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Même la nature a été corrompue

+ Même la nature a été corrompue :

-> La perversion et la corruption des hommes de la génération de Noa'h sont si profondes qu'elles finissent par atteindre les animaux.
Les animaux sauvages et les bêtes domestiques, ainsi que les oiseaux commencent à s'accoupler avec d'autres espèces, en dépit des lois de la nature. [Sanhédrin 108a ; Zohar Noa'h 68a ]
Imitant les bêtes de proie, les animaux paisibles s'attaquent les uns aux autres pour s'emparer de leur nourriture alors qu'ils sont parfaitement repus, et tous les oiseaux deviennent des prédateurs. [voir Ramban - Béréchit 6,12 ]
En se dénaturant ainsi, les animaux se condamnent à partager le sort des hommes ... Seuls les poissons de la mer, qui ne se sont pas corrompus, seront épargnés. ['Hizkouni Béréchit 6,2 ]

-> La terre elle-même se pervertit et se dénature. [Hektav véHakabla]
Lorsqu'on sème du blé, par exemple, la terre fait croître du sarrasin ou de l'épeautre. [Béréchit rabba 28,8]
En creusant des tunnels souterrains pour commettre leurs rapines, les voleurs ont fait de la terre leur associée. [Tossefot haChalem ]
Bref, la nature toute entière, le merveilleux décor que D. a planté pour permettre à l'homme de Le servir et de se parfaire, est devenu un gouffre de rébellion, de débauche et de pillage. Les êtres les plus dépravés tiennent le haut du pavé, s'attachants corps et âme à bouleverser les lois naturelles instituées par Hachem. [Zoar Noa'h 61a]
[en fait, la nature a changé après le Déluge. L'homme est devenu moins grand, et les champs ont produit des récoltes moins abondantes et de moins bonne qualité parce que la faute qui s'est introduite dans le monde l'a transformé. ]

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-> C'est par l'eau que D. va les faire périr. Au moment de la Création, Hachem a conclu avec le monde qu'Il établirait des frontières pour séparer les terres sèches des océans.
En violant les lois morales que D. lui a imposées, l'humanité a annulé les termes de l'alliance. En juste mesure de retour, D. ramènera maintenant le monde à l'état qu'il avait connu avant la Création : les eaux s'élanceront hors des limites qui leur ont été fixées sur la surface de la terre (Abravanel), et des eaux venues du ciel se précipiteront à leur rencontre dans un choc d'une violence inouïe. [Malbim - Béréchit 7,11]

-> Lors du Déluge des trombes d'eaux chauffées par les feux du guéhinam vont commencer à tomber en mesure pour mesure pour les fautes que les hommes ont commis, poussés par le feu de leurs passions. [Sanhédrin 108b]
Un vent violent chargé de vapeurs toxiques se met à souffler sur la terre semant la peste et la destruction. [Zéva'him 113b]
Plus tard, même après que les eaux du déluge auront baissé, des résidus de cette pollution se feront sentir sur la terre et auront, en particulier, des répercussions sur la longévité: les hommes ne vivront plus d'aussi longues années que les générations qui les ont précédés. [Ramban - Béréchit 5,18]

La remontrance

+ La remontrance (par le Rabbi 'Haïm Chmoulevitch)

-> "Réprimande ton prochain et tu n'assumeras pas de péché à cause de lui" (Kédochim 19,17)

-> "Voici les paroles (de remontrances) que Moché adressa à tout le peuple d'Israël" (Dévarim 1,1)

Rachi sur ce verset : "Puisque ce sont des paroles de reproche, Moché a énuméré ici tous les endroits où les enfants d'Israël ont irrité Hachem et a dissimulé les faits reprochés en les rappelant par simple allusion, par égard pour le peuple d'Israël"

Moché prend soin de ne pas rappeler explicitement les fautes, dans un souci de ne pas offenser, déshonorer, tellement est important l'honneur dû à autrui.

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1°/ L'essence d'une remontrance :

Lorsque Yossef, 22 ans après avoir été vendu par ses frères, se fait reconnaître à eux, il est écrit :
-> "Il dit à ses frères : "Je suis Yossef" (Béréchit 45,3)
Rachi : "Ils étaient stupéfaits devant lui : de honte"

-> Rabbi Chimon ben Elazar dit : "Malheur à nous au jour du jugement (divin), malheur à nous au jour de la remontrance.

Si déjà les frères de Yossef n'ont pas pu répondre à leur jeune frère, tant ils étaient consternés (par sa réprimande), à plus forte raison pour chacun d'entre nous, lorsque D. viendra nous réprimander selon nos actions (au jour du jugement) seront-nous consternés"
[Yalkout Chimoni - Vayigach 152]

=> Faire une remontrance, ce n'est pas réprimander par des paroles sévères, c'est essentiellement placer le fauteur devant son erreur afin qu'il la reconnaisse et regrette son attitude.
C'est pourquoi, l'expression est concise : "Je suis Yossef".

-> "Hachem viendra réprimander chacun de nous selon ses actions"
[Yalkout Vayigach 152]

On peut imaginer notre réaction, lorsque dans le monde de vérité, tout nous apparaîtra clairement, et que nous seront placés face à nos erreurs de jugement et d'attitude.
Quelle souffrance énorme!

Lorsque Its'hak prend conscience de son erreur de jugement depuis de nombreuses années sur le caractère de Essav, il ressent une remontrance de D., un instant de vérité lui est révélé.
Il écrit : "Its'hak fut saisi d'une immense frayeur" (Béréchit 27,33)

Au point que nos Sages disent : "Cette frayeur était supérieure à celle qu'il avait ressentie lorsqu'il avait été lié sur l'autel" (midrach Béréchit rabba 7,2)

La frayeur de la remontrance est plus importante que celle face à sa mort, où attaché, il voyait les anges pleurer.

=> Il n'y a pas plus grande déception que de voir tout l'édifice et toute l'oeuvre d'une vie, basée sur des idées fausses, s'écrouler.

Se réprimander ou réprimander autrui, c'est donner une claque de vérité, et ça peut faire très mal!
On se doit de tout faire pour qu'il en résulte de la téchouva, une amélioration de la personne, et non l'effet contraire.

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2°/ Risque en cas de non écoute :

-> "Lorsque Elicha a réprimandé les enfants d'Israël et qu'ils ne se sont pas repentis de leur mauvaise voie, leurs ennemis vinrent les tuer et c'est comme si c'était lui (Elicha) qui les avait fait mourir, car ils furent davantage sanctionnés après qu'il les ait prévenus (réprimandés) que s'il ne les avait pas prévenus."
[le Radak - Méla'him I 19,17]

=> Faire une réprimande à une personne qui n'est pas prête à l'entendre lui cause du tort, car elle voit sa sanction aggravée.

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-> Yaakov lui dit : "Réouven mon fils, je vais te dire pourquoi je ne t'ai pas adressé de réprimande pendant toutes ces années (précédentes) : c'est que je craignais que tu me délaisses pour aller t'attacher à mon frère Essav" (Rachi - Dévarim 1,3)

Lorsqu'une personne est fortement perturbée et déçue, découragée ou désespérée, le yétser ara a le pouvoir de la faire basculer en un court instant, directement, depuis le sommet au fond du trou.

Si Réouven avait reçu la réprimande de son père juste après son action répréhensible, il aurait été fortement troublé et désemparé d'avoir perdu son monde futur.
Il aurait été alors en danger spirituel, et le yétser aurait pu accentuer ce désespoir et le faire basculer en un instant jusqu'à abandonner son père et ses valeurs pour s'attacher à Essav et son impiété.

=> Faire une réprimande, même par amour de l'autre, nécessite de peser ses mots et de savoir attendre la bonne occasion pour le faire.

A l'image d'un médicament, il faut mettre beaucoup de sucres (paroles positives) pour une faible dose de médicament amer (la réprimande), et s'assurer que la personne pourra l'avaler (parler au bon moment, garder l'honneur de l'autre intact, ...).

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+ Sur ce sujet, b"h, à lire aussi : https://todahm.com/2015/03/17/reprimander-autrui

"Le pauvre fait plus pour le riche, que le riche pour le pauvre"
[midrach Ruth Rabba 5,9]

Par la mitsva de la tsédaka, le donneur devient le plus grand bénéficiaire car, grâce à ces donations répétées, il acquiert un lev tov (bon cœur).

Or, Rabbi Yo’hanan ben Zakaï (Pirké Avot 2,9) dit à ses élèves que le meilleur trait de caractère est le fait d’avoir un bon cœur (lev tov), car cela englobe tout autre bon caractère.

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-> "Donner au pauvre c'est prêter à D., qui paie à chacun son dû"
[Michlé 19,17]

-> "Si tes oreilles ne sont pas ouvertes aux cris du pauvre, alors tu n'entendras également pas l'appel de D."
[Rabbi Shlomo Carlebach]

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-> "La tsédaka est une des choses qui peut annuler un décret difficile au sujet d’une personne"
[guémara Roch Hachana 16b]

-> "3 choses annulent les mauvais décrets : la prière, la charité et le repentir"
[midrach Béréchit rabba 44,12]

=> Pourquoi la mitsva de la tsédaka a-t-elle plus de poids qu'aucune autre mitsva?

-> Le Maharal ('Hidouché Aggadot Kétoubot 68a) enseigne :
"Un homme qui en ignore [un autre ayant besoin de tsédaka] agit comme s'il n'était pas son frère et se sépare du peuple juif dont les membres forment une seule nation ...
Ainsi, s'il ignore le besoin de tsédaka et ne fait pas preuve de pitié envers d'autres juifs, il n'est pas considéré comme faisant partie du peuple juif."

-> On également rapporter le midrach (Tan'houma Michpatim 15) :
"Hachem dit : l'âme du pauvre était sur le point de le quitter, tu lui as fourni à manger et lui as rendu la vie. Je jure que Je te récompenserai, une vie pour une vie.
Si demain, ton fils ou ta fille tombe gravement malade, Je Me souviendrai de la mitsva que tu as accomplie en faveur du pauvre et Je sauverai [ton enfant] de la mort."

-> "Faire la tsédaka donne la vie au pauvre ... et comme le donateur a donné la vie à son prochain, il convient qu'il soit récompensé par la vie"
[le Maharal - Nétivot Olam - Nétiv haTsédaka]

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-> Sur le sujet de la tsédaka, voir également (b'h) : https://todahm.com/2015/10/24/la-charite

"Tu te donneras des juges et des magistrats dans toutes tes villes" (Choftim 16,18)

Rabbi Yaakov Yossef de Polana disait :
Ce verset dit : "Tu te donneras", pour toi-même.
D'abord, tu te jugeras toi-même, tu t'amenderas toi-même.

Et de la même manière que tu t'examines, tu examineras aussi autrui.
Afin que tu ne sois pas indulgent pour toi mais rigoureux et pointilleux pour les autres, exigeant d'eux ce que tu ne fais pas toi-même.

"De la même façon qu'un homme se comporte (avec son prochain), le Ciel se comportera avec lui"

[guémara Sotah 8b]

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-> "Celui qui juge son prochain avec bienveillance sera jugé, lui-même (par le Ciel) avec bienveillance"
[guémara Shabbath 127b]

->"Celui qui juge son prochain avec indulgence amène le Shalom"
[Rachi - guémara 127b]

-> "Celui qui a pitié des créatures, le Ciel le prendra en pitié, mais celui qui n'a aucune pitié des créatures ne doit attendre du Ciel aucune pitié"
[guémara Shabbath 151b]

-> "Aussi longtemps qu'un homme est cruel dans sa nature, Hachem se comporte de même avec lui, car Il n'est miséricordieux qu'envers ceux qui sont miséricordieux (avec autrui)"
[Or ha'Haïm haKadoch - Dévarim 13,18]

-> "Celui qui bouche ses oreilles devant les supplications du pauvre implorera à son tour, mais ne sera pas exaucé (par le Ciel)"
[Michlé 21,13]

-> "Celui qui se montre indulgent (envers autrui) verra un jugement indulgent (à Roch Hachana) sur tous ses péchés"
[guémara Roch Hachana 17a]

Rachi commente "celui qui se montre indulgent" (Roch Hachana 17a) par :
"celui qui ne se montre pas intransigeant, qui renonce à se venger mesure pour mesure de ceux qui l'ont offensé (ou lui ont fait du mal) et qui laisse passer et oublie".

La guémara (Roch Hachana 17a) rapporte l'histoire de rav Houna ben rav Yéhochoua, qui était sur son lit de mort.
Rav Papa est venu lui rendre visite, et il a alors compris que son âme était déjà retournée à Hachem.
Rav Papa a demandé de préparer les funérailles de rav Houna.
Cependant, peu après, rav Houna a repris connaissance et s'est senti mieux.
Il a répondu à leur interrogation : "En réalité, j'étais mort. Cependant, Hachem a dit à la Cour céleste que puisque j'ai toujours cédé durant ma vie, Il me donne maintenant des années supplémentaires à ma vie."

=> Sur le moment, il est très dur de céder. Il est intéressant de se rappeler alors la récompense exceptionnelle qui en découle.

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"Juge ton semblable équitablement" (Kédochim 19,15)

+ "Juge tout homme favorablement" (Pirké Avot 1,6)

-> Le Baal Chem Tov disait à ce sujet :
Est-ce que toute personne se doit d'être un juge?
Qui est-ce qui l'a nommé et lui a donné sa sémi'ha (son autorisation de juger)?

La réponse est que : Oui, elle est un juge : en jugeant son prochain favorablement, elle est en train de se juger elle-même!

=> Lorsque j'émets un avis sur une autre personne, c'est sur moi-même que j'émets cet avis.
Ainsi, quel intérêt ai-je à me "flinguer"?

Le rav Yaakov Galinsky disait que si D. regarde avec rigueur nos bonnes actions : Est-ce que toutes les halakhot sont respectées en détail? Est-ce que la kavana est adéquate? Est-ce qu'il y avait suffisamment de joie et d'entrain? ...
Ainsi, si D. exige la perfection totale, combien aurions-nous encore de mérites pour nous défendre?
Nous serions même sûrement appelés racha ...

A l'inverse, si durant notre vie nous avons jugés autrui favorablement, alors D. en fera de même : atténuant l'impact des avérot, et au contraire, agrandissant le mérite de nos mitsvot.

=> Juger autrui favorablement, agir avec son prochain de façon miséricordieuse, ... n'est pas un luxe dont nous pouvons nous passer!!

Aime ton prochain comme toi-même = l'autre est toi-même, dans le sens où ta façon d'agir à son égard, va déterminer la façon dont D. va se comporter avec toi.

=> Combien devons-nous avoir à cœur et être vigilant au bien-être, à notre amour de l'autre.

"Hachem Elokénou, Hachem é'had" (Vaét'hanan 6,4)

Le Chéérit Ména'hem enseigne que Hachem est le nom de D. dans son attribut de miséricorde, tandis que Elokénou (Elokim), est celui dans son attribut de rigueur, de jugement.

Ainsi, nous déclarons :
-> Hachem (attribut de miséricorde) et Elokénou (attribut de rigueur) ;
-> Hachem é'had = ne sont en réalité qu'un seul attribut : celui de la miséricorde (Hachem est Un).

Au moment de dire ces mots, nous recouvrons nos yeux, comme pour dire à D. : "Même si nous ne pouvons pas le voir, nous sommes persuadés que tout ce que Tu fais est une expression de Ta miséricorde".

[En fermant les yeux, nous nous coupons de notre faculté de ne croire que ce que nous voyons, et nous mettons toute notre émouna dans l'extrême bonté de D., base de la vie juive.]

La grandeur de la terre d’Israël

+ La grandeur de la terre d'Israël (par le rabbi 'Haïm Chmoulevitch) :

"[Israël] Un pays dont Hachem, ton D. prend soin ; les "yeux" de Hachem, ton D. sont fixés constamment sur lui, depuis le début de l'année jusqu'à la fin de l'année" (Ekev 11,12)

Rachi : "Est-ce que D. ne s'occupe pas de tous les pays?
... En fait, il ne se soucie que du pays d'Israël et, à cause de ce souci, Il se soucie également de tous les autres pays."

-> "Partez, poursuivez votre marche et dirigez-vous vers ... le pays des Cananéens et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate" (Dévarim 1,7)

Rachi : "c'est parce qu'on mentionne ce fleuve (l'Euphrate) avec la terre d'Israël qu'il est qualifié de grand.
Un proverbe populaire dit : "le serviteur d'un roi est roi"."

Rachi commente de même (Béréchit 15,18) : "C'est parce que ce fleuve est proche de la terre d'Israël (qui est importante) qu'il est qualifié de grand ... comme dit le diction populaire : "Lie-toi aux grands et on se prosternera devant toi (tu deviendras grand)"."

=> A plus forte raison, la terre d'Israël communique de la grandeur à tout ce qui se trouve à l'intérieur de ses frontières, comme par exemple :

-> "Il n'y a pas de Torah comme celle étudiée en terre d'Israël" (Midrach Vayikra rabba 13,5)

-> "C'est de Tsion que sort la Torah et de Jérusalem la parole d'Hachem" (Mikha 4,2)
=> Israël est le pays d'où jaillit la source de spiritualité.

-> "Yona s'enfuit de la terre d'Israël vers l'extérieur, qui n'est pas un endroit apte à la prophétie" (Radak - Yona 1,1)

-> "L'or de ce pays-là est bon" (Béréchit 2,12)
Israël exerce un pouvoir élévateur, dans tout les domaines.

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-> "Parmi ces peuples, tu ne trouveras pas de calme (en exil) ... là-bas (cham) D. te donnera un cœur irrité" (Dévarim 28, 65)

Le rav 'Haïm Chmoulevitz (Si'ha 104) dit que l'expression : "cham" (là-bas) signifie qu'en terre d'exil, D. te donnera un cœur irrité, mais non en terre d'Israël, dont la sainteté freine la colère, la peur, ...
Ainsi, un juif qui vit à l'intérieur du pays se sent davantage en sécurité qu'à l'extérieur.

-> "De l'autre côté du Jourdain, la terre n'a pas la sainteté exigée pour offrir le omer (les 1ers épis d'orge au Temple) ou certaines autres saintetés (comme les bikourim : 1ers fruits; ou les 2 pains de Shavouot)"
[le Ran - guémara Nédarim 22a]

=> Israël, terre qui contient le plus de sainteté, impacte positivement tout ce qui s'y trouve.

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-> "Ce verset [...] te fait savoir que la terre d'Israël a un grand mérite ; celui qui possède une parcelle de cette terre est considéré comme s'il avait une part dans le monde futur"
[Iben Ezra - Béréchit 33,19]

Le rav 'Haïm Chmoulevitz (Si'ha 104) précise que cela n'est valable que si on se sent lié à cette terre et qu'on ressent l'importance de cette acquisition.

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-> La faute des explorateurs, a entraîné la mort de tous les hommes de plus de 20 ans, et cela ne concernait pas les femmes "parce qu'elles aimaient le pays d'Israël" (Rachi - Bamidbar 26,24).

Le Kli Yakar dit que c'est parce que la terre d'Israël a le pouvoir de grandir la pudeur (tsniout), qualité fondamentale d'une femme juive, que les femmes affectionnent ce pays plus que tout autre.

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhine (commentaire Piké Avot 2,5) pose la question : "Comment après 2000 ans d'exil, peut-on décider de tout quitter pour aller habiter en terre d'Israël?"

Et de répondre :
Du fait qu'Avraham a quitté son pays natal pour partir vers ce pays, sur ordre divin (lé'h lé'ha), il fait hériter l'amour de ce pays qui lui était si cher à ses descendants qui seront alors, à toute époque, attirés naturellement vers la sainteté de cette terre.

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-> Le Méam Loez (Ekev 11,12) commente également :
"Bien que la Providence divine s'étende à tous les pays, elle est plus particulièrement dirigée sur la terre d'Israël.
D. permet à Ses anges de surveiller d'autres pays, mais Il contrôle Lui-même la terre sainte.

En effet, il est écrit : "D. ... qui donne la pluie sur la terre (érets) et envoie sur les champs" (Iyov 5,10).
Le mot : "érets" fait référence à LA terre par excellence, c'est-à-dire la terre d'Israël. Dans la 2e partie du verset, le mot : "choléa'h" (envoie) a la même racine que le mot : "chalia'h" (un envoyé).
=> Par conséquent, aux "champs" ('housot = c'est-à-dire hors de la terre sainte), D. fournit la pluie par Ses messagers alors qu'en terre d'Israël, c'est D. Lui-même qui la fait tomber."

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-> "Je ferai de vos lieux saints une solitude" (Bé'houkotaï 26,31)

Nos Sages expliquent que la sainteté de la terre d’Israël et des lieux qui y sont sanctifiés est éternelle. Elle perdure même après que ces lieux ont été dévastés.
Le Baal haTossefot Yom Tov en tire une précision sur une michna de Pirké Avot (5,5), dans laquelle il est dit : "Un serpent ou un scorpion n’a jamais causé de dégâts à Jérusalem".
La michna ne dit pas "n’a jamais mordu", mais "n’a jamais causé de dégâts". En d’autres termes, même si un serpent a mordu, il n’a créé aucun dégât par sa morsure.

L’ouvrage "Midrach Chmouël" se penche sur le mot de la michna "jamais", qui vient nous renseigner sur la valeur de la terre d’Israël. En effet, ce miracle se produisait alors même en l’absence du Temple. En effet, la seule sainteté de la terre permettait de se protéger des dégâts causés par un serpent ou un scorpion.

"Tu sauras en ton cœur que de la même façon qu'un père châtie son fils, [ainsi] Hachem ton D. te châtie" (Dévarim 8,5)

Le Rambam de dire : "De la même façon qu'un père corrige son enfant pour l'éduquer et le préparer à la vie adulte, D. a éprouvé les enfants d'Israël dans le désert afin qu'ils apprécient les délices de la Terre d'Israël".

[il en est de même pour chacun d'entre nous afin d'être prêt au mieux à entrer dans le monde futur éternel]

-> Le 'Hovot haLévavot enseigne que D. donne aux parents la capacité d'aimer ses enfants.
Etant la source de l'amour parental, l'amour qu'Hachem nous porte (bien qu'imagé comme celui d'un père pour ses enfants) est infini, au-delà de toute compréhension.

-> Pour mériter le monde futur, le Baal Shem Tov a dit :
"Prenez sur vous le fait de toujours être satisfait de votre sort, et d'être heureux de la façon avec laquelle D. agit avec vous dans tous les domaines"

-> Le Rav Safrin de Kamarna enseigne que si dans nos moments difficiles nous nous disons :
"Je ne comprend pas ce que Tu fais, Hachem, mais je sais que Tu m'aimes, je sais que c'est ce qu'il y a de mieux pour moi, et je sais que Tu es constamment avec moi", notre âme va alors s'élever autant que si nous jeûnions durant 300 ans.

[en période de tempête personnelle, l'impact de la émouna est énorme!]

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-> "Dans ce monde, toutes les problématiques, en bien ou en mal, sont des tests pour l'homme" (Messilat Yécharim - chap.1)

-> "D. éprouva Avraham" (Béréchit 22,1)

Le midrach (Béréchit rabba 55,1) donne au mot hébreu : "nissa" (éprouva), le sens d'élever, comme une banière (néss), qui flotte très haut au-dessus d'une armée ou d'un navire.
Le verset signifie donc : "D. éleva Avraham, d'épreuve en épreuve, de distinction en distinction."

Un test va nous permettre de devenir meilleur, une personne plus complète.

-> Shimi ben Guéira a jeté des pierres et a insulté le roi David.
Les serviteurs de David voulaient le tuer, mais David voyant derrière cette attaque, D., a demandé de le laisser partir en paix.
Le 'Hafets 'Haïm (Shaar haTéruma - chap.8) commente que c'est à ce moment là que David a gagné le mérite d'être la 4e roue du chariot de D. (avec les 3 Patriarches).

De même, nous avons chaque jour des tests qui vont faire de nous des personnes plus élevées.

[Pour un juif, il faut être le héro de tous les jours (dans chacun de nos tests), plutôt que le héro d'un seul jour. ]

Imaginons une mère qui souhaite développer son enfant.
Elle va se tenir prêt de lui, les bras grands ouverts, le sourire aux lèvres, en lui disant : Vient vers moi, mon enfant adoré.
A mesure que l'enfant se rapproche, elle va s'éloigner légèrement afin de lui permettre d'apprendre à avancer dans la vie.
L'enfant aura surement beaucoup de difficultés (surtout au début), tombant de tout son corps par terre, mais en persévérant, il va petit à petit s'améliorer, devenant une personne meilleure.

Il en est de même avec D., qui d'un amour fou, souhaite faire de nous de grandes personnes, et cela passe par le fait de surmonter les défis personnalisés qu'Il va mettre sur notre chemin.

=> Regardons une épreuve comme un acte d'amour de notre papa, un tremplin pouvant exprimer notre grandeur interne, plutôt que comme une occasion de nous plaindre à D. : méchant papa, qui m'aime pas!

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-> Hachem ne teste pas les réchaïm.
Pourquoi? Car ils ne seront pas capables de le surmonter.
Qui teste-Il? Les tsadikim, comme il est dit : "Hachem éprouve les tsadikim" (Téhilim 11,5).
[midrach Téhilim 11,5]

[en pleine épreuve de la vie, nous ne devons pas désespérer, au contraire nous devons être heureux que Hachem croit beaucoup en nous ("Hachem éprouve les tsadikim").
De plus : "La charge supportée par un chameau est proportionnelle à sa force " (guémara Sota 13b) = plus c'est dur, plus c'est que nous en avons les capacités, que nous sommes grands!]

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-> "Hachem éprouve les tsadikim"

Le Ramban (Chaar haGmoul) écrit :
Hachem agit ainsi afin d'extraire la puissance potentielle et latente de foi des profondeurs de son être, et de leur permettre de s'exprimer [dans la réalité => passage du potentiel au réel].
Hachem connaît les forces de caractère phénoménales que possèdent en eux les tsadikim, mais Il désire qu'ils le sachent également par eux-mêmes.

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-> On peut citer le 'Hazon Ich : "Nous devons tous passer par les épreuves de la vie. Certains vont y réagir par le sourire, et d'autres par de l’amertume.
De mon expérience, les personnes qui sourient à la vie, vivent de façon plus heureuse."

-> "Le remède pour une épreuve est le fait de l'accepter"
(Or ha'Haïm haKadoch - Béréchit 46,7)

-> "Toute personne qui fait de D. son partenaire dans la détresse, sa parnassa est doublée" [guémara Béra'hot 63a]

Rachi commente : cela signifie que si une personne accepte pleinement les décrets de D., sans se plaindre, alors D. double ses revenus.
Le Gaon de Vilna ajoute qu'il faut établir une relation de partenariat avec D., en reconnaissant que nos problèmes n'arrivent pas par hasard, par pure coïncidence, mais qu'ils nous sont directement envoyés par Hachem.

-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm) explique que la récompense est mesure pour mesure (mida kénégéd mida) puisqu'une telle personne essaie d'enlever la double souffrance qu'elle a pu infliger à Hachem en fautant.

En effet, lorsqu'un juif faute, il cause une double douleur à D. :
1°/ une faute va entraîner une dégradation de son niveau spirituel, et Hachem souffre de voir cela ;
2°/ une faute engendre une nécessité de punitions, afin que les souffrances engendrées puissent permettre d'expier cette faute. Cela aussi chagrine Hachem.

=> C'est pourquoi, lorsqu'un juif va prier pour bénéficier de la miséricorde Divine, sa principale préoccupation ne doit pas de soulager ses malheurs personnels, mais plutôt de retirer la douleur qu'il a pu causer à Hachem.
Si cela devient le but principal de sa prière, alors "mesure pour mesure", il aura certainement sa subsistance qui sera doublée.

-> Par ailleurs, que signifie la notion de : "qui fait de D. son partenaire"?
Le Néfech ha'Haïm répond que lorsqu'un juif est dans la détresse/douleur, et qu'il se plaint, cela engendre un 'hilloul Hachem.
A l'image d'un enfant qui va se plaindre en public que son père qui est multi-millionnaires aurait pu l'aider et ne l'a pas fait.
Les gens témoins vont l'accuser : "Ton fils te demande de l'aide. Tu as des millions! Comment peux-tu ne pas lui venir en aide!"

Hachem a toutes les richesses du monde, il est LE Médecin, ... (il a et peut tout!)
Ainsi, si un juif dans la difficulté en vient à se plaindre de son papa Hachem, les gens vont se sentir mal pour lui et en venir à questionner D. pour Son inaction.
D. fait ce qu'il y a de mieux pour nous, mais pas tout le monde a la capacité de l'admettre, ce qui entraîne un 'hilloul Hachem.
[on devient un partenaire de D., lorsque quelque soit la situation nous sommes heureux (extérieurement et intérieurement), car notre vie est toujours pilotée par notre papa Hachem, l'Unique, le Meilleur, ... Tout est donc toujours sous contrôle pour le meilleur.]

-> "Une personne pieuse ('hassid) garde ses inquiétudes dans son cœur et a un sourire sur son visage" ('Hovot haLévavot - Chaar haParshiyot - chap.4)

[en tant que fils de D., nous ne devons pas Le représenter avec une image triste, de souffrances, ... mais plutôt de joie.
Notre visage est un domaine public, qui impacte notre environnement, à l'inverse de notre cœur, qui est interne (domaine privé).
Il est évident qu'une personne qui a vraiment besoin d'extérioriser sa situation doit en parler, en privé, avec des personnes de confiance!]

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-> Si par le fait d'avoir confiance en Hachem, nous sourions même dans nos moments difficiles, alors D. dit : Je vais vous donner de réelles raisons de sourire!

-> "Celui qui a confiance en D., [Sa] bienfaisance l'entourera [pour le garder]" (Téhilim 32,11)

=> si tu as confiance en D. (dans les moments durs de ta vie, où tu es tenté à te plaindre), alors la bienfaisance divine t'entourera.

Rav 'Haïm Palagi (Zéchira lé'Haïm 6,3) nous garantie que si une personne accepte ses problèmes avec joie, sans se laisser déprimer, abattre par eux, alors cela est une ségoula pour la réussite.

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-> Si par confiance en Hachem, nous acceptons avec joie les "petites" souffrances de la vie, D. n'aura plus besoin de nous envoyer de souffrances plus importantes, car le message sera déjà passé.

[ => Merci D. de m'envoyer une difficulté supportable, car en l'acceptant avec amour, je n'aurai pas besoin d'en recevoir une plus conséquente!]

-> Il est écrit : "Ta colère [contre les] hommes [les fait] Te louer" (Téhilim 76,11)

-> Rabbeinou Yona de commenter : "[Si une personne accepte avec amour ses difficultés/problèmes,] cela va lui servir de bouclier l'épargnant de nombreuses souffrances qui auraient dû lui arriver".

On peut citer l'exemple d'un homme qui a accepté sincèrement ses souffrances avec beaucoup de joie, et sur lequel le 'Hozé de Lublin a dit : "Puisque tu as accepté la volonté de D. avec tellement de joie, le décret de mort qui était sur toi, a été annulé".

-> A l'inverse, le Séfer Divrei Yisraël (paracha Behar) enseigne que l'anxiété et la dépression bloquent les conduits par lesquels passent les bénédictions et la prospérité.

Une personne peut les ré-ouvrir en reconnaissant que D. est en charge et contrôle tout dans le monde.
Si une personne prie et loue plus Hachem, au lieu de s'inquiéter et de se plaindre, elle verra des miracles, car le fait de louer D. a pour conséquence d'éliminer les jugements divins sévères, qui sont sur nous.

On peut citer le midrach (Yalkout Chimoni - rémez 908), qui nous dit que si Iyov ne s'était pas plaint des malheurs qui lui sont arrivés, et s'il avait à la place pris conscience qu'ils lui étaient nécessaires et pour son bien, alors nous aurions ajoutés son nom au début de la amida : "D. d'Avraham, D. de Yts'hak, D. de Yaakov et D. de Iyov".

=> On peut se rendre compte de la grandeur d'accepter tout ce qui nous arrive (volonté de D.) avec amour.
Iyov aurait été mis à l'égal de nos Patriarches!

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-> Le Rambam (Avot Kochavim 1,3) écrit que nos Patriarches et Moché sont les 4 personnages les plus importants que notre peuple a pu avoir, et si Iyov aurait eu davantage de émouna, il serait devenu l'égal des Patriarches (Avot).

[le test était extrêmement difficile, mais cela illustre ce que peut faire la émouna, et à quel point elle peut élever une personne jusqu'aux plus hauts niveaux.
Le rav David Ashear écrit : "nous ne devons pas être des tsadikim pour utiliser la émouna, mais si nous l'utilisons alors elle nous transforme en tsadikim".]

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-> Le Nétivot Shalom disait qu'accepter ses problèmes et vivre en étant persuader qu'ils sont pour notre bien, est le plus grand de tous nos défis, et c'est pour cela, que sa récompense est immense.

C'est dans les moments difficiles que l'on voit ses meilleurs amis.
De même, c'est dans nos moments durs, qu'il faut exprimer notre fidélité à Hachem.
En effet, quand tout va bien, c'est facile de Lui dire : Je crois en Toi!, mais c'est lorsque notre émouna est remise en question, lorsque l'on est noyé dans la douleur, qu'il faut exprimer de tout cœur : D., je Te suis fidèle, bien que ne le comprenant pas, je suis persuadé que c'est pour mon bien, que c'est utile, ...

C'est loin d'être naturel, et c'est pour cela que D. nous comble de bonté devant notre foi surnaturel.

Lorsque le peuple juif accomplit la volonté de D., l'Attribut de Royauté (mal'hout) de D. est élevé.

Ce concept est évoqué dans le verset : "Kalev apaisa le peuple contre Moché, en disant : '"Monter, nous monterons" (Chéla'h Lé'ha 13,30). La Torah emploie ici une double forme du verbe "monter" (alo naalé) comme pour dire : "monter" (alo), il y aura des élévations de Sa royauté [mal'hout], "nous monterons" (naalé), chaque fois que nous sommes nous-mêmes élevés en accomplissant la volonté de D.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chéla'h Lé'ha 13,33 ]

"Ce n'est pas parce que vous êtes plus nombreux que tous les peuples que Hachem vous a désirés et vous a choisis, car vous êtes le moins nombreux de tous les peuples. C'est plutôt par amour de Hachem envers vous et parce qu'Il respecte le serment qu'll a prêté à vos ancêtres que Hachem vous a sortis avec une main forte et t'a délivré de la maison d'esclavage, de la main de Pharaon, roi d'Égypte." (Vaét'hanan 7,7-8)

-> Le Ramban commente ainsi ces versets :
"Car le choix, dans tous les domaines, est la sélection d'un élément parmi les autres. Et Hachem a dévoilé la raison pour laquelle Il vous a choisis : c'est par amour envers vous. Car Il vous a jugés dignes de recevoir Son amour, et d'être choisis, plus que tous les peuples.
Et celui qui est élu doit être capable de supporter tout ce qui provient de la personne qui l'aime. Et le peuple d'Israël possède cette capacité plus que tout autre peuple."

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-> Dans le passage exposant les Dix Commandements figure le verset suivant (Yitro 20,6) : "Et Qui fait preuve de bonté pour les milliers de générations, pour ceux qui M'aiment et qui observent Mes Commandements".

Le Ramban explique ce verset de la façon suivante : "Lorsque Hachem, affirme Qu'll fait preuve de bonté pour ceux qui L'aiment, Il fait référence aux juifs qui sont prêts, à tout instant, à se livrer à la mort pour sanctifier Son Nom. Car seuls ceux qui reconnaissent la grandeur de Son Nom et refusent à tout prix de servir les dieux étrangers, et même au sacrifice de leur vie, sont considérés comme aimant véritablement Hachem."

=> Hachem a choisi de faire du peuple d'Israël Son peuple de prédilection, parce qu'll l'aime. Et cet amour provient du fait qu'll apprécie particulièrement le fait que les juifs soient prêts à sacrifier leur vie pour Lui. Cette capacité d'autosacrifice pour l'honneur de l'Hachem, qui est inhérente au peuple d'Israël, est l'expression par excellence du grand amour qui brûle en lui pour Hachem.

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-> Le Messé'h 'Hokhma dit : "Lorsqu'Its'hak fut prêt à sacrifier sa vie pour sanctifier le Nom du Créateur, cela a fixé dans la nation juive la force de toujours vouloir se rattacher à Sa volonté du plus profond du cœur et de sacrifier sa vie, s'il le faut, pour sanctifier Son Nom."

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-> Le rav Barou'h Rozenblum enseigne : afin d'obtenir un bon jugement, nous avons besoin d'un miracle. Et le moyen de bénéficier d'un miracle est de sacrifier sa vie pour sanctifier le Nom de Hachem.
Lorsque l'homme est prêt à livrer sa vie entre les mains du Créateur, il fait taire l'Accusateur. Et lorsque la force de celui-ci est annulée, alors la voie est toute tracée devant l'homme, pour qu'il ressorte blanc comme neige comme par exemple au jugement de Roch Hachana.