"Aspirez toujours à mieux servir D., car aucun service n'est assez digne de Lui."
[Rabbi Na'hman de Breslev]
"Ah, qu'il est facile au pauvre de compter sur D.
Sur qui d'autre, sinon?Ah, qu'il est difficile au riche de compter sur D. quand la fortune lui sourit, le rassure, et lui chuchote : compte sur moi!"
[Rabbi Moché de Sassov]
"Si tous les juifs ensemble, petits et grands criaient :
"Père, l'exil a trop duré, envoie-nous le Machia'h!",
il viendrait sans le moindre doute."[Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch]
"La soif du sacré dissipe la soif du profane"
[Rabbi Chmouel de Sokhatchov]
-> "Il faut débusquer le sacré dans le quotidien, l'extraordinaire dans l'ordinaire."
[Rabbi Na'hman de Breslev]
-> "Qui se sanctifie énormément goûte de son vivant aux délices du monde futur."
[Rabbi Elimelékh de Lizensk]
"Lorsqu'un Juif pleure, D.ieu pleure avec lui… Nous autres devons faire de même, si l’on croise un Juif en souffrance, nous devons pleurer avec lui."
Rav Mena'hem Mendel de Kotzk
"Une seule mitsva fervente et enthousiaste est préférable à 613 mitsvot accomplies dans l'indifférence."
[Rabbi Yaakov Yossef de Polnau]
D. désire le cœur, et en l'utilisant, nos actes ont une dimension toute autre ...
Prononcer des paroles de Torah d’un défunt
+ Prononcer des paroles de Torah d'un défunt :
-> "Rabban Shimon ben Gamliel a dit : le juste n'a pas besoin d'une pierre tombale élaborée afin de rendre éternelle sa mémoire.
Ses enseignements [qui sont répétés même après sa mort], sont pour lui un monument commémoratif."
[guémara Yérouchalmi Shékalim 2,5]
-> Le roi David a dit : "Je voudrais séjourner à jamais sous ta tente" (Téhilim 61,5).
Est-ce qu'il pensait vivre éternellement?
Non, il voulait dire : "Maître du monde! Puis-je mériter que l'on partage mes enseignements même après ma mort."
-> La guémara poursuit en déclarant :
"Shimon ben Nézira a dit au nom de Rabbi Yits'hak : lorsque les mots d'un sage en Torah sont répétés par un vivant [dans ce monde], les lèvres de son corps, de la tombe où il repose, commencent à bouger comme s'il étudiait son enseignement."
-> Bien que ce soit une notion totalement au-delà de notre compréhension, la guémara nous livre un très bel enseignement :
"Comment cela (le fait que les lèvres bougent lorsque des enseignements sont étudiés) va précisément profiter au défunt?
Bar Nézira a expliqué : c'est comme s'il recevait une boisson délicieuse à base de miel.
Rabbi Yits'hak diffère légèrement : c'est comme s'il buvait un vin bon et bien vieilli, dont le goût reste dans sa bouche même après qu'il ai fini de boire."
-> La guémara conclut par :
"Rav Guidal a dit : Une personne qui rapporte un enseignement au nom de la personne qui l'a dit à l'origine, verra l'auteur de ses paroles en face de lui."
-> "L'âme d'un défunt devient présente, à tout endroit et à tout moment, où ses pensées de Torah sont rapportées."
[Zohar - paracha Pin'has]
-> Rabbeinou Méchoulam commente les paroles de Rav Guidal en nous expliquant que lorsqu'on rapporte les paroles de Torah d'un défunt, son auteur nous observe de sa place au Ciel.
Cela va provoquer un sentiment particulier au défunt envers celui qui maintient son souvenir et ses enseignements.
Il va intercéder auprès des royaumes divins en faveur de ce disciple.
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[Il existe plusieurs façons de diffuser des paroles de Torah : en permettant la publication, en donnant un cours, par un apprentissage individuel, ... à chaque fois, on permet au mort de "vivre" l'expérience de bouger ses lèvres dans sa tombe (sifsosav dovévos bakéver) ].
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+ Rendre visite à un défunt :
-> "Cela amène du plaisir aux personnes décédées lorsque ceux qu'elles aiment, rendent visite à leur lieu de sépulture, et qu'elles prient pour le bien de l'âme de la personne partie."
[Séfer 'Hassidim - 450]
-> "Il se trouve qu'une personne décédée prie pour ses enfants ... De même, la prière d'un vivant pour le bénéfice d'un mort a un impact."
[Séfer 'Hassidim - 1171]
-> "S'il n'y avait pas les prières faites par les personnes décédées pour le bien être des vivants, les vivants ne pourraient survivre même pas une demi-journée."
[Ma'avar Yabok - Sfat Emet - citant le Zohar]
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Un cimetière, de par le fait qu'il est le lieu où reposent des tsadikim, possède une atmosphère de sainteté.
-> Selon le Souccat Shalom, un cimetière possède les qualités du Temple.
De nos jours, la présence divine réside sur les lieux où sont enterrés les tsadikim.
En raison de cette sainteté et du mérite des tsadikim enterrés, les prières faites dans un cimetière sont facilement acceptées par D.
Source (b"h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)
Shabbath & le Talmud …
+ Shabbath & le Talmud …
Si presque chaque fête a son traité dans le Talmud, le Shabbath, lui, en a 2 : Shabbath et Erouvin (traité définissant le périmètre à l’intérieur duquel il est permis de déplacer ou de se déplacer pendant Shabbath).
Pour Pessa’h, c’est le traité Pessa’him ; pour Souccot, c’est celui de Soucca ; pour Roch Hachana, c’est celui de Roch Hachana ; pour Kippour, c’est celui de Yoma ; pour Pourim, c’est celui de Méguila.
Pour sa part, Shavouot aurait un rapport avec le traité Chevouot (les serments).
Le traité Shabbath est un grand traité, autant en quantité qu’en qualité.
Le Eiglé Tal dit, dans la préface de son commentaire, que de même que Shabbath est équivalent à toutes les mitsvot, l’étude du traité Shabbath est équivalente à l’étude de toute la Torah.
Le rav Pinkous d’ajouter que c’est un traité extraordinaire et les sujets qui y sont abordés touchent à tous les domaines de la vie, dans tous ses détails, car c’est le Shabbath qui relie l’homme à D.
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-> Le rav Pinkous nous enseigne également que : "Le 7e jour fait tout autant partie des jours de la Création (il n’est pas détaché du monde matériel).
Mais, si tout élément sur terre possède 6 directions (les 4 côtés : est, ouest, nord et sud, et ainsi que : le haut et le bas), le centre qui en est l’âme, c’est le Shabbath. "
=> Durant tous les jours de la semaine, on vit dans le monde tel qu’il apparaît extérieurement, avec toutes ses vicissitudes.
Soudain, le Shabbath arrive, et on voit la vérité en face ; pas celle du futur, celle d’aujourd’hui.
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-> Le mot Shabbath provient de la racine Chevita (arrêt, cessation).
Le Choul’han Arou’h (Ora’h Haïm 306,8) tranche qu’en ce jour : "l’homme doit considérer comme si son travail était accompli".
Le Michna Beroura (39) rapporte les termes de la Mekhilta sur le verset de la paracha Yitro : "Six jours tu travailleras et tu feras toute ta besogne", en disant : "L’homme peut-il effectuer toute sa besogne en 6 jours ?
Arrête-toi, cependant, comme si elle était achevée. " "
"La Torah protège l’homme tout le temps (dans ce monde, à l’heure de sa mort et dans le monde futur) "
[Tana Débei Eliahou Zouta – chap17]
-> "Si tu vois approcher les souffrances, cours vers les lieux d’étude et les souffrances te fuiront immédiatement. "
[Midrach Tana Débei Elyahou]
-> Le ‘Hafets ‘Haïm (Nid'hé Israël - chap.13) de dire que dans ce monde, D. comble les désirs de l’homme qui se consacre à la Torah, comme disent nos Sages : "Toute personne s’adonnant à la Torah voit ses désirs comblés par D. "
-> "Quand l’homme s’affaiblit dans son étude de la Torah et qu’il suit le mauvais chemin, nombre d’êtres malfaisants vont à sa rencontre pour l’accuser. "
[le Zohar]
-> "Toute personne s’adonnant à la Torah … se voit pardonner toutes ses fautes. "
[guémara Béra’hot 5a]
-> "Il n’existe pas de bonne action qui sauve de l’enfer (Guéhinam), si ce n’est l’étude de la Torah."
[Haggadat Michlé]
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-> Le Sifri dit : "La récompense pour l’étude de la Torah est supérieure à celle de tous les autres commandements et, de la même façon, la peine infligée pour sa négligence est plus lourde que pour toutes les autres fautes. "
-> Le ‘Hafets ‘Haïm (Nid'hé Israël - chap.13) rapporte que nos Sages enseignent que, lorsqu’un homme étudie la Torah, les êtres célestes créés par sa bouche (murmurant des paroles de Torah) l’entourent à perte de vue et l’on conçoit donc la punition infligée à celui qui abandonne la Torah, ce que le verset exprime ainsi : "Ceux qui abandonnent D. seront détruits".
La honte et la punition que subira l’homme sont proportionnelles aux bienfaits dont il aura bénéficié en ce jour du Jugement.
"Si un enfant joue avec un bout de bois en disant que c’est un bateau, et qu’on le lui retire, c’est comme si on faisait couler à un adulte son embarcation.
Le déranger, c’est comme lui voler une partie de son monde."[Rabbi Israël Salanter]
Il faut se mettre au niveau de l'enfant afin de lui permettre d'exprimer ses potentialités internes au mieux, selon sa nature.