Aux délices de la Torah

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Téchouva = être beau pour notre mariage éternel avec Hachem

+ Téchouva = être beau pour notre mariage éternel avec Hachem :

L'âme qu'Hachem nous a donnée [à notre arrivée dans ce monde] est une robe de mariée incomparablement magnifique. Elle est parfaite, sainte, pure et propre. Mais nous l'avons salie, délibérément ou accidentellement.
Elle est souillée de toutes sortes de tâches et perforée de milliers de trous.
Elle pue le lachon ara, la colère et l'orgueil, ...

Après 70 ou 80 ans, nous devrons ramener l'âme à sa place dans le Gan Eden. Nous monterons au Ciel, où nous serons accueillis par des milliards et des milliards d'anges, ainsi que par des millions et des millions de tsadikim de toutes les générations depuis Adam, y compris les géants de ces derniers temps. Ils viendront tous voir notre belle et splendide âme.

Et nous devrons les affronter dans notre robe de mariée sale. On nous demandera : "Où est l'âme précieuse qui t'a été donnée? Pourquoi n'en as-tu pas pris soin?"
Que répondrons-nous? Peut-on imaginer la honte? Peut-on supporter l'embarras?
Et là, la situation honteuse ne durera pas seulement quelques heures ou même quelques années, mais pour toujours.

Heureusement pour nous, notre Père céleste, dans son amour et sa compassion infinis, nous a fait don de la téchouva. Cet atelier de nettoyage à sec et de couture miraculeux redonne à notre robe de mariée sa splendeur d'origine.

Mais il y a un hic : Les magasins ne sont ouverts que pendant les heures de bureau. Ce magasin, dont nous avons si désespérément besoin, n'est ouvert à chaque personne que tant qu'elle est encore en vie dans ce monde. Lorsqu'on passera dans l'autre monde, il sera trop tard ; on trouvera le magasin fermé.
Mes amis, profitons de ce merveilleux cadeau et faisons la téchouva dès aujourd'hui!
[...]

Le vêtement de notre âme est la robe de mariée ultime, et le jour de la mort est le mariage ultime.
À l'instar d'une mariée qui, vêtue de sa robe de mariée, est conduite à la 'houppa devant des centaines d'invités, notre âme, qui porte toutes nos mitsvot et nos bonnes actions, sera conduite à Hachem devant des myriades d'anges et de tsadikim.
[...]

Mes amis, justifions la confiance qu'Hachem a placée dans notre âme.
Saisissons toutes les occasions d'accomplir davantage de mitsvot et de bonnes actions, sachant que nous préparons la robe de mariée dans laquelle nous serons conduits à notre 'houppa dans le monde de la Vérité.
Remplissons bien notre mission afin que, le moment venu, nous puissions passer dans l'autre monde avec le sourire aux lèvres!
[rav Nissim Yagen]

Nous mangeons des repas spéciaux le Shabbath, portons de beaux vêtements et faisons même une sieste supplémentaire, procurant ainsi à notre corps une certaine dose de plaisir.
Mais en réalité, le Zohar (Vayakel) enseigne :"Le Shabbath est un jour pour l'âme, pas un jour pour le corps."
La raison pour laquelle nous traitons le corps le Shabbath est que le pouvoir de l'âme est si fort le Shabbath, qu'il élève le corps, l'incluant dans la célébration du Shabbath.
Mais Shabbath est un jour céleste de contentement et de sainteté. L'objectif principal du Shabbath est le plaisir de l'âme.

Lorsque machia'h viendra, comment ferons-nous la différence entre Shabbath et le reste de la semaine?
Uniquement par la proximité et l'attachement accrus avec Hachem.
[rav Moché Wolfson]

[dans le monde de Vérité, nous verrons alors clairement à quel point le Shabbath est un précieux cadeau : Hachem rapprochant chaque juif de Lui. Or, il n'y a pas de plus grand plaisir que d'être davantage proche de papa Hachem. ]

La grandeur du Shabbath pendant l’exil

+ La grandeur du Shabbath en exil :

-> Le verset (Bé'houkotaï 26,34) peut être traduit : "Alors, la terre sera apaisée en ce qui concerne son Shabbath pendant tous les jours où elle reste désolée".

Le Tiféret Shlomo dit que cela fait référence à la grandeur du Shabbath lorsque nous sommes en exil.

Le Tiféret Shlomo écrit :
"Il est expliqué dans les écrits du Arizal qu'à notre époque, bien que le Temple ait été détruit et que nous n'ayons pas la avoda (service) et les korbanot, néanmoins, rien ne manque le jour du Shabbath.
Shabbath nous ramène à l'époque d'Adam gaRishon avant sa faute.
C'est la signification du verset : "Vous garderez Mon Shabbath et craindrez Mon Mikdash" (Béhar 26,2) = cela nous dit que lorsque vous faites Shabbath, c'est comme si vous étiez dans le Temple reconstruit.
Le Shabbath en exil est encore plus grand [que le Shabbath à l'époque du Temple] ... L'amour est plus parfait ...
Lorsque nous acceptons le Shabbath correctement et avec joie, cela sera considéré comme si nous avions assisté à la reconstruction de Jérusalem.

Dans l'exil, les Shabbath sont plus grands que lorsque le Temple était debout.
C'est l'intention du verset (Bé'houkotaï 26,34) :
"az" (אז) = dans l'exil ;
"tirtsé aarets ét shabétotéa" = les Shabbath seront désirés ;
"kol yémé hachana" = tous les jours où nous serons dans la désolation de l'exil".

[ nous le disons dans le birkat hamazon : "il n'y aura pas d'angoisse ni de soucis le jour de notre repos [à Shabbath]. Hachem nous montrera la construction de Jérusalem [le Temple]" (chélo téé tsara véyagon vaana'ha béyom ménou'haténou, our'énou Hachem Elokénou béné'hamat tsion).
Le Tiféret Shlomo explique que cela signifie que lorsque nous célébrons Shabbath avec joie, c'est comme si nous avions vu la reconstruction du Temple, en ce jour.]

-> Le rav Elimélé'h Biderman ajoute :
L'explication est que lorsque le Temple se dressait, et que tous les jours de la semaine étaient bons, nous n'appréciions pas Shabbath autant que lorsque nous sommes dans l'exil. [le Temple était dans l'espace ce que le Shabbath est dans le temps, et ainsi sans le Temple nous sommes dans l'obscurité et l'on apprécie davantage la lumière spirituelle du Shabbath. ]
De plus, aux yeux d'Hachem, la joie des Shabbath en exil est plus grande que celle des Shabbath lors qu'il y avait le Temple.

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-> Et cela s'applique tout particulièrement pendant les Shabbath des 3 semaines (du 17 tamouz au 9 av), qui sont des moments très élevés et joyeux.
Le Tiféret Shlomo (Dévarim - Shabbath 'Hazon) écrit qu'il y est fait allusion dans les mots du chant de Shabbath "lé'ha dodi" : "rav la'h chévét béémék aba'ha" (רב לך שבת בעמק הבכא - qui peut se traduire par : "Combien grand est le Shabbath dans la vallée des pleurs)

Le Tiféret Shlomo écrit :
"Les jours de la période de bein hamétsarim entre le 17 Tamouz et 9 Av, sont les 'émék aba'ha, (la Vallée des pleurs [moment où l'on se désole particulièrement sur la destruction du Temple]), et c'est alors que רב לך שבת, =que les shabbath (שבת) sont si élevés.

Les Shabbath de bein hamétsarim sont plus importants que les autres Shabbat de toute l'année.
C'est parce qu'il y a beaucoup de douleur/souffrance pendant les jours de ces semaines, de sorte que le Shabbath, il y a beaucoup plus de joie dans le ciel ...
Le souffrance des gens devrait être que la Ché'hina est en exil. Cependant, le Shabbat, la Ché'hina est heureuse, et nous devons donc l'être aussi. Et lorsque nous sommes heureux/joyeux le Shabbath, cela provoque une joie encore plus grande pour Hachem".
[d'une certaine façon, pendant ces semaines on rendre dans les détails d'à quel point c'est triste d'être en exil, de ne plus avoir le Temple, d'avoir Hachem qui souffre de nos souffrances d'être sans domicile fixe, ... et alors forcément vu que cela ne s'applique plus à Shabbath alors on est encore plus heureux que de normal, l'appréciant davantage la réalité de ce jour. Et de même que Hachem est avec nous dans la souffrance, Il est avec nous dans notre réjouissance à Son sujet. ]

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-> Le point culminant de Shabbath se situe dans l'après-midi, à l'heure de la 3e séouda.
En effet, l'après-midi est généralement un moment de din (jugement sévère), et le Shabbath transforme ce moment en ra'hamim (miséricorde).
Chaque fois que le din se transforme en ra'hamim, il s'agit d'un moment exceptionnel.
[rav Elimélé'h Biderman]

-> Rabbi Bounim de Pschisha enseigne que pendant les 3 semaines, les 24 heures de la journée sont un moment de din, et le Shabbath transforme le din en rachamim.
[en temp normal, c'est dans l'après-midi qu'il a beaucoup de din et de rigueur, et le Shabbath transforme le din en ra'hamim. ]
C'est pourquoi, pendant les 3 semaines, tout le Shabbath est un moment spécial et sacré, semblable au temps de la 3e séouda de Shabbath.
[en cette période il y a davantage de din sur le peuple juif, et donc à Shabbath cela se transforme en davantage de miséricorde d'Hachem, et c'est donc des Shabbath particulièrement élevés pour nous!
Dans la rigueur, papa Hachem cache de grandes miséricordes (les forces du mal ne s'y opposant pas car elles ont aussi reçu beaucoup de rigueur), alors tâchons d'en profiter (au point même qu'on peut provoquer plus facilement la venue du machia'h, avec la reconstruction du Temple!).]

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-> Le rabbi de Bobov conseillait d'accepter le Shabbath plus tôt à Shabbath 'Hazon, et ce afin de transformer le deuil/rigueur supplémentaire de cette période en un temps de joie plus fort que d'habitude.

Les gens disent qu'ils n'ont pas le temps de faire de l'introspection (se regarder intérieurement).
Combien de temps passons-nous chaque jour à nous regarder dans la glace? Combien de fois par jour inspectons-nous notre apparence?
Nous pouvons certainement prendre 5 minutes par jour pour nous regarder dans l'âme!

Ce peut être avant de commencer notre matinée ou avant de fermer les yeux le soir. Posez-vous la question : Comment est-ce que j'évalue ma performance au cours des dernières 24 heures? Ai-je souri à mon conjoint? Ai-je parlé agréablement à mon voisin? Que puis-je faire de mieux demain?
[rav Nissim Yagen]

Shabbath = le Yom Tov d’Hachem

+ Shabbath = le Yom Tov d'Hachem :

-> La Amida et le kiddouch de Yom Tov se terminent par un "Béni sois-tu, Hachem, qui a sanctifié Israël et les fêtes de fin d'année" (barou'h ata Hachem mékadech Israël vé'azémanim).
La sanctification des Yamim Tovim dépend de la sanctification du peuple juif, car la date du Yom Tov dépend du moment de Roch 'Hodech, qui est déclaré par le Sanhédrin.
Si le peuple juif ne sanctifie pas le nouveau mois, il n'y a pas de mois juifs et donc pas de Yamim Tovim.
[Roch 'Hodech est sanctifié aujoud'hui car Rabbi Hillel haKatan et son Sanhédrin ont sanctifié les Raoché 'Hodachim jusqu'à la venue du machia'h.]

Cependant, la Amida et le kiddouch de Shabbath, se terminent par "Qui sanctifie le Shabbath" (mékadech haShabbath).
Aucune mention n'est faite du peuple juif, car le Shabbath ne dépend pas de nous. Il arrive à la fin de chaque semaine, que nous l'ayons déclaré ou non. [depuis le 1er Shabbath de la Création, tous les 7 jours il a lieu de nouveau]

Yom Tov célèbre le salut du peuple juif : Hachem nous a délivrés d'Égypte, nous avons reçu la Torah, nous avons été protégés dans les Nuées de Gloire, il vient donc à travers Israël.

Shabbat est le "Yom Tov" du Créateur du monde Hachem a créé un univers en 6 jours, complétant Son monde par le Shabbath, et Il était heureux de Son monde, Il l'a donc célébré en bénissant et en sacralisant le Shabbath.

=> Lorsque nous observons le Shabbath, nous participons à la célébration de notre Créateur.
Nous devons réaliser qu'en ce jour, nous célébrons la joie de notre Créateur, en fêtant Son Yom Tov.
[rav Moché Wolfson]

Shabbath = un jour d’amour

+ Shabbath = un jour d'amour :

-> Les Korbanot Moussaf, les offrandes supplémentaires, étaient apportés dans le Temple en l'honneur des jours spéciaux du calendrierjuifs : Shabbath, Yom Tov et Roch 'Hodech.
Ces offrandes comprenaient des Korbanos 'Hatat, des offrandes pour la faute, afin de réaliser l'expiation pour le peuple juif.
Le Shabbath, cependant, il n'y avait pas de Korbanot 'Hatat.
Comme l'explique Ramban (Béhar 26,2) : Il n'y a pas de 'Hatat parmi les Korbanot Mpusaf de Shabbath, parce que l'assemblée d'Israël (knesset Israël) est le bat zoug, la kalla d'Hachem, et tout est paix.

Comme le dit le roi Shlomo : ""l'amour couvre toutes les fautes" (Michlé 10,12);
Lorsque deux personnes s'aiment, elles ne remarquent rien de mauvais chez l'autre.
Puisque l'assemblée d'Israël et Hachem sont dans un lien d'amour intense le Shabbath, un Korban 'Hatat n'a pas lieu d'être. En effet, nous n'avons besoin d'aucune expiation le Shabbath, car tout péché ou faute de notre part s'efface devant le flot d'amour [énorme qu'a D. à notre égard].

Nous soulignons cela à plusieurs reprises dans le kidouch et dans la Amida du Shabbath, en disant que Hachem nous donne le Shabbath "béaava oubératson" (avec amour et faveur).
[lorsqu'un Yom Tov tombe pendant Shabbath, nous lisons le kidouch et la Amida relatif à ce Yom Tov, mais cependant nous ajoutons ces mots "avec amour et faveur" en l'honneur du Shabbath. ]

C'est pourquoi beaucoup ont la coutume de réciter Chir haChirim le veille de Shabbath, car il décrit l'amour intense entre Hachem et peuple juif.
Certains tsadikim n'arrivaient pas à dormir pendant Shabbath, tant ils ressentaient l'amour ardent de la journée.
[rav Moché Wolfson]

[ainsi, nous devons passer plus de temps à Shabbath pour se focalisant sur à quel point Hachem nous aime! ]

"Chaque année, pendant ces jours-ci, qui sont ceux de Ben Hametsarim (entre le 17 Tamouz et le 9 Av), a lieu un dévoilement immense de la bonté Divine, car on sait que tout se déroula pour le bien d’Israël lorsque D. jeta sa colère sur du bois et des pierres et évita par là l’anéantissement du peuple juif. Et cela eut lieu parce qu’un immense amour se réveilla à ce moment, dans les mondes supérieurs.
C’est pour cette raison que, chaque année lorsque cette période arrive, la même influence se reproduit, cet amour à notre égard se réveille à nouveau, et une grande bonté et une grande miséricorde se déversent alors sur nous et sur tout le peuple d’Israël."
[rabbi Its'hak de Nach'hiz]

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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
"Ben Hametsarim est un temps de deuil et de peine en raison de la destruction du Temple qui fut le joyau de notre splendeur.
Néanmoins, nos Sages nous enseignent (Eikha rabba 4,14) que cette destruction contenait un immense bienfait et fut une source de salut pour le peuple d’Israël. En effet, "Hachem jeta alors sa colère sur du bois et des pierres, et non sur son peuple!

Le Imré Noam (paracha Massé) rapporte à ce sujet un enseignement du Arizal selon lequel les mois de Tamouz et de Av sont à mettre en relation avec les yeux.
Et il explique que c’est "pour nous faire savoir que le Créateur ne retire jamais Sa protection ni Sa miséricorde de Son attention, même durant cette période.
Car la source de tout cela demeure la miséricorde Divine, à ceci près qu’elle est dissimulée et non révélée aux yeux de tous."

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[d'un côté, on doit s'attrister que nos fautes ont entraîné la destruction du Temple et un éloignement avec Hachem, mais dans la souffrance Hachem est encore plus proche de chaque juif (ressentant leur douleur), et ainsi cette période difficile est également une source de réconfort car nous voyons "yeux dans les yeux" (Tamouz et Av renvoyant à l'œil), que Hachem nous aime, qu'Il sera toujours notre Père aimant (ménah'em av = on se réconforte à l'idée d'avoir un tel papa!).
Particulièrement durant cette période (ben hamétsarim), on doit obscurcir notre monde (le Temple n'étant plus là), et de là on voit à quel point Hachem est une lumière dans notre vie, à quel point Il compte sur nous, Il nous aime et veut notre ultime bien, Il peut tout faire, ... ]

Le 9 Av = un jour de joie

+ Le 9 Av = un jour de joie :

-> Le midrach (Bamidbar rabba 13,5) dit que le 9 Av n'est pas un jour tragique et douloureux, mais plutôt un jour de joie, un jour où nous devrions être plein de joie.

-> Le 'Hatam Sofer rapporte que Ruth s'est marié et a consommé son mariage avec Boaz le soir du 17 Tamouz. Boaz est ensuite mort.
Ainsi, le 17 Tamouz est l'initiation de la descendance de la dynastie de David, commençant avec la naissance de Oved (grand-père de David), et qui comprend le machia'h.
Le 'Hatam Sofer dit que cela illustre le fait que Hachem fournit le remède avant le malheur.

-> L'après-midi du neuf Av, est né le machia’h (guémara Yérouchalmi Bérakhot 2,4).

-> Le rav Yonathan Eibschutz (Yaarot Dvach - 2e partie - amoud.104) ajoute l'idée que le machia'h, qui célèbre son anniversaire le 9 Av, a été en réalité conçu le 10 Tévét, le jour où le siège de Jérusalem a commencé.
[cela illustre que dans nos tragédies, réside déjà le remède qui nous amènera la joie de la Délivrance.]

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+ L'incroyable enseignement du 'Hatam Sofer :

-> Le ‘Hatam Sofer (Drouch du 7 Adar 5587) écrit que lors de la destruction du Temple, les fautes des Bné Israël furent expiées, comme l’écrit Rachi (sur Yé'hezkiel 20,5 inspiré du midrach Vayikra rabba 7,1) : "Cette haine (suscitée par les Bné Israël lors du veau d’or) était réprimée par Hachem depuis près de 900 ans, depuis la sortie d’Egypte" (jusqu’à la destruction du Temple).
Il est également rapporté
dans un autre midrach (Esther Rabba Péti’ha 11) à propos du verset : "Et voici que lorsque Jérusalem fut assiégée" (Yirmiyahou 38) que "même ce verset n’est pas un malheur mais une joie", car en ce jour, Ména’hem (le Machia’h) est né et Israël a payé sa dette pour ses fautes.
C’est ce qu’enseigne Rabbi Chmouël : Israël a payé une grande dette pour ses fautes au moment où le Temple a été détruit, comme il est dit (Eikha 4,22) : "Ta faute est expiée, fille de Sion".

Le ‘Hatam Sofer poursuit : "C’est pourquoi, si je ne craignais pas (de l’innover), je dirais que le jour du 9 Av en lui-même est un jour de joie et d’allégresse puisqu’il est dit à son sujet : "Ta faute est expiée, fille de Sion, Il ne continuera pas à t’exiler". Mais le deuil et les pleurs de chaque année portent sur la nouvelle destruction, par nos grandes fautes. Car chaque jour, la malédiction est plus grande que la veille et c’est comme si chaque année, le Temple était à nouveau détruit.
Cela signifie qu’il conviendrait en réalité de se réjouir en ce jour sur la destruction passée, mais, comme nos fautes ont retardé le terme de notre délivrance et ajoutent de l’affliction à nos péchés, le deuil actuel repousse la joie passée".

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-> Rabbi Pin’has de Koritz (Imré Pin’has, Ticha béAv 388 ) explique pourquoi le 9 Av est appelé un Moed. Il explique que pour créer, il faut d’abord qu’il y ait destruction. Il en va de même pour le ‘hourban (destruction) où la grande lumière de machia’h (voir midrach Tan’houma, Nasso 11) est précédée par la destruction du Temple.
La destruction du Temple qui s’est réellement produite ce jour-là est donc en fait une partie cruciale de la rédemption. Le but ultime de ce jour spécial est de devenir un Moed, destiné à être le jour où Hachem révèlera Sa lumière. C’est donc intrinsèquement un jour où la célébration est de mise.

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+ La joie au milieu de la douleur :

-> Se souvenir de la destruction de Jérusalem est un cause de chagrin. Pourtant, nous prions pour la reconstruction de Jérusalem à Moussaf de Shabbath, lorsque la tristesse est interdite et que la joie est obligatoire.
=> Comment concilier ces 2 émotions contradictions?

Le visage du 'Hazon Ich rayonnait de joie même lorsqu'il parlait de sujets tristes.
Interrogé à ce sujet, il expliquait : dans Eikha, le prophète Yirmiyahou se lamente de la destruction de Jérusalem, qu'il a pu vivre. Sans aucun doute, lorsqu'il écrit : "[Jérusalem] pleure amèrement dans la nuit et sa larme est sur sa joue" (Eikha 1,2), ainsi Yirmiyahou lui-même pleurait sur cette tragédie.
Pourtant, il a écrit ces mots avec l'inspiration Divine, qui ne peut venir que lorsque le prophète est dans un état de joie.
Nous voyons de là qu'il est possible d'avoir simultanément 2 émotions contradictoires : une personne peut pleurer amèrement sur la destruction de Jérusalem, et en même temps être dans un état de joie.

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+ La lecture de la méguilat Eikha après la venue du machia'h :

-> Des 'hassidim ont un jour demandé à Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev, le défenseur du peuple juif : "Rabbi, lirons-nous encore le livre d’Eikha lorsque la Délivrance complète aura eu lieu?"
Il leur a répondu : "Bien sûr, et nous ferons même, pour sa lecture, la bénédiction de Chée'héyanou!"
Ils se sont étonnés : "Comment cela sera-t-il possible?".
Il a alors expliqué : "Après la Délivrance, nous le lirons d’une autre manière ... Ainsi, nous lirons toute cette Méguila avec une nouvelle signification et ce sera un réel bonheur".

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-> Après la rédemption finale, le livre des Lamentations (Eikha) sera réinterprété comme un livre de la rédemption.
[Ben Ich 'Haï - Né'hamat Tsion]

-> Le jour du 9 Av, nous lisons le livre d'Eikha, qui pleure la destruction du Temple, la chute de Jérusalem et l'exil du peuple juif, tout cela au niveau de pschat (sens simple).
Pourtant, en utilisant le niveau d'interprétation drouch, le Ben Ich 'Haï transforme les versets d'Eikha en une description joyeuse de la future rédemption.
En fait, son commentaire d'Eikha s'intitule : "Né'hamat Tsion" (Réconforter Sion).

-> ainsi selon le Ben Ich 'Haï (introduction à son commentaire sur Eikha - Né'hamat Tsion), à l'époque du machia'h, la méguilat Eikha changera, prenant un sens optimiste et joyeux. Elle sera remplie de bénédictions et de réconfort.

De même, Rabbi Binyamin haCohen Vital (dans son commentaire Alon bakhout) présente une approche où il explique les versets de la méguilat Eikha avec un message positif, optimiste et réconfortant.

On a pu voir que Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Likoutim 'hadachim sur le 9 Av) écrit que lorsque le machia’h arrivera, notre lecture de la méguilat Eikha justifiera une bénédiction de Chéhé’hiyanou, réservée aux mitsvot accomplies avec joie.
Eikha n’aura plus de tonalité triste ; au contraire, ce sera une source de réconfort et de joie. De toutes les Méguilot, Eikha sera la plus heureuse. Elle sera lue comme une déclaration de la gloire et de la grandeur qui imprégneront Jérusalem.
Eikha sera comprise comme une comparaison de Jérusalem en temps de ruine avec son état reconstruit.

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Par exemple :

-> Le Ben Ich ‘hai (Né’hamas Tsion, Eikha 1,1) explique comment le 1er passouk d’Eikha sera compris à l’avenir. Il dit que tout comme le peuple juif atteindra une importance spirituelle indépendante et inhérente, il en sera de même pour Jérusalem.
Généralement, indépendamment de la taille et de la population d’une ville, elle dépend presque toujours des ressources des autres villes. Aucune ville ne cultive tous les types de produits ou ne possède toutes les ressources naturelles pour répondre aux besoins de ses habitants. La prophétie de Yirmiya sur Yerouchalayim est une vision de son autosuffisance future.

Ainsi, nous devons comprendre les premiers mots d’Eikha : "eikha yachva badad" (איכה ישבה בדד - le sens simple est : "Hélas! Elle est assise dans la solitude") = Comment se fait-il que Jérusalem soit seule, c’est-à-dire complètement autonome. Toutes les matières premières, les produits nécessaires seront disponibles dans la ville!
Dans le passé, Jérusalem, comme toutes les autres villes, devait compter sur les importations, mais lorsque le machia’h viendra, les gens se demanderont comment Jérusalem échappe aux limitations affectant les autres villes du monde.
Peut-être qu’on avancera la faiblesse démographique de Jérusalem comme tentative d’explication. Mais la suite du verset d’ouverture (1,1) le dément : "a'ir rabatu am" (העיר רבתי עם - la ville sera populeuse) mais cela n’impactera pas son autosuffisance.
Combien de personnes y aura-t-il? Les mots suivants répondent à ceci : "ayéta kéalmana (היתה כאלמנה - le sens simple est qu’ "elle est devenue comme une veuve") le mot "almana" (אלמנה) peut être vu comme la contraction de אל מנה (qui ne peut pas être comptée). C’est-à-dire qu’il y aura tellement de gens dans la future Jérusalem que l’on ne pourra les compter.
Les juifs seront aussi abondants que les grains de sable. (voir Ochéa 2,1)

-> Un autre exemple de la façon dont un verset de Eikha sera compris à l’époque du machia’h est : "La fille de Tsion a vu partir toute sa splendeur ; ses princes, tels des cerfs qui ne trouvent pas de pâturage, s'avancent à bout de forces devant qui les pourchasse" (Eikha 1,6)
[ויצא מבת ציון כל הדרה היו שריה כאילים לא מצאו מרעה]
Ses chefs étaient comme des cerfs qui ne trouvaient pas de pâturage. Ce verset déplore la gloire ayant quitté Tsion.
Le Ben Ich ‘hai (Né'hamat Tsion Eikha 1,6) explique ces mots concernant l’avenir. La Torah est présente dans le monde entier, mais idéalement, doit émaner de Jérusalem : la Torah sortira de Tsion et la parole d’Hachem de Jérusalem (ki mi tsion tétsé Torah ... - Yéchayahou 2,3)
Quand le machia’h viendra, le centre de l’étude de la Torah sera à Jérusalem et c’est de là que la Torah se diffusera du monde entier.
on a : ויצא מבת ציון כל הדר ה =Toute la gloire et la majesté de la Torah émaneront de Tsion et de là, la Torah se répandra au reste du monde.
et : היו שריה כאילים לא מצאו מרעה = (les dirigeants des juifs seront perdus et erreront sans but) : de nos jours, pendant que nous sommes en exil, nous avons besoin d’érudits de la Torah pour être guidés. Cependant, à l’avenir, chaque juif sera un éminent érudit de la Torah.
Les dirigeants juifs (שריה ) seront des bergers à la recherche d’un troupeau à soigner, mais ils n’en trouveront aucun parce que personne n’aura plus besoin de leur instruction.
Les dirigeants de la Torah seront sans pâturage ( לא מצאו מרעה ), mais pour de bonnes raisons.

Un dernier exemple est le verset : "Aux jours de misère et de souffrance, Jérusalem se souvient de tous les biens qu'elle possédait dans les temps passés. Quand son peuple tomba entre les mains du vainqueur et que personne ne vint la secourir, les ennemis, en la voyant, se sont divertis de ses ruines. " (Eikha 1,7).
[ זכרה ירושלים ימ י עניה ומרודי ה בנפל עמה ביד צר ואין עוזר לה ראוה צרים שחקו על משבת הכל מחמדיה אשר היו מימי קדם]
Le Ben Ich ‘haï (Né'hamat Tsion Eikha 1,7) explique que nous allons reprendre une comptabilité avec laquelle générer une facture à présenter à Hachem. Les 2 Temples ont duré 830 ans, tandis que l’exil dure depuis près de 2 000 ans. Pour rééquilibrer les choses, Hachem nous "doit" de bons moments.
on a : זכרה ירושלים ימי עניה ומרודיה כל מחמדיה אשר היו מימי קדם = Jérusalem se souviendra des jours de souffrance ainsi que des bons moments, rééquilibrant le bon et le mauvais. Jérusalem fera alors une comptabilité pour déterminer la récompense qu’Hachem fournira en compensation de toute la détresse et la misère.
et : בנפל עמה ביד צר ואין עוזר לה = pour élucider cela, fournissons une illustration contemporaine en utilisant l’Holocauste comme exemple. Tout au long de cette période, des millions de juifs ont été assassinés par les Allemands avec l’aide des Ukrainiens et les Polonais. En plus de ceux qui ont personnellement infligé de la douleur et causé la mort, il y avait aussi ceux qui étaient au courant de ce qui se passait mais choisirent de garder le silence bien qu’ils aient la capacité d’intervenir. Dans notre "facture", nous demandons à Hachem que les indifférents et les complices passifs ne soient pas considérés comme innocents.
et : ראוה צרים שחקו על משבתה = il y avait des nations qui ont vu notre sort et non seulement, ont fermé les yeux, mais se sont même réjouies. Dans notre appel à Hachem, nous implorons que ces personnes malveillantes soient incluses dans le compte.

Le 9 Av : jour de célébration de l’immense amour d’Hachem envers Ses enfants (les juifs)

+ Le 9 Av : jour de célébration de l'immense amour d'Hachem envers Ses enfants (les juifs) :

-> Le frère du Maharal de Prague, Rabbi 'Haïm (dans son Iguéret haTioul), fait remarquer que dans toute la Méguilat Eikha, il n'apparaît à aucun endroit le nom Elokim qui suggère l'attribut Divin de rigueur mais seulement celui d'Hachem, la Source de toute miséricorde.
Cela, dit-il, afin de nous faire savoir que "dans Sa colère, D. se souvient de Sa miséricorde", et qu'Il ne juge pas son peuple en déversant sur lui tout Son courroux. Car même les souffrances qui doivent être infligées ne le sont qu'avec miséricorde et non avec rigueur et colère.

-> Bien au contraire, c'est précisément au moment où Hachem inflige à un homme des épreuves qui le plongent dans une totale déchéance, que se révèlent la plus grande proximité et l'amour le plus intense.
Voici ce que le 'Ohev Israël' écrit à ce propos (Shabbat 'Hazon) :
"On m'a demandé une fois d'expliquer le midrach selon lequel il n'y eut jamais d'autre jour de Moèd (de solennité) pour Israël comme celui où le Temple fut détruit, ce qui est à priori très étonnant.
Cependant, une intuition me pousse à dire à ce sujet, qu'au moment d'une séparation, l'amour entre 2 êtres se dévoile à son paroxysme. Et, c'est pourquoi, au moment de la destruction du Temple, lorsque les Bné Israël s'apprêtèrent à partir pour un long et dur exil, Hachem se sépara (si l'on peut dire) de Ses enfants et se réveilla alors l'amour profond et intense existant entre Hachem et Ses enfants''.

-> Le Nétivot Shalom explique que l'amour d'un père pour son fils a 3 aspects différents :
- le niveau le plus ordinaire se traduit lorsque le fils se trouve à proximité de son père, que ce dernier s'amuse avec lui et lui offre un cadeau pour lui exprimer l'intensité de son amour.
- Un deuxième niveau est lorsque, le fils étant loin de son père et qu'ils ne peuvent se voir, ce dernier ne cesse de le languir.
- Il écrit : "Mais l'amour qui dépasse tout est celui d’un père, rempli de compassion, qui
doit étreindre son fils de toutes ses forces pour l’empêcher de se débattre lorsque le médecin va l’opérer pour lui sauver la vie. Ou encore lorsque le père n’a d'autre choix que d'opérer lui-même son fils et de le faire saigner abondamment.
On ne peut décrire par des mots, l'amour qui brûle alors dans le cœur du père pour son fils! Et paradoxalement, quelqu'un qui observerait cette scène de l'extérieur qualifierait un tel acte de cruel de la part du père".

Et le Nétivot Shalom conclut alors par ces mots :
"Chez notre Père céleste, la miséricorde est au-dessus de tout ce que nous sommes capables de concevoir. Et lorsqu'Il est obligé de se conduire avec rigueur envers l'individu ou envers la communauté, on ne peut imaginer l'intensité de l'amour qui s'exprime précisément à cet instant où la mesure de rigueur prend le dessus."

[il explique grâce à cela le midrach selon lequel il n'y eut jamais d'autre jour de Moèd (de solennité) pour Israël comme celui où le Temple fut détruit, à savoir au moment-même où le Maître du monde fut forcé de "les opérer" ].

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-> b'h, également de nombreux éléments dans le divré Torah : https://todahm.com/2016/08/22/quand-je-souffre-mon-papa-hachem-souffre-encore-plus-que-moi

Av = 2 mois ?

+ Av = 2 mois ?

Dès le début du mois d'Av, il faut restreindre les activités joyeuses et éviter des litiges judiciaires avec des non-juifs. [Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 551,1]
Cependant, il y a un débat parmi les décisionnaires pour savoir si ces interdictions s'étendent sur tout le mois d'Av ou se terminent avec le jeûne du 9 Av.

-> Selon le Magen Avraham (Ora'h 'Haïm 551,2), il faut maintenir un état de joie diminuée jusqu'à la fin du mois d'Av. La raison de cela peut être dérivée de la déclaration de la michna : "lorsque le mois de Av commence, nous réduisons notre joie" (guémara Taanit 26b).
La formulation de cette déclaration est parallèle à la déclaration opposée : "quand le mois d'Adar commence, nous augmentons notre joie" (guémra Taanit 29a).
Tout comme nous savons que la joie d'Adar se répand dans le mois entier (voir Rachi Taanit 29a), de même la joie est réduite en Av pour la durée du mois.

-> Le 'Hatam Sofer n'est pas d'accord. Selon lui, le mois d'Av est en fait composé de 2 mois.
Le mois d'Av triste, qui est un signe de mauvais augure pour les juifs, qui commence au début du mois et termine avec le 9 Av.
Celui-ci est suivi du mois de "ména'hem Av" (litt. le réconfort d'Av), qui commence le 10 Av et qui se poursuit jusqu'à roch 'Hodech Elloul. C'est une période de réconfort et de consolation Divine (Av signifiant aussi : père = papa Hachem qui nous réconforte), et aucune restriction sur les activités joyeuses ne s'applique pendant cette période.
[ainsi, selon le 'Hatam Sofer il y a un mois qui s'appelle Av, et un autre mois qui s'appelle "ména'hem Av".
On peut noter que le fils aîné du 'Hatam Sofer, le Ktav Sofer s'est renseigné pour savoir comment son père noter sur les documents légaux (comme un guét), et il a découvert que le 'Hatam Sofer écrivait "Av" tout le long du mois (et non "ména'hem Av" à partir du 10). ]

Le 'Hatam Sofer présente une source pour étayer son affirmation.
Avec la destruction du Temple, les péchés d'Israël ont été effacés.
[le midrach Eika 4,25 enseigne : "le livre d'Eikha de Yirmiyahou a profité davantage au peuple juif que les 40 années durant lesquelles il prophétisait pour que les juifs améliorent leurs voies. Car à la suite de la destruction du Temple, le compte des péchés d'Israël a été effacé, comme il est dit : "Tu as été entièrement puni pour tous tes péchés, il n'y a donc pas besoin d'un exil supplémentaire" (Eikha 4,22 - traduction basée sur le Rachi de ce même verset)."]
La guémara (Yérouchalmi Taanit 26b) écrit que cela a également activé un "bouton de réinitialisation" dans la dimension du temps, ce qui a entraîné que le lendemain de la destruction du Temple devienne un nouveau mois : un mois de réconfort et de bonheur.

De même, concernant le fait d'éviter les litiges avec les non-juifs pendant le mois d'Av, le Zohar écrit que cela ne s'applique qu'à partir du début du mois jusqu'après le 9 Av.
Le Zohar (Yitro 78b) enseigne : "Essav a pris 2 mois [de l'année sous sa domination] : Tamouz et Av. Mais concernant le mois d'Av, seuls les 9 premiers jours sont à lui".

[on voit là que le 9 Av est un jour qui nous lave de nos fautes, et qui a la force d'être un moment de réinitialisation transformant la tristesse en joie, un état de destruction morale à celui rempli d'espérances positives. Et oui, nous avons un papa Hachem dont le réconfort dépasse toute tristesse possible ... ]