Aux délices de la Torah

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Nous avons des épreuves sur mesure

+ Nous avons des épreuves sur mesure :

"Il a mis fin à l'obscurité" (Iyov 28,3).

-> Le midrach (Béréchit rabba 89,1) déclare : "Hachem a établi un temps pour le monde en fonction du nombre d'années qu'il passera dans l'obscurité" :

-> Le séfer Likouté Yéhouda cite une explication de ces mots au nom de son grand-père, le 'Hidouché haRim.
Hachem n'envoie jamais à une personne une épreuve qu'elle ne peut pas réussir. Il ne présente jamais un défi à une personne s'il est au-delà de sa capacité à le surmonter. C'est pourquoi les plus grands sont soumis à des épreuves plus difficiles.

À cet égard, le verset dit : "Il a mis fin à l'obscurité". Les défis auxquels une personne est confrontée sont comparés à l'obscurité. Ils empêchent une personne de voir le chemin qu'elle devrait emprunter.
Le midrach explique qu'Hachem impose des limites à l'obscurité et qu'Il ne mettra jamais une personne à l'épreuve d'une manière qui soit trop difficile pour elle.
Les plus grands sont soumis à des tests plus importants et les plus petits à des tests plus modestes (chacun adapté à ses capacités, son niveau), mais chaque test a ses limites et personne n'est mis à l'épreuve d'une manière qui soit trop difficile pour lui.

Les défis sont comparés à l'obscurité, en ce sens qu'il n'y a de l'obscurité que la nuit. Le matin venu, la lumière jaillit. De même, les épreuves provoquent une obscurité temporaire, mais à la fin, elles amènent une personne à une grande lumière.

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-> Le Steïpler ('Hayé Olam - vol.2,chap.13) écrit :
"Il faut savoir que les souffrances ne sont pas envoyés à une personne "plus ou moins" [de façon approximative], comme quelqu'un qui verse une grande quantité [qui ne prend pas soin d'être précis], mais plutôt avec une extrême précision ...
Selon la guémara (Avoda Zara 53a) : ... une maladie (souffrance) est établie avec un serment de l'heure précise où elle partira, ne restant pas un instant de plus.
Et dans la guémara ('Houlin 7b), il est dit : "On ne se cogne pas le doigt à moins que cela n'ait été décrété d'en haut".
Nous voyons ici que chaque détail des souffrances provient d'un décret spécifique de la Cour céleste."

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+ Chacun a son propre fardeau :

-> Le séfer Likouté Yéhouda (sur Mikets 42,35) écrit qu'il a entendu son grand-père, le Imré Emet, au nom du rav Bounim de Peshischa, dire que chaque juif a son propre "paquet" ('fardeau'). Chacun a son propre lot de défis et de difficultés qu'il traverse dans la vie de ce monde.
A l'avenir (dans le monde de Vérité), tous les "paquets" seront mélangés et chacun aura le choix de prendre celui qu'il veut, et chaque individu choisira son propre paquet (comme étant le meilleur, le plus approprié! ).
Chacun se rendra compte que les défis qu'il a relevés ont été plus faciles pour lui que pour n'importe qui d'autre.

-> C'est ce que disent les livres de moussar : une personne ne doit jamais penser que les choses seraient meilleures pour elle si les circonstances étaient différentes. Au contraire, chaque détail de la vie d'une personne est parfait pour elle.
Tout est parfaitement comme il se doit. [même si on était à la place de D., on ne pourrait pas faire mieux! ]
De même qu'une personne ne devrait pas dire qu'elle verrait mieux si elle avait 3 yeux, car il est évident que le fait d'avoir 2 yeux est la volonté d'Hachem, de même, une personne ne devrait pas penser que les défis de quelqu'un d'autre seraient meilleurs pour elle que ceux qu'elle a, car ce qu'Hachem lui a donné est clairement ce qu'il y a de mieux pour elle.

L’unité – une ségoula pour la parnassa

L'unité avec autrui (juif) est une ségoula pour la parnassa.
[ Lev Sim'ha de Gour - cité dans le séfer Likouté Yéhouda (Vayéchev 37,14) ]

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-> Il est dit que la subsistance d’une personne est déterminée par le mazal et n’est pas déterminée par ses propres mérites (Tossafot - Shabbath 156a).
Cependant, elle peut être changée par un grand mérite, et le maintien de la paix avec autrui est certainement un grand mérite qui peut fournir à une personne des moyens de subsistance supplémentaires.
['Hatam Sofer ]

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+ L'unité protège de tous les maux :

-> Le séfer Likouté Yéhouda affirme au nom du Imré Emet, que nous pouvons toujours utiliser la façon dont Yaakov a promu la paix et l'unité comme moyen pour échapper à n'importe quel danger.
Il affirme que la midda du shalom est la clé de toute bonté.

Dans cette optique, il explique le midrach (Bamidbar rabba 84,1) qui dit : "Lorsque vous faites entendre vos cris, que vos rassemblements vous sauvent" (Yéchayahou 57,13). (Yeshaya 57:13)' Les rassemblements de ses fils l'ont sauvé des mains d'Esav".
Il explique que lorsque Yaakov se préparait à une guerre avec Essav, il a dit à ses fils : "La première chose à faire est de faire la paix entre vous. Une fois que vous aurez fait cela, nous pourrons battre Essav."
Et il en fut ainsi. C'est grâce à leur rassemblement en paix qu'ils ont été sauvés des mains d'Esav.

Si quelqu'un se met toute sa confiance en Hachem, Il sera toujours avec lui, et aucune force néfaste ne pourra lui nuire.
[rav Tsvi haCohen de Rimanov - rapporté dans le séfer Béerot haMayim (sur Vayéchev 39,23) ]

"Qu'aucune mitsva ou bonne parole pleine de vitalité ne soit légère à ses yeux. Comme l'a dit le Baal Shem Tov, la récompense d'une mitsva n'est pas donnée dans ce monde, parce que ce monde n'est pas capable de contenir la lumière qui est la récompense d'une mitsva ou d'une bonne parole, car c'est une étincelle de l'Infini, Béni soit-Il ; une étincelle qui contient le tout. Mais ce monde est limité..."
[Méor Enayim - Béchala'h ]

Chaque petite chose qu'un juif fait pour l'honneur d'Hachem est extrêmement précieuse pour Lui, et Hachem attend avec impatience la téchouva, même des réchaïm. Comme il est écrit : "Car Il ne veut pas la mort du vivant, mais seulement qu'il revienne de sa voie et qu'il vive".

Il est également nécessaire de savoir que, quelle que soit la situation d'un juif ou l'endroit où il se trouve, Hachem se trouve également dans ce même endroit. Il est donc possible [pour un juif] d'atteindre Hachem de n'importe où.
Il est extrêmement précieux pour Hachem qu'un juif s'efforce de couronner Hachem et Sa Chékhina même dans l'endroit le plus bas (spirituellement parlant) où il se trouve et sert Hachem.
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> "Chaque juif, même celle qui se trouve à un niveau très bas (spirituellement), doit contempler ses voies et les actions qu'elle entreprend dans son avodat Hachem, en croyant et en sachant que chaque action, quel que soit son niveau spirituel, a un effet dans les royaumes supérieurs.
Cela lui permettra d'abandonner ses habitudes négatives et de rectifier [tous ses méfaits passés].
Tant que quelqu'un ne considère pas ses actions comme importantes, il sera incapable d'abandonner ses [mauvaises] habitudes et de revenir sur le bon chemin."
[Beit Aharon - 'Hanoucca]

Yaakov voulait sauver ses enfants du ayin ara

+ Yaakov voulait sauver ses enfants du ayin ara :

"Yaakov leva ses yeux et vit, et voici que Essav venait ... il divisa les enfants entre Léa, Ra'hél et les 2 servantes" (Vayichla'h 33,1)

-> D'après le verset, il semble que les tribus (Shévatim) étaient des enfants petits qui avaient besoin d'être protégés par leur mère. Cependant, les midrachim nous disent qu'ils avaient déjà mené de nombreuses batailles contre les rois environnants et qu'ils étaient de puissants guerriers.

Le rabbi de Kretshinof (séfer Torat 'Haïm véEmouna) explique que lorsque Essav a vu qu'il ne pouvait pas blesser physiquement Yaakov ou ses enfants, il a voulu au moins leur donner un "ayin ara".
Yaakov s'en est rendu compte, mais il savait qu'une ségoula pour sauver une personne du ayin ara est qu'une mère étende ses bras sur ses enfants. C'est pourquoi il disposa tous ses enfants (les Shévatim) autour de leurs mères.

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[cela révèle une goutte de la grandeur d'une femme juive : rien qu'en prenant ses enfants dans ses bras, elle a le pouvoir de briser un ayin ara (même puissant comme celui d'Essav). ]

La plus grande souffrance = le regret éternel de n’avoir pas suffisamment vécu spirituellement

+ La plus grande souffrance = le regret éternel de n'avoir pas suffisamment vécu spirituellement :

-> Le Gaon de Vilna enseigne que si une personne vivante ressentait ne serait-ce qu'une once du regret éprouvé par une personne dont l'âme l'a déjà quittée, elle ne pourrait pas vivre, en raison de l'immense douleur.
En effet, à ce stade, l'âme de la personne a déjà échappé au royaume de l'illusion, du mensonge (qu'est ce monde, libre arbitre oblige). Elle est maintenant capable de voir la Vérité ultime, et ce qui est finalement bon et doux.
[ La personne] commence donc à se déchirer le cœur dans l'agonie : "Pourquoi ai-je gaspillé les jours de ma vie, j'aurais pu devenir plus raffiné, acquérir des mitsvot et de bonnes actions! Au lieu de cela, j'ai gaspillé ma vie dans la vanité et le vide, abandonnant la Source d'eau vive. Malheur à moi! Malheur à mon âme!"

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Shem Olam - Vol.2, chap.12) écrit que lorsqu'une personne ramène son âme dans les royaumes supérieurs et voit comment les anges accomplissent leur avoda avec tant de joie et de bonheur, elle sera prête à renoncer à tout son monde à Venir (olam aba) pour avoir la chance d'accomplir une seule mitsva de plus.

Etre joyeux = meilleure manière de détruire Amalek

+ Etre joyeux = meilleure manière de détruire Amalek :

-> Il est écrit que la joie permet l'adoucissement des jugements, l'adoucissement de toutes les expériences douloureuses, et en fin de compte, leur annulation.
Il est dit au nom du Baal haTanya qu'une fois, lorsqu'un terrible décret a été adopté, il s'est encouragé à rester joyeux, et grâce à cela, les jugements ont été annulés.

Il est également écrit dans nos séfarim qu'il n'y a pas de plus grande "destruction d'Amalek" que lorsque l'on maintient sa joie, car c'est grâce à la joie que l'on annule la tête de tous les mauvais penchants.
Lorsqu'une personne détruit son chef, toutes les forces négatives sont conquises devant elle.

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-> Le Zohar (parcha Chela'h160a) explique que Amalek est le yétser ara qui persécute une personne.

-> Selon rabbi Elimelé'h de Lizhensk (Noam Elimélé'h - Vaéra) :
"La règle générale est la suivante. Si l'on veut soumettre la klipa (force du mal, impureté), il faut être joyeux ... car 'quand l'un se lève, l'autre tombe' ".

-> Selon Rabbi Tsadok haCohen de Lublin (Pri Tsadik - Za'hor 13) :
"La joie est l'opposé d'Amalek, le mauvais penchant, comme le dit le verset : "Et pour les individus droits, la joie".
Amalek est la racine du serpent primordial et du yétser ara qui cause la tristesse et la dépression.
[Il est donc l'opposé de la joie."

-> Cette même idée est également abordée dans le séfer Toldot Yaakov Yossef (Kédochim #8).

-> Le Sfat Emet (Za'hor 5641) écrit que grâce à la joie de faire une mitsva (sim'ha chel mitsva), on est capable d'éliminer Amalek.

-> En outre, tous nos séfarim saints nous enseignent qu'Amalek amène une personne à la paresse, à la tristesse et à la froideur (achèr kar'ha badéré'h). Par conséquent, la joie est une force parallèle qui peut être utilisée pour le vaincre.

Le bita’hon est plus puissant que la prière

+ Le bita'hon est plus puissant que la prière :

-> Le Shomer Emounim (maamar Hachga'ha Pratit - 4) écrit au nom du Baal Chem Tov que lorsqu'une personne se trouve dans une période difficile, la meilleure ségoula est de renforcer son cœur dans le bita'hon en Hachem. Si l'on agit ainsi, on sera sauvé.
C'est plus efficace que la prière, il faut donc se concentrer sur son bita'hon et ne pas prier à ce moment-là pour que le danger soit écarté.

Le Shomer Emounim (drouch haBita'hon 11) ajoute que le Baal Shem Tov disait que le yétser ara essaie d'enlever le bita'hon d'une personne dans les moments difficiles. Par conséquent, une personne doit demander à Hachem de lui permettre de conserver son bita'hon. Si elle le fait, elle sera sauvée, car le bita'hon est plus utile que la prière.
En effet, lorsqu'une personne prie, elle n'est exaucée que si elle est digne de voir ses prières acceptées, alors que celle qui a du bita'hon est toujours exaucée, comme le dit le verset : "Celui qui a confiance en Hachem est entouré de bonté" (Téhilim 32,10).
Nos Sages (Yalkout Téhilim 719) ajoutent que même une personne racha qui a du bita'hon est entourée de bonté.

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[ex: imaginons tous les juifs avec d'un côté Pharaon et son armée et de l'autre une mer déchaînée, ils ont dû faire une prière de folie. Pourtant au Ciel, les anges Accusateurs argumentaient pour empêcher que leur prière ne soit exaucée (ex: les juifs sont aussi des adorateurs d'idoles en Egypte).
Le Ohr ha'Haïm explique que la seule chose à faire était un acte de bita'hon au-delà de la nature (avancer dans la mer déchaînée confiant en Hachem), et c'est ce mérite du bita'hon qui a permis ce que la prière n'a pas pu faire : l'ouverture de la mer Rouge.
Il en est de même chacun à notre niveau individuel.
(on ne doit pas négliger la prière, mais on doit savoir que le bita'hon est également un élément très puissant!) ]

La émouna aide toujours une personne

+ La émouna aide toujours une personne :

"Il crut en Hachem et ce fut considéré pour lui comme de la tsédaka" (Lé'h Lé'ha 15,6)

-> Rabbi Yaakov Abou'hatséra (séfer Abir Yaakov - Chévi'i chel Pessa'h) commente :
ce verset a pour but de nous enseigner que la émouna est comparable à la mitsva de la tsédaka.
Lorsqu'une personne donne à la tsédaka, elle est récompensée même si ses intentions ne sont pas entièrement léchem chamayim (pas 100% désintéressé, uniquement pour Hachem). C'est ce qu'affirme la guémara (Pessa'him 9a) : "Si quelqu'un donne une pièce de monnaie à la tsédaka à condition que son fils vive, il est un tsadik complet".
De même, si la émouna de quelqu'un n'est pas entièrement léchem chamayim, mais plutôt pour son propre intérêt, elle est toujours considérée comme une mitsva et elle le protégera du mal.