Les enfants seront stupides, si leur père est coléreux.
[rabbi Na'man de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]
"Elle se lève la nuit et donne de la nourriture à sa maison" (vatakom béod laïla, vétiten téréf lévéta - Michlé 32,15).
On peut en tirer la leçon suivante :
Si une personne sent que c'est difficile de servir Hachem et qu'elle est éloignée de la Lumière Divine, comme ''la nuit'' où il fait obscur, et que malgré tout ''elle se lève'' dans le service Divin, alors, elle permet au flux de bénédiction de descendre : ''Elle donne de la nourriture à sa maison''.
[Niflaot 'Hadachot]
La téchouva – quelques beaux enseignements
+ La téchouva - quelques beaux enseignements (b'h) :
1°/ Faire téchouva = c'est reconstruire notre Temple personnel :
Tamouz et Av, les mois de deuil national, sont suivis par Elloul et Tichri, les mois de l'introspection et de la délivrance grâce à la téchouva.
Rabbi Yossef Dov Soloveitchik observe qu'en Tamouz et en Av, nous ne prenons pas seulement le deuil de la perte du Temple de Jérusalem, mais également de la perte du Temple en nous-même.
Chacun de nous est un sanctuaire en miniature, dans lequel la Présence Divine réside.
Lorsque nous fautons, nous devenons similaire à Névou'hadnétsar et Titus, en ce que nous chassons la Présence Divine et détruisons le sanctuaire miniature.
En traversant le processus de téchouva, au mois d'Elloul et de Tichri, nous devenons notre propre machia'h qui nous délivre, reconstruisant notre Temple personnel, et réintroduisant la Présence Divine en nous.
[rabbi Yossef Grossman]
[Une des questions à laquelle nous devrons tous répondre après notre mort est : "As-tu attendu la Délivrance?" (tsipita lichoua - guémara Shabbath 31a).
On peut le comprendre dans le sens, est-ce que malgré tes chutes spirituelles tu as toujours espéré en ton machia'h personnel, est-ce que tu as toujours fait téchouva? ]
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2°/ Protéger son état d'après téchouva :
Selon le Rambam (Hilkhot Téchouva 2,2), un composant de la téchouva pour celui qui a fauté, est de regretter et de cesser ses mauvais actions, "jusqu'à ce que Hachem puissent attester que le fauteur ne refautera plus jamais".
[au moment où l'on fait téchouva, notre conviction doit être tellement totale que si on nous présentait la même faute, on ne la referait pas.]
=> Pourquoi est-il si important qu'en plus de s'engager à ne plus répéter la faute, on doit se débarrasser du désir de répéter la faute?
Rabbi 'Haïm Chmoulévitch explique :
Un des effets négatifs de la faute est que celui qui faute développe en lui un nouveau désir et une attraction vers la faute, ce qu'il n'avait pas auparavant.
[une mitsva entraîne une mitsva, une faute entraîne une faute = une des conséquences d'avoir fauté est cette attirance à faire de nouveau cette faute]
Puisque cette puissante nouvelle envie, nous rend plus sujet à rechuter, il n'est pas suffisant pour le fauteur de revenir à la situation originale d'avant la faute. Mais plutôt, il faut mettre en place des protections supplémentaires (non nécessaires auparavant), afin de totalement se mettre à l'écart des situations qui donnent naissance à notre tentation [à cette faute].
Rabbi 'Haïm Chmoulévitch dit que c'est le sens de la guémara (Ména'hot 29b) :
Ce monde a été créé avec avec la lettre "hé" (ה), et le monde à venir a été créé avec la lettre "youd" (י).
Pourquoi ce monde a-t-il été créé par la lettre hé" (ה)?
La guémara répond :
"Un "hé" (ה) ressemble a un pavillon qui est ouvert en dessous. Ainsi, tout celui qui désire quitter [le fait de vivre dans ce monde selon la manière dont Hachem l'a demandé] et qui veut vivre un vie remplie de fautes, a la possibilité de le faire.
Pourquoi est-ce que la jambe gauche de la lettre "hé" (ה) [a un espace vide vers le haut] ...?
Afin que s'il souhaite retourner par la téchouva, il peut revenir par cette ouverture.
Pourquoi ne peut-il pas retourner par le biais de la même ouverture d'en dessous, par laquelle il est précédemment parti?
La réponse est qu'il ne réussira pas [en agissant ainsi]."
Le rav 'Haïm Chmoulévitch commente cette guémara :
Une fois qu'une personne a fauté, elle a créé une attirance pour cette faute.
Maintenant qu'elle a enraciné dans sa nature une envie pour cette faute, elle ne réussira pas sa téchouva en retournant seulement à son état d'origine, car il est nécessaire de mettre en place de nouvelles barrières de protection efficaces pour l'empêcher d'en arriver à fauter.
Cela est symbolisé par la jambe gauche du "hé" (ה), qui ressemble à une barrière.
[si on quitte la maison d'Hachem dans ce monde, on peut à tout moment y revenir, mais il faudra pour cela faire l'effort de la téchouva (passer par l'ouverture en haut de la jambe du "hé"), et ensuite il faudra des gardes fous pour nous protéger de rechuter (le bas de la jambe gauche du "hé").]
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3°/ Il est toujours possible de faire téchouva :
Bien que Hachem a endurci le cœur de Pharaon, en le rendant incapable de faire téchouva, Moché a envoyé des avertissements à Pharaon avant la plaie des sauterelles : "Jusqu'à quand refuseras-tu d'être humble devant moi?" (Bo 10,3)
=> Cela semble injuste! Comment Moché pouvait-il attendre un tel comportement de Pharaon, alors que celui-ci avait un cœur endurci par Hachem?
Rabbi Shimon Schwab dit qu'on peut déduire de là que bien que Hachem a endurci le cœur de Pharaon dans sa capacité à faire téchouva, Pharaon gardait sa capacité à se rendre humble.
Cette forme particulière de téchouva : la téchouva de l'humilité, est toujours acceptée.
Le Rambam liste différentes fautes pour lesquelles on ne peut pas faire téchouva.
Néanmoins, il y a un principe que : rien ne tient sur le chemin de la téchouva.
=> Comment résoudre cette apparente contradiction?
Tant que nous désirons rester sur le trône confortable de notre toute puissance (je fais ce que JE veux), on peut nous refuser la possibilité de faire téchouva pour certaines fautes.
Cependant, si on choisit de faire une "téchouva de l'humilité", de complétement se rendre humble devant Hachem, alors Hachem nous permet de faire téchouva même sur les fautes dont d'ordinaire le pardon n'est pas possible.
C'est pourquoi à Kippour, on se confesse ainsi : "je suis poussière dans ma vie, et à plus forte raison à ma mort. Voici, je suis devant Toi comme un récipient rempli de honte et d'humiliation" (basé sur la guémara Béra'hot 17a).
=> Ce principe est un grand confort pour chaque juif qui se tient en prière à Yom Kippour, sachant qu'il y aura toujours la téchouva de l'humilité, qui contient une promesse de pardon pour toute personne.
[si la Torah assure que cela était valable pour un racha comme Pharaon, à combien plus forte raison même pour le "pire" des juifs
(chaque juif restera toujours un enfant adoré d'Hachem)!]
-> On peut prolonger cette notion que l'humilité peut tout débloquer, par les paroles du Tiféret Chmouël :
"Un homme désirant réaliser une mitsva ou étudier la Torah, mais qu'il rencontre un obstacle lui rendant impossible de réaliser son désir, et qu'il en a le cœur brisé, alors Hachem Qui connaît les pensées et sonde les cœurs réalisera tout cela pour lui.
C'est-à-dire qu'il lui sera compté comme s'il avait accompli la mitsva et méritera même de ressentir les flux de sainteté qui en proviennent."
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-> Le 'Hida (Na'hal Kedomim - Bo) écrit qu'Hachem ne ferma même pas la porte du repentir devant Pharaon. Il explique ainsi le verset : "Va chez Pharaon car J'ai appesanti son cœur et le cœur de ses serviteurs" (Bo 10,1 - bo el Pharaon : ki ani ikhbadéti ét libo ...)
=> A priori cela est étonnant : en quoi le fait d'appesantir le cœur de Pharaon est-il une raison de venir chez lui?
Bien au contraire, cela aurait dû entrainer que Moché ne s'y rende pas puisqu'à cause de cela, il ne serait pas prêt à entendre de laisser sortir les Bné Israël d'Egypte.
Le 'Hida dit à ce propos avoir trouvé dans les manuscrits de rav Chlomo Astruc (contemporain du Riva et du Ran) que l'on peut expliquer le mot כי (Ki) employé ici pour dire "car", dans le sens de "bien que" (cf. "guéris mon âme bien que (Ki) j'ai péché" - Téhilim 41,5).
D'après cela, le verset se lit : "Viens chez Pharaon bien que J'ai appesanti son cœur" = car même Pharaon le racha pouvait se repentir.
Le 'Hida poursuit en expliquant pour le verset suivant est : "afin que tu racontes aux oreilles de ton fils et du fils de ton fils" (Bo 10,2) :
"Car cela aussi est un grand principe digne d'être raconté : comment Hachem a accompli un tel prodige de donner le libre arbitre à l'homme, lui permettant, s'il est méritant, de surmonter son mauvais penchant".
=> Dès lors, un raisonnement a fortiori s'impose : si même Pharaon avait le libre arbitre de faire ce qui est bien aux yeux d'Hachem, il est certain que chaque juif possède la force de s'éveiller à un repentir sincère, fût-il dans la situation la plus misérable, car il n'est cependant pas arrivé au niveau de Pharaon.
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4°/ La téchouva par amour :
-> La guémara (Yoma 86b) dit que lorsqu'une téchouva est motivée par l'amour d'Hachem (téchouva mé'aava), alors toutes les fautes volontaires sont transformées en mérites.
=> Est-il réaliste de penser que nous atteindrons un niveau si élevé?
Le Tiféret Israël (Taanit 4,8) répond que : oui.
Il écrit que c'est pour cette raison qu'à Yom Kippour le 'hazan mène la communauté avec des chansons mélodieuses dans la récitation de "acham'nou" (nous avons fauté).
Cela démontre notre confiance que nous nous sommes repentis par amour pour Hachem, et par le biais de cela toutes nos fautes sont considérées comme des mérites.
Cette espérance que nous soyons parvenu à une téchouva mé'aava, est aussi évidente dans la prière de Yéhi Ratson que nous disons le soir de Roch Hachana : "Que ce soit Ta volonté que nos mérites soient augmentés" (Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 583,1).
En effet, comment pouvons-nous espérer que le peu de mérites que nous avons, se multiplient miraculeusement?
Rabbi Yossef Greenwald (Vayé'hi Yossef) répond que nous prions de mériter de faire téchouva par amour, et dans ce cas instantanément nos mérites se multiplieront, en conséquence de nos nombreuses fautes qui deviennent des mérites.
[en ce sens Yom Kippour démarre dans la crainte et la tristesse d'avoir autant fauté, mais progressivement cela se transforme en joie et mérite.
On en ressort tout propre et tout méritant, et cette bonté énorme d'Hachem doit nous booster à donner le meilleur de nous même durant l'année à venir.]
-> En plus de changer nos fautes en mérites, une téchouva par amour a d'autres avantages.
La guémara (Yoma 86a) dit que la téchouva seule n'expie pas complètement les fautes extrêmement grave, comme le 'hilloul Hachem ou les fautes punissables par karét ou mitat beit din.
Les commentateurs (Rif - Ein Yaakov Yoma 86 ; 'Hida - Midbar Kédémot Tof 18 ; Min'hat 'Hinoukh 364,35) notent que cela est vrai que si on fait une téchouva par crainte de la punition. Par contre, si on fait une téchouva par amour, alors une faute est immédiatement totalement pardonnée.
La raison à cela est qu'une fois que nos fautes sont transformées en mitsvot, il ne reste plus aucun résidu de la grave faute, qui aurait nécessité davantage de purification.
-> Une personne peut réaliser au maximum 248 mitsvot positives, mais le nombre de mitsvot que fait une personne qui fait téchouva par amour est un nombre plus important.
En effet, puisque les mitsvot négatives sont également comptées comme des "mitsvot supplémentaires" (ex: en faisant téchouva sur notre lachon ara, c'est comme si on avait fait la "mitsva" du lachon ara, de même avec la "mitsva" de la profanation du Shabbath, ...).
Cela explique pourquoi : "Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir" (guémara Béra'hot 34b), car les baalé téchouva ont de nombreuses "mitsvot supplémentaires" à leur actif.
['Hida - Pné David - Shoftim 7]
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5°/ Le pardon d'une brit, d'un mariage est-il supérieur à celui de Yom Kippour?
-> Il existe des moments particuliers dans la vie où toutes les fautes d'une personne lui sont pardonnées, comme c'est le cas lorsqu'une personne se marie ou bien assiste à une brit mila.
Selon certains de nos Sages (comme le Bné Yissa'har - Tichri 4, 7 ; le Even Israël 7:36,9), les fautes sont alors automatiquement pardonnées, sans aucune nécessité de notre part de faire téchouva.
Ils tirent une preuve de cela du midrach rapportant que Eliyahou haNavi a dit à Hachem qu'il refuse d'assister à une brit mila où participent des réchaïm. Hachem a répondu à sa demande en expiant leurs fautes à l'arrivée à la brit mila d'Eliyahou haNavi.
Par ailleurs, la source du pardon des fautes des mariés est dérivée du mariage d'Essav avec sa femme Ma'halat (cf. Rachi Vayichla'h 36,3 : "elle a été appelée Ma'halat parce que, lorsqu’elle s’est mariée [avec Essav], ses péchés lui ont été pardonnés").
Rabbi Shlomo Auerbach (Halikhot Shlomo - Yom Kippour 4,3) n'est pas d'accord.
Ces événements propices énumérés par nos Sages (brit, mariage) ne sont pas plus grands que le jour de Kippour lui-même, qui n'apporte une expiation que lorsqu'il est accompagné par une téchouva.
A son avis, Eliyahou haNavi n'était préoccupé que par la "zouhama" (la puanteur spirituelle) qui irradie d'un fauteur, laquelle Hachem a retirée à sa demande, mais pas la faute elle-même.
Au sujet du mariage, la preuve d'Essav peut être solutionnée à la lumière du midrach (Yalkout - Béréchit 116) qui rapporte qu'au moment de son mariage, Essav avait des pensées de téchouva.
L’humilité
+ L'humilité (par rabbi Na'hman de Breslev) :
-> Grâce à l'humilité on arrive à se dévêtir de la matérialité, on s'inclut dans l'Infini, et l'homme sait que tous les événements de sa vie sont entièrement pour son bien, cet aspect est celui du monde à venir.
[Likouté Moharan - Torah 9-1]
-> Plus l'homme se diminue lui-même, plus il possède une force d'attraction importante, autrement dit il peut attirer la Présence Divine dans les mondes inférieurs, afin qu'Il réside avec nous, ce qui est la volonté de D. depuis le jour où Il créa le monde ; mais il peut aussi attirer les gens vers lui, pour les rapprocher de Son service ; également drainer des influx bénéfiques et des bénéfiques sur Israël.
[Likouté Moharan - Torah 70]
-> Grâce à l'humilité, la prière de l'individu sera agréée, et ce sera comme s'il avait présenté tous les sacrifices [qu'on offrait dans le Temple].
[Séfer haMidot - anava]
-> Celui qui se considère humblement, sa prière ne sera pas repoussée.
[Séfer haMidot - Téfila]
-> Celui qui fait preuve de modestie, même lorsqu'il prie par la pensée, Hachem exaucera son souhait.
[Séfer haMidot - Téfila]
-> Grâce à l'humilité, l'individu allongera [le nombre de] ses jours.
[Séfer haMidot - anava]
-> Grâce à l'humilité, on ne se montrera pas pointilleux sur chacun des actes de l'individu.
[Séfer haMidot - anava]
-> Parfois, grâce au rabaissement qu'un homme s'impose ou que d'autre lui infligent, on annulera un décret de mort qui pesait sur lui.
[Séfer haMidot - anava]
-> Le jour où tu te fais petit [humble], ce même jour rajoutera force, puissance et élévation à la Sainteté d'en-Haut.
[Séfer haMidot - anava]
-> Le monde ne subsiste que grâce à celui qui se considère comme rien.
[Séfer haMidot - anava]
-> Grâce à l'humilité de la personne, la crainte de ses ennemis se dissipera.
[Séfer haMidot - anava]
-> Grâce à l'humilité, tu n'éprouveras aucune peur.
[Séfer haMidot - Peur]
-> Grâce à l'humilité de la personne, querelle et souffrances disparaîtront.
[Séfer haMidot - anava]
-> L'humilité conduira à la grâce ('hen).
[Séfer haMidot - anava]
-> Grâce à l'humilité de l'individu, Hachem se souviendra de lui.
[Séfer haMidot - anava]
-> Grâce à l'humilité de la personne, Hachem réalisera ses désirs.
[Séfer haMidot - anava]
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-> Grâce à l'humilité, on mérite de se repentir, car le repentir (téchouva) est réalisé principalement grâce au fait que l'homme ressent sa bassesse et sa petitesse, ainsi que ses nombreux défauts, et il comprend qu'il lui convient certainement de supporter des mépris et des rougissements de honte [assimilés au fait de verser le sang], afin de se rapprocher de la Vérité, et ceci constitue l'essentiel du repentir.
[Likouté Moharan - Torah 8]
-> Selon la capacité de l'homme à briser son orgueil, ainsi parvient-il à la Torah ; et grâce à cela, il mérite de rapprocher de D. les gens éloignés, ce qui a pour effet de faire grandir et d'élever la gloire Divine.
Il rehausse la gloire à sa racine, et il accède à la crainte, et grâce à cela, cet homme mérite la paix domestique, la paix dans ses membres, et il accède ainsi à la prière, et par cela, il parvient à la paix globale, la paix dans tous les mondes.
[Likouté Moharan - Torah 5-8]
-> Lorsque tu t'aperçois que l'humilité s'est répandue dans le monde, attends-toi à la venue du machia'h.
[Séfer haMidot - anava]
-> Pour l'essentiel, la résurrection qui aura lieu dans l'avenir, à savoir que l'on revivra et qu'on se lèvera lors de la résurrection, ne concernera que l'humilité de chacun, autrement dit seule l'humilité de chacun sera revivifiée et se lèvera lors de la résurrection future.
Car l'essentiel du délice extraordinaire qui est la vie du monde à venir, l'homme ne peut le recevoir, si ce n'est par l'effacement et l'humilité authentique de chacun, c'est celui-là seul qui méritera de vivre et de recevoir le délice et la vie du monde à venir.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 72]
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-> Celui qui s'associe aux souffrances qu'Israël endure, et prie pour eux, parviendra à l'humilité.
[Séfer haMidot - anava]
-> La émouna amène à l'humilité envers D.
[Séfer haMidot - anava]
-> Une Ségoula pour engendrer une [grande] descendance : se faire petit.
[Séfer haMidot - anava]
L’orgueil
+ L'orgueil (par rabbi Na'hman de Breslev) :
-> Un personnage orgueilleux : ses projets ne réussiront pas.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> L'orgueil sera un signe annonciateur de ruine ou de catastrophe, à D. ne plaise.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Lorsque l'homme a de l'orgueil c'est un signe qu'un malheur lui arrivera, que D. nous en préserve ; l'inverse est également vrai, lorsqu'il fait preuve d'humilité et d'effacement, il en viendra à de grands honneurs.
[Likouté Moharan - Torah 168]
-> Lorsque l'homme s'aperçoit que rien ne va pour lui, qu'il sache qu'il possède de l'orgueil ; il se repentira, il se rabaissera et il sera du niveau de "Quoi?", et alors à nouveau tout ira bien pour lui.
[Likouté Moharan - 2 tome - Torah 82]
-> A cause de l'orgueil vient la pauvreté.
[Likouté Moharan - Torah 8]
-> Celui qui éprouve de l'orgueil, Moi [Hachem] et lui ne pouvons cohabiter dans ce monde,
Même un faible vent le corrompt ; sa prière ne sera pas écoutée ; il ne trouvera pas de remède [à ses maux] ; il sera pauvre en Torah ; et son épouse l'humiliera.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> A cause de l'orgueil, l'individu sera saisi de frayeur.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> [Du Ciel,] on effraiera l'homme par des rêves, afin d'ôter un orgueil si profondément enfoui en lui, qu'il ne le soupçonne même pas.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Tout celui qui agit avec arrogance, sa sagesse et son esprit saint l'abandonneront.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Celui qui impose son autorité aux autres avec orgueil, Hachem éveillera contre lui des ennemis.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> A cause de l'orgueil, la famine surviendra dans le monde.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Le machia'h ne viendra que lorsque tout sentiment d'orgueil aura disparu de ce monde.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Le sentiment d'orgueil entravera la venue du machia'h et éconduira l'homme de ce monde.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> "Sois extrêmement humble" : car l'orgueil correspond aux 7 temples de l'idolâtrie, à cause desquels Israël fut exilé de sa terre, et c'est pour cela que nous ne sommes pas encore revenus sur notre terre, parce qu'on court après les honneurs à cause de l'orgueil.
[Likouté Moharan - Torah 11,7]
-> Parfois une femme ne pourra pas concevoir, parce qu'elle s'embellit en étant prétentieuse.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
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-> A cause de l'orgueil, l'individu faillira à sa foi.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Grâce à la foi (émouna), tu obtiendras la force de briser l'emprise de l'orgueil, et tu domineras ce défaut.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> A cause de l'orgueil, le cœur et les yeux de l'homme s'obstrueront, l'empêchant de contempler les merveilles [les actions] d'Hachem, pour parvenir à le craindre.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
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-> Un remède pour dissiper l'orgueil, donner la charité.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Un remède pour dissiper l'orgueil, s'associer aux souffrances d'Israël.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Un remède contre l'orgueil, que l'individu contemple les cieux.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Si un sentiment de prétention t'envahit, représente-toi l'apparence de ton père.
[Séfer haMidot - orgueil (gaava)]
-> Pour annuler l'orgueil qui est l'idolâtrie, le [remède] principal passe par le rapprochement auprès des tsadikim.
[Likouté Moharan - Torah 5]
-> Grâce à la sainteté de Shabbath, on accède vraiment à l'humilité, c'est-à-dire à voir sa bassesse, reconnaître l'importance d'Israël et se dévouer pour eux comme le fit Moché.
[Likouté Moharan - Torah 79]
Grâce à son amour pour Hachem, l'individu préservera son âme de tout dommage.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - aava]
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-> Celui qui sert D. par amour, son mérite protègera jusqu'à 2 000 générations.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - aava]
Si la joie surprend l'homme en venant subitement, c'est de toute évidence parce qu'il sera [bientôt] l'objet de la bonté et du salut divins.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Sim'ha]
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-> Si ton cœur éprouve soudainement un sentiment de joie inexpliqué, ce sera parce qu'un tsadik vient de naître.
[Séfer haMidot - Sim'ha]
Par le languissamment qu'un homme ressent à se rendre en terre d'Israël, il attirera une grande parnassa (subsistance).
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Terre d'Israël]
Grâce à la confiance (bita'hon) en D., on aura de la joie.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Sim'ha]
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-> Un émouna parfaite t'élèvera à un degré où ton corps et ton âme désireront ensemble se mettre au service de Hachem.
[Séfer haMidot - Sim'ha]
Que l'homme se rende tôt à la synagogue et s'y attarde, il prolongera ainsi la vie de ses enfants.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]
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-> Celui désire ardemment accomplir quelque mitsva mais n'y parvient pas, méritera d'engendrer des enfants, qui hériteront de sa grandeur d'âme et réaliseront cette mitsva.
[Séfer haMidot - Enfants]