Aux délices de la Torah

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Celui qui s'unit à une femme pendant sa période d'impureté menstruelle est passible de la peine de Karète ("retranchement", mort anticipée).
De plus, selon le Zohar, c'est l'une des transgressions qui chasse la Présence divine (Chékhina) du monde et empêche la prière d'être entendue, car il n'y a pas de plus grande impureté.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

La profanation du nom de D. est la plus grave transgression qu'un homme puisse commettre.
Comme le disent nos Sages (Yoma 86b) à propos des quatre expiatoires : "La profanation du nom de D. n'est expiée ni par le repentir, ni par "Yom Kippour", ni par les souffrances mais uniquement par la mort, car il est écrit : "Je jure que ce péché ne vous sera point pardonné jusqu'à votre mort" (Yéchayahou 22,14).
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

Dans la guémara (Shabbath 33a), Raba bar Chéla déclare au nom de Rav 'Hisda : Celui qui dit des mots grossiers tombera au fond de la guéhinam ...
Rav Na'hman bar Its'hak ajoute : Celui qui écoute en silence ces grossièretés sera, lui aussi, précipité dans la guéhinam, ... même s'il n'a pas tenu des propos inconvenants.
[commentaire des Métsoudot - sur Michlé 22,14 ]

De bonnes habitudes à prendre jeune

+ De bonnes habitudes à prendre jeune :

-> Un homme ne peut changer sa nature profonde. Cependant, même s'il est né sous un mauvais signe astral, il a le choix d'être juste (tsadik), racha ou moyen, comme l'enseignent les Sages (Shabbath 156a) : "Celui qui est né sous le signe de Mars peut devenir soit un meurtrier (racha), soit un Mohel (un homme pieux pratiquant les circoncisions) soit un boucher (moyen)".

C'est le sens du verset : "Donne au jeune homme de bonnes habitudes suivant son chemin personnel" (Michlé 22,6), c'est-à-dire habitue-le à accomplir des commandements en tenant compte de son signe astral et de sa nature ; de la sorte, "même avancé en âge il ne s'en écartera pas".
En revanche, si tu contraries sa nature, il t'écoutera peut-être dans son jeune âge pour ne pas être puni, mais par la suite, quand il sera déchargé de ton joug et ne sera plus sous ton autorité, il s'éloignera des mitsvot, car il lui sera impossible de briser sa nature profonde.
[Gaon de Vilna - Michlé 22,6]

Le sacrifice d’un Cohen célibataire n’est pas agréé

+ Le sacrifice d'un Cohen célibataire n'est pas agréé :

-> "Quand un homme apportera un sacrifice" (Vayikra 1,2) vient exclure un Cohen qui n'est pas marié ; son sacrifice n'est pas agréé et il est privé des bénédictions.
Il n'est pas un homme à part entière et la Présence divine ne réside pas sur lui car il est comme un infirme, disqualifié pour le Service, puisqu'il est "amputé" de sa moitié.

Ainsi, Nadav et Avihou, les deux premiers fils d'Aharon, périrent de mort violente pour avoir apporté «un feu étranger" (Chémini 10,1-2) alors qu'ils n'étaient pas mariés.
Selon Rabbi Aba, c'était d'autant plus grave qu'ils avaient brûlé de l'encens, qui est le sacrifice de la plus haute valeur.
[Zohar - Vayikra 5b]

Celui qui fait honte à quelqu'un, le désigne par un surnom ou tire gloire de son humiliation tombe dans la géhenne et n'a pas part au monde futur; faire pâlir son prochain de honte équivaut à un meurtre.

Les railleurs sont l'un des quatre groupes qui ne sont pas visités par la Présence divine.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Quarante anges sont chargés de frapper les âmes pécheresses. Ils bannissent pendant quarante jours tous ceux qui ont souillé les paroles de la Torah en tenant auparavant des propos futiles ; durant cette période, leurs prières ne sont pas exaucées.
Au sujet des fauteurs qui méritent d'être mis au ban, dix hérauts célestes proclament : "Faites attention à Untel qui a été mis au ban".
Le fauteur reste sous le coup de cette sanction et privé de la protection divine jusqu'à ce qu'il se repente devant son Maître.
Après son repentir, les quarante anges qui l'avaient mis au ban se rassemblent et mettent fin à son exclusion ; dès lors, sa prière est de nouveau exaucée.
[Zohar - Pékoudé 249b]

S'imposer des limites dans la nourriture est la meilleure barrière contre la faute, comme il est écrit : "Mettre un frein à sa bouche (c'est-à-dire aux plaisirs gastronomiques) et à sa langue, c'est se préserver de bien des tournants.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

La plus grande bénédiction divine que l'on peut recevoir, c'est de n'être jamais triste (voir Michlé 10,22).

La tristesse provient de la souillure de Samaël, l'ange du mal ; elle s'est abattue sur l'homme à cause du serpent.
En effet, après le péché originel, Hachem dit à l'homme : "Maudite soit la terre à cause de toi ; tu en tireras ta nourriture dans la tristesse" (Bérechit 3,17). De même, Il déclare à 'Hava : "Tu enfanteras dans la tristesse" (Bérechit 3,16).

Hachem s'éloigne de celui qui est triste.
Ainsi, Yaakov perdit l'inspiration prophétique pendant les 22 ans où il resta séparé de Yossef et il la retrouva seulement après avoir entendu la nouvelle réjouissante que son fils était encore vie et qu'il était devenu le vice-roi d'Egypte.
[...]
Nos maîtres (Pessa'him 30b) enseignent : "La Présence divine et l'inspiration prophétique ne peuvent résider sur une personne triste".
Ainsi, le prophète Elicha demanda qu'on joue d'un instrument de musique pour l'égayer et lui permettre de recevoir l'inspiration prophétique (II Méla'him 3,15) et les prophètes rencontrés par Chaoul avant d'être nommé roi employèrent le même procédé (voir I Chmouel 10,5).
De même, chaque mitsva et chaque prière doivent être faites avec la plus grande joie.

Ainsi Abayé exprimait sa joie d'avoir ses Téfiline sur lui (Béra'hot 30b) et Rav Brona souriait toute la journée quand il avait récité la 'Amida tout de suite après la bénédiction Gaal Israël, sans aucune interruption (ibid. 9b).

Chacun doit se réjouir de faire partie des serviteurs de Hachem et d'avoir reçu la Tora de vérité.
Il n'y a pas de plus grande joie au monde que de reconnaître l'un des millions de bienfaits d'Hachem qui nous protège.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

La résurrection des morts

-> Le Malbim (sur Yé'hezkel 43,20-24) dit au sujet de la résurrection des morts :
1°/ Elle se produira avant l'inauguration du troisième Temple, puisque le prophète Yé'hézkel y participera.
2°/ Les morts ressusciteront en chair et en os, sans aucun défaut, car un infirme ou un ange ne sont pas aptes à servir au Temple.
3°/ Ceux qui auront été ressuscités seront soumis aux commandements, comme les autres ; sans cela, ils ne pourraient accomplir la "Mitsva" de porter les vêtements des Cohanim et les autres commandements relatifs au culte sacrificiel.