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Aux délices de la Torah – Page 708 – Pâtisserie spirituelle depuis 5771 – b'h

Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Comme elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël!" (Balak 24,5)

-> Rabbi Yéhouda Tsadka avait l'habitude d'expliquer ce verset ainsi : l'homme peut mériter d'accéder au monde futur par l'intermédiaire de sa femme.
Si l'homme à une femme kasher qui se contente de peu et qui encourage son mari à étudier la Torah, comme par exemple la femme de Rabbi Akiva dont il fit l'éloge suivante auprès de ses 24 000 élèves : "Ce qui est à moi et ce qui est à vous lui appartient" (guémara Nédarim 50a).
Car c'est grâce à elle que tous ses élèves devinrent des érudits.
Il en est de même pour toutes nos femmes vertueuses de génération en génération qui font mériter à leur mari de pouvoir étudier la Torah, d'accomplir les commandements, de s'améliorer et de se bonifier leur permettant d'accéder au monde futur. Et c'est à ce propos que Bilaam déclare : "Comme elles sont belles tes tentes Yaacov, tes demeures Israël", car comme nous le savons, la femme est appelée dans le langage des Sages "tente", "demeure" ou "maison".
C'est par le mérite de la bonté des femmes d'Israël qui sont comparées aux tentes que le peuple d'Israël peut mériter l'accès au monde futur.

-> "La femme qui craint Hachem est digne de louanges" (Michlé 31,30).
Rabbi Ezra Attia explique que lorsque nous voyons un homme qui est empreint de crainte du Ciel, c'est très certainement par le mérite de sa femme car c'est elle qui influence son mari dans sa crainte du Ciel.
A l'inverse, le mari ne peut presque pas influencer sa femme à ce sujet et c'est la raison pour laquelle le roi Salomon loue la femme qui craint le Ciel car le niveau de son mari lui revient.

L'histoire qui va suivre est rapportée dans de nombreux ouvrages de 'hassidout : il s'agit d'un homme pieux qui était marié avec une femme vertueuse mais finirent par divorcer.
Cet homme se remaria avec une racha et devint lui aussi, avec le temps, un bandit, tandis que son ancienne épouse se remaria avec un racha qui se repentit après son mariage et devint un juste.
C'est la raison pour laquelle c'est la femme qui est digne de louanges.

Ainsi Bilaam déclare : "Comme elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël" = car même Bilaam le racha avait compris qu'Israël bénéficiait de sa protection divine par le mérite de sa sainteté, qu'il tirait de la piété des femmes du peuple.
Le plus beau cadeau qu'un homme peut espérer recevoir est de mériter une femme vertueuse qui pourra l'aider dans son ascension spirituelle.
[Tsor ha'Haïm]

"Kora'h, fils de Yits'ar, fils de Kéhat, fils de Lévi, prit ..." (Kora'h 16,1)

-> Kora'h raisonna sur son ascendance et poussa son argumentation jusqu'aux conclusions suivantes (midrach rabba) :
"Moché ne m'a pas assigné de poste fondamental dans la direction du peuple saint d'Israël. Cela aurait dû pourtant être le cas.
En effet, mon mazal (le potentiel de ma destinée) indique que je suis né pour la grandeur.

Mon ancêtre a nommé mon père Yits'ar qui signifie "huile", car il avait perçu à travers lui que, de même que l'huile flotte toujours à la surface de n'importe quel liquide, mon père serait au-dessus de tous, grâce à sa descendance.
C'est ainsi qu'il sut par prophétie que mon père engendrerait des fils exceptionnels qui seraient oints de la sainte huile d'onction pour être Cohen et roi d'Israël.

Il est clair que cette prophétie de mon grand-père (il parle ici de Lévi, le 3e fils de Yaakov) faisait référence à moi-même, l'aîné des fils de Yits'ar."

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Kora'h désirait ardemment accéder à une élévation sociale, il aspirait à posséder un poste important parmi les grands.

Comme Rachi le rapporte, Kora'h ne voulait plus croire en l'ordre divin concernant la répartition des charges honorifiques :
"Lorsque Kora'h vit que ce fut Elitsafan, fils de Ouziel, qui fut nommé par Moché pour être le prince de la tribu de Lévi, il fut pris d'une jalousie immense et s'écria : "Mon père et ses frères étaient au nombre de 4, comme il est écrit : "Et les fils de Kéhat : Amram et Yits'ar et 'Hevron et Ouziel." (Chémot 6,18).

Les fils d'Amram, qui était l'aîné des 4, ont recueilli 2 dignités : l'un est devenu roi et l'autre grand prête.
Qui aurait dû obtenir la prochaine place?

N'est pas moi, qui suis le fils de Yits'ar, lui-même 2e fils de Kéhat après Amram.
Or, c'est le fils du plus jeune des frères que Moché a désigné!
Je vais m'opposer à lui et faire invalider ce qu'il a dit."

=> L'erreur de Kora'h est d'oublier que Moché ne partageait pas les postes selon des critères familiaux ; il obéissait seulement à ce que lui ordonnait D.

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Kora'h a oublié aussi qu'un nom détient en lui 2 personnalités, 2 faces possibles qui dépendent du libre arbitre de chacun.

C'est ainsi qu'en parallèle du midrach cité par Kora'h (cf.plus haut), il existe la guémara (Sanhédrin 109b) suivante:
"Reich Lakich a enseigné :
-> "Kora'h (קרח) signifie qu'il a provoqué une Kor'ha (קרחה - une calvitie) en Israël (c'est-à-dire : la perte importante de vies humaines, en l’occurrence les vies de ceux qui l'avaient suivi).

-> Fils de Yits'ar (יצהר), signifie qu'il a excité sur lui la colère du monde, d'une façon aussi éblouissante qu'est éblouissant le jour à midi (צהרים - tsaora'im).

-> "Fils de Kéhat (קהת), signifie qu'il fut un fils qui harcela (akéé - הקהה) les dents de ses géniteurs.

-> "Fils de Lévi" signifie qu'il fut un fils qui provoqua un cortège funèbre (une lévaya - לְוָיָה) à ses adeptes dans le Guéhinam."

Cette signification est à l'opposé de celle donnée par le midrach.
=> Chaque nom porte donc en lui 2 directions possibles, tout dépend de la façon dont l'homme cherche à se comporter dans son existence.
Nos choix et notre comportement vont donner à notre nom sa valeur positive ou non.

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+ "Vayikar Kora'h" (Kora'h pris)

Que prit donc Kora'h?
Nos maîtres disent : des paroles de séduction. (il éveilla dans chaque groupe, la jalousie endormie).

-> Selon le Yalkout Chimoni, Kora'h disait : "Vous voyez bien, mes frères, que tout ce que font Moché et Aharon est pour leur seul intérêt personnel.
Ils vous dépouillent et affirment que c'est D. qui leur a ordonné d'agir ainsi, mais en vrai, il n'en est rien."

-> Kora'h suggéra que chaque tribu eut son propre Cohen Gadol.
Tout le monde aurait été satisfait., il y en aurait pour tout le monde (250 chefs de tribus se laissèrent séduire).
Kora'h flatta ce qui est le plus cher au cœur de l'homme, ce à quoi le cœur aspire le plus dans l'existence humaine : le kavod : les honneurs.

Ce besoin d'honneurs est réellement lié au cœur de l'homme.
La valeur numérique du mot kavod : honneur (כבוד) est identique à celle du mot coeur : lèv (לב).

-> Pour voir à quel point cela peut mener à l'aveuglement, on peut citer la guémara suivante (Sanhédrin 110a) :
" "Lorsque Moché entendut cela, il tomba sur son visage." (Bamidbar 16,4)

Rabbi Shmouel bar Na'hmani a dit au nom de Rabbi Yonathan :
"Qu'a-t-il donc entendu?
Qu'on le soupçonnait de relations coupables avec une femme mariée, comme il est écrit : "Ils jalousaient Moché dans le camp" (Téhilim 106,16)

Selon Rav Shmouel bar Its'hak, ce passage nous enseigne que chacun suspectait sa femme d'avoir des relations avec Moché."

-> Le Ora'h 'Haïm haKadoch explique que si Kora'h "réussit" à aller si loin dans ses accusations, ce fut parce qu'il avait entamé avec son Maître une controverse.
Dans sa folie, Kora'h affirma à qui voulait l'entendre : "Tout ce que Moché nous a enseigné jusqu'à aujourd'hui est faux. Tout provient de son imagination."

Par jalousie, il oublia la sortie d'Egypte et l'ensemble des miracles, le don de la Torah, ...

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-> Rabbi Yéhochoua Maman (dans son Irga déYoma) trouve une allusion au fait que Kora’h a renié sa foi en la sainte Torah, puisque son nom figure 11 fois dans cette paracha (Kora'h), ce qui signifierait qu’il a renié les 5 livres de la Torah écrite et les 6 sections de la Michna (la Torah orale).

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-> "Moché entendit et se jeta sur (al) sa face" (v.16,4)

=> Pourquoi Moché s’est-il prosterné sur sa face?

Le Michkenot Yaakov explique :
Les Sages ont dit qu’il est interdit de regarder un racha (guémara Meguila 28a).
Dans ce cas, lorsque Kora’h a renié Hachem, Son serviteur Moché et Sa Torah du Ciel, il était interdit de le regarder.
C’est ce qui est dit : "Moché entendit et se jeta". Pourquoi cela?
"à cause de (al) sa face" = Non sur sa propre face, mais il a dû se prosterner à cause du visage de Kora’h, pour ne pas le regarder.

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Nos maîtres disent que Kora'h fut trompé par son œil.

Il vit que descendrait de lui le grand prophète Chmouel, dont nos Maîtres disent qu'il équivalait à lui seul (au niveau de sa génération, bien entendu) à Moché et Aharaon réunis (guémara Ta'anit 5b ; rapportant entre autre le Téhilim 99,6).

Rachi (16,7) d'ajouter :
"Il a vu également les 24 équipes de garde descendues de ses petits-fils, tous prophétisant sous l'inspiration divine.
Il s'est alors dit : "Se peut-il que toute cette grandeur descende de moi, et je me tairai!?"
[Si telle est ma descendance, pourquoi ne suis-je pas honoré?]

Voilà pourquoi, il commit la folie de comploter pour obtenir cette dignité.
Il avait entendu dire à Moché que tous allaient périr, sauf un seul.
Il s'est imaginé à tort que c'est à lui que cela s'appliquait, ce en quoi il n'a pas vu juste, puisque ce sont ses enfants qui se sont repentis."

Son raisonnement était à ce point tortueux qu'il calcula que la différence qui existait entre lui et Moché était immense.
Il allait donner naissance à des tsadikim qui auraient une valeur indéniable aux yeux de D., alors que la descendance de Moché n'allait rien apporter de spécial.

Bien au contraire, l'un de ses petits-fils allait même être un prêtre serviteur d'idoles.
En effet, il est écrit : "Les enfants de Dan érigèrent l'idole à leur usage ; et Yonathan, fils de Guershom, fils de Ménaché, ainsi que ses descendants servirent de prêtre à cette tribu, jusqu'au jour où elle fut exilée du pays." (Choftim 18,30)
Dans le Talmud, ainsi que dans de nombreux midrachim, il est rapporté que ce Yonathan, fils de Guershon, n'était autre que le petit-fils de Moché.

=> Kora'h raisonna beaucoup trop sur tous ces éléments.
Moché n'avait rien à se reprocher, il obéissait à D. en tout et sur tout.
Seule la jalousie, qui constituait la personnalité de Kora'h dirigea ce dernier vers sa chute, lui faisant oublié tout respect du Maître.

"J’ai pardonné selon ta parole" (Chéla'h Lé'ha 14,20)

-> On peut expliquer ce verset de la façon suivante. Lorsqu’un homme faute, et qu'il prie et s’épanche auprès de Hachem pour se faire pardonner, Hachem le prendra en miséricorde et lui pardonnera ses fautes.
Plus il est sincère, plus il a de la ferveur, plus il abonde en prières et supplications, et plus Hachem lui pardonnera.

C’est cela le sens de : "J’ai pardonné selon ta parole" = le pardon de Hachem est directement lié à la parole de l'homme qui Le supplie et implore Son Pardon.
[Boutsina Dinhora]

"Et l'image de Hachem, Il voyait" (Béahaloté'ha 12,8)

=> Comment peut-on dire que Moché voyait l'image de Hachem? Alors que Hachem n'a pas de représentation physique!

-> Le rabbi Mendel Ména'hem de Kotsk explique :
Ce que la Torah veut dire c'est que dans tout ce qu'il voyait, Moché voyait Hachem. Quand il observait le monde matériel, les arbres, le ciel, les animaux. Lorsqu'il observait les événements de la vie quotidienne, qu'il constatait les concours de circonstances, les rencontres, les phénomènes naturels ...
Moché voyait l'Omniprésence de Hachem. Tout ce qu'il voyait lui apprenait encore et encore sur la Grandeur de Hachem. Il percevait Sa Bonté, Son Intelligence, Sa force, Sa Patience ...
Il ne voyait pas le monde dans sa dimension matérielle. Il n'y voyait que les messages grandioses qu'il exprime et véhicule sur la Grandeur de Hachem.

Le monde est rempli de merveilles, on peut y percevoir de grandes choses. Il suffit d'être dans la conscience et dans la perception que Hachem est Omniprésent.
"La terre est remplie de Tes acquisitions" = la terre est remplie d'innombrables merveilles qui permettent à l'homme de T'acquérir, d'acquérir une foi authentique, une conscience forte de la Grandeur et des Merveilles de Hachem.
L'homme qui s'ouvre au monde, qui efface son ego et laisse une place à Hachem, saura percevoir dans chaque chose, la Grandeur et les Merveilles de Hachem. Chaque instant lui donnera une nouvelle occasion de Le connaître davantage et se rapprocher davantage de Lui.

"Nadav et Avihou moururent devant Hachem..., et Elazar et Itamar officièrent en tant que Cohen, du vivant de Aharon leur père" (Bamidbar 3,4)

=> Qu'est-ce que cela ajoute t-il que de préciser que Elazar et Itamar officièrent "du vivant de leur père"?

-> En fait, nos Sages enseignent que lorsque Nadav et Avihou sont morts, leur âme (néchama) a été réparée en investissant le corps de Pin'has. Lorsque Zimri s'est perverti avec la princesse de Midyan (Kozbi), Pin'has les a tués avec une lance. A ce moment là, les âmes de Nadav et Avihou ont pénétré le corps de Pin'has. C'est ainsi que Pin'has est devenu un Cohen.

Notre verset suggère cette idée : "Elazar et Itamar officièrent en tant que Cohen du vivant de Aharon". Cela signifie que du vivant de Aharon, seuls Elazar et Itamar pouvaient officier en qualité de Cohen.
Pourquoi?
Parce que Nadav et Avihou, leurs frères, étaient morts. Néanmoins, après la mort de Aharon, lorsque Pin'has en tuant Zimri a bénéficié des âmes de Nadav et Avihou. C'est de cette façon qu'il a pu servir comme Cohen.
Certes du vivant de Aharon, seuls Elazar et Itamar ont servi en qualité de Cohen. Mais après la mort de Aharon, Nadav et Avihou également ont pu servir comme Cohen, à travers la personne de Pin'has.
[Alchikh haKadoch]

"Il est écrit: «Si vous vous conduisez selon Mes Lois, si vous gardez Mes Préceptes et les exécutez, Je vous donnerai les pluies en leur saison, et la Terre livrera son produit, et l’arbre du champ donnera son fruit ..." (Bé'houkotaï 26,3-13)

=> La Torah énumère ici un certain nombre de "Bénédictions" matérielles. Celles-ci sont-elles les récompenses aux mitsvot?

On va rapporter 3 commentaires pour expliquer le sens de ces bénédictions :

1°/ [Un préalable pour accomplir sereinement les Commandements] : Le Rambam écrit [Lois de la Téchouva 9,1] :
"Sachant que la récompense des Commandements et le Bien que nous mériterons si nous observons le chemin de D. prescrit dans la Torah est la vie du Monde futur, ... quel est donc le sens de [cette expression] qui se trouve dans la Torah entière : "Si vous obéissez, vous recevrez cela" ... [et toutes ces promesses sont des choses qui] auront lieu en ce Monde, comme la satiété et la faim, la guerre et la paix, la souveraineté et l’assujettissement, l’établissement en terre [d’Israël] et l’exil, la prospérité [dans ses activités] et l’échec? Toutes ces promesses sont vérité. Elles ont déjà été accomplies et le seront encore. Quand nous observons tous les Commandements (mitsvot) de la Torah, nous obtenons tous les Bienfaits en ce Monde ...
Néanmoins, ces Bienfaits ne sont pas l’ultime récompense des Commandements ... Tout ceci doit être compris comme suit : Hachem nous a donné cette Torah, qui est un Arbre de Vie. Qui accomplit tout ce qui y est mentionné et connaît cela parfaitement et correctement méritera la vie du Monde futur, selon la grandeur de ses actes et l’abondance de sa sagesse.
[D.] nous a promis dans la Torah que si nous l’observons avec joie et enthousiasme, et que nous sommes toujours versés dans Sa Sagesse, Il retirera toutes les entraves à son accomplissement, comme la maladie, la guerre, la faim, et autres [calamités], et nous dispensera tous les biens qui nous soutiennent dans l’accomplissement de la Torah, comme la satiété, la paix, l’abondance d’argent et d’or, afin que nous n’ayons pas la nécessité de s’occuper toute notre vie à subvenir aux besoins du corps, et que nous soyons libres pour étudier de la Torah et accomplir les Commandements, et ainsi mériter la vie du Monde futur."

2°/ [Une garantie de la promesse divine] : Rabbi Yéhouda Halévi écrit dans son livre Kouzari :
"Toutes les religions promettent à leurs fidèles un Paradis ‘bien gros et bien gras’! Toutefois personne n’est jamais revenu pour dire si l’on recevait effectivement tout ce qui était promis. Auprès de qui peut-il aller se plaindre à présent?
C’est la raison pour laquelle le salaire que nous recevrons dans le Monde futur n’est pas mentionné, car il nous serait impossible de vérifier la véracité de ces propos!
Hachem nous dit : ‘Teste-Moi dans ce Monde! Accomplis les mitsvot avec joie, et vois si Je ne t’envoie pas la Bénédiction! Donne aux pauvres et vérifie si tu ne t’enrichis pas!
Respecte le Chemita et regarde! Je t’enverrai l’abondance dans la 6e année!
Toutes ces promesses sont notre garantie qu’Hachem nous fera hériter du Monde futur".

3°/ [Une loi de la nature] : Le Saba de Slabodka nous dit que de même, selon les lois de la nature, "Je vous donnerai les pluies en leur saison" fait que "et la Terre livrera son produit", de même vous est-il promis, en tant que loi de la nature, que "si vous vous conduisez selon Mes Lois", alors "Je vous donnerai les pluies en leur saison".

"Ton frère vivra avec toi" (Béhar 25,36)

=> La guémara demande : si deux hommes marchent dans le désert, tant assoiffés qu'ils sont proches de la mort. Ils trouvent un seul verre d'eau. Que doivent-ils faire? Se le partager au risque qu'ils meurent tous les deux? Ou bien laisser le premier le boire et sauver sa vie? Mais alors l'autre mourra avec certitude?!
Au départ, les Sages pensaient qu'ils devaient se partager le verre d'eau. Jusqu'à ce que Rabbi Akiva nous enseigne que le premier le boira pour sauver sa vie : "Ton frère vivra avec toi" = cela signifie qu' "un homme doit avant tout sauver sa vie."
Mais pourquoi est-ce Rabbi Akiva qui nous enseigne cette loi, contrairement à ses confrères?

En fait, Rabbi Akiva disait que chaque jour, lors de la lecture du Shéma, il se préparait à sacrifier sa vie pour Hachem. Il espérait continuellement que le besoin de sanctifier Son Nom se présente à lui pour Lui offrir sa vie.
Ainsi, Rabbi Akiva vivait uniquement pour sanctifier le Nom de Hachem. Chaque instant de sa vie Lui était consacrée. Rabbi Akiva qui vivait dans cet état d'esprit, pouvait affirmer qu'un homme doive avant tout sauver sa vie! Car une vie exclusivement réservée à Hachem ne doit pas être perdue, juste à cause de la soif.
Mais si un homme vit pour ses plaisirs, alors rien ne garantit que sa vie prime sur celle de son prochain ...
['Hidouché haRim]

+ "La terre observera un repos de Shabbat pour D." (Béhar 25,2)

-> accordez un repos à la terre = au matérialisme ; imprégnez-la du Shabbat = de spiritualité et de sainteté.
[Baal Chem Tov]

Étudiez [la Torah] avec énergie et une grande joie.
Cela réduira les pensées perturbatrices.
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach 51]

"Un homme craindra sa mère et son père, et mes Shabbat vous respecterez (véét shabétotaï tichmorou)" (Kédochim 19,3)

=> Pourquoi la mère précède ici le père? Et pourquoi il est dit : "Mes Shabbat" au pluriel?
Enfin, quel lien entre la crainte des parents et le respect du Shabbat?

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch explique :
Chaque Shabbat, Hachem donne à chaque juif une âme supplémentaire. Cette âme a 2 dimensions, une féminine que l'on reçoit le vendredi soir, et une masculine que l'on reçoit le Shabbat dans la journée.
En effet, la Torah évoque 2 termes par rapport à Shabbat : "Chamor (observe)" et "Zakhor (souviens-toi)".
Chamor correspond à la sainteté du vendredi soir, de dimension féminine. Et Zakhor, au niveau de la journée de Shabbat, de dimension masculine (Zakhar – masculin).
La nuit étant liée au féminin, et le jour au masculin. Ainsi, puisque la sainteté du vendredi soir précède celle de la journée, c'est pourquoi la Torah dit : "L'homme craindra sa mère et son père", la mère (féminin) avant son père (masculin).

Cet ordre correspond à la sainteté de l'âme supplémentaire que l'homme reçoit le Shabbat, la dimension féminine du vendredi soir, avant la dimension masculine du jour.
Ainsi, le verset poursuit : "Et Mes Shabbat vous respecterez", allusion aux deux aspects de la sainteté de Shabbat, la féminine avant la masculine.