Aux délices de la Torah

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Malheur à celui qui bavarde dans la synagogue car, par son attitude désobligeante, il établit une séparation entre lui et Hachem et se montre un homme de peu de foi en agissant comme si D. n'existait pas et comme s'il n'avait pas peur de Lui.
[Zohar - Térouma 131b]

L’orgueilleux court à sa perte

+ L'orgueilleux court à sa perte

-> L'orgueil est source de nombreuses transgressions envers Hachem et envers autrui. Il conduit notamment à causer du dommage à son prochain, à le haïr et à médire de lui. C'est aussi une grave faute envers Hachem, comme il est dit : "Ton cœur s'élèvera et tu oublieras Hachem ton D." (Ekev 8,14).

D'après le roi Chlomo, "tout cœur hautain (c'est-à-dire toute forme d'arrogance, d'orgueil) est une abomination pour Hachem" (Michlé 16,5).

Selon un enseignement Talmudique (Sota 5a), l'orgueilleux mérite d'être mis au ban de la communauté, d'être abattu comme un arbre voué à un culte idolâtre; en outre, il ne ressuscitera pas lors de la résurrection des morts et la "Chékhina" se lamente sur lui.
Il est comparable à un idolâtre, à un renégat, à un homme s'étant uni à toutes les femmes interdites et à celui qui a construit un haut lieu pour y apporter un sacrifice (à l'époque où c'est formellement défendu). Même si, à l'instar d'Abraham, il reconnaît Hachem comme le Créateur du ciel et de la terre, il n'échappera pas au châtiment de la géhenne. Il finit par être rapetissé et par mourir prématurément.
Ainsi, Yérovam (Jéroboam), le premier roi du royaume d'Israël, après le schisme intervenu à la mort de Chlomo, qui surclassait tous les Sages de la génération par ses connaissances sans faille de la Torah, a été puni et chassé du monde à cause de son arrogance.
[ rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha II,4]

Venir en avance à la synagogue = avoir un lien privilégie avec Hachem

+ Venir en avance à la synagogue = avoir un lien privilégie avec Hachem :

-> Heureux est le peuple saint, car Hachem l'appelle à se rapprocher de Lui. En conséquence, ce peuple saint doit s'attacher à Lui en venant tôt à la synagogue, où Il se trouve; ceux qui arrivent les premiers méritent le nom de "justes".
Certes, il est dit par ailleurs (Béra'hot 6b) que Hachem se met en colère quand Il vient à la synagogue et n'y trouve pas dix hommes, le quorum requis pour que Sa présence y réside.

Dans ces conditions, pourquoi est-il recommandé d'arriver parmi les premiers?
On peut répondre à cette question par la parabole suivante: C'est comparable à un roi qui a convoqué tous les habitants d'une ville à tel endroit et à telle heure. L'un des habitants vient en avance, tandis que les autres sont encore en train de se préparer.
Quand le roi arrive et lui demande où sont les autres, il répond : "Moi je suis venu en avance; eux, ils vont venir par la suite, conformément à l'ordre du roi!".
De la sorte, il devient le favori du roi. Lorsque les autres arrivent, ils trouvent grâce devant lui et il les renvoie en paix. Mais si le roi n'avait pas été rassuré par celui qui est venu en avance sur les intentions des autres habitants, il se serait mis immédiatement en colère.

De même, dès lors que l'un des fidèles arrive en avance à la synagogue, c'est comme si les autres s'y trouvaient déjà, car il est leur représentant. Aussitôt, la Présence divine s'attache à lui et lui confère le statut de «juste».
S'il n'avait pas été là, Hachem aurait dit : "Pourquoi suis-Je venu sans qu'il y ait quelqu'un" (un fidèle en avance) (Yéchayahou 50,2) avec qui établir des liens étroits.
[Zohar - Térouma 131a]

Min’ha de Shabbath = un temps propice

+ Min'ha de Shabbath = un temps propice :

-> Les six jours de la semaine, le monde est soumis aux rigueurs de la Justice (Rigueur) quand arrive l'heure de l'office de Min'ha.
Mais le Shabbath, c'est le moment le plus propice (de la semaine), placé sous le signe de la joie.
C'est à ce moment de la journée que Moché, le fidèle et saint prophète, a quitté le monde, pour que l'on sache qu'il n'a pas été visé par l'Attribut de Justice. Son lieu de sépulture est resté caché de tous, comme le Très-haut, qui reste invisible pour les êtres terrestres et les êtres célestes. Il peut être heureux de son lot.
[Zohar - Yitro p.88b]

L'homme doit prendre dans la joie le premier repas de Shabbath, qui lui apporte une bénédiction matérielle et une âme supplémentaire.
Au deuxième repas, tous les mondes baignent dans la joie.
Quant au troisième repas, il apporte la bénédiction sur tous les jours de la semaine.

Il faut prendre ces trois repas [de Shabbath] réservés à la sainte descendance d'Israël qui, à la différence des autres peuples, atteignent le plus haut degré de la foi.
D'où l'expression : "Entre Moi et les Bné Israël, c'est un signe perpétuel" (Ki Tissa 31,17) de notre lien privilégié.

[Zohar - Yitro p.88b]

Celui qui échauffe ses sens même involontairement sera tenu responsable s'il en vient à une vaine émission de semence.
S'il l'a fait sciemment pour se donner du plaisir, il est détestable aux yeux d'Hachem et rejeté par Lui ; il perd le droit de voir la Présence divine!
[séder haYom - 37b]

L'homme doit se représenter ce monde comme une mer houleuse : pour surnager, il lui faut lever la tête vers son Créateur, veiller à ne pas avaler les eaux impétueuses et se garder des vagues qui risquent de le submerger.
[séfer 'Harédim 72a]

Hachem déteste "le cœur qui nourrit (Horech) des pensées pécheresses (les pensées interdites)" (Michlé 6,18) :
- il est plus difficile de les éviter que la transgression elle-même (guémara Yoma 29a) ;
- d'après le Ibn Ezra, elles rendent l'âme impure; elles préparent la transgression, comme le labour (Haricha) avant la moisson.
- ces pensées et la faute éloignent l'homme de son Créateur.
- Après avoir nourri de telles pensées, l'homme devrait avoir honte de se présenter devant le Roi, comme s'il avait souillé ses vêtements en entrant dans un endroit sale. D'où l'injonction du prophète : "Lavez-vous, purifiez-vous!" (Yéchayahou 1,16).
[séfer 'Harédim 71a]

La charité, c'est comme un prêt que le Créateur accepte de payer avec des intérêts, comme il est écrit : "Celui qui a pitié du pauvre prête à D." (Michlé 19,17).
[séfer 'Harédim 69b]

Quand un homme commet une transgression, le jour où cette faute a été accomplie vient témoigner contre lui et n'est pas compté, au Ciel, comme un jour de vie, sauf si la personne se repent.

Quand un Juste (tsadik) meurt, son âme monte au ciel, "habillée" de tous les jours de sa vie qui lui servent de vêtements d'apparat.
En revanche, si un homme a fauté tout au long de son existence, il n'aura pas de quoi "se vêtir" dans l'au-delà ; malheur à lui et à son âme.
[Zohar - Vayé'hi p.224a]