Aux délices de la Torah

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Générer une odeur agréable à Hachem

+ Générer une odeur agréable à Hachem :

"Hachem a senti l'odeur agréable" (Noa'h 8,21)

=> Qu'est-ce qui rendait ce parfum agréable?
Le fait que l'homme possède une mauvaise impulsion (yétser ara), mais qu'il la surmonte et sert D., comme l'indique l'offrande d'animaux de Noa'h, qui exprime l'élévation du côté animal de l'homme au service d'Hachem. C'est pourquoi "D. dit : Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l'homme, car le penchant de l'homme est mauvais dès sa jeunesse".
En effet, D. se réjouit de notre maîtrise du mauvais penchant (yétser ara).

De plus, parce que le peuple juif réprime son mauvais penchant, D. "revêt" Lui-même d'eux, comme il est dit : "Israël en qui Je me glorifierai" (Yéchayahou 49,3) et le Maggid de Mézéritch, a interprété le verbe "je me glorifierai" (étpaar) comme signifiant "Je m'habillerai moi-même", selon les versets suivants "et ils se revêtirent (vayitpérou) des feuilles de figuier pour s'en faire des pagnes" (Béréchit 3,7).
[cette interprétation est possible parce que la lettre muette alef est parfois omise.
L'expression "D. se revêt" du peuple juif signifie qu'Il en est fier, tout comme un roi mortel exhibe ses vêtements royaux exquis en les portant en public. Hachem considère que le peuple juif est beau parce qu'il a vaincu son mauvais penchant. ]

Ainsi, D. se revêt du peuple juif, plutôt que des anges célestes, en raison de l'immense plaisir que lui procure le peuple juif, un plaisir qu'il ne reçoit de personne d'autre, précisément parce qu'il possède un mauvais penchant et qu'il le conquiert malgré tout.
[comme les anges n'ont pas de mauvais penchant, leur service de D. n'est pas aussi louable que celui du peuple juif.]

C'est la signification de l'expression "Hachem a senti le parfum agréable" (Noa'h 8,21) = Il a senti, c'est-à-dire anticipé, le plaisir qu'Il tirerait du service de l'homme.

C'est également le sens profond du verset "Il sentit le parfum de ses vêtements" (Toldot 27,27), qui implique que D. sentit, c'est-à-dire anticipa, que l'humanité agirait comme Ses vêtements dans lesquels Il se vêtit Lui-même. Et parce qu'Il anticipait le plaisir qu'Il tirerait de leur service, Il eut pitié d'eux et jura de ne plus jamais les exterminer.

[ainsi, l'offrande de Noa'h (après être sortie de l'Arche du Déluge), exprimant la volonté et la capacité de l'humanité à soumettre sa nature animale, a incité D. (pour ainsi dire) à avoir pitié de l'humanité, promettant de ne plus jamais l'exterminer en dépit de sa propension à se rebeller contre Lui.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 8,21]

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=> Notre capacité et notre volonté de maîtriser notre nature animale font tellement plaisir à D. qu'en raison de ce mérite, il a pitié de nous et pardonne nos méfaits.

La Torah nous protège

Je ne mangerai pas avant d'avoir prononcé mes paroles" ('Hayé Sarah 24,33)

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) explique :
Il semble tout simplement que la raison pour laquelle Eliézer ne voulait pas manger avant de parler est qu'Eliézer comprenait certainement que ces gens étaient des réchaïm. Il soupçonnait sans doute qu'ils tenteraient de le tuer en empoisonnant sa nourriture, ce qui fut effectivement le cas.
[selon le midrach (Léka'h Tov 24:3), Bétouel s'opposa au mariage et complota pour tuer Eliézer en empoisonnant sa nourriture. ]

C'est pourquoi Eliézer dit : "Je ne mangerai pas tant que je n'aurai pas dit ce que j'ai à dire".
Son intention était que le repas ne soit servi qu'après qu'il ait conclu ses paroles, qui étaient des paroles de Torah. Comme le disent nos Sages (midrach Béréchit rabba 60,8) : "la conversation des serviteurs des Patriarches est plus appréciée par D. que les paroles de Torah prononcées par les descendants des Patriarches."
[Rachi (v24,42) explique : "car le récit d'Eliézer est répété dans la Torah [d'abord tel qu'il s'est produit, puis tel qu'Eliézer l'a raconté à la famille de Rivka], alors que de nombreux éléments [juridiques essentiels] de la Torah n'ont été donnés [par D. par l'intermédiaire de Moshé] que sous forme d'allusions." Ainsi, les paroles d'Eliézer possédaient tous les mérites de véritables paroles de Torah (ou même plus). ]

De cette façon, il serait protégé du danger par le mérite des paroles de Torah qu'il a prononcées avant le repas.
Et c'est effectivement ce qui s'est passé. Un ange vint échanger l'assiette empoisonnée d'Eliézer avec celle de Bétouel, et Bétouel "tomba dans la fosse qu'il avait creusée" (Téhilim 7,16) pour Eliézer, c'est-à-dire qu'il mourut du poison.

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=> L'épisode d'Eliézer à 'Haran est un exemple d'à quel point l'étude de la Torah nous protège de tout danger.

"Moché et le peuple juif chantèrent (litt. chanteront - "yachir" = verbe au futur) ce chant à Hachem, et ils parlèrent en disant" (Béchala'h 15,1)

-> Ce verset fait allusion à des événements futurs, puisque le mot "chanteront" (yachir).
[nos Sages (Sanhédrin 91b) disent que l'utilisation du futur dans ce contexte est une allusion à la future résurrection des morts. (où tous les juifs chanteront alors à Hachem)]

Un explication de l'emploi du futur (yachir) est :
La tribu de Yéhouda est entrée la première dans la mer parce qu'elle était convaincue que D. la séparerait certainement et qu'elle entonnerait alors un chant de louange.
Par conséquent, avant même de sauter dans la mer, ils pensaient que D. allait certainement fendre la mer et qu'à leur tour, ils entonneraient bientôt un chant de louange.

C'est ce à quoi font allusion les mots "Alors Moché et le peuple juif chanteront", au futur, c'est-à-dire qu'ils étaient certains de chanter, car la mer s'ouvrirait sûrement, de sorte qu'il serait suivi de "Je chanterai pour Hachem ..." (Béchala'h 15,1).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> La tribu de Yéhouda (menée par leur nassi Nahchon ben Aminadav) est entrée dans la mer avec la certitude que D. accomplirait un miracle pour le peuple juif et qu'ils allaient chanter (az yachir) en réponse à ce miracle.

Béchala’h – la noyade des égyptiens = grande bonté pour eux

+ Béchala'h - la noyade des égyptiens = grande bonté pour eux :

-> Les concepts de vie et de mort sont inversés lorsqu'ils sont appliqués aux réchaïm, puisque même de leur vivant, les r sontéchaïm appelés "morts" (guémara Béra'hot 18b), en raison du fait qu'ils sont racha ils sont alors déconnectés de D., la source de la vie.
Cependant, par lorsque leur mort physique est non naturelle, ils sont élevés, puisque leur mort sanctifie publiquement le nom d'Hachem, car le nom de D. est sanctifié lorsque les gens sont témoins de la façon dont il exécute la justice contre ceux qui lui désobéissent.
En ce sens, leur mort les "vivifie" réellement.

La question se pose alors [au sujet des égyptiens] : Puisque la mort du malfaiteur le ramène à la vie, pourquoi la mer [Rouge] devrait-elle rejeter son cadavre? En outre, il n'y a pas eu de plus grande sanctification de D. que par la mort des réchaïm, comme ce fut le cas en Égypte, car par la mort des réchaïm égyptiens, tout le monde a réalisé que D. était le Créateur et le soutien du monde.

C'est sur cette base que nous expliquons le verset : "Israël vit la grande main que D. infligea à l'Égypte" (Béchala'h 14,31). A première vue, l'utilisation de l'expression "la grande main" n'a pas de sens, puisque le Arizal (Eits 'Haïm 33,1) affirme que l'expression "la grande main" (yad aguédola) fait allusion à la bonté d'Hachem.
Quelle bonté D. a-t-il exercée à l'égard des égyptiens?

A la lumière de l'explication ci-dessus, la phrase peut être interprétée comme disant : "Israël a vu la grande main", c'est-à-dire la bonté que D. a accordée aux égyptiens. Et de quelle bonté le peuple juif a-t-il été témoin?
"Le peuple craignait D. et avait foi en lui". En frappant les égyptiens, le peuple juif en est venu à révérer Hachem et à croire en Lui et en Son serviteur Moché.
En étant frappés, les égyptiens ont servi de véhicule pour imprégner le peuple juif de foi en D. et de révérence à son égard.
Il ne pouvait y avoir de plus grande bonté pour les égyptiens que celle de D. de les utiliser comme moyen d'inculquer la foi au peuple juif.
[...]

Une main "grande" (yad aguédola) symbolise la bonté, tandis qu'une main "forte" (yad a'hazaka) symbolise le jugement. (Tikouné Zohar 9a)
C'est donc ce que signifie le verset "Israël vit la grande main que D. infligea à l'Égypte". Ils ont été témoins de la bonté dont ont bénéficié les égyptiens.
Le verset poursuit en expliquant quelle bonté a été exercée à l'égard des Égyptiens : la bonté a consisté à ce qu'ils aient pu servir d'instrument pour que le peuple juif en vienne à craindre D. et à croire en D.
En d'autres termes, les égyptiens ont permis au peuple juif d'acquérir la foi en Hachem.
[...]

C'est pourquoi le verset dit : Israël a vu", en référence à ceux qui possèdent un intellect bien développé, dont la foi et la crainte de D. ne nécessitent pas de miracles ou de prodiges. Pour ces personnes, appelées "Israël", il n'y a pas eu de bonté pour les égyptiens lorsque la mer s'est séparée, puisqu'ils avaient déjà foi en D. avant d'être témoins du miracle.
Comme les personnes les plus élevées du peuple juif avaient foi en Hachem sans avoir besoin d'assister à des miracles, les égyptiens n'ont pas servi d'instrument pour leur inculquer la foi. C'est pourquoi il n'est pas dit qu'ils craignaient Hachem. Lorsque le verset affirme que le peuple craignit D. à la suite du châtiment des égyptiens, il se réfère au "peuple".

Néanmoins, ceux que l'on appelle "Israël" se rendent compte qu'une bonté a été accordée aux égyptiens, puisqu'ils allaient servir de support à l'accomplissement de miracles et de prodiges pour le bien de ceux dont l'intellect n'était pas développé et qui avaient besoin de tels miracles et de démonstrations des pouvoirs de D. pour fortifier leur foi et leur crainte.
Les égyptiens ont donc été les instruments par lesquels "le peuple" en est venu à craindre Hachem et à croire en lui.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 14,31]

Il y a des jours propices où D. accorde Sa bonté à la nation juive et révèle Son amour pour elle.
Le jour le plus propice est celui de Pessa'h.
C'est pourquoi la Torah dit spécifiquement : "Ce jour-là" (bayom aou - Béchala'h 14,30), c'est-à-dire "en ce jour propice, précisément, Il a sauvé le peuple juif [en Egypte] et lui a révélé Son amour".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 14,30]

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=> Pessa'h est une période propice à la manifestation de l'amour de D. à notre égard (peu importe que nous soyons méritants ou pas).

Lorsque les mondes restent attachés à leur matérialité, le service parfait de D. leur est inaccessible, mais lorsqu'ils prennent leurs distances et s'extraient de leur matérialité, ils sont capables de servir D. parfaitement.
... Lorsqu'une personne s'éloigne de sa matérialité [chacun selon son niveau, ses attirances au matériel], Hachem lui apparaît.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémot 2,4 ]

La grandeur d’être juif

+ La grandeur d'être juif(ve) :

-> Chaque jour nous disons dans la Kédoucha, lors de la répétition du Amida par l'officiant : "Nous sanctifierons ton nom dans ce monde tout comme [les saints anges] le sanctifient dans les cieux".
Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam - part.2, chap.10) note que cela semble être une extraordinaire arrogance de notre part. Pouvons-nous vraiment nous comparer aux anges les plus saints du ciel qui louent constamment Hachem?
Examinons ce qu'est réellement un juif.

Avant notre naissance, notre âme réside dans les mondes supérieurs avec d'innombrables anges. Leur tâche consiste à servir et à louer Hachem en permanence.
Hachem souhaite également avoir des âmes qui Le serve dans ce monde et c'est pourquoi il "choisit" certaines âmes et les envoie comme Ses messagers pour accomplir Son service dans notre monde.
Les anges et nous-mêmes sommes tous deux des serviteurs d'Hachem, et nous sommes tous deux chargés de sanctifier le nom d'Hachem. Leur lieu de service est au Ciel et le nôtre est sur terre.

Un juif est l'une des rares âmes qui a eu le mérite d'être un messager d'Hachem dans ce monde. Il est observé par Hachem et par tous les milliards d'âmes et d'anges au Ciel pour voir comment il se comporte.
Le 'Hafets 'Haïm écrit que : "s'il réussit, il reçoit beaucoup de bienfaits d'Hachem et ses actes sont inscrits dans le livre spécial de souvenir d'Hachem. Ses actes sont publiés devant tous les anges et il recevra un grand honneur et une grande gloire lorsqu'il atteindra le monde à Venir, car il a mérité d'être un serviteur loyal du Roi des rois".

=> C'est un honneur si prestigieux d'être choisi comme l'un des rares messagers à venir dans ce monde que n'importe quelle âme serait prête à renoncer à toute sa part dans le monde à venir pour avoir cette opportunité.
Le 'Hafets 'Haïm conclut que si quelqu'un réalise cela : "il devrait être rempli d'une joie énorme et explosive quand il réalise une mitsva. Lorsqu'il se souvient qu'il n'est qu'un humble humain physique mais qu'il a le mérite de parler à Hachem tout comme les anges les plus saints, ses yeux se rempliront d'une incroyable joie, il s'humiliera devant Hachem et s'engagera à accomplir la volonté d'Hachem de tout son cœur."

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+ Servir Hachem avec joie :

-> La Torah décrit 98 horribles punitions/malédictions qui s'abattront sur le peuple juif, à D. ne plaise, si nous ne respectons pas les commandements d'Hachem, et en donne ensuite une raison : "Parce que vous n'avez pas servi Hachem, votre D., avec joie (sim'ha)" (Ki Tavo 28,47).
Comment se fait-il que les châtiments les plus terribles surviennent parce que nous n'avons pas agi avec joie? Est-ce un crime de ne pas être heureux?

La réponse est : oui!
Hachem nous a choisis et créés pour être Ses loyaux serviteurs. Nous avons reçu l'illustre mission de vivre notre vie en tant que porteurs de Sa royauté, et en tant que tels, nous devrions être extrêmement fiers et enthousiastes à chaque fois que nous avons l'occasion de servir notre Roi.
Si nous servons Hachem sans le faire avec joie, nous disons en fait à Hachem : "Merci mais, non merci".
Nous montrons que nous ne considérons pas ce qui nous a été donné comme quelque chose de prestigieux ou de spécial et que nous ne sommes pas fiers de L'avoir comme roi et maître. Si c'est ce que nous ressentons, Hachem n'a pas besoin de nous et le résultat peut, à D. ne plaise, être terrible.

-> Par ailleurs, le Yessod veChorech haAvoda (chap.34) écrit dans son testament comment il a atteint son niveau de grandeur extraordinaire :
"... Parce que mon cœur brûlait constamment d'une grande joie et d'un grand bonheur, la plus grande joie possible que l'on puisse atteindre : J'ai un tel D. dont la royauté ne s'arrêtera jamais pour toujours.
Après avoir créé tant de mondes qui ne peuvent même pas être comptés, tous Le reconnaissent, le servent et le louent constamment. Puis Il m'a choisi, moi, un simple humain de chair et de sang, et dans Sa grande bonté, Il m'a créé comme l'un des membres de la sainte nation juive, afin que je puisse moi aussi reconnaître un peu de Sa grandeur et de Son exaltation dans ce monde ...
Mon cœur brûlait constamment d'une grande fierté d'avoir mérité d'être un serviteur éternel d'un tel D., et je ressentais continuellement de l'orgueil à l'égard de Sa sainteté.
En raison de cette fierté, de cette joie et de ce bonheur qui brûlaient en permanence dans mon cœur à propos de Sa sainteté, j'avais toujours l'habitude de Le mentionner et de Le louer.
Quoi qu'il m'arrive, que ce soit bien ou mal, je Le louais toujours, car j'étais convaincu que tout venait de Lui et était sous Son contrôle."

Servir Hachem avec joie

+ Servir Hachem avec joie :

-> La Torah décrit 98 horribles punitions/malédictions qui s'abattront sur le peuple juif, à D. ne plaise, si nous ne respectons pas les commandements d'Hachem, et en donne ensuite une raison : "Parce que vous n'avez pas servi Hachem, votre D., avec joie (sim'ha)" (Ki Tavo 28,47).
Comment se fait-il que les châtiments les plus terribles surviennent parce que nous n'avons pas agi avec joie? Est-ce un crime de ne pas être heureux?

La réponse est : oui!
Hachem nous a choisis et créés pour être Ses loyaux serviteurs. Nous avons reçu l'illustre mission de vivre notre vie en tant que porteurs de Sa royauté, et en tant que tels, nous devrions être extrêmement fiers et enthousiastes à chaque fois que nous avons l'occasion de servir notre Roi.
Si nous servons Hachem sans le faire avec joie, nous disons en fait à Hachem : "Merci mais, non merci".  [quel cadeau empoissonné Tes mitsvot, ça va laisse moi respirer! ça va je les fais vite fait par habitude pour m'en débarrasser ... ]
Nous montrons que nous ne considérons pas ce qui nous a été donné comme quelque chose de prestigieux ou de spécial et que nous ne sommes pas fiers de L'avoir comme roi et maître. Si c'est ce que nous ressentons, Hachem n'a pas besoin de nous et le résultat peut, à D. ne plaise, être terrible.

-> Par ailleurs, le Yessod veChorech haAvoda (chap.34) écrit dans son testament comment il a atteint son niveau de grandeur extraordinaire :
"... Parce que mon cœur brûlait constamment d'une grande joie et d'un grand bonheur, la plus grande joie possible que l'on puisse atteindre : J'ai un tel D. dont la royauté ne s'arrêtera jamais pour toujours.
Après avoir créé tant de mondes qui ne peuvent même pas être comptés, tous Le reconnaissent, le servent et le louent constamment. Puis Il m'a choisi, moi, un simple humain de chair et de sang, et dans Sa grande bonté, Il m'a créé comme l'un des membres de la sainte nation juive, afin que je puisse moi aussi reconnaître un peu de Sa grandeur et de Son exaltation dans ce monde ...
Mon cœur brûlait constamment d'une grande fierté d'avoir mérité d'être un serviteur éternel d'un tel D., et je ressentais continuellement de l'orgueil à l'égard de Sa sainteté.
En raison de cette fierté, de cette joie et de ce bonheur qui brûlaient en permanence dans mon cœur à propos de Sa sainteté, j'avais toujours l'habitude de Le mentionner et de Le louer.
Quoi qu'il m'arrive, que ce soit bien ou mal, je Le louais toujours, car j'étais convaincu que tout venait de Lui et était sous Son contrôle."

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[issu du dvar Torah : La grandeur d'être juif(ve) : https://todahm.com/2023/11/12/la-grandeur-detre-juif ]

"Tu as livré les forts entre les mains des faibles" (massarta guiborim kédolim béyad 'halachim" - liturgie de Al haNissim)

-> Une explication de ce verset est :
A première vue, le texte est un peu problématique car les 'hachmonaïm étaient également des guerriers courageux, comme le mentionne le Sefer Yossifoun (chap.20 & 26). Comment, alors, peuvent-ils être considérés comme "faibles"?

L'intention est cependant la suivante. En raison de leur droiture, les soldats de l'armée juive n'attribuaient pas leur victoire à leur courage, mais à D.
Ainsi, lorsqu'il est question des "faibles", il s'agit de ceux qui étaient faibles à leurs propres yeux.
Ils ont compris que leur victoire n'était pas due à leurs prouesses, mais à l'aide d'Hachem.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

Étant donné que Kislev est le 3e mois à partir de celui de Tichri, le début de l'année, Kislev correspond à Levi, la troisième des tribus. Par conséquent, le miracle de 'Hanouca (25 Kislev) a eu lieu par l'intermédiaire des Cohanim, les C'hachmonaïm, car les Cohanim font partie de la tribu de Lévi.

En général, à Roch Hachana et à Yom Kippour, Hachem accorde Sa bonté au peuple juif.
A Hanouca, cependant, le peuple juif voit cette bonté mentalement, dans ses pensées.
Car "les yeux de la communauté" (Chéla'h Lé'ha 15,24), comme le commente Rachi, sont "les Sages de la communauté" (Taanit 24a).
C'est pourquoi on célèbre 'Hanouca en allumant des bougies, puisque le mot pour "bougies" (nérot - נרות) est lié au mot pour "vue" (réiya - ראיה).

Ensuite, lorsque nous lisons Méguillat Esther à Pourim, la bonté de D. est exprimée par la parole.
Lorsque nous mangeons de la matsa à Pessa'h, la bonté se manifeste en actes.

[ainsi, les fêtes de Hanouca, Pourim et Pessa'h correspondent respectivement à la vue, à la parole et à l'action. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]