Aux délices de la Torah

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"La guématria du mot : riche (achir - עָשִׁיר) est de 580, tandis que celle du mot : pauvre est de : 130 (ani - עני).
La différence entre eux est de : 450, équivalent au mot : "[il] donnera" (yiten - יִתֵּן).

Nous devons combler le fossé entre les riches et les pauvres en donnant davantage de tsédaka et en venant en aide à ceux dans le besoin."

[Rav Moché Yé'hiel haLévi Epstein]

"Lorsque tu sortiras (כִּי-תֵצֵא) en guerre contre tes ennemis, Hachem ton D. le livrera dan ta main, et tu captureras ses captifs" (Ki Tétsé 21,10)

-> Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Abir Yaakov) nous enseigne :
La Torah fait référence à la guerre contre le yétser ara, qui souhaite à chaque instant faire tomber un juif.
C'est pourquoi, nous devons : sortir (tétsé - תצא) avec l'équipement approprié : les téfilim (ת), les tsitsit (צ) et le signe (ot - א) du Shabbath et de la circoncision.

Cependant, cela ne suffit pas pour gagner la bataille, il nous faut également (être armés de) : la téfila (ת), la tsédaka (צ) et la "lumière" (ohr - א) de l'étude de la Torah.

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-> Le Baal Chem Tov disait qu'il ne suffit pas de simplement aller en guerre contre son yétser ara ("tu sortiras en guerre contre"), nous devons également : "tu captureras ses captifs", c'est-à-dire capturer et saisir cette inclinaison (yétser) pour l'injecter dans notre service d'Hachem.
En effet, la vision de l'empressement et du dévouement du yétser ara à faire tomber l'homme dans ses pièges, doit nous inciter à améliorer notre manière de servir D.

[le yétser ara nous motive tellement bien à la faute qu'il est impressionnant de constater toute l'énergie, toutes les capacités et la volonté que nous avons subitement.
Nous devons "capturer" ce constat, afin de tendre à agir de même selon la volonté de D. ]

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-> Le Méam Loez rapporte le Kli Yakar, affirmant que : "Lorsque tu sortiras (כִּי-תֵצֵא) en guerre contre tes ennemis" = cela doit être compris littéralement : pour un juif la guerre doit être menée hors de son peuple (tétsé).
En effet, comme sont graves les conséquences de la dispute et la division à l'intérieur du peuple juif.
C'est à cause de cela par exemple que le 2e Temple a été détruit, et que nous sommes jusqu'à aujourd'hui dans un terrible exil.

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-> "Quand tu iras en guerre contre tes ennemis" (Ki Tétsé 21,10)

Rabbi Its'hak Yaakov Wachtfogel interroge : "La formule 'contre tes ennemis' n'est-elle pas de trop? Part-on en guerre contre ses amis?
Ce dont il est question dans ce verset, c'est de vérifier vraiment, avant de partir en guerre contre quelqu'un, s'il est ton ennemi, si tu ne prolonges pas aujourd'hui une guerre qui s'est achevée hier, si la guerre est obligatoire et si elle ne constitue pas, au fond une simple tentation!"

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-> "Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi, Hachem ton D. te le donnera entre tes mains"

Ce verset fait allusion à la guerre contre le mauvais penchant.
On peut constater que la Torah n'a pas dit : "Quand tu feras la guerre contre ton ennemi", mais plutôt : "Quand tu sortiras contre ton ennemi". Car ce qu'Hachem attend de l'homme c'est uniquement qu'il veuille vaincre son mauvais penchant. Et dès lors que l'homme sort en guerre contre lui, c'est-à-dire qu'il exprime sa motivation de le combattre, alors "Hachem ton D. te le donnera entre tes mains", et la victoire sera obtenue.
C'est ce que nos Sages disent : "Celui qui veut se purifier, on l'aidera (du Ciel)".
[d'après nos Sages - rapporté par le rav Mikaël Mouyal]

+ "Il y a 74 mitsvot dans la paracha Ki Tétsé, ce qui est la guématria de : דע (savoir - da).
La meilleure manière de connaître un auteur est d'en étudier son livre.
La meilleure façon de connaître Hachem est d'en étudier Sa volonté : la Torah.
[...]
Le nombre 74 a aussi la même valeur que : עד (témoigner - éd).
La façon dont nous gardons les mitsvot de la Torah témoigne de notre véritable niveau à combattre notre yétser ara, et à revenir vers Hachem."

[Rav Gamliel Rabinowitz]

+ "Nos Sages (Pirké Avot 4,1) nous enseignent : "Qui est riche? Celui qui est heureux (השמח) de sa part".

Le mot "heureux" (saméa'h - שמח) est au présent.
La leçon est claire : avant d'avoir de l'argent, on est désespéré ; et une fois que l'on est habitué à sa richesse, on se plaint et on râle sur d'autres choses.

Qui est riche?
Celui qui est satisfait de sa part présente, comme un riche appréciant sur le moment sa fortune : le fruit de son travail."

[Rabbi 'Haïm Soloveitchik]

"Nos Sages nous enseignent que : 3 choses arrivent de manière inattendue : le machia'h, une trouvaille (d'un objet), et un scorpion (guémara Sanhedrin 97a).
Quel est le lien entre les 3?

Si une personne est méritante, alors l'arrivée du machia'h lui sera aussi agréable que le fait de trouver un objet d'une manière inattendue : elle se réjouira et ce sera une bonne chose pour elle.
Par contre, si une personne n'est pas méritante, alors l'arrivée du machia'h lui sera brusque et douloureuse, comme la souffrance inattendue d'une morsure de scorpion."

[le Maharcha ]

"La Torah Écrite est semblable aux annotations d'un conférencier, qu'il s'est préparé avant de faire sa présentation.
Si une personne n'ayant pas assisté à l'ensemble de la conférence trouve ces notes, elles lui seraient totalement incompréhensibles, puisque n'ayant de sens qu'en lien avec la présentation verbale.

Il en est de même pour la Torah Écrite, qui n'a de sens que lorsqu'elle est expliquée par la Torah Orale."

[Rabbi Shamshon Raphaël Hirsch]

"Devant les Cohanim et les juges qui seront en ces jours" (Choftim 19,17)

-> Selon Rachi : Yifta'h dans sa génération vaut Chmouël dans la sienne : Tu dois leur témoigner le même respect.

-> Le Yitèv Lev (Rav Yékoutiel Yéhouda Teitelbaum) commente :
"Le nom de Yifta'h (יִפְתָּח) vient de la racine : s'ouvrir (פתח - pata'h).
Nous apprenons de là une importante leçon : Si une personne fait son possible pour ouvrir et développer son service de D., et ce à tout moment de sa vie (même quand c'est très dur), alors Hachem la regardera avec beaucoup d'honneur et de respect, comme si elle avait autant de valeur que le grand tsadik : le prophète Chmouël."

"L'arbre du champ c'est l'homme même" (Choftim 20,19)

-> Le rav Sim'ha haKohen Kook explique qu'à l'image de l'arbre qui doit se battre contre les forces naturelles de la gravité afin de grandir, de même le but de chaque juif dans ce monde est de grandir dans la Torah et la crainte du Ciel, malgré les forces naturelles du yétser ara pour l'amener à terre.

-> Selon le Maharal, de la même façon que les arbres, pour remplir leur fonction, doivent produire des branches, des rameaux, des fleurs et des fruits, l'homme est envoyé sur terre pour agir de façon productive et s'attacher à des idéaux de vérité morale, intellectuelle et spirituelle.
[on doit se nourrir des racines fortes et profondes de notre tradition pour grandir droit vers le Ciel (Hachem).
Nos Sages appellent "fruit" la récompense des bonnes actions, car ces actes constituent le véritable épanouissement de l'homme.]

"Des juges et des officiers tu nommeras (titen lé'ha - תִּתֶּן-לְךָ)" (Choftim 16,18)

Rabbénou Efraïm fait remarquer que le mot : "titèn" (תִּתֶּן) a une guématria de 850, qui correspond au nombre d'années durant lesquelles le peuple juif a vécu en Israël jusqu'à la destruction du 1er Temple.

=> C'est par le mérite de la justice, que les juifs ont pu y vivre en paix, et dès qu'ils ont arrêté de la poursuivre ils ont été immédiatement exilés.

Il est écrit : "Tsion sera sauvée par la justice" (Yéchayahou 1,27)
Nous serons libérés et nous retournerons sur notre terre avec le Temple, par le mérite de la justice.

Cependant, la justice n'est pas suffisante, il faut y ajouter la tsédaka, comme nous trouvons dans la suite de ce verset : "et ceux qui retournent vers elle par la tsédaka" (Yéchayahou 1,27).

Rabbénou Efraïm dit qu'en plus de la justice, nous devons faire téchouva (retourner vers D.) et donner à la tsédaka.

Il est écrit : "Justice, justice (צֶדֶק צֶדֶק), tu poursuivras" (Choftim 16,20).
La guématria de "צֶדֶק צֶדֶק" est la même que : למשיח (léMachia'h).

=> Grâce à la tsédaka, nous mériterons l'arrivée du machia'h.

"Quand tu t'avanceras contre tes ennemis pour leur livrer bataille, et que tu verras une cavalerie et des chariots de guerre, une armée supérieure à la tienne, ne les crains pas, car tu as avec toi Hachem ton D. qui t'a fait sortir du pays d'Egypte" (Choftim 20,1)

-> Le rav Yé'hezkel Levistein (Ohr Yé'hezkel) dit que l'homme profondément croyant doit savoir que tous les pouvoirs sont entre les mains de D.

Nous devons avoir la conviction qu'aucune force autonome n'existe dans le monde : seul Sa volonté règne ici-bas!
En effet, toute "cause" que l'on pourrait invoquer est absolument fictive, comme on l'annonça à Sarah : " Est-il rien d'impossible à Hachem?" (Béréchit 18,14).

A chaque seconde, D. renouvelle la Création à partir du néant, et Il peut la modifier à Son gré.

Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à une armée supérieure en nombre, il nous faut rester sereins et être certains de la victoire.

Rachi commente :
-> "Cavalerie et chariot" : Tous les chevaux [de l'armée égyptienne] ne comptaient, pour Hachem, que pour un seul (Béchala'h 14,23 & Choftim 20,1) ;

-> "Un peuple plus nombreux que toi" (Choftim 20,1) : [Hachem nous dit : ] C’est à tes yeux qu’il est plus nombreux, mais il ne l'est pas aux Miens.

=> En arrivant au front, même s'il y a l'armée la plus puissante et nombreuse, nous devons être animés du sentiment que nous allons combattre un seul et unique cavalier, car l'ennemi n'est pas plus puissant que cela aux yeux de D.

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-> "Notre souci essentiel doit être de savoir ce que l'on pense de nous dans le Ciel!
Car si là-bas, on nous juge favorablement, nous n'avons rien à craindre des hommes"

[Rav de Brisk]

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+ "Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi et que tu verras des chevaux et des chars, un peuple plus nombreux que toi" (Choftim 20,1)

=> Que vient nous apprendre l'ajout à priori superflu de : "de toi" (mim'ha)?

-> Cela vient nous enseigner que quand on part en guerre et qu'on voit des chevaux, des cavaliers, un peuple nombreux et qu'on a peur d'eux, on doit savoir qu'on a provoqué tout cela par ses fautes, parce que dans tout ce qui arrive dans le monde, pour le meilleur et pour le pire, le facteur principal est l'accomplissement des mitsvot ou l'inverse.

C'est le sens du verset : "Tu verras des chevaux et des chars, un peuple plus nombreux" = sache que cela provient de toi (mim'ha), que c'est toi qui as provoqué cela par tes actes."

[Torat haParacha]

[en prolongeant cela, lorsque nous sommes tout fiers d'avoir vaincus en guerre (surtout face à une armée redoutable : plein de chevaux, chars, ...), en réalité, nous n'avons pas de quoi être si fiers, car sans nos fautes, nous n'aurions même pas eu besoin de mener la bataille!!
La puissance de l'adversité est en partie proportionnelle à la puissance nécessaire pour nous sortir de notre torpeur, de l'état d'impureté que nos fautes ont généré, afin de nous faire revenir vers notre Père Hachem.

-> "Cette voix, c’est la voix de Yaakov, mais ces mais sont les mains d’Essav" (Toldot 27,22)

-> Le midrach commente : "Quand la voix de Yaakov s’entend dans les synagogues et les maisons d’étude, les mains d’Essav ne peuvent pas vous dominer"(én hayadayim yédei Essav choltot ba’hem).

Le Gaon de Vilna explique : "la voix est la voix de Yaakov" (הַקֹּל קוֹל יַעֲקֹב – akol kol Yaakov).
Le 1er kol est écrit sans vav et peut se lire : kal (קל) , qui veut dire léger.
En d’autres termes, lorsqu’une légèreté, une faiblesse, se fait sentir dans la voix de Yaakov, les mains d’Essav le dominent.
Mais lorsque la voix de Yaakov est "pleine" (écrite pleinement, avec un vav), sans légèreté, ni faiblesse, les mains de Yaakov ne peuvent pas le dominer.

Le Gaon de Vilna commente : "les mains sont les mains d’Essav" :
Quand la voix est celle de Yaacov (par l’étude et la prière), alors les mains, sous entendu ses mains, c’est-à-dire les mains du peuple juif, seront les mains de Essav. Le peuple d’Israël aura le droit de "subtiliser" les mains de Essav pour les utiliser pour se défendre et se protéger.
Ainsi, cela revient à dire que "les mains ne seront plus les mains de Essav".
Tous les ennemis d’Israël n’auront plus leurs mains pour faire du mal au peuple juif, puisque leurs mains c’est-à-dire leurs forces seront neutralisées pour être transférées au profit d’Israël en vue de se défendre et de se protéger.

=> Il en résulte de cet enseignement du Gaon de Vilna, que lorsque nous voyons que nos ennemis ont les mains libres pour nous attaquer, c'est que nous nous sommes relâchés dans notre Service Divin, au point de ne plus contrôler leurs mains.
D'où la présence de : "de toi" (mim'ha) dans notre verset ... (en regardant leurs mains, tu peux voir l'état de tes mains!) ]

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+ "Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi"

-> Pourquoi la Torah s'adresse-t-elle au peuple juif en utilisant le singulier (et non : quand vous sortirez)?
C'est pour nous enseigner que si les juifs sont unis, alors ils n'ont absolument rien à craindre.
[un peuple juif totalement uni n'a à craindre aucune guerre!]
[Alshich haKadoch]

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-> "Quand tu t'avanceras contre tes ennemis pour leur livrer bataille, et que tu verras une cavalerie et des chariots de guerre, une armée supérieure à la tienne, ne les crains pas, car tu as avec toi Hachem ton D. qui t'a fait sortir du pays d'Egypte"

-> Selon le Ohr ha'Haïm haKadoch, ce verset fait référence à la guerre contre notre mauvais penchant.
Nous ne devons pas avoir peur de notre yétser ara et le combattre.
Sans l'aide de D., il est impossible de le dominer. [mais si on fait de notre mieux, alors nous sommes assurés d'être aidés par Hachem, et tout devient alors possible!]
C'est pourquoi le verset nous recommande de ne pas avoir peur car Hachem est avec nous!
Si on Lui montre que nous voulons nous purifier, [que nous combattons à notre niveau le yétser ara], alors Hachem va nous aider à vaincre notre yétser ara et à se rapprocher de Lui.

-> Le rabbi Aharon de Belz enseigne :
Ce verset est une allusion à la guerre que nous devons mener contre notre mauvais penchant.
Les Sages de la Grande Assemblée (anché knesset hagdola) ont fixé que la paracha parlant des lois de la guerre soit lue à proximité du mois d'Eloul (yamim nora'im) afin que nous puissions être familier avec les lois de mener le combat contre notre yétser ara, car le jugement est imminent.

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-> "Car tu as avec toi Hachem ton D. qui t'a fait sortir du pays d'Egypte" (20,1)
Pourquoi le verset mentionne-t-il que Hachem nous a sorti d'Egypte?
Lorsque les juifs ont quitté l'Egypte, les égyptiens les ont poursuivis avec 600 chars d'élite, accompagnées de tous les chars du pays.
Lorsque le peuple juif a atteint la mer Rouge, ils étaient coincés, entourés de tous les côtés : par la mer devant et par les égyptiens ultra armés derrière eux. Il n'y avait pas d'échappatoire. Malgré cela, Hachem a sauvé les juifs.
Nous devons ainsi toujours avoir en tête que Hachem est avec nous, et nous n'avons donc aucune raison d'avoir peur.  [car sinon c'est avoir une faible valeur de la puissance illimitée de D.!]
[Toldot Its'hak]

-> "Il leur dira : Ecoute Israël (Shéma Israël), vous vous rapprochez aujourd'hui de la bataille contre vos ennemis : n'ayez pas peut, ne vous affolez pas et ne soyez pas brisés devant eux" (20,3)
Le Cohen oint pour la guerre dit : "Shéma Israël" pour les encourager, en leur faisant comprendre que : rappelez-vous toujours que vous êtes appelés "Israël".
Le Zohar rapporte que Yaakov avait 2 noms : Yaakov et Israël.
Yaakov est le nom représentant le talon, un nom qui est utilisé lorsque le peuple juif est à un niveau bas.
Israël est utilisé lorsque le peuple juif est à la tête, au sommet du monde.
Le Cohen rappelle aux juifs qu'ils n'ont aucune raison de craindre l'ennemie car ils sont Israël (au-dessus de tout, comme les lois de la nature!).
[Ecoute Israël, Hachem est ton D., Hachem est Un = un juif ne doit jamais perdre sa fierté suprême d'être le serviteur/fils de Hachem ("Hachem est ton D."), qui est l'Unique, incomparativement au-dessus de toute chose. Cette conscience doit nous rendre plein de joie et de confiance dans les batailles que nous devons mener, car non seulement nous ne sommes pas seuls, mais nous avons Hachem, le Créateur de toute chose, qui nous aime à la folie et peut tout accomplir!]
[Béer Moché]

-> "Car c'est Hachem votre D., Qui vous accompagne pour combattre pour vous contre vos ennemis pour vous sauver" (20,4)
Si quelqu'un suit les voies de la Torah, alors Hachem va l'accompagner en guerre et il sera victorieux.
Si quelqu'un ne craint pas ses ennemis car il est certain que Hachem est avec lui, alors Hachem va également le rendre victorieux sur ses ennemis.
[Ralbag]

[indépendamment de notre niveau spirituel, le fait de craindre totalement D. est un mérite suffisant pour nous assurer la victoire!
En ce sens, Rachi (20,3) commente : "Ecoute Israël" = Même si vous n’avez pas d’autre mérite que d’avoir récité le Shéma Israël (où l'on affirme notre foi en Hachem), vous vous êtes rendus dignes de Son secours.