Il est plus bénéfique pour l'homme d'observer à l'intérieur et de voir ce qui se passe en lui [ex: ce qui lui permet de faire téchouva, de s'améliorer, de connaître ses forces/faiblesses], plutôt que de regarder aux cieux et de voir ce qui s'y passe.
[rav Shalom Schachne de Prohbisht]
Connais ton âme et tu connaîtras ton Créateur.
[Toldot Its'hak - Béréchit]
Lorsqu'une personne reconnaît que ses souffrances proviennent de Hachem et qu'elle les accepte, le restant des souffrances [qui devait lui arriver] lui sera annulé.
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva - chaar 4,12]
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-> Hachem a offert au peuple d'Israël 3 beaux cadeaux, et tous sont acquis qu’au biais de souffrances. Il s’agit : de la Torah, de la terre d'Israël, et du monde futur.
[rabbi Chimon Bar Yo'haï - guémara Béra'hot 5]
Le Sfat Emet enseigne que lorsque les juifs sont sortis d'Egypte, Hachem avait prévu que les juifs voyageraient dans le désert pendant une durée de 3 jours, et qu'ensuite ils entreraient en terre d'Israël.
Mais suite à la faute des explorateurs, ils vont errer dans le désert pendant 40 années.
=> Si la terre d'Israël ne peut être acquise que par des souffrances, comment pouvaient-ils être prêt à y entrer après seulement 3 jours?
Le Sfat Emet répond que s'ils avaient accepté avec amour les souffrances qu'ils auraient eu durant ces 3 jours, alors par cela ils auraient atteint un niveau équivalent à 40 années de souffrances.
Davantage de souffrances n'aurait pas été nécessaire.
[cela est une mise en pratique du principe exposé ci-dessus par Rabbénou Yona : si pendant une durée définie par Hachem nous acceptons nos souffrances, puisque provenant avec précision et amour de D., alors elles s'arrêtent et nous sommes dispensés du restant que nous aurions eu à subir.]
-> Le rav Shalom Arouch explique que tel est le cas, car la personne qui accepte les souffrances avec amour et confiance en Hachem, atteint un niveau extrêmement élevé.
Ses souffrances n'ont plus de raison d'être, car il a déjà attend l'objectif qu'elles devaient lui apporter.
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-> "Toute personne qui accepte les souffrances avec joie amène la délivrance au monde entier"
[guémara Taanit 8a]
-> Le Ménorat haMaor (Ner 5, klal 3) ajoute que d'autant plus, cela amènera la délivrance à cette personne sur son problème actuel.
[on sait que chaque juif est un monde en soi. Ainsi, en acceptant les souffrances avec joie, sur un plan collectif on rapproche la venue du machia'h, mais au niveau individuel on provoque la fin de ce moment désagréable. Notre joie dans la difficulté, va accélérer la venue de véritable joies.
=> Notre confiance en Hachem lors des tempêtes (petites ou grandes) de la vie, va permettre de les réduire au maximum!]
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-> Rabbi David Ashear rapporte la guémara (Béra'hot 5a) affirmant que si une personne accepte sa souffrance avec amour, elle méritera de merveilleuses bénédictions : de nombreux enfants, une vie plus longue et une aide céleste supplémentaire dans son étude de la Torah (c'est-à-dire qu'elle pourra retenir davantage ce qu'elle apprend).
-> Le Tana déBé Eliyahou Zouta (chap.2) enseigne que si une personne non seulement accepte ce qui lui arrive, mais qu'elle remercie et loue Hachem pour la façon dont Il s'occupe de lui, alors la parnassa de cette personne est doublée.
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-> "J'ai choisi le chemin de la émouna" (Téhilim 119,30)
[Tâchons de suivre l'exemple du roi David, et lorsque nous sommes confus par ce qui nous arrive dans la vie, alors maintenons quand même le cap : le chemin de la émouna (déré'h émouna).]
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+ La leçon de émouna du Birkat Avraham :
-> Le Birkat Avraham de Slonim est devenu aveugle dans sa vieillesse, et chaque matin il demandait à son petit-fils de lui apporter un Siddour.
Il tenait alors le Siddour devant ses yeux, récitait les bénédictions du matin (birkot hachakhar), et ensuite le fermait, l'embrassait et le mettait de côté jusqu'au jour suivant.
Son petits-fils lui a demandé pourquoi il utilisait un Siddour sachant qu'il était totalement aveugle.
Le Birkat Avraham lui a expliqué :
"Chaque matin, je dis la bénédiction que Hachem ouvre les yeux des aveugles (pokéa'h ivrim), et je crois d'une foi totale (émouna chéléma) que parce que je ne voyais pas hier, ne veut pas dire que je ne verrais pas aujourd'hui.
Chaque jour, Hachem créé de nouveau le monde et chaque jour j'ai une nouvelle opportunité de pouvoir voir.
C'est pourquoi, chaque jour lorsque je dis : "pokéa'h ivrim", je veux avoir le Siddour afin de pouvoir vérifier et constater si aujourd'hui Hachem a repris ma cécité.
Si je constate que Hachem a jugé qu'il sera mieux pour moi d'être encore un jour sans voir, alors je l'accepte et je vis ce jour dans la joie!"
"Car la chose est très proche de toi : dans ta bouche et dans ton cœur pour l’accomplir" (Nitsavim 30,14)
-> La bouche (פה) et le cœur (לב), lorsqu'ils sont écrits pleinement (פ"ה ה"י et למ"ד בי"ת soit 586), ils ont la même guématria que le mot Shofar (שופר), soit 586.
C'est une allusion à la puissance de la téchouva que contient le Shofar.
Nous devons faire téchouva à la fois avec nos lèvres (bouche) et à la fois avec notre cœur.
La partie essentielle de la téchouva est celle provenant de notre cœur.
[Ben Ich 'Haï]
Procéder à une évaluation de soi-même fréquemment est la seule chose qui sauve un homme du Guéhinam.
[Ram'hal]
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-> Une personne qui n'étudie pas les ouvrages [juifs] d'amélioration personnelle (moussar) est considérée dans la même catégorie que quelqu'un qui a commis un suicide.
[rav Hillel de Kolomaya]
-> Selon nos Sages une des pires fautes est le suicide personnel : ce que l'on fait lorsque nous n'exploitons pas au maximum nos capacités personnelles, notre temps, ...
[en effet, à chaque fois nous tuons une potentialité de vie octroyée par Hachem, en ne lui permettant pas d'exister réellement. On tue alors une partie de nous même!]
Qu'est-ce qui est plus important : la Torah ou la prière?
La Torah est Hachem parlant à l'homme, tandis que la prière est l'homme parlant à Hachem.
Les 2 sont toutes aussi essentielles pour qu'un véritable dialogue ait lieu.[rav Israël Yudellah]
"Vous les attacherez en signe sur votre bras et ils seront des totafot entre vos yeux" (Vaét’hanan 6,8)
-> Rabbi Shimon Schwab dit que les femmes n'ont pas l'obligation de mettre les téfilines car elles portent leurs "téfilines" tout au long de la journée.
En effet, alors que les hommes ornent leur tête et bras avec leurs téfilines pendant la prière du matin, les femmes ont le mérite d'avoir la mitsva de se couvrir la tête et les bras, dans le cadre de la tsniout.
Par conséquent, elles n'ont pas besoin de la sanctification supplémentaire de la mitsva des téfilines comme les hommes.
Hommes et femmes soumettent de cette façon leur volonté à Hachem : par l'intellect (volonté - tête) et le matériel/physique (action - par le bras).
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-> Le Maharal de Prague enseigne que même si la mitsva des téfilines n'était pas une mitsva dépendante du temps (zman grama), les femmes en seraient quand même exemptes, car il n'est pas approprié au Nom Divin d'être sur des zones impudiques (tsniout - que les femmes doivent toujours recouvrir).
Chacune des boîtes des téfilines contient le Nom Divin, et cela serait un manque de respect d'Hachem que de les placer sur ces zones.
==> Cela souligne l'importance de la tsniout, et le fait qu'à chaque instant où une femme est pudique elle fait une mitsva énorme, qui n'a rien à envier à la mise des téfilines des hommes!
De nombreuses personnes attendent la venue du machia'h et les "jours meilleurs" que cela amènera.
Cependant, en réalité [déjà actuellement] ce sont les meilleurs jours qui soient.
Ce que fera le machia'h c'est dévoiler les bontés cachées dans notre existence actuelle.[Rachab - rav Shalom Dov Ber de Loubavitch]
Comment pouvons-nous comprendre la Shoa, alors que nous ne savons pas encore la globalité des choses?
C'est comme étudier un morceau de guémara sans Rachi, Tossefot, et autres commentateurs.
Est-ce que l'on peut dire que cette guémara est difficile, au-delà de notre compréhension?
Ce qu'on peut dire c'est que nous avons vu bien trop peu pour la comprendre.
L'Histoire n'est pas différente!['Hazon Ich]
La prière
+ La prière - Divers :
-> Les anges, les êtres célestes, et toutes les créatures de ce monde servent Hachem par le chant.
[Pélé Yoets]
-> Pourquoi est-ce que les enfants aiment-ils écouter de la musique?
Selon le Livnat Sapir, c'est parce que les âmes des enfants se souviennent d'avoir entendues les chants des anges et des êtres célestes.
La musique les ramène à ce bonheur vécu avant leur naissance.
-> "Les mots sont le stylo du cœur, et la musique est le stylo de l'âme"
[Baal Chem Tov]
En ce sens, le 'Hatam Sofer dit qu'à partir du moment où nous commençons à mettre de la mélodie dans notre prière, alors Hachem commence à écouter.
-> Le 'Hovot haLévavot (2,5) écrit que la langue est le stylo du cœur, puisqu'elle exprime l'essence d'une personne.
En ce sens, le Chla haKadoch (chaar haOtiyot - Shin) dit : "Les paroles d'une personne témoigne d'elle et de ses racines".
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+ S'y préparer :
-> Les 1ers 'hassididim demeuraient (ayou cho'him) pendant 1 heure avant la prière afin de diriger leur cœur vers Hachem.
[guémara Béra'hot 30]
Le Noam Elimélé'h fait remarquer que le terme "cho'him" peut également se comprendre : s'émerveiller (au lieu de demeurer).
En effet, ils passaient une heure à s'émerveiller de la grandeur de Hachem.
Le rabbi de Slonim compare la prière au fait de planter.
En effet, lorsque l'on prie il faut d'abord creuser pour faire un trou dans notre cœur, puis on y plante les graines des mots de la prière, et au final on y verse les larmes de notre cœur, pour permettre à notre délivrance d'émerger.
-> Le rav 'Haïm Soloveitchik dit qu'il y a 2 types de kavana (intention) : celle de comprendre la signification des mots, et celle d'avoir conscience de se tenir devant Hachem en prière.
Une personne qui ne se visualise pas comme étant en train de communiquer avec D., ne fait que bouger ses lèvres sans objectif.
[Il faut s'imaginer entouré de la présence Divine, avec le Créateur du monde écoutant personnellement chacun de nos mots avec un amour infini]
-> "Glorifiez-vous (hit'alélou) de son saint nom ; Que le cœur de ceux qui recherchent Hachem soit en joie!" (Divré haYamim I 16,10)
Selon le rav David Pinkous (Ché'arim baTéfila), plus on se rend compte de la chance que l'on a de pouvoir parler directement à l'Unique qui peut résoudre absolument tous mes problèmes, alors plus on doit avoir une joie immense pour cette opportunité.
[d'où le temps de préparation des 1ers 'hassidim!]
En ce sens, le Séfer 'Hassidim dit que la base d'une prière repose sur notre joie en Hachem.
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-> Les premiers 'hassidim attendaient une heure avant de commencer leurs prières.
Selon le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.17), ils utilisaient cette heure pour se préparer, repoussant les pensées étrangères et se remplissant de la crainte et de l'amour d'Hachem.
-> "Prépare-toi, ô Israël, à te présenter à ton D." (Amos 4,9) = la prière est notre face à face avec Hachem, et nous devons nous y préparer (ex: devant qui nous nous présentons, avoir la tête libre, ...).
-> Le Ben Ich 'Haï (Bénayahou - Béra'hot 31) écrit : "Idéalement, essayez de ne pas parler, écouter ou penser à quoi que ce soit avant la prière. Ne commencez pas votre journée en discutant de vos affaires. Avant de prier, ne discutez pas des nouvelles du jour, car tout cela vous distraira de vos prières. Si vous vous sentez triste ou troublé, changez de sujet avant de prier."
[ainsi par exemple, il peut être bien le matin avant de prier de ne pas regarder son téléphone, laissant les prémices de notre tête à Hachem. ]
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-> Le 'Hidouché haRim suggère qu'avant de prier, chacun prenne quelques instants pour faire un bilan spirituel. Réfléchissez à la bonté d'Hachem à votre égard et au peu que vous faites en retour. Sentez-vous redevable à Hachem de vous permettre de devenir intime avec Lui par la prière. [Toldot Yaakov Yossef - Ki Tavo]
-> Dans la prière préliminaire du siddour Yéchouat Israël, il est dit : "Qui suis-je pour mériter de prier le formidable et majestueux D.? Je suis un pécheur qui a mis en colère le Grand Nom par mes mauvaises actions. Je ne suis que chair et sang, cendres et poussière, et je suis indigne de prononcer Son nom exalté et grandiose."
Notre insignifiance même fait qu'il nous est difficile de continuer. C'est à ce moment-là que nous devons nous rappeler que "la prière est une mitsva qu'il nous a été ordonné d'accomplir avec enthousiasme et joie".
Une fois que nous sentons cette joie monter en nous, nous sommes prêts à prier.
-> Le Séfer Ramatayim Tsofim (51 ) utilise ce concept pour réconcilier 2 versets contradictoires des Téhillim.
Le roi David nous conseille d'abord de servir Hachem avec crainte (Téhilim 2,11) et ailleurs il nous conseille de Le servir avec joie (Téhilim 100,2).
Le premier verset fait référence à la préparation émotionnelle nécessaire avant la prière, le second à notre préparation de nos sentiments pendant la prière.
-> Une personne qui ne se réjouit pas de la possibilité de communiquer avec Hachem ne comprend pas la somme et la substance du don de la prière. Il est comme une personne qui trouve un trésor de pièces d'or et qui compte ses nouvelles richesses avec des larmes de tristesse. Il est clair qu'il ne comprend pas la valeur de ce qu'il a découvert. [rav David Pinkous - Ché'arim baTéfila]
-> L'auteur du Déguel Ma'hané Efraïm écrit que le renforcement de notre foi et de notre confiance est la base de tout notre service Divin. L'homme de foi reconnaît qu'Hachem renouvelle constamment l'univers et l'homme, et il veut naturellement chanter Ses louanges.
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+ Aimer chaque juif = préalable à la prière :
-> Si vous n'êtes pas en paix avec le monde, votre prière ne sera pas entendue. [Séfer haMidot]
Le Arizal recommande vivement de ressentir consciemment de l'amour pour nos compatriotes juifs avant de commencer nos prières quotidiennes. [Pri Ets 'Haïm - chaar olam aassiya chap.1]
-> Nous devons remplir nos cœurs de compassion, pardonner à toute personne qui nous a fait du mal avant de commencer à prier. Nous devons faire un effort pour juger les gens favorablement, et éliminer de nos cœurs la haine, la jalousie et le désir d'honneur. Comment pouvons-nous nous présenter devant D. avec un vêtement souillé par de mauvaises intentions?
[rav Yonathan Eibschutz - Yaarot Dvach - drouch 5]
-> Chaque âme contient en elle toutes les autres âmes. La haine d'un autre juif provoque une division au sein de l'âme, laissant une tache. Seules les prières d'une âme saine qui est en paix avec toutes les autres âmes sont les bienvenues.
[dans le Siddour du rabbi Chnéour Zalman de Liadi - le Baal haTanya]
-> En conséquence de l'ahavat Israël (amour de chaque juif) sincère, D. accomplit les demandes formulées dans les prières. Avant de prier, le Baal Ha'Tanya nous recommande de réciter : "J'accepte sur moi la responsabilité d'accomplir le commandement positif : 'Aime ton prochain comme toi-même'."
Les sentiments d'amour envers notre prochain juif émergeront ainsi du domaine de la pensée vers le monde de l'action.
[dans de nombreux siddour shépharade, il y a au tout début de la prière de cha'harit, un texte du Arizal où l'on reconnaît aimer chaque juif comme soi-même. ]
-> Dans sa prière d'introduction, R' Elimelech de Lizhensk a inclus une demande pour qu'Hachem nous aide à surmonter la jalousie des autres et à nous débarrasser de la haine, afin que nous ne voyions que les vertus des autres.
[on peut ajouter que lorsque papa Hachem voit que règne l'amour en Ses enfants, alors Il est tellement heureux qu'Il distribue Ses bénédictions avec largesse. (à l'image de parents dont le plus beau cadeau est de voir la bonne entente, l'amour, entre leurs enfants)]
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+ La tsédaka vient aider nos prières :
-> Accomplir une mitsva avant de prier, c'est comme planter une graine. La germination de notre graine spirituelle améliorera la qualité de nos prières.
[rav Yérouh'am Lévovitz - Daat 'Hokhma ouMoussar]
-> Tout comme les épices font ressortir la vraie saveur d'un aliment, la charité assaisonne nos prières.
[Kav haYachar]
-> Les portes du Ciel s'ouvrent lorsqu'une personne accomplit une mitsva.
Rabbi Eliezer faisait la charité avant de prier pour ouvrir les portes du Ciel. (guémara Baba Batra 10 ; Chéarim biTéfila).
La charité que l'on donne avant de prier sert d'avocat entre l'homme et son Père céleste, préparant la voie pour qu'Hachem accepte favorablement nos prières. [Méïri - Baba Batra 10]
-> Dans les camps de concentration, le Rav Tsadka rompait une portion de son maigre pain et le donnait à un autre prisonnier pour remplir l'obligation de faire la charité avant de prier.
-> Quiconque est charitable est assuré que ses prières seront exaucées.
[midrach Socher Tov 65]
-> Lorsque nous sommes généreux, nous éveillons l'attribut divin de miséricorde d'Hachem. De manière appropriée, nous faisons la charité avant de nous approcher d'Hachem [en prière], Lui permettant ainsi de faire reposer sa miséricorde sur nous.
[Ollélot Efraïm - 502]
-> Avant de réciter ses prières, rabbi Aharon de Karlin faisait la charité aux pauvres de la terre d'Israël dans une caisse prévue à cet effet. Il explique que les prières d'une personne, où qu'elle se trouve dans le monde, seront canalisées par l'intermédiaire de la terre d'Israël en donnant la tsédaka à ses pauvres, et la tsédaka sera beaucoup plus efficace. [Tiféret Banim 2,104]
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-> L'étude de la Torah rapproche l'homme d'Hachem. Une personne qui étudie avant de prier a plus de facilité à se concentrer et à s'adresser à Hachem. [rabbi Ména'hem de Lunzano]
-> Le 'Hazon Ich (Kovets Igrot 1,2) écrit que faire des efforts dans l'étude de la Torah revigore la prière, et inversement, la prière aide à l'étude de la Torah.
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+ Les larmes :
-> Les larmes n'ont de sens que si elles sont l'expression sincère de notre cœur.
En effet, le mot : les larmes (bé'hi) a la même guématria que : le cœur (lev), soit : 32.
[Rav Yonathan Eibeshitz - Yaarot Dvach]
=> Ce n'est pas des larmes de tristesse ou de colère, mais plutôt des larmes provenant de l'humilité, d'une soumission totale à Hachem. De telles larmes brisent toutes les barrières qui peuvent exister entre nous et Hachem.
-> Le 'Hatam Sofer avait en rotation 3 talith, qui étaient tous nettoyés une fois par mois afin de retirer les saletés qui s'accumulaient en raison des larmes copieuses qu'il versait lorsqu'il priait.
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+ Prières des tsadikim :
-> Pour quelle raison (généralement) une personne souffre-t-elle?
C'est parce qu'elle a fait une mauvaise action avec une partie de son corps.
Lorsque le tsadik va l'envelopper par la prière, les membres de cette personne deviennent un avec ceux du tsadik. Il guérit ainsi la négativité qu'il s'est amené sur lui-même.
Maintenant que ses actions négatives ont été corrigées, la nécessité de devoir les nettoyer par le biais de souffrances en a été éliminée.
[le Noam Elimélé'h]
[le risque est de mettre plus de confiance dans la force du tsadik, qu'en celle de Hachem!
De ne pas se changer soi-même et avoir plutôt recours uniquement à un tsadik ou à des ségoulot, plutôt que de traiter le problème à sa source : notre mauvais comportement! ]
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+ Prières en communauté :
-> Dans le désert, la tribu de Dan voyageait à l'arrière de tout le peuple juif, et ce pas uniquement afin de récupérer tout objet manquant qui aurait pu être oublié, mais également afin de "ramasser" toutes les prières négligées qui n'ont pas été récitées avec de bonnes intentions.
De la même manière, j'essaie de prendre exemple sur la tribu de Dan, et je prie plus longtemps que les autres afin de récupérer et retourner toutes les prières "perdues" au Maître du monde.
[rav Yéh'iel Michel de Zlotchov]
-> Seul un nombre très limité de personnes peuvent prononcer l’intégralité de leur prière d’une façon parfaite et avec des intentions pures (kavana).
Lorsque les juifs s’unissent dans un minyan, l’un va apporter à l’autre la kavana qu’il n’a pas eu à un moment de la prière, faisant que leurs prières montent toutes ensembles au Ciel.
[Kouzari 3,17-19]
-> b'h, divré Torah sur l'importance de prier en communauté : https://todahm.com/2016/12/27/prier-avec-la-communaute