Dans notre génération, les prières doivent être très abondantes, car étant plus proche de la Délivrance finale, elles seront plus agrées que celles des premières générations.
[Rabbi de Loubavitch]
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-> Les gens pensent qu'ils prient face à D.
En vérité, la prière c'est l'Essence même de D.
[Rabbi Pin'has de Korets]-> La prière est la colonne vertébrale du juif.
[Rabbi Rachab – le 5e Rabbi de 'Habad]
Le mot : "saméa'h" (joyeux - שמח) a la même valeur numérique que : "chalia'h" (un émissaire/envoyé - שליח), soit : 348.
La mission première d'un juif est d'être joyeux, car la joie, en brisant toutes les barrières, suscite le désir d'étudier la Torah et le plaisir d'accomplir les mitsvot.[Rabbi de Loubavitch]
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-> La tristesse ferme les portes du Ciel, la prière les ouvre et la joie les brise.
[Baal Chem Tov]
Chaque année à Shavouot, la puissance des 10 Commandements revient à nouveau [à l'identique du don initial au mont Sinaï].
[le Tiféret Shlomo]
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-> "Le peuple vit, ils tremblèrent et se tinrent à distance" (Yitro 20,15)
Le Beit Israël (rabbi Israël Alter) commente : "Même les générations qui se tiennent "à distance", c'est-à-dire celles venant de très nombreuses années après le don de la Torah, elles trembleront toujours [à Shavouot] pour cet événement exceptionnel".
Selon rabbi Sim’ha Bounim de Pschischa, au mont Sinaï il y a eu une Révélation Divine évidente. Or, lorsqu'une personne fait clairement face à Hachem, elle réalise à quel point elle se tient "à distance", à quel point elle est loin de toute compréhension de D.
A Shavouot, nous prenons conscience d'à quel point notre compréhension est limitée, et à quel point nous devons accorder la plus haute importance à la Torah qui est Divine.
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-> L'expérience du mont Sinaï a généré un impact national et individuel, dans chacune des âmes du peuple juif qui étaient [toutes] présentes lors de la Révélation Divine.
Cela est devenu enraciné et fait partie de nos traits de caractères hérités.
[Rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm]
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-> Rabbi Elimélé'h Spira (le Bluzhover Rebbe) a vécu jusqu'à l'âge de 99 ans.
Un jour, ses 'hassidim ont entendu que le médecin de l'empereur d'Autriche était tout proche de chez eux. Il lui ont alors demandé d'examiner leur rabbi qui était âgé d'environ 80 ans, et était en parfaite santé.
Après de nombreux examens, le médecin a dit que le rabbi allait vraiment bien pour son âge avancé, mais cependant il y avait un seul problème : son rythme cardiaque irrégulier.
Lorsque l'on a informé le Bluzhover Rebbe de cela, il a rigolé et il a dit : "Que sait-il? Puisqu'il n'est pas juif, il ne peut pas comprendre.
Aujourd'hui c'est roch 'hodech Sivan, le jour où les juifs sont arrivés au mont Sinaï. Puisque nous nous approchons du jour du don de la Torah à Shavouot (le 6 Sivan), il est évident que mon cœur bat plus vite qu'à la normale!"
Shavouot est une fête très sainte, lors de laquelle Hachem nous a sanctifiés par Sa Torah et Ses mitsvot, et nous a choisi parmi toutes les nations pour être Son peuple bien-aimé.
Si ce n'était ce jour-là, nous serions comme Sodome et Gomorre, et les Cieux et la terre n'auraient pu exister.En ce jour, il est impossible de ne pas se réjouir, car la Torah et les mitsvot sont meilleures pour nous que toutes les bonnes choses de ce monde, et que toute la vie du monde futur.
[Pélé Yoets - Atsérét]
-> "L'homme libre est celui qui ne dépend ni d'autrui, ni de lui-même, [mais uniquement d'Hachem]."
-> "L'homme, qui a réussi à faire régner la paix en lui-même, est capable de l'établir dans le monde entier."
[Rabbi Sim’ha Bounim de Pschischa]
Négliger l’étude de la Torah
+ Négliger l'étude de la Torah :
-> De même que la récompense pour l'étude de la Torah est plus importante que toutes les autres mitsvot, de même la punition pour la négliger est plus importante que toutes les autres fautes.
[Sifri - cité par Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 3,14]
-> Hachem peut fermer les yeux sur l’idolâtrie, les relations interdites et le meurtre, mais il ne ferme pas les yeux sur la négligence de l'étude de la Torah.
[guémara Yérouchalmi 'Haguiga 1,7]
-> "Il a méprisé la parole de Hachem" (Chéla'h Lé'ha 15,31)
Cela fait référence à tout celui qui a la possibilité d'étudier la Torah et ne le fait pas. (guémara Sanhédrin 99a)
-> Chaque jour, Hachem pleure pour 3 types de personne, et l'un d'eux est celui qui a la possibilité d'étudier la Torah, mais ne le fait pas.
[guémara 'Haguiga 5b]
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-> Par la faute de négliger l'étude de la Torah, les enfants d'une personne peuvent mourir.
[guémara Shabbath 32b]
-> Par la faute de négliger l'étude de la Torah, la violence et les pillages abondent dans le monde, et la peste et la famine viennent, les gens mangent et ne sont pas rassasiés.
[guémara Shabbath 33a]
-> Tout celui qui a la possibilité d'étudier la Torah et ne le fait pas, Hachem amène sur lui des souffrances horribles qui [vont lui causer une extrême douleur et] le mettre dans un état d'immense détresse.
[guémara Béra'hot 5a]
-> Selon Rav Hamnouna (guémara Shabbath 119b), Jérusalem a été détruite uniquement parce que les enfants étaient dans la rue, plutôt que d'aller étudier de la Torah.
-> Yéhochoua a été puni (en n'ayant pas d'enfant) uniquement parce qu'il a détourné les juifs de l'étude de la Torah, pendant une nuit, dans le cadre des préparatifs à la guerre.
[cf. guémara Erouvin 63b]
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-> L'étude de la Torah est plus grande que les mitsvot [relatives au fait] d'offrir les sacrifices quotidiens, que de sauver des vies, que de construire le Temple, et qu'honorer son père et sa mère.
[cf. guémara Méguila 3b et 16b]
-> Selon le Gaon de Vilna (Shénot Eliyahou), à chaque mot de Torah, nous réalisons la mitsva d'étudier la Torah.
De plus, dans son commentaire sur Michlé (19,4), il écrit : de chacun des mots de Torah qu'une personne étudie, un ange est créé, et il va devenir un défenseur pour nous au Ciel.
[A l'inverse,] Si la négligence de l'étude de la Torah est la faute la plus grave, c'est parce qu'à chaque instant où l'on pourrait étudier et que nous ne le faisons pas, nous commettons une faute. [avec un accusateur contre nous!]
-> Le Gaon de Vilna (Even Cheléma 6,7) écrit :
Il y a 6 niveaux de Guéhinam, et chacun est composé de 10 sections.
Le 6e niveau inclut tous les autres, et il est appelé : "mort". C'est là qu'est jugée la personne qui avait l'opportunité d'étudier la Torah et ne l'a pas fait.
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-> Lorsque quelqu'un perd son temps, c'est comme si à ce moment il se tuait lui-même avec ses propres mains, car le temps est passé en perte. [c'est une sorte de suicide personnel!]
A la fin, il ne lui restera que très peu de temps [réellement bien utilisé] de sa vie, et la réalisation de toutes ses opportunités gâchées va lui causer [dans le monde à venir] une terrible douleur qui va durer éternellement.
En effet, selon nos Sages midrach Tan'houma - début de Vayakél), dans le monde à venir chaque personne sera nommée en fonction de ses actions.
Par exemple, celui qui perd son temps ou le paresseux, sera pour l'éternité connu sous le nom : "le gaspilleur de temps" ou bien "le paresseux".
Selon nos Sages (cf. guémara Moed Katan 9b), la plus grande punition dans le monde à venir sera la honte que nous ressentirons [face à toutes nos opportunités gâchées de faire des mitsvot, à nos fautes réalisées, ...]
(cette souffrance de honte sera tellement importante, qu'elle ne peut être comparée à aucune de ce monde - Rabbénou Yona (Pirké Avot - début chap.3)).
Cependant, tant qu'une personne est vivante dans ce monde, elle peut encore tout corriger, avant qu'il ne soit trop tard (pour l'éternité)!
Il est important de noter que l'interdiction de dire des propos futiles, n'est pas une interdiction de ne rien dire en dehors de mots de Torah. En effet, cela n'est [humainement] pas possible, à part chez des personnes qui sont à un niveau très élevé comme le Gaon de Vilna, qui avant sa mort se lamentait : "Il y a de nombreuses secondes dans ma vie durant lesquelles j'ai pu négliger l'étude de la Torah".
Ainsi, pour maintenir une étude de Torah, il faut de temps en temps, s'engager dans des discussions plus légères.
[chacun parlera en fonction de ses besoins nécessaires, sans émettre de lachon ara.
De plus, il faudra faire attention à ce que cela ne se fasse pas au détriment de l'étude d'autrui.]
[d'après le rav 'Haïm Kanievsky - dans son livre : Or'hot Yocher]
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-> "Une personne doit étudier sans pression.
Si quelqu'un devait me dire de m'asseoir et d'étudier pendant 400 heures consécutives sans pause, je ne pourrais pas étudier même une minute.
Ce n'est que, parce que je sais que je peux m'arrêter à tout moment, que je suis capable d'étudier même 10 heures consécutive.
Tu dois étudier sans pression."
[Rav 'Haïm Kanievsky à un de ses enfants]
-> "[Lorsque le Steïpler était malade, il étudiait quand même, disant :] c'est difficile pour moi d'étudier, mais cela est encore plus difficile de ne pas étudier ...
[Durant ma vie,] Si je n'avais étudié que lorsque cela était facile pour moi, je serais resté un ignorant (am aaréts) total."
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-> Le kabbaliste rabbi Eliyahou Salman Moutsafi (1899-1975) faisait très attention à ce qu'on ne le photographie pas.
Sa famille pensait que cette opposition provenait du fait que des esprits se trouvent sur l'image de l'homme qui a été créé à l'image de D., et viennent le déranger dans son service de D.
Cependant, un jour il expliqua son attitude :
La raison essentielle pour laquelle je ne veux absolument pas qu'on me photographie n'est pas celle que vous croyez, à cause des esprits qui se posent sur une image, la raison est bien plus grave que cela, c'est que quand on permet à l'homme lui-même d'être photographié dans des occasions diverses et des réjouissances familiales, il se met à faire une collection de ces photos, qui atteint avec le temps les dizaines et peut-être les centaines de photos.
Un jour, il s'assied pour les regarder, et perd un temps précieux, un quart d'heure ou une demi-heure, à regarder des photos, à négliger la Torah, et c'est une faute très grave.
Par conséquent, en se laissant photographier on transgresse les paroles de la Torah, et on se prépare à commettre la faute de la négligence dans l'étude, puisque le but de se tenir en face d'un appareil photo est de les regarder ensuite ...
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-> Le 'Hazon Ich rapporte que lors de l'épisode où le 'Hafets 'Haïm a obligé un dibouk à quitter le corps de quelqu'un, ses plus grands élèves ont demandé au dibouk : "De quoi admire-t-on le 'Hafets 'Haïm dans le monde de vérité?"
Le dibouk leur répondit : "De son assiduité dans l'étude de la Torah!"
Le 'Hazon Ich de dire : "Pour nous enseigner que l'assiduité est considérée comme une grande qualité parmi toutes celles dans lesquelles le 'Hafets 'Haïm excellait!"
Shavouot : un pouvoir exceptionnel de guérison
+ Shavouot : un pouvoir exceptionnel de réfoua chéléma
(par le rav Shalom Eliyashiv) :
"Nos Sages disent que lorsque Hachem a donné la Torah au peuple juif au mont Sinaï, tous les malades juifs ont instantanément guéri.
Tout celui qui était sourd pouvait soudainement entendre ; si on était aveugle on pouvait alors voir ; et une personne défigurée ou boiteuse pouvait alors se tenir debout sans aucune difficulté (Mekhilta - Yitro 19,11 ; 20,15).
C'était un miracle exceptionnel que Hachem a réalisé pour Sa nation bien-aimée.
Chaque année, pendant le Yom Tov de Shavouot, lorsque nous commémorons le don de la Torah, cette qualité spéciale se manifeste à nouveau ... [et elle] est ressentie dans le monde entier.
...
On doit tirer profit de ce cadeau que D. donne au monde chaque année, à ce moment.
Même pour les maladies pour lesquelles aucun remède n'a encore été trouvé, et même pour les maladies graves et en phase terminale, c'est le moment de prier [et d'implorer D.] pour un rétablissement total, et Hachem écoutera certainement.
...
Cette influence [si spéciale] n'est pas ressentie durant toute la journée de Shavouot. Il y a un moment unique, une petite fenêtre d'opportunité, où l'on peut utiliser ce formidable pouvoir de guérison.
Le matin de Shavouot, pendant que les 10 Commandements sont lus, c'est le moment le plus propice pour que l'on prie [de tout cœur à Hachem] pour un rétablissement complet et rapide."
[paroles du rav Yossef Shalom Eliyashiv - rapporté par le rav David Hoffman (Séfer Torah Tavlin - vol.II p.518)]
+ "Si tu as beaucoup étudié la Torah, n'en tire pas vanité, car c'est pour cela que tu as été créé!"
[Rabbi Yo'hanan ben Zakaï - Pirké Avot 2,8]-> "Quand il m'arrive de trouver un magnifique 'hidouch en Torah, je me sens si bien!
Certes je ne dois pas m'en accorder le crédit (c'est grâce à D.!), mais en revanche je peux en prendre le plaisir!"
[Rav Noa'h Weinberg]
=> certes on se doit d'être humble en ayant conscience que tout ce que l'on réalise l'est uniquement grâce à Hachem, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier de vivre juif, d'être fier de pouvoir agir en accord avec la Volonté de D., Maître du monde.
Ainsi, être humble c'est forcément avoir une haute estime de soi, car grâce à Hachem (qui est en nous!), nous faisons pour l'éternité ce qu'il y a de mieux pour nous-même et le monde entier : Sa Volonté!
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-> "Il est faux de penser qu’une personne qui apprécie d’étudier la Torah, manque le lichma (d’agir de façon désintéressée). L’essence même de cette mitsva est d’étudier la Torah avec joie et plaisir."
[Avnei Nézer - Introduction à son Eglei Tal]
[chaque matin dans les bénédictions relatives à la Torah, nous proclamons : "Rends agréable, de grâce Hachem, notre D., les paroles de Ta Torah" (véaarév na Hachem Elokénou, ét divré Toraté'ha)]
-> Le rav Salanter dit que le fait de ne pas éprouver de joie, d’émerveillement dans l’étude de la Torah, fait que la Torah reste extérieure à une personne.
"Par dénombrement des noms" (Bamidbar 1,2)
=> Que signifie le fait que les juifs sont comptés par le nombre "des noms"?
-> De même qu’il y a 600 000 lettres dans la Torah, il y a aussi 600 000 âmes [primaires] dans le peuple juif. Ainsi, chaque âme a sa racine dans une lettre de la Thora.
[Zohar Chir haChirim maamar 2,51]
[d'ailleurs, le rav ‘Haïm de Volozhin (Néfech ha’Haïm 4,11) écrit : "La sainteté de chaque âme juive est littéralement la sainteté du Séfer Torah."
Même le juif qui nous semble le plus simple/le plus bas spirituellement, son service Divin est crucial pour la perfection et la rédemption de l'ensemble du peuple juif.
=> A l’image de chaque lettre de la Torah, tout juif est indispensable et d’une valeur infinie.]
-> Le Maharcha (guémara Béra’hot 21a) enseigne :
"La Torah entière est faite des Noms de Hachem.
Lorsqu’une personne étudie la Torah, c’est comme si elle mentionnait constamment le Nom de D., et Hachem vient alors la bénir."
-> En se basant sur ces enseignements, le 'Hidouché haRim dit que chaque juif, a sa racine dans la Torah, et est ainsi relié aux Noms Divins.
=> C'est pourquoi, pour parler du nombre de juifs, la Torah écrit : "Par dénombrement des noms" = en allusion aux Noms Divins auxquels tout juif est relié.
"Shavouot est la seule fête Biblique pour laquelle la Torah n'ordonne pas d'apporter un Korban 'Hatat (sacrifice pour expier nos fautes).
La raison est qu'à Shavouot, jour durant lequel la Torah a été reçue, chaque juif est dans la catégorie d'un converti, qui est considéré comme : "un jeune enfant qui vient de naître".
=> De même qu'un nouveau-né est sans faute, de même les juifs sont sans faute à Shavouot.
[...]
Shavouot est considérée comme notre jour de mariage, durant lequel Hachem, le fiancé, prend le peuple juif comme Sa fiancée. […]
Toutes nos fautes sont pardonnées à Shavouot, de la même façon que Hachem pardonne les fautes de chaque fiancé et fiancée le jour de leur mariage."[Kédouchat Lévi - rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]
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-> La guémara (Yérouchalmi Roch Hachana 4,8) écrit :
"Concernant Shavouot, la Torah ne mentionne aucun sacrifice obligatoire pour expier les fautes.
Cela nous enseigne que Hachem dit : "Puisqu'en ce jour vous avez accepté la Torah, [alors] toutes vos fautes sont éliminées. C'est comme si vous n'avez jamais fauté."
Le rav Guédalia Schorr (Ohr Guédaliyahou) enseigne :
"Cela s'applique à chaque génération.
La Torah a la capacité d'éliminer nos fautes.Mais pour cela il n'est pas suffisant d'étudier la Torah, nous devons accepter sur nous le joug de la Torah.
Ce n'est qu'alors que Hachem retire toute trace de faute ou de souillure sur l'âme."
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-> Lorsque le peuple juif s'est tenu au mont Sinaï, toute leur impureté les a quittés.
[guémara Shabbath 146a]