Aux délices de la Torah

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Faire les mitsvot amène la paix

"Et vous les accomplirez (Mes lois), et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Et Je ferai régner la paix dans ce pays, et vous vous coucherez, et personne ne vous effraiera" (Bé'houkotaï 26,5-6)

-> Lorsque les mitsvot sont réalisée avec joie et sincérité, et non par routine, elles éveillent les mondes supérieurs pour qu'ils répandent la paix en dessous.
La promesse ici n'est pas seulement la paix politique, mais la capacité de "se coucher", de se reposer, en sachant que notre âme est en accord avec son but.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bé'houkotaï ]

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Lorsque l'homme accomplit les mitsvot avec une intention pure, il attire la paix dans tous les mondes.
[Divré Yé'hezkel (de Shinov) - parachat Michpatim]

+ Hachem est mon salut ; j'ai confiance et je n'ai pas peur ; car Hachem ma force et mon chant (ozi vézimrat YA), c'est lui qui m'a sauvé!" (Yéchayahou 12,2)

-> Le Noam Elimélé'h (parachat Béchala'h) enseigne que "ozi vézimrat YA" implique que celui qui chante pour Hachem avec confiance attire le salut (délivrance personnelle, collective) avant même qu'il ne se manifeste dans ce monde.

-> La "tsédaka" ne consiste pas seulement à donner, mais aussi à aligner l'âme avec l'attribut divin de 'hessed (bonté, amour bienveillant).
Lorsque l'homme accomplit les mitsvot avec une intention pure, il attire la paix dans tous les mondes.
[Divré Yé'hezkel (de Shinov) - parachat Michpatim]

-> Selon le Ram'hal (Déré'h Hachem I:4:6), cet alignement intérieur permet à la lumière divine de circuler sans résistance, se manifestant par une tranquillité [intérieure] durable [l'âme n'étant plus tiraillée par la confusion ou la crainte].

Le bita'hon ancestral est un héritage.
Si un juif éveille sa confiance en Hachem, il accède au mérite et au pouvoir des générations précédentes, Hachem ne permet pas que cette chaîne soit brisée.
[Shem miShmouel - Béchala'h 5670 ]

Hachem aime tout juif (1ere partie)

+ Hachem aime tout juif (1ere partie) :

-> Rabbi Yéhouda a dit : Si le peuple juif savait à quel point Hachem l'aime, il rugirait comme des lions pour Le poursuivre.
[Zohar II,5b ]

-> Hachem nous aime plus que quiconque et veille constamment sur nous.
[Or'hot Tsadikim]

-> Les juifs sont aimés d'Hachem en toutes circonstances et dans toutes les situations. En particulier lorsqu'un juif se trouve dans une situation difficile et surmonte des épreuves, l'amour d'Hachem pour lui se renforce. Même si nous échouons parfois à surmonter des épreuves, Hachem ne nous traite pas durement ; Il continue de nous aimer. En termes simples, Hachem dit : "Je vous ai aimés" (ahavti ét'hem, amar Hachem - Mala'hi 1,2).
[ en parallèle à cela, selon le rav Avigdor Miller, une personne ne devait pas laisser passer un seul jour sans affirmer, au moins une fois : "Je t'aime, Hachem!". ]

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-> L'homme a été créé seul pour vous enseigner que quiconque détruit une seule âme du peuple juif, la Torah considère qu'il a détruit le monde entier.
Celui qui soutient une seule âme du peuple juif est considéré par la Torah comme s'il avait soutenu le monde entier.
[Sanhédrin 4:5 ]

-> La vie d'un seul juif est si importante aux yeux de Hachem que la guémara (Moed Katan 25a) compare la mort d'un juif à un Séfer Torah qui brûle, pour lequel toute personne présente est tenue de déchirer ses vêtements en signe de deuil.
De plus, le Biour Halakha (329) stipule que nous pouvons profaner le Shabbat pour sauver la vie d'un juif, même s'il est clair que cette personne n'accomplira aucune mitsva. Cela montre à quel point l'âme juive est importante en soi, même lorsqu'elle est dépourvue de Torah et de mitsvot.

-> Chaque membre d'Israël a une part dans le monde à Venir, comme il est dit : "Et ton peuple, tous sont justes (véamé'h koulam tsadikim), ils hériteront pour toujours du pays ; ils sont la branche que J'ai plantée, l'œuvre de Mes mains pour Me glorifier" (Yéchayahou 60,21).
[Sanhédrin 10:1 ]

-> Rabbi Akiva avait coutume de dire : "Bien-aimé est l’homme pour avoir été créé à l’image [de D.] ; ... Bien-aimé est le peuple d’Israël pour être appelé "enfants de D." (banim laMakom), car il est dit : "Vous êtes les enfants d'Hachem votre D." (banim atèm l'Hachem Eloké'hem) ... Bien-aimé est le peuple d’Israël, car il lui a été accordé un objet précieux [la Torah].
[Pirké Avot 3,14 ]

-> Rabbi Shimon bar Yo'haï dit : Venez voir combien Israël est aimé devant Hachem, car partout où il est exilé, la présence Divine (Chékhina) est avec lui.
Il a été exilé en Égypte, et la Chékhina était avec lui ... Ils ont été exilés à Babylone, et la Chékhina était avec eux, comme il est dit : "Pour toi, J'ai été envoyé à Babylone" (Yéchayahou 43,14).
Même s'ils doivent être délivrés dans le futur, la Chékhina est [toujours] avec eux (chaque juif en exil), comme il est dit : "Et Hachem reviendra avec tes captifs" (véchav Hachem Eloké'ha ét chévouté'ha - Nitsavim 30,3).
Il n'est pas écrit "vééchiv" (Et Il ramènera), mais plutôt "véchav" (Et Il reviendra); cela enseigne que Hachem revient avec eux parmi les exilés.
[Méguila 29a]

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-> Israël est plus aimé devant Hachem que les anges de service/ministériels. Car Israël récite des chants à chaque instant, tandis que les anges de service ne récitent des chants qu'une fois par jour.
Certains disent [que les anges ne récitent des chants] qu'une fois par semaine. Certains disent une fois par mois. Certains disent une fois par an. Certains disent une fois tous les sept ans. Certains disent une fois tous les cinquante ans. Et certains disent une fois dans une vie.
['Houlin 91b ]

-> Nos Sages (Béra'hot 28b) disent : "Et lorsque vous priez, sachez devant qui vous vous tenez (lifné mi atèm omdim)".
Cependant, le Tiféret Shlomo (Shaar Hatéfila) explique que cela signifie : sachez que dans l'ordre de préférence nous nous tenons devant les anges pour que Hachem entende nos prières.
[ainsi, avant de prier nous devons réaliser que nous allons être en rendez-vous privé face à Hachem, et que nos paroles Lui sont plus importantes que celles de tout ange. Armé de cette réalité, nous pouvons alors commencer une prière de toute nos forces, convaincus qu'elle aura forcément un impact important. ]

-> Les louanges qui émanent de ce monde, éloigné d'Hachem, sont plus chères à Hachem que toute autre chose.
[Zohar 2:46a ]

-> Quand ils sortirent de la mer, Israël et les anges de service cherchèrent à chanter des louanges. Rabbi Avin Halevi dit que cela est comparable à un roi qui partit en guerre et remporta la victoire. Ses fils et ses serviteurs vinrent avec une couronne dans les mains pour la placer sur la tête du roi. Ils [les serviteurs] vinrent vers le roi et dirent : "Vos fils et vos serviteurs se tiennent debout avec une couronne dans les mains. Qui devrait entrer en premier?"
Il [le roi] leur répondit : "Insensés, mes serviteurs devraient-ils passer avant mes fils? Que mes fils entrent en premier!"
De même, lorsque Israël sortit de la mer, lui et les anges de service cherchèrent à chanter des louanges. Hachem dit aux anges de service : "Laissez Israël passer en premier." (ils sont plus importants, aimés, à Mes yeux!)
[Yalkut Shimoni - 241 ; également Chla haKadoch - Assara Maamarot 3-4]

-> Les niveaux de désir du Créateur sont les suivants [par ordre croissant] : le premier est la louange et l'action de grâce qui lui sont rendues par les entités les plus élevées. Au-dessus, il y a la louange et l'action de grâce qui lui sont rendues par les âmes justes (tsadikim) des deux trésors d'âmes : le premier, le trésor des âmes qui ne sont pas encore arrivées dans ce monde (olam azé) ... le second, le trésor des âmes qui sont déjà allées dans ce monde et qui sont revenues au trésor de la vie (après leur mort).
Au-dessus d'eux se trouvent les chants et les louanges qui émanent des âmes qui sont actuellement dans une chair (vivante) dans ce monde-ci. [Le corps] les empêche de reconnaître Hachem, et pourtant elles se renforcent pour aimer Hachem, pour Le louer et pour Le remercier, c'est ce qu'il y a de plus noble et de plus significatif pour le Créateur, par-dessus tout.
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Kora'h16,22]

=> Nous qui ne sommes ni des anges (créatures célestes), ni des tsadikim, et qui luttons avec plus ou moins de réussite pour faire la volonté d'Hachem, et bien nous sommes au sommet de ce qu'Hachem désire. Nous sommes ce qu'il y a de plus important pour Lui (contrairement à ce que notre yétser ara essaie de nous faire croire, pour nous pousser à déprimer, à avoir moins d'ambitiom spirituelle).

-> Il est dit au nom du Maharal que la raison pour laquelle on s'enivre à Pourim (voir Méguila 7b) est de montrer que l'amour de Hachem pour le peuple juif ne concerne pas seulement son âme, mais aussi son corps. L'ivresse inhibe l'âme et l'esprit d'une personne, ne laissant que son corps fonctionner.

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-> Israël est aimé comme la prunelle des yeux d'Hachem, comme il est dit : "Car celui qui les touche touche la prunelle de Ses yeux" (Zé'haria 2,12).
[midrach Chémot rabba 30,15 ]

-> Quand on gifle la joue d'un juif, c'est comme si on giflait la joue de la Présence Divine (Chékhina).
[Sanhédrin 58b ]

-> Rabbi Shimon bar Yo'haï dit : D'où voyons-nous que s'il manquait ne serait-ce qu'une seule personne à Israël, la Chékhina ne se serait pas révélée à eux?
Comme il est écrit : "Car le 3e jour, Hachem descendit aux yeux de toute la nation sur le mont Sinaï" (Yitro 19,11).
[midrash, Devarim Rabbah 7:8
[s'il manquait un seul juif, même celui le plus bas spirituellement, alors la Torah n'aurait pas pu nous être donné, et Hachem ne se serait pas révélé à nous au mont Sinaï. ]

-> Il y a une histoire d'un bateau qui était entièrement rempli de non-juifs et d'un seul juif. Ils arrivèrent sur une île et dirent au juif : "Prends de l'argent et va nous acheter [des provisions] auprès de cette nation."
Il leur répondit : "Ne suis-je pas un étranger? Est-ce que je sais où je vais?"
Ils lui dirent : "Existe-t-il un étranger juif? Partout où tu vas, ton D. est avec toi."
C'est [le sens de] : " [Car quelle est la grande nation] qui a D. près d'elle" (Vaét'hanan 4,7).
[midrach Dévarim rabba 2,16 ]

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-> Concernant l'importance de chaque juif, le Maharal (Nétsa'h Israël - chap.25) écrit :
"La raison pour laquelle les juifs ont tendance à être plus dissidents (contestataires) entre eux, par opposition aux autres nations, n'est pas due à une déficience du peuple juif, mais plutôt à un avantage ; chaque juif a une telle importance individuellement et dans sa mission unique à accomplir qu'il devient difficile de s'intégrer dans une nation unifiée."

Plus on s’appuie sur Hachem, plus Sa bénédiction peut nous parvenir

-> "Béni soit celui qui place sa confiance en Hachem et dont Hachem est son appui" (Yirmiyahou 17,7)

-> Lorsque l'essence (ce que nous sommes vraiment à l'intérieur) d'une personne est entièrement donnée à Hachem, elle devient un réceptacle à travers lequel l'influence divine peut s'écouler sans interruption.
Ainsi, la confiance en Hachem devient non seulement un état d'esprit, mais aussi une connexion permanente à une abondance de bénédictions.
[rav Tsadok HaCohen de Lublin - Tsidkat HaTsadik n°198 ]

-> Le plus nous plaçons notre confiance en Hachem, le plus de bonnes choses nous arriveront.
[Sfat Emet - Térouma - תרל"ד ]

La récompense d’avoir de la émouna est d’en avoir davantage

-> "Espère en Hachem, fortifie-toi, et Il donnera du courage à ton cœur, et espère en Hachem" (Téhilim 27,14)

-> Le rav Its'hak Zev Soloveitchik (rav de Brisk) explique
Cela signifie que la grande récompense pour celui qui fait confiance à Hachem est que Hachem fortifie son cœur et lui donne la force d'avoir encore plus de confiance. En échange de sa bita'hon, il reçoit l'aide divine pour approfondir et élargir sa confiance, créant ainsi une base intérieure de sécurité et de joie de plus en plus élevée.

-> C'est également ce qu'écrit Rabbénou Bé'hayé (dans 'Hovot HaLévavot) :
Un homme peut posséder des richesses, des biens et du pouvoir, mais vivre dans la peur et l'anxiété, toujours menacé par la perte ou les ennemis. Mais celui qui a du bita'hon en Hachem élimine l'inquiétude de son cœur, vit dans le calme et ne manque de rien.
Sa joie est enracinée dans la certitude qu'Hachem lui fournira tout ce dont il a besoin.

C'est le sens profond du verset : "Espère en Hachem (kavé el Hachem), fortifie-toi ... et espère en Hachem (vékavé el Hachem)" = la confiance engendre davantage de confiance. C'est la récompense ultime.

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[dans une période de trouble, on doit arriver à prendre du recul en se persuadant que tout est sous contrôle d'Hachem pour notre bien au final.
Plus on fait cela, plus on s'amène du Ciel davantage de confiance nous permettant de traverser nos difficultés entourés de la bonté, de l'amour d'Hachem.
Nous devons tous traverser des périodes de trouble, mais l'état d'esprit qu'on aura dépend de nous (ex: de subir avec tristesse, ou bien d'avancer positivement avec bita'hon). ]

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-> "Je dis à Hachem : Mon refuge et ma forteresse, mon D., je place ma confiance en Lui." (omar l'Hachem ma'hssi oumétsoudati, Elohaï, évta'h bo - Téhilim 9,12)

-> Exprimer sa confiance en Hachem renforce notre engagement intérieur.
La déclaration verbale : "Je place ma confiance en Lui" (évta'h bo) active la conscience et attire la protection divine.
[rabbi Nathan de Breslev - Likouté Halakhot - Birkat HaMazon 5,12 ]

Les 7 fondations du bita’hon

+ Les 7 fondations du bita'hon :

Voici d'une manière condensée les fondations du bita'hon, d'après le Or'hot Tsadikim :
1°/ Hachem nous aime plus que quiconque et veille constamment sur nous.
[ En tant que juif, nous avons conscience que la émouna est une chose importante à avoir, mais est-ce qu'on a autant conscience de l'importance d'internaliser le fait que Hachem nous aimera toujours? (pourtant c'est une base vitale, indispensable, pour que la émouna pour se tenir ferme en nous!)
puisque cela est une base de notre émouna, notre yétser ara nous pousse à penser le contraire.
Ainsi, nous devons prendre quelques secondes chaque jour pour nous répéter : "Hachem m'aimera toujours!" (même si je fais les pires choses) ; "Je suis important(e) aux yeux d'Hachem" (au point que le Rois des rois m'a constamment à Son esprit, en tant que Son enfant adoré (béni bé'hori).
Toute petite chose positive de la vie peut être une occasion de remercier Hachem, et d'ancrer en nous que c'est un cadeau d'amour de Sa part qui nous est personnellement destiné. ]

2°/ Tout ce qui nous arrive de bon de la part des autres vient uniquement d'Hachem. [lorsqu'on remercie autrui, on le remercie d'avoir été un intermédiaire de la bonté que nous adresse Hachem]

3°/ Hachem donne par bonté, et non parce que nous l'avons mérité.

4°/ Personne ne peut modifier Son décret, ni y ajouter, ni en retrancher quoi que ce soit.
[rien ne peut se passer, ne peut exister, dans ce monde sans un décret divin. ]

5°/ Il connaît notre vérité intérieure (on ne peut rien lui cacher) ; la confiance doit être sincère.

6°/ Pour Lui faire confiance, nous devons Le servir ; si nous ignorons Ses commandements, notre bita'hon est faux.

7°/ Nos efforts font partie de Son plan, mais la réussite ne vient pas de notre travail ou de nos outils.
Tout vient de Lui, et Il dispose d'une infinité de moyens pour pourvoir à nos besoins.

A chaque génération, le fait de se souvenir de la bonté d'Hachem réveille la compassion divine.
[Sfat Emet - Béchala'h 5641 ]

En ces jours-là (suite à la venue du machia'h), il arrivera que dix hommes de toutes les langues des nations saisiront le vêtement d'un seul juif en disant : "Nous voulons aller avec vous, car nous avons entendu dire que D. est avec vous."
[Zé'haria 8,23]

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[d'une seconde à l'autre le machia'h peut arriver, et toute la haine des nations à notre égard (sale juif!) se transformera en un désir ardent d'être comme les juifs! ]