Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ "Naassé VéNichma" (Nous ferons et nous écouterons - Michatim 24,7)

-> Avant même d' "entendre", d'expérimenter la douceur de l'illumination spirituelle, les juifs doivent être satisfaits de "faire", de pouvoir s'engager dans la avodat Hachem simplement parce que nous savons que c'est ce qu'Hachem désire, ce que notre âme désire ardemment et ce que nous avons besoin de faire pour mettre notre vie en ordre.
[d'après le Mé haChiloa'h - vol.2 - Vayikra]

"Lorsqu'une personne demande une bonté à Hachem, elle ne doit pas se concentrer sur la gratification personnelle qu'elle en retirera.
Elle doit plutôt se concentrer sur le fait que cette chose lui permettra de servir Hachem en toute tranquillité d'esprit."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémot]

Voir la Nékouda Tova en chaque juif

+ Voir la Nékouda Tova en chaque juif :

-> Nos Sages soulignent que chaque juif, quel que soit son niveau spirituel, possède au fond de lui un point qui est toujours parfaitement pur. Peu importe à quel point une personne peut s'éloigner de la sainteté ou à quel point il a pu fauter gravement, cette lumière continue de vaciller.
Lorsqu'un juif rencontre ce noyau essentiel de son identité, cela lui permet de consacrer à nouveau son intériorité et de rallumer la flamme de sa passion pour le service d'Hachem.

Nos Sages appellent cet élément de différentes manières. On peut citer :
- le "Pinte'lé Yid" (le point de la judéité).
- le "'hélek Eloka mimaal" (portion de D. en-Haut)
- Rabbi Na'hman de Breslev la nomme : "Nékouda Tova" (le point positif).
Il écrit (dans son Likouté Moharan 282) : "Et même lorsque nous rencontrons quelqu'un de complètement racha, nous devons chercher et aspirer à trouver en lui un petit point positif dans laquelle il n'est pas racha".

Cette part de sainteté intacte est évoquée dans notre "Yaakov" intérieur dans lequel Hachem ne voit pas d'iniquité. ["Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, il ne voit point de mal en Israël" - Balak 23,21]
C'est cet élément qui permet au prophète de qualifier chaque membre de notre nation sainte de "tsadikim". [ "Et ton peuple ne sera composé que de tsadikim" - Yéchayahou 60,21 ]
[Aucune autre nation n'a une âme aussi élevée que celle des juifs, et ainsi rabbi Na'hman de Breslev dit que cette âme juive peut faire allusion au tsadik qui est en nous.
(Nous définissons une chose par son élément essentiel, ainsi chaque juif est caractérisé de tsadik. En effet, quoiqu'il arrive, même si un juif fait les pires choses, il garde intact pur, un point de sainteté en lui (âme, une partie d'Hachem), et rien que par cela il mérite toujours d'être vu positivement, comme une tsadik, par Hachem. ]

-> Par exemple, il est écrit : "Aime ton prochain comme toi-même: je suis Hachem" (Kédochim 19,18) = aime ton prochain par le fait que tout juif a en lui une partie de Moi. En l'aimant, en le respectant, c'est Moi que tu aimes, respectes. Ainsi, tout juif a cette "nékouda tova" en lui.

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==> Chaque personne juive contient en elle un point intérieur de pureté parfaite, un endroit qui reste toujours intact peu importe les fautes passées, quelle que soit leur gravité.
C'est cette Nékouda Tova intérieure qui ne nous laisse aucun répit et nous oblige sans relâche à poursuivre une relation avec Hachem.

[ainsi, un juif ne doit jamais désespérer qu'Hachem l'a abandonné, a rompu les liens avec lui (à cause de son comportement/faute). Au contraire, à partir de cette partie Divine pure, on peut tout réparer et parvenir à vivre une vie pleine de sens, belle en spiritualité. ]

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-> Rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan 282) enseigne :
Sachez qu'il faut juger tout le monde favorablement. Même si quelqu'un est complètement racha, il est nécessaire de chercher et de trouver en lui une petite parcelle de bonté dans laquelle il n'est pas racha.
En trouvant la Nékoudah Tova et en la jugeant favorablement, nous l'élevons littéralement du côté du mérite et nous sommes en mesure de l'aider à revenir à la téchouva.

-> Le rav Mordé'haï Leiner écrit :
"Chaque âme juive contient en elle une Nékouda Tova qu'Hachem lui a accordée en particulier. Cependant, dans ce monde, ce point est habillé d'un vêtement qui semble être l'inverse même de sa nature."

On peut rapprocher cela des paroles du rabbi Tsadok haCohen (Tsidkat haTsadik 49) :
"Chaque personne doit savoir que dans le domaine spécifique où son yetser ara est particulièrement fort, elle a la capacité d'être particulièrement pure et raffinée."

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-> "ou'’hssil lo yavin ét zot” (le sot ne peut s’en rendre compte - Téhilim 92,7).
Dans nos textes plus profonds, le mot "Zot" est une allusion à la Séfira de la Malkhout (la première fois que nous trouvons ce mot dans la 'Torah, c'est en référence à l'énergie féminine de Malkhout - Béréchit 2,23).
Ainsi, le sot ne comprend pas "zot" = il est incapable de discerner l'énergie sacrée présent en chaque juif, même lorsqu'il peut y avoir un masque d'impureté le dissimulant en apparence.

[de même, on peut dire que celui qui perd à l'esprit qu'il a toujours en lui une partie pure de Divinité (et c'est ce qui le définit comme kadoch), et bien il est sot, car il s'empêche alors d'agir avec toute la malkhout (Royauté), l'ambition spirituelle, qu'impose d'avoir en nous une partie du Roi des rois. ]

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-> Concernant l'importance d'estimer notre Nékouta Tova, le rav Avraham Kook enseigne :
"Un manque de foi dans le bien essentiel (en soi et en l'autre juif) entraîne l'affaiblissement du cœur.
Cet affaiblissement empêche une personne d'accéder à la nature spirituelle des structures élevées.
On s'inquiète de ne pas être apte aux aspirations élevées que l'âme exprime si désespérément. C'est pour cette raison que l'on avance et que l'on tombe, que l'on s'étiole. C'est là tout le fondement de la chute d'une personne qui entraîne divers maux spirituels, de la haine et beaucoup de sang versé : un manque de foi dans la lumière essentielle du bien qui brille à l'intérieur de l'âme".

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-> Tout juif a en lui une étincelle de vie qui s'appelle l'âme et qui est une " 'helek Eloka mimal" (une portion de D. en-Haut".
Ainsi, le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Chémot) écrit :
il est impossible à un homme ou à un ange de se désigner par le titre de "Je".
Le titre "je/moi" fait référence à l'indépendance. Lorsque quelqu'un dit "je", il se voit lui-même, connaissant ce qu'il appelle "je", et implique qu'il existe quelque chose là qui est approprié pour être appelé "je".
Mais en vérité, sur quoi dit-on "je"? Le mot "je" se réfère à quelque chose qui lui appartient, mais en vérité, sa force vitale est une "portion de D. en Haut" !
Puisque la force vitale qui constitue notre être provient uniquement du Créateur, il n'est plus approprié de dire "je", car si cette force vitale était interrompue ne serait-ce qu'un instant, nous cesserions complètement et n'existerions plus.
Cela a-t-il un sens de dire "je" à propos de ce qui n'existe pas?
Seul Hachem peut ire à propos de Lui-même "Je".

=> Le yétser ara s'efforce de nous faire oublier notre véritable moi, l'âme exaltée qui est en nous. Il nous fait oublier la Source de vie qui est le moteur de notre fragile existence et nous fait nous concentrer sur nos êtres physiques et indépendants.
Mais cela aussi fait partie du plan d'Hachem. Ne tombons pas dans le désespoir de la bataille constante ; c'est la lutte d'être un juif!

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-> éventuellement en lien avec notre sujet : un juif ne perd jamais son essence de Vérité : https://todahm.com/2021/02/10/un-juif-ne-perd-jamais-son-essence-de-verite

Réflexions sur la gratitude/reconnaissance envers Hachem

+ Réflexions sur la gratitude/reconnaissance envers Hachem :

-> Une maxime connue dit : "Nous ne connaissons pas une bonne chose tant qu'elle n'a pas disparu", et c'est tout à fait vrai! Lorsque nous perdons quelque chose de spécial, nous commençons vraiment à apprécier l'étendue de sa bonté.
Ainsi, parfois le seul moyen de retrouver l'appréciation passionnée pour une chose qu'on avait autrefois est de se voir retirer cette chose, ce qui lui permet de faire à nouveau l'expérience de son absence.

Par exemple, nos Sages enseignent que les lois de nidda, la séparation physique mensuelle entre le mari et la femme, est une réponse à la perte générale d'appréciation de l'union conjugale avec le passage du temps (voir guémara Nidda 31b).
[on a tendance à prendre pour acquis, à ne plus apprécier ce que notre conjoint nous apporte, alors un degré de séparation va permettre de retrouver un nouveau regard positif, plus frais. ]

Ailleurs, nos Sages (guémara Taanit 20a) comparent l'exil du peuple juif de sa terre à la séparation temporaire de la nidda.
Le Méor Enayim (Emor) compare également la période de la Séfirah (compte du Omer) à celle de la nidda.
Le tsadik écrit : "En règle générale, un plaisir constant n'est pas agréable. C'est pourquoi 'les 'hayot couraient et revenaient'. Mais ils ne partent pas entièrement = ils laissent un impact résiduel. Dans leur départ, ils créent un récipient pour que le plaisir puisse être expérimenté. S'ils ne partaient pas, il n'y aurait pas de récipient et donc pas de plaisir ...
C'est pourquoi Hachem a ordonné : "Vous compterez sept semaines", qui correspondent aux sept jours de nidda, afin que nous soyons en mesure de recevoir le plaisir ultime de recevoir la Torah ".

=> On a pu voir l'idée que parfois une mesure de disparition/retrait d'une chose, est ce qui va nous permettre d'ensuite davantage pouvoir l'apprécier.

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[ à défaut d'exprimer par nous-même de la gratitude à D., de la joie sur ce que l'on a dans la vie, alors Hachem peut nous retirer une chose (plus ou moins momentanément), pour que nous en venions à Le remercier.
De même que si nous ne prions pas (ex: suffisamment, avec le coeur), Hachem peut nous envoyer des difficultés pour que nous nous tournions vers Lui en prières, de même Il peut nous retirer des choses pour que cette disparition nous pousse à exprimer notre reconnaissance (on apprécie rétroactivement de l'avoir eu, et on espère l'avoir de nouveau).
Nos Sages nous recommande donc d'abonder en gratitude et en prière à Hachem. Pour cela il faut donner de la vie à notre vie, en échangeant constamment (sur les petites et grandes choses) avec Hachem. ]

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+ La raison de l'exil = nous avons cessé d'apprécier à Hachem d'avoir le Temple construit :

-> Rabbi Nathan (Likouté Halakhot 6:5) écrit :
Tout le salut, toute la proximité entre peuple juif et notre Père céleste (Hachem), toute la subsistance et toute la générosité, tout est tiré de ce lieu, l'endroit du Temple au sujet duquel le verset dit : "Et il vit le lieu de loin".
Et même lorsque l'on se tenait dans le Temple à l'époque de son édification, il fallait se rendre compte de la distance qui nous séparait de la sainteté de ce lieu grandiose. En effet, la raison principale de la destruction provenait de cela, qu'ils ont causé une souillure en pensant que "tout le bien était dans leurs mains"[il venait à eux, n'était plus considéré comme un don], et ainsi ils se sont rebellés contre Hachem, comme le verset le dit : "Quand Je les ai nourris, ils étaient satisfaits, ils étaient satisfaits et ils se sont enorgueillis, c'est pourquoi ils M'ont oublié" (Hochéa 13,6).
Ceci est en accord avec le commentaire de Rachi sur le verset : "Détournez vos yeux de moi " (Chir haChirim 6,5) = en raison de l'amour qu'Il leur a témoigné dans le premier Temple, ils se sont rebellés contre Lui.
En effet, au moment de la proximité, il faut être conscient de la distance. Ce n'est qu'à ce moment-là que l'on peut vraiment s'approcher sans se tromper, car il faut se souvenir de sa distance et se réjouir de la bonté d'Hachem qui l'attire vers lui avec une proximité si impressionnante!

-> Le rav Shlomo Carlebach explique :
Nous avons connu l'exil parce que nous avons cessé de rêver dans le Temple alors que nous avions le Temple. Il n'y avait pas d'autre moyen de nous faire rêver à nouveau.
Savez-vous ce qu'il y a de si spécial aujourd'hui? Pourquoi D. ne nous rend-il pas Jérusalem dans son intégralité, maintenant? De toute évidence, nous n'en avons pas encore assez rêvé.

-> Its'hak Méïr Malek suggéré l'idée suivante : la raison pour laquelle nous n'avons pas encore mérité la reconstruction du Temple est que nous n'avons pas encore rêvé à ce sujet suffisamment. Cela peut peut-être fournir une compréhension plus profonde du verset : "Quand Hachem a ramené les captifs de Sion, c'était comme si nous étions des rêveurs" (Téhilim 126,1) = lorsque le moment sera venu pour l'ensemble de la nation juive de rentrer enfin chez elle, nous serons "comme des rêveurs" (ké'holmim), car ce sera la preuve que nous avons réussi à désirer et à rêver dans toute la mesure du possible.

=> La destruction du Temple n'était pas une cause, mais un effet.
La véritable cause est qu'à nos yeux le Temple n'était plus si précieux (c'est bon, on là!). Il est devenu une partie tellement concrète de notre réalité que nous l'avons pris pour acquis et avons commencé à agir d'une manière qui reflétait notre inconscience de la présence d'Hachem qui reposait parmi nous.
En réponse, Hachem nous l'a retirée, non pas comme une punition, mais plutôt pour nous permettre de retrouver le désir ardent, l'excitation et la passion qui Lui sont si chers.

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+ Hachem s'éloigne de nous, afin que nous soyons le plus proches de Lui pour l'éternité :

-> Le rav Yaakov Klein enseigne :
Tout au long de notre vie, il arrive que nous ayons l'impression qu'Hachem nous a éloignés de Sa proximité. Noyés dans la honte, la culpabilité et la solitude existentielle, nous ressentons Son absence dans nos vies et avons l'impression qu'il est impossible de franchir les obstacles qui nous empêchent de L'atteindre.
Lorsque les mots "Shouvu banim shovavim, 'houts mi" ([Hachem nous dit: ] revenez mes enfants égarés, à l'exception de ... - guémara 'Haguiga 15b) = avec notre nom comme exception à cette invitation, résonne dans les recoins de notre âme, nous sentons que tout espoir est perdu.
Notre perception de la colère d'Hachem [à notre égard] nous submerge. Persuadés qu'Hachem ne désire plus notre proximité, nous nous convainquons qu'il nous est impossible de revenir, que le yétser ara nous a pris et qu'Hachem n'est plus intéressé à construire une relation avec nous (le lien est comme coupé).

Cependant, rabbi Na'hman de Breslev enseigne que "tous les actes apparents d'éloignement n'ont d'autre but que de nous rapprocher".
Le secret le plus profond de la vie est de comprendre que toute obscurité a pour but la lumière qui s'ensuit, que la constriction n'a pour but que l'expansion, que la nuit est une préparation à l'aube, que les erreurs ont pour but la croissance et que la dissimulation a pour but la révélation ultime.
Tout comme un enfant doit surmonter le défi effrayant de l'éloignement d'un parent pour apprendre à marcher (un parent s'éloigne un peu de lui, et demande : viens vers papa/maman!), la croissance de l'esprit n'est atteinte que lorsqu'une compréhension plus profonde du détachement/éloignement apparent d'Hachem nous permet de franchir le grand fossé et retrouver Son amour [à notre égard].
Si, selon toute apparence, il peut sembler qu'Hachem nous a abandonnés, nos Sages enseignent qu'Hachem attend toujours derrière le rideau [de la naturalité des choses], dans l'espoir que nous soyons poussés à Le chercher une fois de plus et à raviver l'amour de notre jeunesse.

-> "Toutes les barrières ne servent qu'à accroître le désir"
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 66]

[dans notre vie de tous les jours, on peut facilement en venir à oublier Hachem, et du coup Il est contraint de s'éloigner de nous pour que nous ressentions Son "absence", et ce dans le but principal de raviver notre conscience qu'Il est toujours là pour nous, notre amour et gratitude à Son égard (Il fait tout pour notre bien ultime!). ]

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-> La guémara ('Haguiga 15b) raconte qu'une voix a émergé du ciel, déclarant : "Shouvu banim shovavim, 'houts mi Acher" (revenez mes enfants égarés, à l'exception d'Acher).
Le Maharcha explique qu'il s'agissait simplement d'une épreuve, d'un obstacle destiné à permettre au sage égaré d'exprimer sa véritable aspiration à la sainteté.

[on voit que Hachem peut nous envoyer des éléments très forts/concrets (ex: à l'image d'une voix du ciel), nous mettant dans une situation d'épreuve, de la difficulté, et cela uniquement pour nous permettre d'exprimer nous amour, désir pour Hachem.
D'une certaine façon, c'est le but de notre vie : renforcer notre attachement avec papa Hachem, afin de mériter une vie éternelle avec le plus de liens, de proximité avec Lui. ]

=> Toute distanciation céleste apparente n'a pour but que de nous rapprocher de Lui.
Alors qu'il peut sembler qu'Hachem nous éloigne, en vérité, Il veut que nous utilisions ce défi comme une opportunité d'exprimer combien Il compte pour nous en retournant à Son service.

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-> Lorsque nous commettons l'erreur de penser que le rejet apparent d'Hachem est réel et que nous fuyons Sa fureur, cette erreur dévastatrice nous rend vulnérables aux forces du mal.

-> [Suite à une situation où Hachem semble s'éloigner de nous,] Si nous ne parvenons pas à revenir vers Hachem avec "Azout diKédoucha", une sainte obstination fondée sur une confiance inébranlable en Son amour inconditionnel et en Son désir éternel de nous servir, nous devenons la proie de Sa colère apparente et nous nous glissons dans notre propre chambre de désespoir, de désespérance et de dégoût de nous-mêmes.
En entrant dans les ténèbres de ce lieu amer, nous laissons la porte grande ouverte pour que le yétser ara entre et prenne les rênes.
[rav Yaakov Klein]

[ainsi, Hachem peut se mettre en retrait, pour mieux que nous Le reconnaissions et l'apprécions.
Cependant le risque est que le résultat final soit l'inverse. En effet, cela renforçant/légitimant en la personne un sentiment que Hachem ne l'aime pas, qu'elle ne vaut rien spirituellement (abandonnant toute ambition/envie spirituelle), ... (ex: Hachem puisque Tu es loin de moins, alors moi aussi je vais vivre une vie où Tu seras loin de moi ...)]

Le monde considère la émouna comme une petite chose. Cependant, pour moi, la émouna est vraiment une très grande chose.
[rabbi Na'hman de Breslev - Si'hot haRan 33]

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-> La prière est une chose qui se trouve au sommet du monde, mais que les gens prennent à la légère"
[guémara Béra'hot 6b]

[notre yétser ara nous pousse à oublier, négliger, l'impact incroyable de la prière de tout juif. ]

Prier à Lag baOmer

Les portes du Ciel s'ouvrent à Pessa'h Shéni et restent ouvertes pendant les 7 jours qui suivent. Ensuite, elles se referment.
[Zohar]

[Pessa'h Chéni est le 29e jour du Omer, et dans la semaine qui suit il y a le Lag baOmer.
Ainsi, selon le Zohar, les portes du Ciel nous sont tout particulièrement ouvertes du 29e au 35e jour du Omer. ]

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+ Prier à Lag baOmer :

-> Le Beit Aharon (p.212) enseigne :
"Quiconque croit en rabbi Chimon bar Yo'haï reçoit du 'hizouk (renforcement) de rabbi Chimon bar Yo'haï.
Tout comme Hachem est Hachem pour tout le monde, de même l'est rabbi Chimon pour tous, même pour les gens les plus bas [spirituellement parlant]."

-> Il est écrit : "Hachem sauve l'homme et l'animal" (adam oubééma tochia Hachem - Téhiklim 36,7).
Les gematriya de ces mots (אדם ובהמה תושיעה) sont équivalents à : רבי שמעון בר יוחאי (rabbi Chimon bar Yo'haï).
Cela signifie que par le mérite de rabbi Chimon, Hachem accordera le salut à tous, même pour ceux qui se trouvent à un niveau inférieur, comme les animaux.
[rabbi Elimélé'h Biderman]

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=> Lag baOmer est un jour de délivrances, et par conséquent, ceux qui s'investissent dans la prière ce jour-là sont chanceux. Pour quoi devriez-vous prier? Priez pour tout ce qui vous tient à cœur.
Le rav Elimélé'h Biderman donne les recommandations suivantes :

1°/ Prier pour de bons enfants :

-> La guémara (Makot 17b) déclare qu'une mère doit prier pour que ses enfants soient comme rabbi Chimon bar Yo'haï.
Le Min'hat El'azar (Shaar Yissas'har) explique que la guémara fait référence à quelqu'un qui fait la prière le jour de Lag baOmer. Ce jour-là, tout est possible, et on peut demander les plus grandes choses, même que son enfant soit comme rabbi Chimon bar Yo'haï.

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2°/ Prière pour la subsistance (parnassa) :

-> Selon un midrach, la manne a commencé à tomber le jour de Lag baOmer. Par conséquent, Lag baOmer est donc un jour idéal pour prier pour la parnassa.

Le 'Hatam Sofer (Yoré Déa 233) fait le calcul suivant calcul suivant : nos Sages nous disent que lorsque les juifs ont quitté l'Egypte, ils ont mangé des matsot pendant 30 jours. Ils ont terminé les matsot le jour de Pessa'h Chéni.
Le midrach ajoute qu'ils n'ont pas eu de nourriture à manger pendant 3 jours, puis la manne est tombée. D'après ce calcul, la manne est tombée pour la première fois le jour de Lag baOmer.

Le Taamé haMinhagim écrit : "youspa chéfa rav bé'hal aolamot" (Une grande bonté [de parnassa, ...] doit venir dans tous les mondes - יושפע שפע רב בכל העולמות) a comme acronyme (raché tévot) : רשב "י.

La guémara (Yérouchalmi Bér'hot 9:18) écrit : "Chaque fois que rabbi Chimon avait besoin d'argent, il il disait : 'Vallée! Vallée! Remplis-toi de pièces d'or! et cela se produisait."

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3°/ Prier pour la santé :

Le nom : שמעון בר יוחאי (Chimon bar Yo'haï) a pour guématria : ורפאתיו (ourfativ - Je le guérirai), ainsi Lag baOmer est également propice pour la guérison (réfoua).

Le Tséma'h Tsédek a enseigné que מרון (Méron - sans la lettre youd) est l'acronyme de : מלך רופא נאמן ורחמן (mélé'h rofé nééman oura'haman).

Le Shaar Yissas'har écrit que שמעון בן יוחאי (Chimon bar Yo'haï) a la guématria de : מחיה המתים (mé'hayé métim - fait revivre les morts).
[lag baOmer a un pouvoir de redonner la vie a toute personne (ex: santé, retrouver de la joie vivre, ...). ]

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4°/ Prier pour que les personnes stériles enfantent :

-> Le Shem Shlomo de Mounkatz enseigne que pour enfanter, il faut avoir de l'intention dans la bénédiction de Réfaénou (רפאנו).
Par conséquent, Lag baOmer, הוד שבהוד (od chébéOd), qui est propice pour la guérisson (réfoua), est sans aucun doute également propice (messougal) pour avoir des enfants.

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5°/ Prier pour les Shiddou'him :

-> Le Avné Nézer a dit à ses 'hassidim que Lag baOmer est propice pour les shiddou'him (trouver son/sa conjoint(e)), parce qu'il est dit à propos de rabbi Chimon : הציל הלחוצים, " Il sauve ceux qui sont stressés et inquiets", et qui est plus stressé et inquiet que quelqu'un qui attend son shiddou'h?

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6°/ Prier pour la spiritualité :

-> Le Sfat Emet (Emor 5652) écrit : "J'ai entendu dire par mon grand-père [le 'Hidouché haRim] que le jour de Lag baOmer, on peut atteindre la crainte du Ciel (yirat Shamayim)".
Nous pouvons prier pour toutes sortes de succès dans la avodat Hachem, et nos prières seront efficaces.

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7°/ Prier pour le salut du peuple juif :

-> Le Zohar (Idra 296) raconte que lorsque rabbi Chimon a été enterré à Méron, un voix Divine (bat kol) est sortie et a dit : "De nombreuses accusations (kitrougim) sont réduites au silence en ce jour, en ton honneur".
Les tsadikim disent que cela se produit chaque année à Lag baOmer. Les anges qui calomnient et cherchent à nuire au peuple juif sont réduits au silence le jour de Lag baOmer.

-> Le Zohar écrit que les portes du ciel s'ouvrent à Pessa'h Chéni et restent ouvertes toute la semaine (les 7 jours qui suivent). Ensuite, elles se referment.

Rabbi Naftali de Ropshitz demande : pourquoi les portes ne restent-elles pas ouvertes plus longtemps?
La réponse est que pendant cette semaine (qui suit Pessa'h Chéni), nous avons Lag baOmer, et que pendant Lag baOmer, tout le monde prie et reçoit tout ce dont il a besoin.
Puisque le peuple juif a déjà reçu tous les désirs de son cœur, il n'y a aucune raison de garder les portes ouvertes.

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-> Le Tsvi laTsadik de Blouzhev dit : "Nous ne pouvons pas savoir quand la guéoula chéléma aura lieu, mais je pense qu'elle aura lieu à Lag baOmer, le jour de rabbi Chimon, parce que c'est un jour très pur, et c'est un jour de délivrances.

Lag baOmer

+ Lag baOmer :

-> Même les personnes qui ne vont pas à Méron doivent se réjouir à Lag baOmer.
Le 'Hida (Moré béEtsba 223) écrit : "Soyez heureux en l'honneur de rabbi Chimon bar Yo'haï, car Lag baOmer est sa hilloula, et l'on sait qu'il souhaitait que les gens se réjouissent en ce jour".

-> Le Michnat 'Hassidim écrit : "C'est une mitsva d'être heureux en ce jour, la joie de Rabbi Chimon bar Yo'haï".

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-> Le Zohar raconte que lors de la lévaya (levée du corps) de rabbi Shimon bar Yo'haï, il y eut une dispute concernant l'endroit où l'enterrer. Alors qu'ils passaient devant Tsipori, les habitants de Tsipori exigèrent que rabbi Shimon y soit enterré. Ils prirent même des bâtons et frappèrent les habitants de Méron qui voulaient emmener rabbi Shimon à Méron.
C'est alors qu'un miracle se produisit. Le lit/cercueil de eabbi Chimon bar Yo'haï s'éleva dans les airs et vola jusqu'à son lieu de sépulture à Méron. C'est alors que le voix Divine (bat kol) annonça : "Rassemblez-vous et célébrez la hilloula/la fête de rabbi Chimon bar Yo'haï".

-> Rabbi Asher Zelig Margolis dit que cette bat kol émane et est entendu chaque année. La preuve en est le grand nombre de personnes qui souhaitent célébrer ce jour très saint et spécial. [et ce quelque soit la tendance religieuse! ]
Manifestement, au plus profond de leur âme, ils entendent l'appel de la bat kol et se rassemblent pour le célébrer.

-> Le Zohar (Idra Zouta 291b) raconte que le dernier jour de la vie de rabbi Shimon, il révéla à ses élèves les grands et saints secrets de la kabbale. Tant qu'il enseignait, le soleil ne se couchait pas.
Les Bné Yissa'har (Lag baOmer 6) écrit que cela explique la coutume d'allumer des bougies et des feux de joie le jour de Lag baOmer. C'est en commémoration du soleil qui a continué à briller le dernier jour de la vie de Reb Shimon.

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-> Le Maharil (החדשות ק "ד) ) écrit : "Les repas à la suite d'une brit mila, d'un pidyon haben, d'un sioyum massekhta [sont tous des séoudat mitsva] ... Lag baOmer est également considérée comme une séoudat mitsva".

-> Le Taamé haMinhaguim explique : rabbi Shimon bar Yo'haï était unique dans sa manière d'annuler les décrets sévères.
La plupart des tsadikim jeûnent pour annuler les décrets sévères, mais le Zohar nous dit que rabbi Shimon bar Yo'haï annulait les décrets sévères par la joie.
C'est pourquoi, le jour de la hiloula de rabbi Shimon, nous mangeons et nous faisons la fête. C'est ainsi que nous annulons les décrets sévères en ce jour.

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Pour ceux qui ne peuvent se rendre à Méron à Lag baOmer :

-> Il faut se rappeler les paroles de nos Sages (Kidouchin 40a) : "Si une personne voulait faire une mitsva, mais que les circonstances l'en ont empêché, le verset lui accorde le crédit comme si elle avait accompli la mitsva".
Ainsi, on doit être heureux le jour de Lag baOmer, où qu'il se trouve.

-> Il est également recommandé d'étudier les enseignements de rabbi Chimon bar Yo'haï.
Le Méor Enayim (Shabbath) nous dit qu'étudier les enseignements d'un tsadik est semblable à se trouver sur sa tombe.

-> Le rebbe Karliner disait : "Tout comme Hachem est là pour tout le monde, Rachbi est là pour tout le monde, même pour les gens les plus bas [spirituellement parlant]".

Tout comme Hachem est partout et que Sa gloire remplit le monde entier et peut être ressentie par tous les gens où qu'ils se trouvent, la puissance de Rachbi peut être ressentie en tout lieu.
Même si l'on ne mérite pas de se rendre dans la ville sainte de Méron, on peut mériter d'être relié à rabbi Chimon (Rachbi).
Comme on le dit au nom des tsadikim : "Où qu'un juif se trouve, s'il se connecte à Rachbi, il peut y trouver Rachbi."
Par conséquent, même si nous ne pouvons pas nous rendre chez rabbi Shimon, rabbi Shimon viendra quand même à nous.
[rav Méïr Rosenbaum]

-> Le jour de Lag baOmer est si saint que le rabbi de Kalish s'immergeait au mikvé en ce jour, et il disait : " Je prends sur moi la sainteté du jour".

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-> Le Beit Yossef dit que nous célébrons Lag baOmer, parce que les élèves de rabbi Akiva ont cessé de mourir en ce jour.

Certains commentateurs ne sont pas d'accord. Ils disent que le fait que les élèves ont arrêté de mourir n'est pas une raison de célébrer, car la raison pour laquelle ils cessent de mourir, c'est parce qu'il n'y en a il n'y en avait plus! Tous les 24 000 étudiants étaient morts.
La raison de notre réjouissance est la célébration de la continuité de la Torah.

Car lorsque rabbi Akiva a vu qu'il ne lui restait n'avait plus d'élèves, il s'est se rendit dans le sud et enseigna la Torah à cinq élèves : Rabbi Méïr, Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossi, Rabbi Shimon, et Rabbi El'azer ben Shamoa.
Leurs enseignements ont été consignés tout au long des les Michnayot et la Guémara, et c'est ainsi que la Torah s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui.
Le jour de Lag baOmer nous célébrons la continuité de la de la Torah, et cela s'est produit parce que Rabbi Akiva n'a pas perdu l'espoir.
Même après avoir perdu tous ses élèves (24 000!), il est allé de l'avant et a fait ce qu'il a pouvait, et c'est ainsi que la Torah se perpétue jusqu'à aujourd'hui.

Rabbi Shimon bar Yo'haï n'a pas perdu espoir non plus, et c'est ce qui l'a amené à ce qui l'a amené aux plus niveaux les plus élevés.

[ainsi, à Lag baOmer on festoie sur l'importance de toujours garder espoir et faire de son mieux dans la spiritualité (un pas avec l'autre), car on n'imagine pas l'énormité de ce qu'on pourra finalement faire. ]

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-> Nous sommes joyeux à Lag baOmer, parce que ce jour-là, Hachem juge tout le monde favorablement. Hachem voit nos bonnes actions, se concentre sur nos bons désirs et ignore nos fautes.
[rav Elimélé'h Biderman]

-> La Guemara (Soucca 45) affirme :
Rabbi Chimon bar Yohaï affirme : "Je peux libérer tout le monde du jugement [faisant qu'ils ne soient pas punis pour leurs fautes] depuis le jour de ma création jusqu'à aujourd'hui.. Si j'ajoute les mérites de mon fils, Eliézer, je peux racheter les gens du jugement depuis le début de la création jusqu'à aujourd'hui.
Et si nous ajoutons les mérites de Yotam ben Ouziyahou, nous pouvons racheter le monde entier du jugement, depuis le jour de la création du monde jusqu'à la fin des temps".

[Rachi écrit que Yotam ben Ouziyahou "était un tsadik, plus humble que les autres rois, et excellait dans le kiboud av. A son sujet, il est dit (Mala'hi 1) : 'un fils honore son père' (בן יכבד אב). Parce que tous les jours où son père avait des tsaraat et que Yotam jugeait la nation ... il n'a pas mis la couronne sur sa tête. Il attribuait tous les jugements qu'il gouvernait à son père. jugements qu'il gouvernait à son père".]

=> Comment Rabbi Chimon bar Yo'haï nous rachète-t-il du du jugement?

-> Rachi écrit : [Rabbi Shimon dit] : "Je prends leurs leurs fautes. Ainsi ils sont libérés du jugement. jugement."

-> Dans les marges de la guémara, il y a des notes de rabbi Akiva Eiger appelées Gil'yon haShass.
Sur la guémara (Soucca 45b) où rabbi Chimon a proclamé qu'il peut racheter le monde entier du jugement et de la punition, rabbi Akiva Eiger a écrit les mots suivants : עיין אבות דר' נתן פט "ז.

Les Avot déRabbi Nathan raconte que rabbi Shimon dit : "La nation juive nation juive ne va pas au Guéhinam".
Et la raison est qu'ils ne sont pas coupables de leurs fautes parce qu'Hachem leur a donné un yétser ara, alors que peut-on attendre d'eux?

Après avoir donné un machal, rabbib Chimon bar Yo'haï conclut :
"C'est la défense que la nation juive présentera à Hahem le jour du jugement. Ils diront : "Maître du monde, tu sais que le yétser ara nous pousse à fauter". Comme il est dit : "Hachem connaît notre yétser ara" (ki ou yada yitsrénou - 103,14).
Alors, ne nous tiens pas responsables de nos mauvaises actions. [Car] nous avons fait de notre mieux."

-> Le 'Hidouché haRim dit que chaque année, à Lag baOmer, rabbi Chimon bar Yo'haï répète sa célèbre déclaration : "Je peux exempter le monde entier du jugement et de la punition!".
A Lag baOmer, en particulier, Hachem voit notre bien, ignore notre mal, nous aime immensément, et c'est l'origine de notre grande joie en ce jour.

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-> Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarat Dvach vol.2, 11) écrit :
"Il convient à chaque personne craignant D. (yéré chamayim) de faire téchouva le jour de Lag baOmer parce que le mérite de rabbi Chimon l'aidera à se purifier. Il ne doit pas passer ce jour à faire des bêtises, car ce sera une douleur pour le tsadik".

-> Rabbi Tsadok haCohen (Tsikdat haTsadik 127) écrit :
"Le Zohar ('Hayé Sarah 129) affirme que lorsqu'une personne fait téchouva, et même lorsque le plus grand racha fait téchouva, elle s'élève aux niveaux les plus élevés.
J'ai entendu dire, au nom de Rabbi Bounim de Pshischa, que tout cela est dû au mérite de Rabbi Chimon bar Yo'haï. Il a accompli par son labeur en avodat Hachem qu'un baal téchouva devrait atteindre de tels niveaux. niveaux si élevés".

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-> Le Sar Shalom de Belz parlait un jour de la grandeur de Lag baOmer, et son fils, rabbi Zoundel a dit : "Lag b'Omer est comme Yom Kippour". Son père lui répondit qu'il avait raison.

-> Le 'Hatam Sofer (Drachot vol.2 280) écrit également que Lag baOmer est comme Yom Kippour.

-> Rabbi Yehoshua de Kaminka enseigne :
La guémara (Béra'hot 58a) dit que le Temple est appelé : הוד (od - splendeur).
Nous pouvons donc déduire que הוד שבהוד (od chébé'od - splendeur de la splendeur) est le Kodech Kadochim.
Le jour de Lag baOmer correspond à : הוד שבהוד (comme nous le disons à la fin du compte du Omer de ce jour), nous arrivons au Kodéch Kadochim, semblable au Cohen gadol qui y qui y entre seulement le jour de Yom Kippour.

-> Le Beit Aharon écrit :
"Les tsadikim, par leurs bonnes actions, purifient les Bné Israël, et rabbi Shimon bar Yo'haï purifie toujours les corps des Bné Israël."
Cette purification est un autre élément de Lag baOmer, qui rappelle Yom Kippour.

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-> Le jour de Lag baOmer, il est de coutume de chanter le chant "bar Yo'haï" (le fils de Yochaï - בר יוחאי).
Reb Naftali Katz (Siddour Beit Rachel) écrit que chanter Bar Yo'haï purifie l'âme, même pour ceux qui ne saisissent pas les secrets les secrets de cette chanson.

-> Nous n'imaginons pas grandeur phénoménale de Rabbi Chimon bar Yo'haï.
Le rav Elimélé'h Biderman dit que c'est peut-être la raison pour laquelle nous chantons בר יוחאי (bar Yo'haï, dans ce chant nous le dénommons : "le fils de Yo'hai" (non "Chimon bar Yo'haï) .
Nous nous rappelons que rabbi Shimon était un être humain, qu'il avait des parents, et qu'il a pourtant atteint de tels niveaux. Par conséquent, si nous nous consacrons au service d'Hachem, nous pouvons également atteindre des niveaux très élevés.

Les gens ont tendance à considérer les tsadikim comme des personnes nées totalement différentes des autres.
Par conséquent, lorsqu'ils entendent parler de la grandeur d'un tsadik, ils haussent les épaules et disent : "Mais qui peut être comme lu ? C'était un ange. Si je naissais ange, je serais moi aussi, je serais comme lui."
C'est pourquoi il est important de se rappeler que les tsaddikim sont des êtres humains. Ils ont aussi des défis à relever, et ils sont devenus grands et saints parce qu'ils ont passé ces épreuves.
Si nous réussissons nos épreuves, nous pouvons aussi atteindre des niveaux des niveaux incroyablement élevés.

[par ailleurs, nos Sages enseignent que rabbi Chimon bar Yo'haï est né par le mérite des nombreuses larmes qu'a versé sa mère (Sarah). On apprend de là l'importance des parents de prier de tout coeur pour mériter d'avoir et d'éduquer de bons enfants. ]

Chaque juif est un motif de fierté unique, et Hachem s'enorgueillit de chacun d'entre eux.
Même les plus bas parmi les plus bas [spirituellement], et même les juifs réchaïm, tant qu'ils sont appelés "juifs", ils offrent une fierté unique, car Hachem est fier de chacun d'entre eux individuellement ...
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 17:1]

La beauté de toute âme juive

+++ La beauté de toute âme juive :

+ "Car l'âme de l'homme est la bougie de D." (Michlé 20,27)

-> Le Baal haTanya (Likouté Amarim - Tanya - chap.19) explique que cela fait référence à l'aspiration intérieure constante de l'âme juive à s'affranchir du lien corporel pour s'unir au Maître du monde, tout comme une flamme vacillante saute et danse constamment dans une tentative désespérée d'échapper au lien terrestre de la mèche.

Le Baal haTanya (Torah Ohr - Tétsavé) écrit :
La "Knésset Israël" est la source de chaque âme juive et elle est appelée par le nom "Libi" (Mon cœur).
Cette âme collective est le point intérieur de chaque cœur juif dont la nature est de s'élever, comme une flamme, pour s'attacher à Hachem. C'est l'essence de l'âme, fondée dans les royaumes de la sainteté, une portion littérale de D. en Haut.
Son seul désir et sa seule aspiration sont de s'annuler et de s'inclure dans la lumière d'Hachem, de permettre à cette lumière de se manifester dans les pouvoirs mentaux et les traits émotionnels qui, à leur tour, s'expriment dans la pensée, la parole et l'action, les "vêtements" de l'âme ...

-> De son côté, rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan - Tinyana 7) enseigne :
Celui qui connaît la sainteté du peuple juif et le lieu d'où il est issu, et qui comprend sa nature spirituelle et sa sublimité, celui-là sait que le peuple juif est absolument éloigné du péché, et que le péché n'a aucun lien avec eux, compte tenu de l'immense sainteté de leur origine et de l'énormité de leur sublimité et de leur spiritualité.

[l'âme juif est une partie provenant de l'intériorité d'Hachem, qui avant de descendre dans ce monde était sous le Trône Divin ... = c'est des concepts qui nous échappent , mais qui doivent ancrer en nous un sentiment d'importance, de valorisation personnel, qui nous responsabilise dans nos actions. ]

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-> "karov ata Hachem (Hachem, Tu es proche - Téhilim 119,151)
Le Ibn Ezra commente : "karov mikol karov" (Plus proche que tout ce qui est proche).

La proximité avec Hachem se trouve au centre de l'âme juive, plus proche que tout ce qui est proche.
[Hachem partage nos douleurs, l'âme pure juive reste présente même chez le juif le plus racha, Hachem aime énormément tout juif indépendamment de ce qu'il peut faire, ...
Un juif doit savoir que celui qui est le proche de lui, qui a conscience de tout ce que nous ressentons (nos difficultés, nos faiblesses, nos forces, ...), qui peut tout et ne veut que notre bien, c'est Hachem : notre papa, notre confident, ...
Notre yétser ara, la routine, veut nous faire oublier cette réalité, mais c'est cela être juif : avoir Hachem qui est "karov mikol karov"! ]

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-> La téchouva ne signifie pas "tourner" (j'ai pris un mauvais chemin de vie, alors j'en prends un autre que j'espère meilleur), mais plutôt "retourner".
La téchouva ne consiste pas à atteindre quelque chose de nouveau que nous n'avions pas déjà auparavant. Il s'agit simplement de revenir à l'état le plus naturel du juif, une vie vécue en accord avec les aspirations de notre identité la plus profonde.

[ le terme téchouva (תשובה) se décompose en "tachouv hé" (תשוב ה) = retourne vers la partie Divine qui est en toi (ne te définis pas selon les standard du monde environnant (richesse, honneur, ...), selon le regard d'autrui qui sont fluctuants, intéressés et faussés, ... mais plutôt selon la vraie valeur constante que tu as auprès d'Hachem (béni bé'hori).
Ainsi, faire téchouva, c'est retourner vers notre véritable être juif, et c'est donc l'occasion de prendre conscience de ce que l'on est vraiment, de la grandeur de notre intériorité, de la relation de proximité que nous avons avec papa Hachem. ]

-> Le rav Avraham Kook (Orot haTéchouva 16,10) écrit :
"Lorsque nous oublions la nature de notre âme individuelle, lorsque nous détournons notre attention de la qualité de la vie intérieure de l'individu, tout devient confus et plein de doutes.
La première téchouva, qui illumine immédiatement toute l'obscurité, est celle qui consiste à revenir à soi-même, à l'essence de son âme (néchama).
Immédiatement, il retourne à Hachem, l'âme des âmes, et continue à avancer, de plus en plus haut, dans la sainteté et la pureté."

-> Ailleurs, le rav Avraham Kook (Moussar Avi'ha 1,8) enseigne :
"Il faut apprendre à connaître la grandeur de son âme et sa sublimité dans son essence même.
Même si elle peut se salir de toutes sortes de scories physiques, "même si un myrte se trouve parmi les épines, il reste un myrte, et nous devons nous y référer en tant que myrte "(guémara Sanhédrin 44a) = l'âme reste toujours brillante en vertu de son essence.
[ "même lorsque le peuple juif a fauté, on l'appelle encore "Israël!"" - Sanhédrin 44a]
En vérité, la simple prise de conscience de ce fait purifie, car cette connaissance est l'une des branches puissantes de la téchouva par amour (mé aava)."

-> Le rav Avraham Kook (Pinkesé haRaya 11,15) écrit également :
"Du côté de l'âme, on a déjà la capacité de se réjouir en Hachem et de prendre plaisir aux délices de Son amour et à la lumière d'une conscience élargie.
C'est juste que la faiblesse ou la bassesse du corps empêche cette lumière de se révéler. Il apparaît que l'essence est toujours déjà prête. Ce n'est que l'élément secondaire qui fait obstacle.
Par conséquent, une personne doit être consciente que l'essence est primaire. Il faut être convaincu que la lumière d'Hachem brille déjà dans son âme, même si elle est cachée."

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-> On peut noter également que le mot téchouva (retour), peut également signifier "une réponse".
Au plus profond de notre cœur et de notre âme, nous sommes animés d'un désir impérieux d'incarner l'esprit de la téchouva en répondant à l'appel d'Hachem (notre âme) qui souffre de nous voir éloigner à cause de nos fautes, qui désire que nous soyons le plus proche de Lui, car Il nous aime plus que tout.
[Mes enfants revenaient (chouvou banim!). ]

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-> Rachi ( Béra'hot 4b) : "Si un juif qui a l'habitude de prier dans une synagogue ne se présente pas, Hachem s'enquiert de lui : "Quelle est la situation de Ploni (de un tel)?"

[Hachem se préoccupe constamment, avec un amour particulier, de chaque juif. ]

Allumer le feux de notre cœur pour Hachem

+ Allumer le feux de notre cœur :

-> Il y a des gens qui dorment toute la journée. Même s'ils donnent l'impression d'être occupés par la Torah et la prière, Hachem ne se réjouit pas de leur présence, car toute leur avoda reste en bas et n'est pas capable de s'élever en haut.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 60:6]

[au lieu d'entretenir le sentiment d'être constamment "fiancé" auprès du Maître du monde (véérasti'h li léolam - Hochéa 2,19), on se contente de suivre notre vie religieuse dans la routine, comme une chose à faire (parfois à se débarrasser, la tête ailleurs), sans reconnaître l'émerveillement et la noblesse de la judaïcité. [l'impact fou et éternel de chaque mitsva, de chaque prièr]
Nous oublions d'y mettre notre joie, notre fierté ... ]

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-> "Hachem désire le cœur"
[ra'hmana liba baé - guémara Sanhédrin 106b]

-> "Que l'on fasse beaucoup ou peu, l'essentiel est que son cœur soit orienté [mé'haven] vers le Ciel"
[guémara Béra'hot 17a]

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-> Rabbi Kalonymus Kalman Shapira (dans son Hachsharat haAvré'him) écrit :
"Qu'il soit clairement établi que non seulement celui qui éprouve un ravissement complet (hit'lahavout) dans sa avoda, mais aussi celui qui est simplement touché à un niveau émotionnel (hitragchout), ce sentiment représente les premiers stades de l'émergence de son âme, sur laquelle réside une lumière élevée.
Les sentiments agréables et les émotions saintes éprouvés par cette personne dans ses prières, ses mitsvot et son étude de la Torah, ainsi que l'éruption d'étincelles de plaisir et de feu sacré, proviennent de sa portion du Gan Eden, qu'elle expérimentera pleinement, pour l'éternité, après l'achèvement de ses jours et de ses années".

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-> Le rav Shlomo Wolbe (Alé Shour - vol.2) enseigne :
La majeure partie de notre observance de la mitsva consiste simplement à accomplir la loi (halakha). Que serait notre vie, à la fois communautaire, personnelle et spirituelle, sans ces lois?
Cependant, même ainsi : "Jérusalem n'a pas été détruite jusqu'à ce qu'ils accomplissent la loi de la Torah en n'agissant pas au-delà [d'une application] à la lettre de la loi" (guémara Baba Métsia 30b).
La "halakha à la lettre" représente les limites à l'intérieur desquelles nous vivons notre vie. Cependant, la vie elle-même se trouve à l'intérieur de ces mêmes limites (lifnim méchourat hadin).
Il est impossible de fonder sa vie sur les seules limites. Ce n'est qu'au-delà de la surface des frontières que l'on trouve la bonté et l'amour. Il est de notre devoir de leur donner de l'espace et de les faire passer de la potentialité à la réalité.

[ la halakha est un cadre commun, dans lequel chacun doit y mettre de la vie, doit allumer le feu de son coeur, pour servir Hachem avec qualité et amour!
Hachem ne manque pas de "robot" de la halakha, comme par exemple les anges. Ainsi, le plus important n'est pas d'agir selon la volonté de D. (Hachem n'a besoin de rien), mais plutôt avec quel état d'esprit, avec quel joie et positivité j'y mets.]

-> Le roi David écrit : "Servez Hachem dans la joie!" (Téhilim 100,2 - ivdou ét Hachem béSim'ha).

-> "Soyez dans la joyeux (béSim'ha) et vous aurez des raisons d'être dans la joie (béSim'ha) ...
Car Hachem aime la joie!"
[Beit Israël]

-> Sur son lit de mort, Rabbi Méïr Shapiro, Roch Yéchiva de Lublin, n'avait plus les forces de parler, mais il a réussi à écrire 2 mots à ses élèves : rak bésim'ha (que dans la joie!).
Il est mort le visage rayonnant de joie, avec sur le bout des lèvres : que dans la joie, que dans la joie!

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-> le mot : "bésim'ha" (dans la joie - בשמחה) possède les mêmes lettres que : "ma'hchava" (la pensée - מחשבה).
Se focaliser sur tout le positif de la vie, est une façon de penser qui amène la joie, et qui est donc dépendante de notre regard envers le monde.
Etre joyeux, c'est réellement concrétiser le fait d'avoir confiance que Hachem peut tout et que tout est pour le bien (émouna/bita'hon), c'est avoir vraiment conscience de devant qui nous sommes (ex: ma Amida est un face à face avec le Maître de l'Univers : Hachem, qui est là en privé avec moi!), de la chance que nous avons d'agir selon Sa volonté (c'est ce qu'il y a de mieux à faire de ma vie! ; je construis mon éternité grâce à cela alors que les autres investissent dans du vide), ...
Etre joyeux, c'est regarder la vie en tant que juif, fils du meilleur papa au monde : Hachem!

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-> Pratiquement tous les maîtres hassidiques insistent sur le fait qu'il ne suffit pas pour un juif de suivre les voies de la Torah dans le but d'obtenir une récompense dans le monde à venir. Au contraire, Hachem veut que notre avoda soit débordante de passion, d'excitation, de vitalité et de sens, au point que nous fassions l'expérience d'un goût de paradis dans ce monde.
C'est ainsi qu'ils ont interprété les mots de la michna : "Sé'har mitsva mitsva", non pas que "la récompense d'une mitsva est l'opportunité d'accomplir une autre mitsva", mais plutôt que : "la récompense d'une mitsva est la mitsva elle-même ".
[ex: le Baal Chem Tov (Kéter Chem Tov 96) ; rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan 5:2) ; Baal haTanya (Likouté Amarim - Tanya chap.39)]

[le paradis n'est pas le fait d'avoir plein d'argent, et de regarder netflix toute la journée, ... c'est plutôt la possibilité d'être débarrassé de toutes contraintes pour pouvoir toujours plus se rapprocher d'Hachem (ce qui est le plus grande plaisir possible). En ce sens, Hachem n'a besoin de rien, et une mitsva est une occasion offerte de se rapprocher, de s'attacher davantage avec Lui. ]

-> Rabbi Na'houm de Tchernobyl (Méor Enayim - Vayéra) écrit :
La récompense principale d'une mitsva est la mitsva elle-même, le lien Divin et le plaisir spirituel impliqué dans l'action qui est un aspect de "saluer le visage de la Présence Divine (Chékhina)".
Sans cela, on parle de "mitsva vide", car il manque la force vitale et l'âme, il ne reste que le "corps" de l'acte.
Elle n'est véritablement appelée "mitsva" que par le biais du désir et de l'attachement ("tsavta") de l'étincelle intérieure de la Divinité à sa Source.

-> L'un des principaux enseignements que le Baal Shem Tov et ses élèves cherchaient à transmettre est l'idée qu'il est possible pour un juif de puiser dans l'esprit glorieux du monde à Venir (olam aba) même lorsqu'il vit dans ce monde-ci.
En ce sens, les premiers maîtres hassidiques entraînaient leurs disciples à sentir les rayons de l'esprit du monde à Venir.

-> Les lois, les concepts, les coutumes, les préceptes et les idéaux de notre sainte Torah forment une porte d'entrée par lequel le juif peut voyager vers un monde de lucidité transcendante et attirer des courants de clarté d'un autre monde pour illuminer le monde de l'obscurité, transformant la réalité avec l'éclat de sa perception spirituelle.
Les pensées, les paroles et les actions de sainteté qui sont autorisées à atteindre le cœur du juif pour engager consciemment son âme avec sincérité, joie, confiance et humilité, attirent l'esprit du monde à Venir dans son âme et remplissent son monde d'un parfum de paradis.

On raconte l'histoire d'un rabbin qui visita le paradis en rêve.
En entrant dans la salle où les Tanaïm jouissaient de leur récompense éternelle, il vit qu'ils étaient tous assis autour d'une simple table en bois, en train d'étudier la Torah.
Déçu, le rabbin demanda à un ange : "C'est tout? C'est à cela que ressemble le paradis?"
Il reçut la réponse suivante : "Les Tanaïm ne sont pas au paradis. Le paradis est dans les Tanaïm".

Les tsadikim souhaitaient démontrer comment la joie du paradis, présente dans chaque mitsva et chaque mot de la Torah et de la prière, pouvait se répandre dans les activités quotidiennes d'une personne, les remplissant toutes de sens et de satisfaction.
L'objectif, enseignaient-ils, n'est pas de se retirer de ce monde et de attacher seulement à la spiritualité du prochain, mais plutôt de permettre à l'esprit du monde à Venir d'illuminer son expérience quotidienne ...

Ainsi, lorsqu'il s'agit d'avodat Hachem, c'est la structure de la halakha et l'observance des mitsvot qui fournit un cadre, le seul cadre [possible], dans lequel [chaque juif] peut véritablement s'épanouir. [permettant à son intériorité d'exprimer ses plus beaux sentiments à Hachem]
[rav Yaakov Klein]

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-> Rabbi Nathan (Likouté Téfilot - vol.1,89) fait la prière suivante :
La joie et l'enchantement que je devrais légitimement ressentir à l'égard de ma part sont incommensurables et dépassent tout calcul, puisque Tu [Ha] m'as accordé le mérite, dans Ta grande miséricorde, d'être compté parmi la nation juive, la nation choisie parmi toutes les nations et élevée au-delà de toutes les langues, car Tu exprimes Ta tendresse pour nous en utilisant tous les termes d'affection, et Tu aimes Ta nation, Israël, d'un grand amour et d'un lien tout à fait éternel.
Et, en raison de Ton amour et de Ta miséricorde envers Ta nation, Israël, Tu nous as accordé une grande quantité de Torah et de mitsvot, de sorte que nous devrions ressentir une joie, une célébration et une allégresse sans fin pour chaque mitsva qui ravive l'âme et réjouit le cœur.

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-> L'expérience des mitsvot par le juif le plus simple sera le paradis des non-juifs dans le monde à venir.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 21:11]

[chaque mitsva n'est pas une contrainte d'Hachem, mais un cadeau incroyable, c'est un lien direct avec le Roi des rois, l'Auteur de toute existence.
Faire les mitsvot, c'est accomplir l'objectif de la Création, en conférant à l'ensemble de la matérialité une signification/profondeur, une pertinence et une sainteté accrues.
Hachem se réjouit des désirs de notre coeur pour les mitsvot (pour Lui) plus que toute autre chose. ]