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"Hachem fera de toi la tête (léroch - לְרֹאשׁ) et non la queue ... lorsque tu seras attentif aux commandements d'Hachem, ton D." (Ki Tavo 28,13)

-> De nos jours, le peuple juif porte deux noms : Israël, qui est le nom préféré (renvoie aux juifs dans leur superbe), et le moindre : Yaakov (qui renvoie à un état spirituel du peuple diminué). C'est de ce dernier qu'il est écrit : "Yaakov, son petit fils" (Toldot 27,15).
Mais dans l'avenir, ils ne s'appelleront plus que : Israël.

Le nom יעקב (Yaakov), est composé de la lettre י et du mot עקב (ékev - talon).
Le nom ישראל (Israël) est composé de la lettre י et du mot לראש (léroch - à la tête).
À l'avenir, "Hachem fera de toi la tête (לראש) et la queue" ou le talon = tu t'appelleras seulement Israël et non Yaakov.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Ki Tavo]

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-> Tout comme l'olive atteint sa perfection à la fin, Israël atteindra sa perfection à la fin.
[guémara Ména'hot 53b]

-> Bien qu'une olive puisse être consommée en tant que fruit, ce n'est pas son état ultime. Elle n'atteint sa perfection que lorsqu'elle est pressée en huile, comme l'indique la "fin" du mot זית (zayit - olive).
En écrivant pleinement les lettres du mot "zayit, on a זין יוד תו, et les dernières lettres forment נוד (un flacon), dans lequel l'huile est stockée,

Israël aussi atteindra finalement la perfection, la tranquillité et la grandeur à travers la souffrance, qui fait sortir l'homme de son corps.
C'est ce qu'indique la "fin" du mot ישראל : dans l'alphabet hébraïque les lettres qui suivent ces lettres s'écrivent כתש בם (les presser).
Ainsi, Israël "atteint sa perfection à la fin".
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

"Il n'y a pas d'autre joie que le fait d'habiter en terre d'Israël"

[Or ha'Haïm - Ki Tavo (28,47) -> En sim'ha éla bichivat érets Israël ]

"Aujourd'hui tu es devenu un peuple" (Ki Tavo 27,9)

Le rabbi Chimchon Refaël Hirch de commenter :

"Aujourd'hui, en prêtant serment d'accomplir la Torah, tu es devenu un peuple.

L'identité juive ne s'acquiert pas au moment où le peuple juif obtient un pays ou adopte une langue mais lorsque le peuple accepte le joug de la Torah.

Par son serment, il devient une nation même lorsqu'il vit dans le désert, dépourvu de terre à lui et des ressources naturelles nécessaires à un peuple.
Telle est la nature unique de la nationalité juive."

+ "Tous les peuples de la terre verront que tu portes le nom de D. et ils te craindront." (Ki Tavo  28;10)

La guémara (Ména'hot 35b) nous révèle que le verset fait référence aux téfilin de la tête, dans les mots : "... tu portes le nom de D. ..."

A ce propos le Gaon de Vilna dit un jour à ses élèves :
" Il n'est pas écrit : 'les téfilin qui sont sur la tête', mais 'les téfilin de la tête'.
Il n'est pas suffisant simplement de porter les téfilin, il faut ressentir que toute leur signification est présente dans la tête, et c'est là qu'on pourra dire : 'que tu portes le nom de D.'

Le Rambam explique (dans Hilkhot Téfilin - chap 4,25) :
"la kédoucha des téfilin est incommensurable, et à l'instant même où elles sont sur son bras et dans sa tête, une personne est humble, possède la crainde de D., n'est pas attirée par les futilités, n'a pas de mauvaises pensées et son coeur est tourné vers la vérité et la justice."

On peut se demander : Mais pourtant, j'ai déjà vu des juifs avec les téfilin qui avaient un comportement léger, et ne correspondaient pas à la description du Rambam ...

Dans le même état d'esprit que la réponse du Gaon de Vilna, la réponse à cette interrogation se trouve écrite dans l'extrait du Rambam ci-dessus.
"A l'instant où les téfilin sont ... dans sa tête ..." = il ne s'agit pas seulement d'avoir les téfilin 'sur la tête', mais de savoir dans sa tête que l'on porte sur nous un objet de sainteté comparable à un séfer Torah, un objet qui est de plus le signe de l'alliance avec D.

["Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux." - Chémot 13,9].

Sources (b"h) : issu du "le repas du roi" du rav Moché Pell + "la mitsva et son histoire" du rav Its'hak Shnéor & C & J.Hagège