Aux délices de la Torah

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"Que signifie 'Hanoucca?
Le don de soi.
Si notre néchama ne s'allume pas en allumant les bougies, que valent-elles?!
[...]
Si les 'Hachmonaïm avaient été nonchalants en disant : "Ce n'est pas à nous de faire ce travail", le Temple ne serait pas resté intact sur sa base pendant encore 210 ans"

[Rabbi Nissim Yaguen]

=> A mon niveau, que puis-je faire afin d'éclairer un peu plus mon intériorité, mon entourage ...

La leçon du candélabre pur

+ La leçon du candélabre pur (Rabbi Nissim Yaguen) :

-> "Durant Lag baOmer, nous allumons des feux pour nous souvenir du feu qui était descendu du ciel le jour du décès du Tana Rabbi Chimon Bar Yo'haï.
En revanche, le jour de 'Hanoucca, nous n'allumons pas de feux ...
Nous allumons des petites lumières, pour apprendre et nous souvenir que le but n'est pas d'obtenir une grande quantité, dans le bruit et les chants, mais plutôt la meilleure qualité dans le silence!
Même la plus petite flamme, si elle est de qualité, est suffisante pour accomplir la Torah dans sa pureté parmi le peuple d'Israël.

De plus, si nous réfléchissons, nous trouverons que les Grecs n'ont pas renversé l'huile pure ... Ils ne l'ont pas détruit ... Ils l'ont impurifiés!

Les Grecs n'étaient pas contre l'allumage du candélabre, comme au début, ils n'étaient pas contre l'étude de la Torah en soi ...
Leur problème était le candélabre pur, avec la Torah dans sa pureté!

Ils voulaient que le peuple d'Israël reste lié à la Torah, mais aussi avec les autres "sagesses" et les "loisirs", et alors la pureté s’effondrera, celle de la Torah et celle du peuple d'Israël."

‘Hanoucca : Ne jamais baisser les bras …

+ 'Hanoucca : Ne jamais baisser les bras ...

Les 'Hachmonaïm ont allumé la Ménora avec le peu d'huile pure trouvé dans le Temple.
En vérité, ils auraient pu, tout simplement, y renoncer sous prétexte qu'ils n'avaient pas assez d'huile pour allumer le Candélabre durant 8 jours [le temps de confectionner de l'huile pure].
Or, voilà que l'huile contenue dans la fiole brûla miraculeusement durant 8 jours (le Maharal dit que ce chiffre est le symbole du miracle, des manifestations surnaturelles).

=> De là, le rav Pinkous enseigne que la tâche de l'homme est d'accomplir ce qui est à sa portée, et qu'il ne doit jamais se décourager devant l'ampleur de sa mission.

=> Rabbi Nissim Yaguen de nous expliquer :
"L'homme risque de se dire : "Que puis-je faire de plus? Je suis tout seul, petit face à cette grande et dangereuse société!"

Mais nous lui répondons : " Vois ce qu'une petite fiole d'huile a réalisé!!
Bien que son pouvoir ait été infime, bien qu'elle n'aie pas eu suffisamment d'huile pour l'allumer un seul jour, D. a fait le miracle qu'elle a suffi pour 8 jours!

Et toi aussi ... Si tu donnes du tien, Hachem te donnera des forces prodigieuses, tu pourras réaliser de grandes et importantes choses!! "

" 'Hanoucca n'est pas doté de sainteté (kédoucha) en et de lui-même.
Il reçoit sa sainteté de l'enthousiasme avec lequel nous allumons les bougies, et des louanges que nous chantons dans le Hallel.

Nous sommes les seuls à pouvoir sanctifier et injecter de la kédoucha dans les jours de 'Hanoucca."

[Sfat Emet - 'Hanoucca 5631]

Pharaon dit : "Monte, et enterre ton père comme il te l'a ordonné" (Vayé'hi 50,6)

-> Rachi note que Pharaon n'aurait pas permis à Yossef d'enterrer Yaakov en terre d'Israel si ce n'était pour le vœu que Yossef avait fait à Yaakov.
Il explique que Pharaon n'a pas voulu forcer Yossef à transgresser son vœu, car Yossef aurait pu répondre : "Si c'est le cas, je transgresserai le vœu que je t'ai juré (de ne pas révéler) que je connais la langue sainte (l'hébreu) et que tu ne la connais pas".

=> Pourquoi Pharaon était-il si préoccupé par le fait que les gens découvrent que Yossef connaissait une langue de plus que lui? Après tout, il n'était pas préoccupé par le fait que le peuple découvre que Yossef était plus sage que lui.
[Pharaon dit à Yossef : "Nul n’est intelligent et sage comme toi" (Mikets 41,39). ]

La réponse est que s'il est important pour un roi d'être sage, il est encore plus important pour un roi de connaître de nombreuses langues. Un roi qui ne connaît pas les langues de ses sujets n'est pas apte à les gouverner.
Comme Yossef maîtrisait toutes les langues, y compris la langue sainte, il était plus qualifié pour régner sur la myriade de nations soumises à la domination égyptienne. Si cela avait été rendu public, Pharaon aurait été contraint de se retirer en faveur de Yossef. Il avait donc tout intérêt à garder le secret.

=> Pourquoi Pharaon était-il incapable d'apprendre la langue sainte? Après tout, il avait réussi à apprendre les 70 langues des nations non juives.
La réponse réside dans le caractère sacré de la langue sainte. Si Pharaon parlait couramment les autres langues, c'est parce qu'il était capable d'entrer en contact avec chaque nation à un certain niveau. Cependant, Pharaon était incapable de se connecter à la sainteté d'Israël, la nation sainte d'Hachem, à quelque niveau que ce soit. En tant que telle, la langue sainte lui échappait.

En revanche, la grande sainteté de Yossef a fait de la langue sainte sa langue la plus naturelle. Il eut du mal à apprendre les 70 langues, car contrairement à Pharaon, il n'avait pas de lien naturel avec les 70 nations du monde.
L'ange Gavriel tenta d'enseigner à Yossef les 70 langues des nations non juives, sans succès, et ce n'est que lorsque Hachem ajouta la lettre hé de Son nom au nom de Yossef, le transformant en Yéhossef, qu'il réussit à les apprendre. [guémara Sotah 35b]
Le hé a renforcé le lien de Yossef avec Hachem. Comme Hachem englobe tout, y compris les 70 nations, Yossef s'est connecté aux 70 nations et a pu apprendre leurs langues.
[Maharal - Gour Aryé]

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-> En résumé :
Pharaon parlait couramment les 70 langues des nations non-juives parce qu'il était lié à chacune d'entre elles à un certain niveau. Pourtant, Pharaon trouvait que la langue sainte était insaisissable parce qu'il n'avait aucun lien avec la sainteté du peuple juif, et en tant que telle, la langue sainte était au-delà de sa capacité à l'apprendre.
Pour Yossef, c'est l'inverse.

"Avant de prier pour être capable d'absorber les mots de la Torah, une personne doit prier pour que les délices de ce monde ne pénètrent pas dans ses entrailles"
[Tana déBé Eliyahou rabba 21]

Même une prière sans mot a beaucoup de valeur

+++ Même une prière sans mot a beaucoup de valeur :

"Il advint, au cours de ces nombreux jours, que le roi d'Egypte mourut et les Bné Israël gémirent à cause du travail" (Chémot 2,23)

-> Le séfer Divré Shmouel explique que le pouvoir de parole d'une personne est le résultat de son intelligence. Lorsqu'une personne a une idée en tête, elle est capable d'utiliser son intelligence pour la formuler en mots. Les animaux, en revanche, n'ont pas ce type d'intelligence et ne peuvent donc pas parler. Ils sont capables de hennir et de meugler, mais ils ne peuvent pas exprimer leurs pensées par des mots.

Lorsque les juifs ont été réduits en esclavage en Egypte, ils sont tombés à un niveau spirituel très bas. Ils sont tombés si bas qu'ils étaient comparables à des animaux dépourvus du pouvoir de la parole.
Le verset dit qu'ils "soupiraient", ce qui signifie qu'ils ne pouvaient que gémir et faire des bruits, mais qu'ils ne pouvaient pas crier avec des mots.
Cependant, Hachem appréciait cette forme de cri. Ce soupir du peuple juif a atteint le trône de gloire d'Hachem.

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-> Le séfer Mé Hachiloa'h dit que dès qu’ils crièrent vers Hachem, la délivrance commença. Jusqu’à présent, ils ne criaient pas vers Lui.
Parce que Hachem voulait les entendre, Il leur donna une raison de crier, ce qui permis de commencer le processus de leur salut.

C’est ce que dit le roi David : "Béni soit Hachem, qui n’a pas écarté de moi ma prière et Sa bonté" (Téhilim 66,20). Il dit que dès qu’il pria Hachem, Il fit briller Sa bonté sur lui, mais Hachem dut d’abord l’amener à prier.
Il arrive souvent qu’une personne ne se rende pas compte qu’il lui manque quelque chose et ne voie pas la nécessité de prier. Hachem, cependant, veut l’entendre. C’est pourquoi Il lui montre ce qui lui manque et pourquoi il doit prier.
Il donne à la personne la force de prier, et une fois que Hachem entend ses prières, Il envoie une haute lumière et une grande bonté à la personne.

[il en ressort que nous ne devons pas attendre qu'Hachem nous envoie des malheurs (D. préserve) pour en venir à crier, mais que nous devons le faire dès maintenant de tout notre être.
Peut importe si c'est une prière de bas de gamme (à l'animal), notre cri du cœur a un impact énorme au Ciel, au point de permettre le déclencher notre délivrance personnelle à nos soucis, et collective. ]

La bénédiction de Vayé’hi

+ La bénédiction de Vayé'hi :

"Yaakov vécut dans le pays d'Egypte 17 années" (Vayé'hi 47,28)

-> Le rabbi de Kretchnifer (Gilyon Kol émouna) dit que chaque fois que l'on lit à la Torah la paracha Vayé'hi, son pouvoir a la capacité de nous affecter.

Il est connu que la lecture d'une partie de la Torah éveille les influences spirituelles de cette partie.
Le Shabbath où Vayé'hi est lue, les influences de ces 17 bonnes années de la vie de Yaakov sont éveillées et celui qui écoute cette lecture peut mériter d'avoir de bonnes années, saines et heureuses, pleines de satisfaction (na'hat), de sérénité et de connexion avec la Chékhina.

Pourquoi l’Arche a-t-elle été construite en 120 ans?

+ Pourquoi l'Arche a-t-elle été construite en 120 ans?

"Hachem dit à Noa’h : Fais-toi une Arche" (Béréchit 6,14)

-> Rachi commente : "Hachem dispose pourtant de beaucoup de moyens de mettre à l’abri et de sauver. Pourquoi alors avoir imposé à Noa'h la dure besogne de construire une arche? C’est pour que ses contemporains le voient occupé à cette construction pendant 120 ans et lui demandent : ‘Que fais-tu là?’. Et pour qu’il leur réponde : 'Hachem va envoyer un Déluge sur le monde!'. Peut-être feront-ils téchouva!"

=> La construction de l’Arche a duré 120 ans. Pourquoi Noa’h a-t-il mis autant de temps pour la construire? Ne devait-il pas se hâter de l’ériger, comme l’exige l’accomplissement des Mitsvot? Construire rapidement l’Arche (à l’aide d’une multitude d’ouvriers) et l’exposer aux yeux de tous, n’aurait-il pas suffit à réveiller sa génération à la téchouva?

-> Noa’h reçut 2 Commandements dans la construction de l’Arche : celui de sauver (lui-même, sa famille et une partie des animaux) et celui de réveiller sa génération à la téchouva.
Pour accomplir au mieux le second Commandement, il fallait que seul Noa’h construise l’Arche (d’où le fait d’avoir mis autant de temps) afin que l’étonnement des gens soit grand et qu’il puisse, lui-même, accomplir l’obligation de les réveiller à la téchouva.
[Likouté Si’hot 15]

=> Mais, pourquoi cette durée de 120 ans?

-> Il est écrit dans la Torah : "Hachem dit : "Mon esprit n’animera plus les hommes pendant une longue durée, car il n’est constitué que de chair (béchagam ou bassar - בְּשַׁגַּם הוּא בָשָׂר). Leurs jours seront réduits à 120 ans."" (Béréchit 6,3).
Rachi commente : "Je retiendrai Ma colère pendant 120 ans, et s’ils ne se repentent pas, J’amènerai sur eux le Déluge".
Mais pourquoi précisément "120 ans"?

-> La guémara ('Houlin 139b) pose la question : "Où trouvons-nous l’allusion à Moché dans la Torah (le Séfer Béréchit)"? C’est, dit-elle, dans le mot : בְּשַׁגַּם (béchagam), qui a la même valeur numérique que משֶֹׁה Moché (345) (voir Rachi). [Moché, être essentiellement spirituel, était aussi [béchagam] un être de chair).
C’est des "120 ans" de la vie de Moché dont il est fait aussi allusion, comme il dit : "Moché était âgé de 120 ans lorsqu’il mourut" (Vézot haBéra'ha 34,7).
Nous comprenons ainsi que les "120 ans" de la construction de l’Arche sont reliés aux "120 ans" de la vie de Moché.

Le Arizal (Chaar HaPessoukim) nous éclaire sur cette relation : Dans la Haftara que nous lisons le Shabbath Noa’h, le Prophète appelle le Déluge : "eaux de Noa’h" (mé Noa’h - מֵי נֹחַ)" (voir Yéchayahou 54,9).
Ceci pour nous dire que Noa’h était en partie responsable du Déluge car il n’avait pas prié pour sa génération. Aussi, pour réparer cette défaillance, Noa’h est-il revenu en Guilgoul (réincarnation) dans Moché Rabbénou. En effet, nous voyons qu’après la faute du Veau d’Or, Moché pria de toute son âme pour sauver le peuple juif.
Ainsi, alla-t-il jusqu’à dire à Hachem (s’il n’obtenait pas gain de cause) : "Efface-moi (m'héni - מְחֵנִי) s’Il te plait de Ton Livre" (Ki Tissa 32,32). Et le Arizal de remarquer que les lettres de מְחֵנִי (mé'héni) sont formées des mêmes lettres que : מֵי נֹחַ (Mé Noa’h - "les eaux de Noa’h").

Le midrach (Béréchit rabba 1,4) enseigne que le monde et ce qu’il renferme n’ont été crées que par le mérite de Moché, comme il est dit : "Il a vu les prémices (Réchit - רֵאשִׁית), là est sa part, réservée par le législateur (Moché)" (Vézot haBéra'ha 33,21).
Ainsi, Moché Rabbénou incarne la "Térouma" (le Réchit) du monde, dont la mesure moyenne est un cinquantième. Le monde ayant été créé pour 6000 ans (le 7e millénaire, considéré comme le Shabbath, étant propre à D.) [voir guémara Sanhédrin 97b], nous comprenons que Moché vécut 120 ans (un cinquantième de six mille ans).
Hachem accorda donc à la génération de Noa’h ce temps de "Térouma" du monde pour tenter une dernière fois d’épargner la vie sur terre.
[d'après le feuillet de la communauté Sarcelles - Noa'h 5783]

La souffrance

+ La souffrance :

-> Puisque la souffrance éveille une personne à faire téchouva, le mauvais penchant tente de la tromper en lui faisant croire que la souffrance n'est qu'un simple hasard et qu'elle n'a pas été décrétée par D.
Le Rambam (Hilkhot Taniot 1:3) affirme que si une personne pense que ses problèmes lui sont arrivés naturellement, refusant de considérer qu'ils lui sont arrivés en raison de ses lacunes spirituelles, elle risque d'être confrontée à d'autres problèmes.
En fait, nos Sages (Avoda Zara 55a) écrivent que la souffrance est l'exemple parfait de la providence divine : elle arrive un jour précis, à une heure précise, par l'intermédiaire d'une personne précise et d'une manière spécifique.

De même, rabbi Yaakov Its'hak de Balondov souligne qu'une personne est encline à penser que la souffrance subie par un groupe est un hasard pour chaque individu, mais cela aussi est une erreur, car rien n'est dû au hasard.
Et rabbi Its'hak de Vork de dire qu'une personne doit reconnaître que même les difficultés qui lui parviennent par l'intermédiaire d'une autre personne sont orchestrées [avec précision] par Hachem.

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-> Nos Sages (guémara Arakhin 16b) enseigne que même si une personne met la main dans sa poche pour en sortir 3 pièces et ne se retrouve qu'avec 2 pièces dans la main, ou si elle voulait une boisson chaude et qu'elle n'était que tiède, tout cela est envoyé par Hachem.
Ainsi, même le plus petit inconfort ou la plus petite difficulté sont le fruit d'un dessein.

C'est pourquoi les tsadikim ont demandé aux gens de dire : "Vois mes souffrances et mon labeur et pardonne toutes mes fautes" (Téhilim 25,18), même pour la plus petite contrariété.
Et rabbi Aharon Roth recommande que lorsqu'une personne est confrontée à des difficultés, elle dise : "Je crois que cette souffrance m'est arrivée à cause de mes péchés et je l'accepte avec amour".

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-> Nos Sages (Mékhilta, Chémot 19,9) écrivent qu'une personne qui accepte les difficultés avec joie en est récompensée.

-> Avant le décès du rabbi de Keresteer, le médecin savait qu'il souffrait beaucoup, même s'il ne donnait aucune indication. Le médecin lui demanda s'il souffrait et le Rebbe répondit : "Je ne souffre pas, mais j'ai très mal".
Lorsque rabbi Elimélé'h de Lizensk a été opéré de l'estomac, il a ri de la satisfaction d'avoir subi une telle douleur.
Une histoire similaire est racontée à propos de Its'hak de Kalov. Son médecin n'en croyait pas ses yeux et lui demanda comment il était possible qu'il soit dans un tel état de joie à un moment aussi difficile. Le rabbi de Kalov répondit qu'une personne ne doit pas remettre en question ou contester les actions d'Hachem et que la douleur qu'il avait subie était en fait un cadeau abondant qu'il méritait de recevoir.

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-> C'est une mitsva d'aimer Hachem quelle que soit la façon dont Il nous traite, même s'il nous prend notre âme. Et nos Sages expriment que nous devons nous réjouir davantage dans nos difficultés que dans nos bons moments (Sifri, Dévarim 32 ; Mékhilta, Chémot 20,20). C'est à ce niveau élevé que vivaient les 'hassidim et les tsadikim.

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-> Selon nos Sages, c'est en sachant que tout se passe selon la volonté d'Hachem que nous transformons l'amertume en douceur.
Ce qui empêche généralement les gens de vivre cette réalité, c'est un manque de croyance ou une affirmation subtile d'arrogance.
Rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk explique qu'un 'hassid sait qu'il n'est rien et que c'est pour cette raison qu'il accepte tout avec joie. Il pense également qu'une personne qui n'accepte pas les défis avec amour est toujours ancrée dans la matérialité.

-> Hachem a créé le monde afin d'offrir Sa bonté. Sur cette base, un tsadik a déclaré que si une personne a l'impression qu'Hachem ne lui a pas donné de bonté, ce n'est pas un hasard et il y a une bonne raison à cela.
De même, le 'Hatam Sofer raconte qu'il a demandé à un vieil homme de sa communauté sur quelle base spirituelle il méritait de vivre une longue vie. L'homme répondit : "Les gens demandent à Hachem pourquoi les choses leur arrivent, et comme Hachem est miséricordieux, Il les ramène à Lui pour répondre à leurs questions (provoquant leur mort). Mais moi, je ne demande pas".