Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Chaque juif a une part dans le monde à venir.
[guémara Sanhedrin 90a]

-> Hachem a préparé pour chaque juif une part du monde à Venir adaptée à son âme, mais elle ne lui est donnée qu'après qu'il soit entré dans ce monde et qu'il ait accumulé les mitsvot et les bonnes actions.
Mais que se passe-t-il s'il commet un fauté? Perdra-t-il sa part dans le monde à venir?

C'est pour cela que D. nous a donné le don du repentir. Grâce au repentir et à la souffrance, la faute est corrigée et la personne conserve sa part dans le monde à venir.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim]

"Une personne qui étudie la Torah fait un grand acte de bonté aux juifs" 

[le 'Hazon Ich]

"C'est à cause de cela, que D. a fait pour moi [des miracles] lorsque je suis sorti d'Egypte" (Haggada de Pessa'h - le racha)

"C'est à cause de cela" : Rachi de commenter : "car ainsi je dois accomplir Ses mitsvot, comme l'offrande du Pessa'h, la matsa et le maror".

Le Beit haLévi (paracha Bo) de nous enseigner :
"Même avant l'existence du monde, il y avait la Torah, dans laquelle la mitsva de la matsa est écrite.
Les Patriarches ont accompli la Torah avant qu'elle n'ai été donné ; longtemps avant la sortie d'Egypte, Avraham a mangé de la matsa et du maror durant la nuit du Séder.

Ces mitsvot ne sont pas venues en raison de la sortie d'Egypte, mais c'est la sortie d'Egypte qui est venue en raison de ces mitsvot.
Ainsi, nous ne disons pas : "C'est en raison du fait que je sois sortie d'Egypte que je fais ça", mais plutôt : "C'est à cause de cela, que D. a fait pour moi [des miracles] lorsque je suis sorti d'Egypte". "
Le 'Hazon Ich amène un exemple du principe que D. "a regardé dans la Torah et a créé le monde" (Zohar II 161a).
Ainsi, c'est parce que la Torah interdit de se raser avec un rasoir que l'homme a été créé avec des poils ('Hazon Ich dans une lettre au Rabbi Mordé'haï Shulman - Roch Yéchiva de Slobodka)

"La part de toute personne dans la Délivrance finale et son niveau spirituel à ce moment, sont le résultat de la façon dont il se comporte durant la nuit du Séder, et dans quelle mesure, il est capable de générer des efforts spirituels au cours de ce moment unique."

[Rabbi Aharon de Karlin]

-> "Comme à l'époque de ta sortie d'Egypte, je te ferai voir des prodiges" (Mika 7,15)
Le Imrei Emes de commenter :
"Dans le futur, la manière dont nous percevrons notre Délivrance miraculeuse par D., est directement liée à notre façon de célébrer les jours durant  lesquels nous sommes sortis d'Egypte."

"Toute personne qui parle de la sortie d'Egypte, et qui se réjouit  de ce récit ... D. se réjouit également de ce récit ... et Il dit aux êtres célestes : "Venez et écoutez le récit de Mon éloge, de Ma louange ..."
A ce moment Sa puissance et sa force augmentent en-Haut, et par le biais de ce récit Israël amène de la puissance à Son Maître."

[le Zohar]

"... véaz mitvasséf lo 'héla ouguévourata lééla, véyisraël béa'ou sipoura ya'avé 'héla lémaré'on "

" [Le soir du 1er jour de Pessa'h], D. passa, pris individuellement (chaque juif), l'embrassa et le bénit."

[midrach Chémot Rabba 19,5]

Les Bné Israël se sont circoncis afin de pouvoir avoir le droit de manger du korban de Pessa'h, comme D. l'a demandé (Chémot 12,43).
La citation ci-dessus reprend la "réaction" de D. en voyant Ses enfants suivre sa volonté (le sang de la circoncision et le sang du sacrifice se mélangeant ensemble).
Il est écrit :
"Je passai auprès de toi, je te vis t'agiter dans ton sang, et je te dis: "Vis dans ton sang!" (Yé'hezkel 16,6) = D. nous bénit : vis avec le sang du korban Pessa'h et vis avec le sang de la circoncision.

-> "D. nous a choisi parmi toutes les nations.
Comment est-il possible d'être triste?"

-> "Cela vaut le coup pour l'âme de faire le voyage des mondes supérieurs jusqu'ici, et de souffrir pendant 80 ans, uniquement pour mettre les Téfilin, même une seule fois."

[le 'Hazon Ich]

Il y a environ 0.20% d'êtres humains qui sont juifs sur terre, et j'en fais partie => Quelle chance!!

[et si en plus, j'ai la chance, l'honneur, de faire partie de ceux qui pratiquent la religion, alors là .... Quelle chance de folie, j'ai!!! ]

Que quiconque a faim vienne manger

"Que quiconque a faim vienne manger" (Haggada de Pessa'h)

-> Le Rambam écrit (Hilkhot Yom Tov 6) :
"Celui qui ferme à clé les portes de sa cour, mange et boit en compagnie de ses enfants et de sa femme, mais ne donne pas à manger et à boire aux pauvres et aux malheureux, cette joie n'est pas une joie née de l'accomplissement d'une mitsva mais une joie pour l'estomac.
Et à ce sujet, il est écrit : "Leurs sacrifices sont pour eux comme du pain d'endeuillés ; quiconque en mange sera impur car leur pain n'est [que pour] eux-mêmes".

Une joie pareille est une honte pour eux."

 

-> "Il faut réjouir les pauvres à chaque fête ; celui qui se réjouit sans réjouir les pauvres sera gravement puni "

[le Zohar – paracha Yitro]

"Lorsqu'un homme (adam - אדם) aura sur la peau de sa chair" (Tazria 13,2)

Le Ach Pri Tévoua nous offre un beau commentaire basé sur le mot : adam.

En hébreu, les termes caractérisant un être humain (une personne) ont tous un singulier et un pluriel.
Ainsi, on a :
-> Ich (איש) qui est singulier ; et anachim (אנשים) qui est pluriel ;
-> guéver (גבר) qui est le singulier ; et guévarim (גברים) qui en est le pluriel.
-> Seul le mot: Adam (אדם) n'existe qu'au singulier.

Nos Sages (guémara Yébamot 61a) nous enseignent que c'est seulement le peuple juif qui est appelé : adam (אדם), car ce n'est que parmi le peuple juif qu'il existe un sentiment intrinsèque d'unité, qui conduit au fait que toutes les individualités de la nation se fusionnent en une seule, unifiée.

Cette guémara (Yébamot 61a), nous rapporte les paroles suivantes de Rabbi Chimon bar Yo'haï :
"Vous [les juifs] êtes appelés :"homme", tandis que les nations du monde ne sont pas appelées : "homme". "

Rabbi Meir Shapiro nous enseigne que cela n'est en rien dénigrant pour les non-juifs, mais c'est plus un état de fait, une caractéristique propre au peuple juif.
"Tous les juifs sont responsables les uns des autres" (guémara Shavouot 39a)

Le Rabbi de dire :
"Telle est la différence : certainement les non-juifs sont des personnes, mais seulement la nation juive a un sens de l'unité, et a profondément ancré en elle un sentiment de préoccupation chacun envers l'autre, qui fait que tous les individus forment un seul "homme". (ké ich é'had)

Les non-juifs sont des humains, seulement les juifs sont "un homme". "

Revenons à notre verset : "Lorsqu'un homme (adam - אדם) aura sur la peau de sa chair".
Une des causes premières de la lèpre est la calomnie, la diffamation (guémara Arakhin 15b).
La calomnie est une conséquence de la division.
Ainsi, le calomniateur remet en cause le sens du terme : adam, c'est-à-dire l'aspect d'unité propre au peuple juif.

Sa punition est la lèpre, qui nécessite sa séparation des autres, son retrait temporaire de la société.
Cela va lui donner l'occasion de contempler dans sa solitude les conséquences de sa division.

<--->

-> "Alors que l'homme est désigné généralement pas un de ces 4 noms : ich, énoch, guéver, et haAdam, qui incluent : les juifs et les non-juifs, le nom Adam désigne exclusivement l'homme juif, d'après le verset : "Vous, Mes enfants, vous êtes désignés Adam" (Yé'hezkel 34,31)."
[Tossefot - guémara Yébamot 61a]

-> Le Maharal (Nétsa'h Israël - chap.10) enseigne :
"A la Création du monde, Adam a été créé en dernier, après toutes les autres créatures minérales, végétales et animales.
Adam vint donc parfaire la Création et devint ainsi la créature essentielle de l'existence dans le monde, jusqu'à la sortie d'Egypte.
A ce moment, la naissance du peuple juif devint la dernière création de Hachem et devint alors, au sein de l'humanité, le peuple essentiel dans le monde (am ségoula), puisqu'aucune nation n'a été créé après ce peuple.
Même les grandes nations, mentionnées avant la sortie d'Egypte telle que Amon, Moav et Essav ont précédé la Nation d'Israël. Cela justifie la dénomination Adam réservée aux Bné Israël.

-> b'h, également au sujet de l'appellation Adam :

La vérité & le mensonge

Notre relation avec la matérialité (1ere partie)

<------------->

Lors de la traversée de la Mer rouge, un des miracles de D. était que chaque tribu traversait dans un canal qui lui était propre, et la paroi séparant chacun de ces canaux était transparent.
On peut se demander : quel en était l'intérêt?

Nos Sages de répondre qu'au sein du peuple juif, il y a un tel sentiment d'unité, d'interdépendance, que D. a fait que chacune des tribus pouvait voir les autres, afin qu'aucune n'en vienne à s'inquiéter du sort de l'autre.

=> Il y a les égyptiens à mes trousses, j'essaie de sauver ma vie, et b"h, j'arrive à fuir ... mais ma joie, mon soulagement ne peut réellement éclater que si chacun de mes autres frères juifs est aussi en train de se sauver de la mort.

Le peuple juif : un peuple uni, un peuple unique ...

"D. s'adressera à Moché et lui dit : "Voici quelle sera la loi pour le lépreux le jour de sa purification, on l’amènera au Cohen"(Métsora 14,1-2)

-> Le Maguid de Douvno enseigne :
"Lorsqu'un homme se laisse aller à la médisance, c'est, en général, parce qu'il ne se rend pas compte de la puissance de la parole.
Il se dit : je n'ai rien fait d'autre que de parler, mais je n'ai entrepris aucune action.
Or, si l'homme était conscient de l'importance considérable de la parole humaine, et s'il savait que toute parole qui porte préjudice à son prochain crée, au ciel, un accusateur aussi bien contre l'homme dont on a parlé mais aussi contre celui qui a parlé, il y a de fortes chances pour qu'il se soit gardé de dire le mal.

C'est le sens du midrach rabba :
"Ne dis pas : je vais dire du mal de quelqu'un mais personne ne les saura.
D. te dira la chose suivante : Sache que je vais envoyer un de mes anges, il t'accompagnera partout et notera tout ce que tu diras sur ton prochain".

C'est pourquoi, celui qui répand la calomnie doit savoir l'important cosmique des paroles qu'il lance dans le monde : il est frappé de lèpre : lorsqu'il est amené au Cohen, il constate qu'une seule parole de ce dernier décidera de son sort.
Tant que le Cohen ne prononce pas le mot "impur!", il n'est pas frappé d'impureté même si tout le monde peut voir qu'il est couvert de lèpre.

Tant que le Cohen ne prononce pas le mot "pur!", il ne sera pas considéré comme tel, même si on voit clairement que ses plaies ont totalement guéri.
(Michna Négaïm, chap.3)=> Celui qui répand la médisance doit apprendre ainsi le pouvoir étonnant que possède chaque mot que l'homme émet : ceci devra le rendre infiniment plus prudent dans chacune de ses expressions.

[ Le 'Hafets 'Haïm de dire que c'est une belle illustration de l'affirmation du roi Salomon : "La mort et la vie sont au pouvoir de la langue" (Michlé 18,21) ]

<------------------------>

-> "Quiconque répand la mauvaise langue, est frappé de la lèpre ... car la médisance est pire que le meurtre.
Le meurtrier ne tue qu'un individu, tandis que le médisant en tue 3 : celui qui la profère, celui qui l'écoute et celui auquel elle porte atteinte."
[Midrach Tan'houma, Métsora 2]-> "D'elle [la langue] sort le bien et d'elle sort le mal.
Lorsqu'elle est bonne, il n'y a pas meilleure qu'elle, et lorsqu'elle est mauvaise, il n'y a pas pire qu'elle."
[midrach Vayikra Rabba, paracha 33]

<------------------------>

-> Le midrach Vayikra Rabba (paracha 16,2) rapporte l'histoire d'un colporteur qui allait de ville en ville vendant un antidote qui donne de la vie.Rabbi Yannaï voulut en acheter, et le vendeur sortit alors un livre de Téhilim est lu :
"Quel est l'homme épris de vie, celui qui aime les jours pour voir le bien?
Protège ta langue du mal, et tes lèvres de la duperie ; écarte-toi du mal et fais le bien, recherche la paix, poursuis-la"  (Téhilim 34,13-14).
[...]
Rabbi 'Haggaï ajouta :
"Le roi Salomon n'avait-il pas déjà proclamé : "Celui qui surveille sa bouche et sa langue, protège son âme des tourments". (Michlé 21,23)=> C'est pourquoi Moché prévient le peuple d'Israël en leur disant : "Voici la loi du lépreux" (métsora), c'est-à-dire la loi de celui qui dit le mal (motsi ra).

<------------------------>

-> "Sache que la lèpre provient de la médisance, car Myriam,qui était une femme d'une grande sainteté, a été frappée de la lèpre pour avoir dit du mal de Moché.
Et c'est un signe pour tous ceux qui propagent la calomnie.
[le Sifri, 481]

-> "Ceux [qui médit de son prochain] provoque une scission entre 2 hommes (par sa médisance), c'est la raison pour laquelle la Torah dit : "Il demeurera isolé, sa résidence sera hors du camp" (Vayikra, Tazria, 13,46). "
[guémara Arakhin 16b]

-> Le rav Zalman Sorotskine explique cette guémara :
"Le médisant pense que le monde n'a été créé que pour lui, que son prochain le vole et le dépouille de tout ce qui lui appartient en propre.
La haine le ronge, la jalousie le tenaille : les autres le gênent et il n'aspire qu'à les écarter de son chemin.

Un tel individu mériterait de mourir d'une épidémie devant D., comme ceux qui médisent de la terre d'Israël.
Cependant, les cieux le prennent en miséricorde et changent sa peine : il est frappé de la lèpre, un châtiment aussi dur que la mort."

-> Rabbi Israël Salanter a dit  :
"La médisance est interdite essentiellement parce que tout son but est de rechercher le mal et les tares uniquement chez l'autre.
C'est la raison pour laquelle on dit au calomniateur : "Si tu es tellement fort pour découvrir les fautes des autres, sors hors du camp, isole-toi avec toi-même jour après jour et tu pourras ainsi découvrir tes fautes et tes défauts à toi, qui ne sont pas des moindres ..."

<------------------------>

+ "Quand vous serez arrivés au pays de Canaan, dont je vous donne la possession, et que je referai naître la plaie lépreuse dans une maison du pays que vous possédez" (Métsora 14,34)

"Que fait D.?
Il frappe de plaies la maison de l'homme et celui-ci en sortant ses ustensiles dévoile aux yeux de tous [ses biens] et tous de parler.
N'as-tu pas prétendu : Je n'en ai rien?!
Voyez la quantité de blé dont il dispose, d'orge et de dattes ...

C'est la raison pour laquelle Moché avertit le peuple d'Israël et lui dit : Quand vous serez arrivés au pays de Canaan ... je referai naître la plaie lépreuse dans une maison du pays que vous posséderez"

[Yalkout Chimoni, Métsora, 14]

<--->

+ "Celui à qui la maison appartient viendra et déclarera au Cohen, en disant : "Il m'est apparu comme une plaie (kénéga) dans la maison"." (Métsora 13,35)

-> Pourquoi le propriétaire devait-il dire : "Comme une plaie" et non "une plaie" ?

-> Seul le Cohen peut le faire (Rachi), et il faut s'exprimer avec modestie en disant : "Je ne suis pas sûr" (Divré David).

-> C’est que cette plaie qui a atteint la maison, préparait un grand bien puisque quand on détruisait la maison suite à la plaie, on trouvait les trésors qu’avaient enfoui les Canaanéens qui habitaient avant.
Ainsi, certes c’était une plaie, mais elle cachait un grand bien. C’était donc "comme une plaie", on pouvait croire extérieurement que c’était une plaie et un malheur, mais en vérité ce n’était pas une plaie mais plutôt un bienfait d’Hachem.
[Guélilé Zahav]

=> De même dans la vie, il ne faut jamais dire que c'est une mauvaise chose (puisque c'est forcément Hachem qui l'a décrété sur nous!), certes c'est peut être amer/désagréable sur le moment, mais au final il en découlera des trésors, une grande richesse pour notre vie.

<--->

-> "Et Je mettrai des plaies de Tsaraat (lèpres) dans les maisons" (Métsora 14,34)

Rachi explique que les habitants de Canaan avaient caché les trésors des Hébreux, sous les murs des maisons, pour ne pas qu'ils soient retrouvés. Mais Hachem a envoyé des plaies dans les maisons, pour faire détruire les murs et que les juifs retrouvent leurs trésors. Mais on peut s'interroger. Nos Sages enseignent par ailleurs que les plaies émanaient de fautes commises.
=> Comment concilier la sanction pour des fautes avec le fait que Hachem envoie les plaies pour restituer les trésors aux Hébreux?

En fait, quand un homme faute, il renforce le mal dans le monde. Pour expier cette faute, Hachem envoie des punitions. En réalité la punition n'est rien d'autre que le Mal renforcé par la faute de l'homme. Ce même mal de cette faute se retourne contre lui pour le faire souffrir. De cette façon, ce mal se dissout et sa faute est réparée.

C'est le sens des plaies que Hachem a envoyé sur les murs des maisons. C'est le mal de la faute qui se manifeste à l'extérieur et fait souffrir l'homme.
Le Mal de la faute est ainsi désintégré. Quand l'homme voit ces plaies sur les murs, il réalise qu'il a commis des fautes graves. Et s'il décide de se repentir sincèrement, à ce moment là, la faute se transforme en mérite. Comment comprendre cela?
Quand un homme commet une faute, il investit dans cet acte des forces profondes qui relèvent de l'impulsivité de son être. Car toutes les fautes émanent des forces impulsives. Or, ces forces sont plus puissantes que les forces de la réflexion. Quand un homme commet des fautes, ces actes l'éloignent de Hachem, car ce sont ses pulsions qui prennent le dessus sur sa raison.

Ainsi, pour rétablir l'équilibre, redonner à la sagesse et la raison leur suprématie, Hachem envoie des punitions, qui, en faisant souffrir l'homme, le purifient de son impulsivité.
Mais s'il fait téchouva, s'il se repent sincèrement, profondément et décide de s'investir dans le service de Hachem, alors toutes les forces impulsives qu'il a développées en lui dans le cadre de ses fautes, vont être investies dans la Sainteté. Son Service Divin sera alors réalisé avec plus de profondeur et d'émotions. Ces forces négatives, ces pulsions non canalisées, apportent à son service Divin une dimension très élevée, lorsqu'il les investit dans la Torah.

C'est pourquoi, l'homme qui se repent est encore plus grand que le Juste qui n'a jamais fauté. Grâce au repentir profond, les plaies qui apparaissent sur les murs et concentrent le Mal investi dans la faute, se transforment à présent en trésors.
Lorsque les murs sont détruits, on y trouve des trésors de Sainteté. Ce sont les forces très élevées, emprisonnées dans le Mal du fait des fautes, qui se libèrent de cette impureté par le repentir. Alors, les plaies elles-mêmes se transforment pour devenir de grands trésors.
[rapporté par le rav Mikaël Mouyal]