Aux délices de la Torah

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La Torah et la sainteté de la terre d’Israël

+ La Torah et la sainteté de la terre d'Israël :

"Ne crains pas de descendre en Egypte, car je t'y ferai devenir un grand peuple. Je descendrai ave toi en Egypte (ano'hi éred im'ha mitsrayéma), et Je te ferai assurément remonter" (Vayigach 46,3-4)

-> Le séfer Mé haChilo'h demande pourquoi Yaakov avait-il peur de descendre en Egypte (devant quitter la terre d'Israël où il se trouvait). Pourquoi Hachem a-t-il dû lui dire de ne pas avoir peur?

Il répond en citant le midrach (Béréchit rabba 16,7) qui dit : "Il n’y a pas de Torah comme la Torah de la terre d'Israël".
Il dit que Yaakov avait peur de ne pas pouvoir étudier la Torah en dehors de la terre d'Israël. [rien que l'idée de pouvoir comparaison l'étude en Israël et en dehors est impossible, tellement la différente est énorme! ]
Pour le calmer, Hachem lui dit : "Ano'hi, je descendrai avec toi". Le mot "Ano'hi" fait allusion à la Torah. Ainsi, Hachem disait qu’Il ​​lui donnerait la Torah [d'Israël] même en dehors de la terre d'Israël.

Cependant, Yaakov n’était toujours pas calmé. Bien que Hachem lui ait promis qu’il aurait toujours la Torah en dehors de la terre d'Israël, il avait toujours peur de ne pas mériter autant de sainteté car aucune terre n’est aussi sainte que celle d'Israël.
Hachem lui dit alors : "Je t'en ferai monter aussi" = Il lui promettait de l’aider à atteindre de grandes hauteurs de sainteté (kédoucha), même en dehors de la terre d'Israël.

Le moment précis où l’on apprend quelque chose est décrété au Ciel

+ Le moment précis où l'on apprend quelque chose est décrété au Ciel :

"Et il envoya ses frères ... Il leur dit : "Ne vous agitez pas en chemin"" (Vayigach 45,24)

-> Rachi explique que Yossef disait à ses frères "de ne pas faire de grands pas".

Le séfer Likouté Yéhouda cite le Imré Emet qui explique que Yossef savait que ses frères voudraient se dépêcher pour annoncer la nouvelle à Yaakov afin d’accomplir la mitsva de kiboud av (respect du père).
Il leur dit que même s’ils étaient pressés, ils ne devaient pas "faire de grands pas", c’est-à-dire qu’ils ne devaient pas courir trop vite.

Il leur enseignait que certes il faut faire des efforts pour réaliser sa part, mais qu’il ne fallait pas exagérer et essayer trop fort car tout est ordonné par Hachem et tout se passera comme Il le veut.
Il leur disait qu’Hachem avait décidé exactement quand Yaakov apprendrait la nouvelle. Il ne l’apprendra pas une minute avant ou une minute après l’heure prédéterminée.
Par conséquent, il ne sert à rien de courir très vite car cela ne vous aidera pas à le rejoindre plus rapidement.

La joie amène la réussite

+ La joie amène la réussite :

-> Le rav Yé'hezkel de Kouzmir (Hagahot Divré Israël - paracha Béhar) dit que la joie est un moyen pour obtenir de la parnassa.
Il le prouve à partir du verset : "Réjouis-toi Zévouloun, dans tes sorties" (chéma'h Zévouloun bétsété'ha - Vézot haBéra'ha 33,18).
Rachi explique : "Puisses-tu réussir dans tes affaires (dans le commerce)".

Nous voyons que "joie" est synonyme de "réussite, succès".
Pourquoi le verse utilise-t-il le mot "joie" pour désigner la réussite (cf. Rachi)?
Parce que lorsqu’une personne est joyeuse, elle mérite de trouver la réussite, le succès. [et donc être joyeux nous apporte davantage de parnassa! ]

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+ Grâce à notre joie, Hachem nous aide :

-> A la fin de sa vie, le rav Moché de Kobrin dit à ses proches 'hassidim : "Je suis déjà âgé et je peux vous dire que si vous êtes toujours joyeux, Hachem vous aidera certainement dans toutes les situations et empêchera les mauvaises choses de se produire. Mais sans joie, qui sait ce qui pourrait arriver ...?"

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+ La joie permet au salut de s’épanouir :

-> Le séfer Beit Yaakov (Alexander - paracha Vayéra) affirme que renforcer son niveau de joie est une solution pour apporter tous les types de salut, de délivrance à nos problèmes.
L’auteur raconte qu’il s’est rendu un jour chez son rabbi, le rav Bounim de Peshischa, et lui a demandé de prier pour son fils, qui était très malade.
Il écrit : "Le Rabbi m’a dit que la seule solution qu’il avait pour moi était d’être toujours joyeux. J’ai écouté ses conseils et j’ai donné de l’argent aux 'hassidim pour manger, boire et me réjouir ensemble. Et mon fils a été immédiatement guéri!"

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-> Quelqu’un a demandé un jour au Yessod véChorech ha'Avoda de Slonim : Nos Sages (guémara Baba Métsia 59a) disent que les portes des larmes ne sont jamais fermées. Qu’en est-il des portes de la joie?
Il répondit : "La chambre [au Ciel] de la joie n'a aucune porte. Elle est toujours complètement ouverte!"

-> "Même si les portes de la prière ont été scellées, les portes des larmes n’ont pas été scellées." [guémara Baba Métsia 59a]

Le rav Dessler explique qu'en réalité les portes de la prière sont également ouvertes. Le problème est que les portes de notre cœur sont fermées.
Nous ne prions pas avec kavana, et ainsi nos prières n'ont pas la force nécessaire pour s'élever.
Pleurer ouvre le cœur, et alors les portes sont ouvertes pour recevoir nos prières.

[ l'autre option est d'être joyeux, nos prières peuvent alors monter au Ciel sans porte qui puissent les empêcher de passer! ]

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-> Lorsque l'on cesse d’être joyeux et qu’on devient triste/déprimé, cela nous conduit à tomber de plus en plus bas jusqu’à oublier Hachem. [tellement nous sommes noyés dans notre "malheur" ]
Plus un juif est joyeux, plus il peut se rapprocher d'Hachem. Et inversement, une personne triste s’éloigne d'Hachem.
[rabbi de Rouzhin]

[or, plus nous sommes proches d'Hachem, plus nous sommes proches des bénédictions et d'avoir de belles choses dans notre vie. ]

Etre joyeux grâce à la émouna

+ Etre joyeux grâce à la émouna :

-> Le séfer Or'hot Tsadikim (char 9) écrit que celui qui fait confiance à Hachem et croit en Lui de tout son cœur sera toujours heureux. Il sera capable de faire face à tout ce qui se présente à lui sans s’effondrer.
Il compare cela à un malade qui doit prendre des médicaments pour guérir. Même si le médicament est amer, il a confiance que c'est pour son bien.
De même, si quelqu’un a la émouna en Hachem, même s’il traverse des moments amers, il aura confiance que c’est pour son bien et il sera naturellement joyeux.

Il dit que lorsqu’un juif est joyeux, c’est un signe qu’il croit et fait confiance à Hachem, car la émouna et le bita'hon sont la source du bonheur.

La force d’un cri à Hachem

+ La force d'un cri à Hachem :

"Alors Yéhouda s'avança vers lui [Yossef], en disant ..." (Vayigach 44,18)

-> Selon le midrach (Béréchit rabbah 93,3) : "Aussitôt, Yéhouda se mit en colère et poussa un grand rugissement. Sa voix résonna sur une distance de 400 parsa (1 600 kilomètres!) jusqu’à ce qu’elle soit entendue par 'Houchin, le fils de Dan. Il bondit du pays de Canaan et vint à côté de Yehouda".

Le Imré Emet zy’a (cité dans le Likouté Yéhouda) explique que même si 'Houchim était sourd (comme il est indiqué dans la guémara Sotah 13a), il entendit quand même le son du grand rugissement et il sauta à côté de Yéhouda (malgré la grande distance les séparant).
Nous pouvons en tirer une formidable leçon. Lorsqu’un juif crie vers Hachem du plus profond de son âme (à l'image de Yéhouda - yéhoudi [juif]), rien n’empêche ce cri d’être entendu. Même si les portes du Ciel sont fermées, le cri entrera quand même.

La ségoula du don d’un cinquième à la charité

+ La ségoula du don d'un cinquième à la charité :

"Et il adviendra, aux récoltes, que vous donnerez un cinquième à Pharaon ; les quatre [autres] parts seront à vous, comme semences pour le champ et comme nourriture pour vous et pour ceux qui sont dans vos maisons, et pour nourrir vos jeunes enfants" (Vayigach 47,24)

-> Le séfer Akh Pri Tévoua voit dans ce verset une allusion à l’idée qu'il faut donner un cinquième de son revenu à la tsédaka. Si l’on fait cela, on méritera de voir beaucoup de bénédictions des quatre cinquièmes restants.
Il conclut en disant : "Tout juif qui donne un cinquième de ses biens à la tsédaka recevra certainement tout le bien maintenant et pour toujours".

La récompense de la tsédaka dans ce monde

+ La récompense de la tsédaka dans ce monde :

"C’est suffisant. Mon fils Yossef est encore vivant. J’irai le voir avant de mourir" (rav od Yossef béni 'haï ... - Vayigach 45,28)

-> Le séfer Imré Noam explique ce verset en citant la guémara (Pessa'him 8b) qui dit : "Si quelqu’un donne une pièce de monnaie à la tsédaka pour que son fils soit guéri, il est un tsadik complet".
Nous voyons par là que même si l’on ne reçoit pas de récompense pour la plupart des mitsvot dans ce monde, la mitsva de la tsédaka est une exception.
Si l’on donne de la tsédaka, on est également récompensé dans ce monde. Même si l’on donne de la tsédaka pour un objectif personnel – par exemple pour que son fils soit guéri d’une maladie, on est considéré comme un tsadik complet et on le récompensera en lui accordant sa demande.

Cela se voit également dans le verset : "yéch méfazer vé'nossaf od" (il y a celui qui donne son argent à la charité et sa valeur augmente parce qu’il est récompensé - (Michlé 11,24).
Ainsi, celui qui donne de la tsédaka peut être appelé du nom de "Od Yossef", ce qui peut être traduit par le fait que sa valeur nette augmente car plus il donne à la tsédaka, plus il recevra de récompense dans ce monde.

En conséquence, ce verset peut être compris comme signifiant :
"rav od Yossef" = la puissance de la tsédaka est grande (rav).
"J’irai le voir avant de mourir" = même si l'on donne la charité afin d’empêcher la mort de son fils, la puissance est toujours grande et la mitsva sera récompensée.

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-> Le Panim Yafot (paracha Térouma) explique la guémara qui dit que si l’on donne de la tsédaka à condition que son fils vive, on est un tsadik complet, en disant que cette personne exprime une émouna exceptionnelle en Hachem en montrant qu’elle est certaine d’être récompensée pour avoir obéi à Sa volonté et donné de la tsédaka.
Elle est récompensé pour cette émouna et appelé un tsadik, comme le dit le verset : "Un tsadik vit avec sa émouna" ('Habakouk 2,4).

Respecter les nouvelles âmes qui viennent en nous

+ Respecter les nouvelles âmes qui viennent en nous :

"Et agis avec moi avec bonté et vérité (assita imadi 'hessed vé'émet). Ne m'enterre pas en Egypte" (Vayé'hi 47,29)

-> Selon Rachi : La bonté que l’on témoigne aux morts est une "bonté de vérité" ('hessed chél émet), car on n’en attend rien en retour (midrach Béréchith rabba 96,5).
Le Ramban s'interroge sur le fait que lorsqu'Avraham a demandé à Eliezer de trouver une femme pour son fils, il a également qualifié cet acte de : 'hessed vé'émet ('Hayé Sarah 24,49).

-> Le Tiféret Shlomo explique que certaines personnes naissent avec une âme élevée, tandis que d'autres doivent d'abord accomplir une mitsva spécifique avec des intentions appropriées afin que cette âme élevée se réincarne en elles. Lorsqu'une personne reçoit une telle âme supplémentaire, elle est capable de servir Hachem avec plus de zèle et de sainteté.

C'est le sens de la guémara (Shabbath 104a) qui dit que lorsqu'une personne prend des mesures pour se purifier, elle reçoit de l'aide. Cela signifie qu'elle reçoit de nouvelles âmes (néchamot) qui l'aident à servir Hachem.

Cela ressort également du midrach (Tan'houma - Ekev 6) qui dit : "Lorsque quelqu'un commence une mitsva, on lui dit de la terminer". Cela signifie que les âmes qu'une personne reçoit par le biais de la mitsva l'incitent à l'achever.

Cela explique également la michna (Pirké Avot 1,4) qui stipule : "Votre maison doit être une maison de rassemblement pour les 'hakhamim, comme il est dit : 'C'est avec sagesse que l'on construit une maison' (Michlé 24,3)".
Le corps d'une personne est considéré comme une "maison". Si une personne prépare sa maison en accomplissant des mitsvot, elle méritera d'accueillir de nombreuses âmes élevées, connus sous le nom de " 'hakhamim".
Dans le même ordre d'idées, le Arizal a déclaré que le corps du Ri M'Gach contenait les âmes de nombreux Tanaïm.
Lorsqu'une personne mérite cela, elle pourra bénéficier des âmes en elle, ce qui l'incitera à mieux servir Hachem.

Le Tiféret Shlomo poursuit en disant que c'est également le sens du verset concernant la construction du Michkan qui dit : "Et tous ceux d'entre vous qui ont le cœur sage apporteront et feront" (Vayakel 35,10).
Les "sages parmi vous" (ol 'hakham lév ba'hem) font référence aux âmes qui se réincarnent dans une personne. Elles conduiront une personne à venir et à accomplir les ordres d'Hachem. Et ces saintes âmes ont été utilisés pour construire le Michkan avec les intentions secrètes nécessaires.

C'est ce qui explique les paroles de Rachi selon lesquelles la bonté envers les morts est connue sous le nom de 'hessed chel émet. Ces mots peuvent en fait être compris comme signifiant que la bonté que les morts, c'est-à-dire les âmes (néchamot) qui sont implantées en nous, font pour nous.
Elles ont certainement des intentions pures et ne recherchent aucune récompense. Elles souhaitent simplement nous aider à accomplir des mitsvot (au mieux).

-> Nous pouvons ajouter aux paroles du Tiféret Shlomo que le concept selon lequel celui qui accomplit une mitsva reçoit la néchama d'un tsadik qui a excellé dans cette mitsva se trouve dans le verset qui dit : "S'il te plaît, fais qu'il m'arrive quelque chose aujourd'hui, et fais de la bonté avec mon maître, Avraham" ('Hayé Sarah 24,12).
Cela nous enseigne que lorsqu'une personne accomplit un acte de 'hessed, l'âme d'Avraham Avinou lui est inculquée, ce qui l'aide à continuer à faire du 'hessed. Ainsi, il "fait de la bonté ('hessed) avec Avraham".

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-> "Aide-le, soutient le ainsi que l'étranger ou le résident temporaire qui vivent avec toi" (Béhar 25,35-36).

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch explique :
les maitres de la Kabbale nous ont dévoilé qu'il y a des âmes que D. greffe à l'homme pour des raisons particulières, cela est le secret du "ibour néchama".
Certains résident chez un homme afin de participer avec lui à l'application d'une mitsva et ainsi il mérite de réparer ce qu'elles n'avaient pas fait dans une vie précédente.
D'autres s'installent pour des raisons que seul D. connait ; de cette manière-là, ces âmes peuvent recevoir leur réparation.
C'est ce qu'écrit le verset "l'étranger et le résident temporaire, qui vivent avec toi!", faisant appel aux deux sortes d'âmes qui peuvent se greffer à l'homme, sans qu'il en soit conscient. Lorsque tu t'efforces de faire téchouva tu leur redonnes vie.

-> Le Arizal (chaar haguilgoulim - hakdama 5) explique qu'il y a une grande différence entre la réincarnation d'une âme que l'on appelle "guilgoul", et l'attachement d'une âme à une autre que l'on appelle "ibour". [ibour néchama]

Le guilgoul vise à corriger un dommage réalisé lors d'une incarnation antérieure. Cette âme entre dans le corps d'une personne au jour de sa naissance et ne peut pas la quitter avant le jour de sa mort. Elle ressent les afflictions subies par le corps physique, y compris les souffrances associées à la mort.

Cependant, parfois l'âme d'un juste descend dans ce monde et s'attache à une personne pour l'aider à traverser une épreuve difficile; elle ne vient pas pour rectifier ses propres imperfections. Elle n'entre pas en cette personne le jour de sa naissance, mais simplement s'attache à elle pour l'aider momentanément en cas de besoin.
Par conséquent, elle n'est pas obligée de supporter la souffrance du corps. Ainsi, cette âme profite des bonnes actions de l'individu qui l'accueille. Mais si ce dernier vient à fauter, l'âme du juste abandonne le corps avant qu'elle ne soit entachée par les transgressions de la personne, comme il est dit : "Retirez-vous, de grâce, d'auprès des tentes de ces réchaïm" (Kora'h 16,26).

Faire téchouva avec joie

+ Faire téchouva avec joie :

"Et maintenant, [mes frères], ne soyez pas tristes et ne vous reprochez pas de m'avoir vendu ici" (Vayigach 45,5)

-> Le Divré Shmouel de Slonim (cité dans séfer miZékénim Et'bonen), rapporte le midrach (Béréchit rabba 21,6) qui dit que le mot "vé'ata" (et maintenant), fait toujours référence à la téchouva.
En conséquence, le Divré Shmouel explique que le verset dit que si l’on veut faire téchouva, on doit se rappeler de ne pas être triste. La téchouva ne doit pas être faite avec tristesse. Il faut plutôt que ce soit avec joie.

Yossef dit à ses frères (qui étaient en train de faire une téchouva totale sur leur frère) : "Ne vous inquiétez pas de m’avoir vendu ici, car Hachem m’a envoyé pour fournir de la nourriture".
Yossef leur disait de tirer une leçon de lui. Bien qu’il ait beaucoup souffert avant de devenir roi, il n’a jamais perdu espoir ni n’a été triste car il savait que Hachem l’avait envoyé là pour une bonne raison. C’est pourquoi il était toujours plein de joie et n’a jamais ressenti de tristesse.
[ que votre téchouva se fasse donc dans la joie! ]

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+ La joie mène à la téchouva :

-> Lorsque le rav Yé'hiel d'Alexander parla de l’importance de faire téchouva avec joie, il dit :
"Le Baal haTanya était un expert en 'hassidout et j’ai également mérité d’acquérir une certaine expertise dans ce domaine. Il dit (voir Likouté Tanya - chap.26) que si quelqu’un ressent des pensées de téchouva dans son cœur et se sent mal du fait qu’il est trop occupé pour les mettre en pratique, il doit savoir que c’est le yétser ara qui essaie de le faire trébucher et de le rendre triste.

La solution à ce problème est d’être joyeux ...
On peut se demander : comment la joie peut-elle m’aider? Est-ce qu’elle me permettra d'étudier ou de prier mieux? Mais on ne devrait pas se préoccuper de ces questions. Au lieu de cela, on devrait simplement essayer d’être un peu plus joyeux.
Une fois qu’on aura trouvé un peu de joie, on trouvera le temps de s’asseoir et de faire téchouva."

La téchouva est une ségoula pour parnassa

+ La téchouva est une ségoula pour parnassa :

Ils dirent à Pharaon : "Nous sommes venus séjourner dans le pays parce qu'il n'y a pas de pâturage pour les troupeaux de tes serviteurs, car la famine est sévère dans le pays de Canaan ; et maintenant, de grâce, [permets à] tes serviteurs de résider dans la terre de Gochen" (Vayigach 47,4)

-> Le midrach (Béréchit rabbah 21,10) dit que le mot "vé'ata" (et maintenant) fait allusion à la téchouva.

Nous voyons dans le Zohar (Nasso 122a) que tout dépend de la téchouva. Si quelqu’un n’a pas de moyens de subsistance suffisants, il doit faire téchouva et Hachem pourvoira à ses besoins.

Le séfer Divré Israël dit que ce concept est évoqué dans ce verset. Si « il n’y a pas de pâturage pour les troupeaux car la famine est sévère" = c’est-à-dire qu’il y a un manque de parnassa.
"vé'ata" = la solution est de faire téchouva.
Une fois que l’on fait cela, on pourra "résider en sécurité sur la terre" parce que Hachem pourvoira à nos besoins.