Aux délices de la Torah

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"Suivez Hachem votre D." (a'haré Hachem Eloké'hem télé'hou - Réé 13,5)

-> Le Sifri explique que ce verset ordonnait aux Bné Israël dans le désert de suivre la nuée qui représentait la Présence divine et qui les conduisait dans la direction qu'ils devaient prendre. Le Sifri commente que cette mitsva s'applique à toutes les générations et pas seulement à nos ancêtres dans le désert.
Mais est-il possible de suivre la nuée quand nous n'en avons pas ?

Le rav Yerou'ham Lévovitz (Daat Torah - Choftim) explique que nous avons tous une "nuée" qui nous dirige.
Les juifs dans le désert voyaient clairement la "nuée" d'Hachem ; quant à nous, nous devons garder les yeux ouverts et chercher les signes qu'Hachem nous envoie.

A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser

+++ A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser :

"Chacun craindra sa mère et son père, et vous observerez Mon Shabbath. Je suis Hachem, votre D." (Kédochim 19,3)

-> Rachi commente : "La mère a ici priorité sur le père (en étant mentionnée avant), car il est manifeste devant Hachem qu’un fils est plus porté à craindre son père que sa mère (Kidouchin 30b-31a).
En revanche, pour ce qui est de l’honneur, la Torah (Yitro 20,12) a donné priorité au père, car il est manifeste devant Lui qu’un fils est plus porté à honorer sa mère que son père, car elle le câline par des paroles de tendresse."

-> Le Maharal (Gour Aryé) commente :
La Torah mentionne la mère en premier dans ce verset pour nous enseigner que nous devons être particulièrement attentifs à la mitsva de craindre sa mère, qui est intrinsèquement plus difficile que de craindre son père. Cette vigilance supplémentaire est justifiée car toute mitsva que l'on trouve difficile à accomplir nécessite une plus grande attention.

Cependant, les mitsvot difficiles ne sont pas les seules à nécessiter de la vigilance. Même les mitsvot apparemment "faciles" exigent un effort, comme le montre la formulation de l'interdiction de consommer du sang. La Torah nous dit : "Tu te fortifieras pour ne pas manger de sang" (Réé 12,23). Rabbi Shimon Ben Azaï commente : "La Torah nous enseigne à quel point nous devons nous fortifier dans [toutes] les mitsvot. Si nous devons nous renforcer pour ne pas manger de sang, pour lequel nous avons une aversion naturelle, combien plus devons-nous nous renforcer pour les autres mitzvos". [Rachi - Réé 12,23]

=> Pourquoi est-il nécessaire de se renforcer pour éviter un acte que nous trouvons répugnant?
La réponse est que même les actes que l'on trouve normalement répugnants deviennent attrayants lorsqu'ils sont interdits par la Torah, comme l'a dit le roi Shlomo : "Les eaux volées deviennent douces" (Michlé 9,17).
Lorsqu'il nous séduit pour fauter, le mauvais penchant nous incite à commettre des actes que nous n'aurions jamais envisagés sans une interdiction de la Torah.

Cela permet de mieux comprendre la déclaration de nos Sages (guémara Baba Kama 87a), qui enseignent : "Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva et qui l'accomplit est plus grand que celui qui ne reçoit pas d'ordre et qui [néanmoins] l'accomplit".
Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva reçoit une grande récompense pour l'avoir réalisée, même si c'est "facile". Cela s'explique par le fait que le mauvais penchant tente d'inciter une personne à la transgresser.
En revanche, celui qui n'est pas tenu d'accomplir la mitsva est moins récompensé pour l'avoir accomplie, car le mauvais penchant ne prend pas la peine de l'en empêcher et il lui est plus facile de l'accomplir.

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=> Nous devons faire un effort particulier pour accomplir les mitsvot. Même les mitsvot faciles exigent un grand effort, car le mauvais penchant (yétser ara) travaille dur pour nous séduire et nous pousser à les transgresser. Même des actes que nous trouverions normalement répugnants paraîtront doux à ceux qui sont sous l'influence du mauvais penchant.

Roch Hachana – bonté envers les nations

Le guémara (Béra'hot 7a) affirme que D. est très en colère contre les rois des nations qui, pendant la journée, enlèvent leur couronne et se prosternent devant le soleil. De même, la nuit, D. est très en colère lorsque les rois voient la lune et se prosternent devant elle.

C'est pourquoi Hachem a décrété qu'à [la différence des autres Yom Tov] celui de Roch Hachana aurait lieu lorsque la lune n'est pas visible et que les nations du monde ne se prosterneraient pas devant elle.
Il s'agit là d'une grande manifestation de la compassion d'Hachem. [qui fait en sorte d'éviter d'être en grande colère au moment de juger les non-juifs]
Les actions de D. doivent nous servir de guide pour faire preuve de compassion envers l'ensemble de l'humanité.
[ rav Yonathan Eibshitz - Kéchet Yonathan]

"Qui soit allé servir d'autres divinités et se prosterner devant elles, ou devant le soleil ou la lune, ou quoi que ce soit de la milice céleste, contrairement à ma loi (litt. que je n'ai pas ordonné)" (Choftim 17,3)

-> Voir Rachi, qui dit que l'expression "que je n'ai pas ordonné" signifie "que je n'ai pas ordonné d'adorer".
De même, les 72 anciens, lorsqu'ils traduisirent la Torah pour le roi Ptolémée, rendirent ce verset tel qu'interprété par Rachi. [guémara Méguila 9b]

-> Dans la Torah, nous constatons que les gens se prosternent devant un tsadik. Par exemple, Ovadia s'est prosterné devant Eliyahou (Méla'him I 18,7).
Parce que les tsadikim possèdent en eux la Torah d'Hachem.
De même, nous constatons que Hachem a appelé Yaakov "Kel", c'est-à-dire "D." (Vayichla'h 33,20 - Méguila 18a).
Puisque Yaakov avait observé toute la Torah, il avait atteint un aspect de "Kel".
[faire les mitsvot c'est se lier toujours davantage au Divin (Hachem), et en un sens un tsadik a beaucoup d'Hachem en lui! ]
De même, en vertu des commandements de la Torah que les tsadikim observent d'une manière irréprochable, ils possèdent également cette dimension ; il est donc permis de se prosterner devant eux en signe de respect et d'admiration pour ce qu'ils ont accompli.

Mais comme le soleil et la lune ne possèdent pas les mitsvot de la sainte Torah et qu'ils n'ont rien accompli par eux-mêmes, étant simplement comme "une hache dans la main du bûcheron", il est interdit de se prosterner devant eux.
Telle est donc la signification de l'expression "devant le soleil ou la lune ... que je n'ai pas ordonnés" = qui ne possèdent pas Mes commandements, c'est-à-dire la Torah qui a été donnée à Israël.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Choftim 17,3]

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=> S'incliner devant quelqu'un est un signe de respect et de révérence. On ne peut le faire que lorsque ce respect est mérité. Les corps célestes (ex: lune, soleil), bien qu'impressionnants, ne sont que des instruments de D. et n'ont pas mérité ce respect.

[le respect se base sur les efforts faits pour faire la volonté d'Hachem, et par le fait qu'en faisant beaucoup de mitsvot, il y a beaucoup de divinité en lui, et donc on témoigne du respect pour cela également. ]

La crainte d’Hachem doit nous tirer vers le haut

+ Des larmes sans tristesse :

-> Nous devons dire le vidouï en pleurant, mais pas parce que nous sommes tristes et déprimés. Nous devons pleurer parce que nous réalisons l'ampleur des dégâts causés par la faute et la distance qui nous sépare d'Hachem, mais pas parce que nous sommes déprimés, que D. préserve ...

Avraham Avinou s'affligeait lui-même, se tenant pour responsable de chaque action, parole et pensée qui n'était pas exactement ce qu'elle devait être, mais il ne devenait pas triste et déprimé.
"La crainte d'Hachem ajoute des années [à votre vie]" (yirat Hachem tossif yamim - Michlé 10,27).
La crainte d'Hachem ne doit pas tirer une personne vers le bas. Elle devrait ajouter de la vie.
[...]

"Heureuse est la personne qui porte ses fautes et surmonte ses fautes" (Téhilim 32,1).
Ce qui signifie : ""Heureux celui qui s'élève au-dessus de ses fautes, sans que celles-ci ne s'élèvent au-dessus de lui."
Quelle que soit sa situation, il faut rester maître de la situation.
[certes on doit être conscient de ce qui ne va pas, mais cela ne pas nous submerger, nous ensevelir par de l'obscurité, de la tristesse, des choses déprimantes. ]
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

Savoir rester debout et ferme dans sa émouna, même en période d’obscurité

+ Savoir rester debout et ferme dans sa émouna, même en période d’obscurité :

"Et voici (véaya) que lorsque viendront sur toi toutes ces choses, la bénédiction et la malédiction que J’ai placées devant toi" (Nitsavim 30,1)

-> A priori, ce verset demande à être expliqué : pourquoi la Torah s’étend-elle en disant : "Et voici (véaya) que lorsque viendront sur toi toutes ces choses, la bénédiction et la malédiction", et ne se contente-t-elle pas de dire : "Et voici que lorsque viendront sur toi la bénédiction et la malédiction"?

-> Pour y répondre, le Or Ha'Haïm Hakadoch rapporte, en introduction, l’enseignement de la guémara (Béra'hot 60b) : "Un homme est tenu de bénir le mal comme le bien ... et de l’accepter avec joie", ce qui signifie qu’il est tenu de d’accepter le mal avec la même joie qu’il éprouve pour le bien.

Dès lors, on peut expliquer ce verset de la manière suivante :
Le principe général enseigné par nos Sages (midrach Béréchit rabba 42,3) est : "Chaque fois qu’il est écrit dans la Torah le terme 'Voici' (véaya), cela suggère quelque chose de joyeux."
Dès lors, l’expression 'véaya' employée dans le verset évoque donc le fait qu’un homme doit accepter avec joie et amour tout ce qui lui arrive [lorsque viendront sur toi toutes ces choses], qu’il s’agisse de "la bénédiction" ou de "la malédiction".
Et le verset précise "toutes ces choses" afin d’enseigner que l’on est tenu d’accepter la bénédiction et la malédiction de manière équivalente, de se réjouir de la malédiction comme de la bénédiction. Ceci, parce que nous croyons fermement que tout ce que le Ciel fait est pour le bien, et que même la malédiction n’est qu’une bénédiction "déguisée" sous l’aspect du mal. Mais, en réalité, elle est le véritable bien pour l’homme, et c’est précisément d’elle que viendra la bénédiction et la délivrance.

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-> Le Yessod HaAvoda fit remarquer une fois que le Nom d’Hachem (formé par l’assemblage des lettres de certains versets) préposé au déversement de la subsistance (parnassa) est : חת"ך ('hata'h= - חתך signifie "couper" - lettres finales du verset "potéa'h ét yadé'ha - פותח את ידך).
Cela suggère que s’il peut sembler parfois à un homme que sa situation n’exprime que "coupure" et "déchirure" (ex: en apparence je suis coupé d'Hachem, je suis déchiré par les difficultés de la vie), en réalité, c’est précisément cet état qui est la source jaillissante de sa subsistance.
Cela ressemble à quelqu’un à qui l’on fabrique un vêtement : au début, le tailleur commence par découper et déchirer un beau tissu. Une personne insensée (qui observerait la scène de l’extérieur) pourrait se mettre à crier : "Comment peut-on abîmer une aussi belle étoffe?". Mais, une personne quelque peu intelligente sait que chaque coupure et chaque déchirure n’est qu’une étape pour

"La tsédaka qu'une personne donne durant les 10 jours de Téchouva a un impact phénoménal au Ciel, et ses mérites pésent lourdement en faveur du donateur"

[Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi - Likouté Torah - Dérouchim léSouccot]

+ "Si vous avez une pulsion de faire téchouva, ne la rejetez pas, car c'est un message de Hachem.
Il est certain que personne ne méprise un message venant directement du Roi des rois.
Existe-t-il un plus grand mépris de D. que cela?

Les sentiments de téchouva proviennent de la crainte de Hachem, qui est Son trésor le plus précieux."

[le Yichma'h Moché]

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-> "La téchouva n'est pas mentionnée dans la Torah comme une mitsva explicite, car sinon une personne devrait fauter afin de l'accomplir.

Si la téchouva était une mitsva, Hachem serait obligé de l'accepter, comme l'ordonne la loi.
Mais Hachem nous accorde la téchouva et pardonne nos fautes, par un acte de grâce et de bonté divine envers le fauteur."

[le Yichma'h Moché]

"Hachem a dit à Israël : 'Ouvrez-Moi une porte de Téchouva comme le chas d’une aiguille, et Je vous ouvrirai une porte dans laquelle des charrettes et des carrosses pourront entrer.'

Des charrettes et des carrosses remplis de quoi?
Pleins d'aide et d'assistance divine et de bénédictions spirituelles sans fin! "

[midrach Chir haChirim rabba 5,6]

-> Selon le rabbi de Kotsk, la téchouva est vraiment à notre portée, puisque Hachem attendant uniquement que nous fassions un tout petit trou de la taille d'une aiguille, mais qui doit pénétrer totalement notre personnalité.
[à l'image d'une aiguille qui produit un trou minuscule, mais qui est très pénétrante en profondeur]

En résultant de cela, "des charrettes et des carrosses ... pleins d'aide, d'assistance divine et de bénédictions spirituelles sans fin" vont venir vers nous.
Alors qu'est-ce qu'on attend pour faire une téchouva de tout cœur?

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-> Dans ce monde, le yétser ara nous vend du vent, du vide, comme étant une merveille bien réelle! [à l'image de magnifique construction de type châteaux gonflables!]
En recherchant à tout prix la Vérité (celle de Hachem), nous agissons comme ce chas d'une aiguille qui va rentrer dans un ballon et le faire exploser.
En effet, ce n'est qu'en étant honnête dans notre démarche que nous pouvons espérer réduire à néant les manipulations de notre yétser ara.

"Quand Hachem est-il accessible au particulier?
Rabba bar Rabbahou dit : 'durant les 10 jours compris entre Roch Hachana et Kippour'
"
[guémara Roch Hachana 18a]

-> Rabbi Yonathan Eibeshuts (Yaarot Dévach) d'écrire à ce sujet :
"Les 10 jours entre Roch Hachana et Kippour sont des jours propices à la téchouva.
Quelle immense bonté de D. envers Ses créatures!
[...]
Pendant ces 10 jours, Hachem incite à la téchouva sans même qu'il n'y ait d'éveil de notre part. C'est Lui qui nous éveille.
Il se rapproche de nous avant que nous L'appelions. Le fait qu'Il soit déjà à nos côtés nous inspire et suscite en nous la volonté de téchouva.

C'est pourquoi, il suffit que l'homme fasse un peu attention pour que, pendant ces 10 jours, il ressente l'éveil à la téchouva et la crainte de D.
Même s'il s'occupe d'autre chose, son cœur sera porté au repentir car Hachem suscite en nous ces sentiments sans effort de notre part.

[Pour quelle raison?] Parce que Hachem nous aime et désire que nous revenions vers Lui.
Comment gaspiller un seul moment de ces jours précieux? "

=> Papa Hachem vient vers nous les "bras ouvert", attendant ardemment que nous revenions vers Lui. Est-ce correct de l'ignorer?

[nous disons 3 fois par jour dans la amida, que Hachem veut notre téchouva (arotsé bit'chouva). Pourquoi le faire attendre?]

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-> Rabbi 'Haïm, le frère du Maharal fait remarquer:
Lorsque l'officiant prononce les mots : "ram vénissa" (élevé et supérieur), il élève la voix.
En effet, la valeur numérique de : "ram" (élevé) est de 240, correspondant au nombre d'heures des 10 jours de téchouva.

Si une personne fait téchouva, elle s'élèvera, sinon la vie deviendra amère (mar - מר, ayant la même valeur numérique que ram - רם) pour lui.

-> On sait que la période de téchouva avec le jugement définitif de D., s'étend (pour les retardataires) jusqu'à la fin de Hochana Rabba.
Dans la lignée du dvar Torah précédent, on peut rapporter des paroles du Késsef Nivchar (sur Vayakél).

Il est écrit : "Louez-le (Hachem) avec le tambourin (tof - תֹ֣ף) et les instruments de danse (ma'hol - מָח֑וֹל)" (Téhilim 150,4)

La valeur numérique de "tof" est de 480 (nombre d'heures entre Roch Hachana et Hochana Rabba) et le mot : "ma'hol" signifie aussi : "le pardon".

=> Nous louons Hachem de nous donner une période de 480 heures durant lesquelles nous pouvons obtenir le pardon (ma'hol) de nos fautes.

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-> La michna Broura (603,2), au nom du Yaarot Dvach, explique que les jours entre Roch Hachana et Yom Kippour sont en rapport avec les 7 jours de la semaine, en ce sens que chaque jour il est possible de faire téchouva sur tout ce qu'on a commis durant l'année en ce même jour.

-> Le rabbi de Slonim dit qu'un seul moment pendant Shabbath vaut autant que plusieurs heures pendant un jour de la semaine, et par conséquent, la téchouva que l'on fait pendant le Shabbath a une valeur considérable.
[d'où l'importance toute particulière du Shabbath Chouva]

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-> "Lorsqu'un homme faute, en réalité, il enchaîne sa néchama avec des milliers de cordes et de chaînes.
Il lui est difficile à présent de se corriger, il a mal à changer ses habitudes, il est attaché avec des menottes spirituelles issues de son péché.
Un homme qui a transgressé un interdit, est attaché avec une corde. S'il a transgressé 100 interdits, il est attaché avec 100 chaînes. Quel malheur pour celui qui est enchaîné avec des millions de chaînes en acier l'empêchant de faire téchouva.

Ainsi, durant les 10 jours de téchouva entre Roch Hachana et Yom Kippour, D. libère, les chaînes, coupe les cordes, et nous dit : "Sauve-toi!!"

Même si l'individu est enchaîné avec des millions de chaînes en acier, Hachem les brise toutes et lui permet durant ces jours de s'enfuir pour sauver sa peau."

[Rabbi Nissim Yaguen]

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-> "Chacun des 10 jours de pénitence correspond à un des 10 Commandements, selon leur ordre d'énumération.
Idéalement, une personne devra mettre l'accent à s'améliorer dans la réalisation du commandement correspondant au jour, durant les 10 jours de pénitence.

Il est à noter que les 2 jours de Roch Hachana durant lesquels nous déclarons la royauté et l'unicité de D., correspondent aux 2 premiers commandements : "Je suis Hachem, ton D." et "Vous n'aurez pas d'autres dieux", et à Yom Kippour, le jour où l'on s'abstient de toute tentation physique, correspond à "Tu ne convoiteras pas ..." "
[Rav Yonathan Eibeshitz - Yaarot Dévach 1,5]

-> Les 10 Paroles prononcées par Hachem pour créer le monde, ainsi que les 10 Plaies amenant à la sortie d'Egypte, sont pour nous une source de croyance et de confiance en la Toute-puissance de Hachem (rien ne Lui échappe, rien ne Lui est impossible), ce qui nous a permis d'avoir les 10 Commandements et de pouvoir les pratiquer.
[basé sur un 'Hidouché haRim disant que les 3 sont liés]

[Ces 10 jours sont propices pour renouveler et renforcer notre confiance en Hachem]

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-> Selon le Rokéa'h (Pirké Avot 5,4), les 10 jours de pénitence correspondent aux 10 épreuves avec lesquelles Hachem a testé Avraham.
Quel est le lien entre les 2?

Le midrach Mordé'haï (Béréchit 22,1) explique que de même que les tests de Avraham lui ont permet de s'élever à de très hauts niveaux spirituels, de même les 10 jours de pénitence ont le potentiel de produire un effet similaire sur nous, si nous les utilisons comme il le faut.