutes leurs paroles sont comme des charbons ardents" (Pirké Avot 2,10).
[De même qu'il est dangereux de s'approcher trop près d'un feu, au risque de se brûler, n'approche pas de trop près les sages au risque de leur manquer de respecter.
En effet, lorsque l'on a trop de proximité et de familiarité, on en vient à considérer notre maître comme un "pote", un bon ami, ce qui fait qu'on en oublie la crainte qu'on doit avoir avec lui.
(à combien plus forte raison, si on ose dise quelque chose de négatif à leur sujet!)]
Ces choses terribles ne font-elles pas peur? L’homme s’imagine-t-il qu’il ne rendra pas de comptes après 120 ans sur ce genre de discours? Et aussi sur le fait qu’il a entendu dénigrer des talmidei ‘hakhamim sans protester?
Mes amis, nous devons tirer une leçon de la femme d’On ben Pelet. Les Sages (guémara Sanhédrin 109b) ont dit sur elle : la femme d’On ben Pelet l’a sauvé, car elle lui a dit : "Quel avantage as-tu à suivre Kora’h et sa clique? Si Moché est le véritable chef, tu es son disciple, et si Kora’h est le véritable chef tu es son disciple. Pourquoi viens-tu te fourrer dans une pareille discussion, alors que de toutes façons cela ne te servira à rien? Tu resteras toujours un disciple et c’est tout".
Nous devons nous dire ce genre de choses à chaque instant. Quand il y a une discussion entre les tsadikim de la génération, nous n’avons pas à fourrer la tête entre ces grandes montagnes. Nous n’avons pas le droit de nous en mêler, car de toutes façons notre opinion personnelle ne sera pas entendue. Nous ne pouvons pas avoir la moindre influence en la matière.
Par conséquent, pourquoi nous mêler? Pourquoi ouvrir la bouche pour parler contre quelqu’un de précieux et de saint du peuple d’Israël? Parler contre des tsadikim, des rabbanim ou des talmidei ‘hakhamim?
Nous devons adopter une attitude de foi. Croire en Hachem que toutes Ses voies sont justes et droites.
Mais ... il est impossible de croire en Hachem si nous ne croyons pas dans les tsadikim de la génération, de qui qu’il s’agisse. En effet, il est dit : "Ils crurent en Hachem et en Son serviteur Moché" (Béchala'h 14,31). Si l’on croit dans le tsadik, on en vient à la foi en Hachem."
[nos Sages nous demandent de tant respecter nos parents et nos Sages, car alors le message de Torah qu'ils vont nous exprimer aura par conséquent beaucoup de valeur à nos yeux. A l'inverse, en diminuant leur importance, nous diminuons, refroidissons, l'importance de la Torah à nos yeux!]
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-> Ailleurs, le rav David Pinto (la voie à suivre n°527) écrit :
"Selon nos Sages : "Que la crainte de ton Rav soit comme la crainte du Ciel" (Pirké Avot 4,12), ce qui nous enseigne qu’il est interdit à l’homme de manifester de la légèreté devant son Rav.
Il ne doit pas plaisanter avec lui comme avec n’importe qui, mais se tenir devant lui avec crainte et respect. Comme on doit respecter D., on doit aussi respecter son Rav. Et comme on se trouve souvent chez son Rav, les Sages ont enseigné : même si l’on se trouve souvent chez lui, il faut réfléchir au fait que le Rav vous conduit à la vie éternelle, et se garder de porter atteinte à son honneur.
Ils nous ont mis en garde par l’enseignement suivant : "Quiconque contredit son Rav, c’est comme s’il contredisait la Présence Divine, quiconque suscite une dispute avec son Rav, c’est comme s’il se disputait avec la Présence Divine, quiconque émet des doutes sur son Rav, c’est comme s’il en émettait contre la Présence Divine". (guémara Sanhédrin 110a).
[...]
C’est pourquoi Kora’h et sa bande se sont trompés sur Moché et Aharon, se sont habitués à eux, ne les ont pas traités avec le même respect que Hachem et n’ont pas accompli l’enseignement : "Que la crainte de ton maître soit comme la crainte du Ciel", à cause de sa trop grande humilité.
On trouve donc dans Rachi : "Kora’h prit = il s’est pris lui-même d’un côté pour se séparer de la communauté et contester la kehouna" (Kora’h 16,1)
Il faut comprendre ce que signifie : "un côté". Y avait-il donc 2 côtés pour qu’il en prenne un?
Mais il s’est comparé à Moché et Aharon, comme si Moché et Aharon avaient été d’un côté et lui de l’autre, qu’il y ait eu égalité entre eux, et que Moché et Aharon ne soient pas plus grands que lui ni lui plus grand qu’eux.
Comme c’est cela qu’il avait dans l’esprit, il a renié la Torah et Hachem, ainsi que l’ont dit nos Sages (Yérouchalmi Sanhédrin 10a) : Kora’h était un incroyant, qui disait : "La Torah ne vient pas du Ciel".
Pourquoi cela?
Parce que quiconque renie son maître finit par renier D., et quiconque méprise son maître finit par mépriser Hachem."
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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°1191) enseigne également :
"Selon Kora’h, tous les membres du peuple juif étaient saints et se tenaient à un niveau élevé. C’est pourquoi il rejeta l’autorité de Moché, duquel il pensait ne rien avoir à apprendre. Telle fut son erreur, qui l’entraîna vers les plus profonds précipices ...
Le nom "Kora’h" peut être rapproché du terme kéra’h (la glace), allusion à sa tentative de refroidir le cœur de ses coreligionnaires pour entraver leur lien avec leurs dirigeants.
Il se leurra en pensant avoir atteint un niveau suffisamment élevé et pouvoir se passer des enseignements de Moché et d’Aharon.
Considérant tous les membres du peuple comme saints, il croyait que ces derniers n’avaient pas lieu de rester à leur tête et que le moment était arrivé où ils devaient laisser la place à leurs successeurs.
Lui et sa faction furent punis d’une sanction sans précédent, afin que les enfants d’Israël en tirent leçon quant à l’interdiction formelle de mépriser les érudits, déduite du verset : "Tu craindras Hachem ton D."
Un érudit doit, lui aussi, honorer ses dirigeants, comme il est écrit : "Des vieillards, je m’assagis" (Téhilim 119,100).
[...]
D. ne tint pas rigueur à Kora’h pour ses questions, la question, légitime, ayant une place importante dans le judaïsme. Mais, Il lui reprocha la manière dont il les posa, l’esprit railleur qui y présidait et son intention, à travers elles, de mépriser des hommes saints et justes.
En outre, le fait qu’il s’appuya sur des paroles de Torah pour servir ses intérêts personnels fut réprimandable, puisqu’il se moqua ainsi de celle-ci et profana publiquement le Nom divin."
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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°782) écrit aussi :
Le nom "Kora’h" et le mot "ra’hok" (loin) sont composés des même lettres, et aussi étonnant que cela puisse paraître, la valeur numérique de "Kora’h" est identique à celle du terme "karov" (proche).
[...]
C’est pourquoi Kora’h a prétendu que chaque membre du peuple méritait d’être proche de D., et dans ce cas, "pourquoi donc vous érigez-vous en chefs de l’assemblée de Hachem?"
Mais il s’est fourvoyé car son intention n’était pas pure. Alors il a provoqué exactement le contraire de ce qu’il revendiquait, c’est-à-dire qu’il a causé un éloignement de la présence divine en se prenant lui-même pour passer de l’autre côté et s’opposer. Par sa controverse, il a éloigné D. du sein du peuple d’Israël.
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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°319) enseigne également :
"Qu’est-ce que la Torah? L’étude de la Torah en se donnant du mal, pour arriver à connaître son intériorité. En effet, l’extériorité n’a absolument aucune valeur. Quand un homme désire connaître la Torah uniquement de la façon dont n’importe quel non-juif peut l’étudier, seulement parce qu’elle est intéressante, elle ne subsistera pas en lui.
De là nous tirons une façon de vivre et une leçon. Quand un juif rentre au Beit HaMidrach pour étudier, mais sans prêter attention à l’intériorité de la Torah, sans penser à l’essence de l’étude, et qu’il étudie la Torah comme n’importe quelle sagesse des non-juifs, en fin de compte il y perdra des 2 côtés.
C’est pourquoi il est arrivé à Kora’h ce qui lui est arrivé : toute son ambition était de saisir la
Torah comme une simple sagesse et non dans son intériorité.
Kora’h faisait partie de ceux qui portait l’Arche, mais il la portait de l’extérieur ... seule l’extériorité était chez lui parfaite, mais pas l’intériorité.
Or on ne peut pas acquérir la Torah uniquement par l’extériorité, car il est dit d’elle : "Ta Torah est à l’intérieur de mes entrailles" (Téhilim 40,9). La Torah doit être absorbée dans les membres de l’homme. Tout à l’intérieur de lui ...
Si Kora’h avait vu l’intériorité de la Torah, il aurait vu aussi l’intériorité de Moché et ne se serait pas opposé à lui. C’est pourquoi il a pris pour lui une mauvaise affaire, en s’attachant uniquement à l’extériorité ...
Il n’en va pas de même des fils de Kora’h. Après avoir vu que leur père avait pris pour lui-même une mauvaise affaire, et que toute la contestation contre Moché n’était pas pour l’amour du Ciel, ils ont parfaitement compris que l’extériorité sans intériorité ne vaut absolument rien, c’est pourquoi ils se sont tout de suite mis à dire : "Moché est vérité et sa Torah est vérité!"= c’est-à-dire que seule la Torah de Moché, seule l’intériorité de Moché, est vérité. Et elle seule peut nous rapprocher du Créateur.
En effet, celui qui est attiré par l’extériorité finit par être avalé par la terre (la matérialité, les tentations éphémères propres à ce monde), la terre finit par le recouvrir, lui et toutes ses bonnes actions, et rien ne reste de lui.
C’est pourquoi immédiatement, les fils de Kora’h ont commencé à se repentir, parce qu’ils ne comprenaient tout simplement pas : comment est-il possible de faire partie de ceux qui portent l’Arche, comment est-il possible de vouloir être le chef du peuple, et en même temps se moquer du chef qui a reçu la vérité d'Hachem?"
[comment peut-on vouloir être proche d'Hachem tout en ne respectant pas Sa volonté, la parole de nos Sages. Il en découle qu'on a une approche extérieure, que l'on ne voit que sa boudine (le moi je!), que l'on ne voit pas plus loin que son nez (ex: on oublie le monde à venir, l'infinie profondeur d'Hachem)!]
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-> La lettre hé (ה) est employé pour désigner Hachem dans ce monde.
On peut remarquer que le nom : Kora’h (קֹרַח), est composé de la lettre ה avec de petites variations.
Le kouf (ק) et un hé avec un peu plus de longueur vers le bas.
Le réch (ר) est un hé avec un petit bout en moins.
Le 'hét (ח) est un hé avec un petit bout en plus vers le haut.
=> Cela est une allusion au fait que Kora'h se permettait d'arranger légèrement la Torah pour la faire correspondre à sa volonté.
C'est pas si grave car extérieurement cela ne change pas grand chose, Hachem est forcènement d'accord avec moi. (pareil si j'ai mes petits arrangements avec la loi juive, c'est pas si grave, il n'y a pas mort d'homme!).
Le nom Kora’h (קֹרַח) est formé des initiales de : Kina (la jalousie), Romemout (la grandeur), ‘Hemda (la convoitise).
Un être humain est limité (et faussé par sa jalousie, son désir d'honneurs, ...), et ce surtout en comparaison de la sagesse infinie d'Hachem (le Créateur de tout). Toute la force de nos Patriarches est d'avoir été : "tamim in Hachem" (intègre avec Hachem) = fidèle au message de D., car c'est forcément ce qu'il y a de mieux.
Nos désirs personnels, la notion de modernité, ... ne changent rien car la Vérité est intemporelle!
[ne soyons pas des Kora'h, qui venont aider Hachem en corrigeant et en améliorant Ses propositions (mitsvot).]