Aux délices de la Torah

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Un appel du ‘Hafets ‘Haïm …

+ Ci-dessous un appel, très actuel, du 'Hafets 'Haïm évoquant les souffrances d'Israël à l'époque précédant la venue du macchia'h :

"Mes frères, mes amis, nous voyons que la 'midat adin' (l'attribut de justice sévère) se fait durement sentir dans le monde.
Il n'y a pas de jour où nous n'entendions des nouvelles effrayantes ...
Il nous faut être convaincus que c'est un avertissement que D. nous envoie pour que nous fassions Téchouva.

Qui sait ce qui se passera demain?

Plus nous tarderons à nous repentir, plus la colère divine augmentera.
Quiconque a la crainte de D. à coeur, se doit d'assumer la responsabilité de la collectivité et de faire comprendre au grand public l'obligation impérieuse que tous ont de se repentir.
Peut-être la colère de D., s'apaisera-t-elle ...

Mais, si nous faisons preuve de négligence, nous aurons à rendre des comptes pour chacun des jours où nous aurons tardé à nous repentir ...

Le coeur brisé par les souffrances du peuple d'Israël ... et attendant la délivrance ..."

Source (b"h) : issu du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

"A l’aéroport, on voit des panneaux lumineux affichant des numéros de vols et des horaires qui changent continuellement.
A chaque instant, un vol est annoncé, ainsi que sa provenance et l’heure d’atterrissage prévue.

Il en est de même pour chacun d’entre nous, ici-bas : à chaque instant, on annonce dans les cieux tout ce qui nous concerne et chaque infime détail de ce qui doit nous arriver.
Comme le disent nos Sages : « Nul ne cogne son petit doigt sur cette terre sans que cela ait été décrété dans les Cieux. »
Rien n’est le fait du hasard."

[Rav Chajkin   -> le libre arbitre est total, mais son cadre d’application est défini, pour notre bien, à chaque instant ... ]

Concernant la date exacte de la fin des temps …

+ Concernant la date exacte de la fin des temps ...

Selon le Rambam (1) :
-> "En ce qui concerne les sujets de l'arrivée du Machia'h, et ce qui en ressort, personne ne peut savoir comment ils se présenteront jusqu'au moment où ils se produiront, car ils n'ont pas été dévoilés aux Prophètes ; les Sages n'ont pas non plus reçu de tradition s'y afférant.
On ne peut se référer qu'aux implications de certains versets."

-> le Rambam conclut sur ce sujet en disant : "On ne se consacrera donc pas aux écrits allégoriques et on n'interrogera pas longuement les midrachim sur ces sujets.
Il ne convient pas de leur accorder une très grande importance car ils ne conduisent ni à la crainte, ni à l'amour de D."

L'idée du Rambam est vraiment très très importante ...

D'ailleurs, le rav Eliezer Ména'hem Chakh a écrit (2) :
"Le seul signe [relatif à la délivrance] mentionné par le Rambam, c'est la Téchouva.
Or, au lieu de s'investir dans la Téchouva ... on se tourne vers les signes.
On cherche simplement à alléger son fardeau, mais ce n'est pas ce que D. attend de nous ... "

==> D. veut que nous nous investissions uniquement dans ce qui peut renforcer notre crainte et notre amour pour Son service.

En spéculant continuellement sur la "fin des temps" et sur les signes manifestes de l'arrivée du machia'h, on passe à côté de ce que D. attend de nous en cette période précédant l'arrivée du machia'h.

Notre seule préoccupation doit être de nous préparer aux temps messianiques, car une fois qu'ils seront là, on ne pourra plus changer ce qu'on a négligé de corriger jusque-là (cf.Ramban sur Dévarim 30,6).

Dans un monde d'action, croire dans le macchia'h, c'est des actes, une attitude, et non pas une spéculation ou des pensées stériles

==> l'idée de sa venue doit être pour nous, comme si chaque instant, chaque acte pouvait potentiellement être le dernier.
Il faut donc faire Téchouva, vivre pleinement selon la Torah, et éviter de remettre à plus tard (car si on croit en sa venue imminente, il n'y a potentiellement pas de plus tard pour s'améliorer, mériter de bien agir ...).

Sources :
(1) : Yad 'Hazaka, Hilkhot Méla'him - chapitre 12
(2) : Mikhtavim VéMaamarim - page 39)

Source (b"h) : adaptation & compilation personnelle issue du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

Notre plus grande bénédiction = être proche de D. !!

---> Notre plus grande bénédiction = être proche de D. !!

Le rav Yé’hézkel Levenstein a dit : "l’objectif essentiel de la création de l’homme est de se rapprocher de D. en brisant les barrières qui le séparent de Lui
Ce but n’est pas simplement, comme certaines personnes le pensent, de profiter des bienfaits de ce monde."

Un homme posa un jour au rav Bounim de Pchis’ha la question suivante :
"Comment une personne qui ne porte pas de téfiline, qui profane le Shabbath et qui ne respecte pas les lois et les coutumes d’un juif intègre, peut-elle être riche et avoir du succès en tout ? "

Le rav répondit en citant le verset : "Et Hachem, D., dit au serpent : Parce que tu as fait cela [tu as entraîné la femme à manger le fruit], tu es davantage maudit que tout le bétail et les bêtes des champs ; sur ton ventre, tu te déplaceras et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie."

= Bien que la poussière ne puisse être considérée comme un aliment savoureux, elle se trouve en abondance et est toujours facilement accessible.
D. semble donc avoir "béni" le serpent avec la promesse qu’il ne souffrirait jamais de la faim.

Rav Bounim explique qu’en réalité, il s’agit de la malédiction suprême.
En effet, les 2 "malédictions" de l’homme et de la femme (Tu mangeras à la sueur de ton front + Tu enfanteras dans la douleur) sont un moyen d’assurer le fait que l’homme aura toujours la motivation de se forger un lien avec D., en déversant son cœur en prières.

Le serpent, par contre, voit tous ses besoins satisfaits.
De ce fait, il n’a jamais aucune raison de demander quoi que ce soit à D., et donc de se forger un lien avec lui.

=> De la même manière, D. accorde parfois la santé et la richesse à une personne qui ne prie pas.
Avec tous ses besoins matériels satisfaits, cette personne ne voit aucune raison de se tourner vers D. pour prier, ce qui, évidemment, ne peut être considéré comme une bénédiction

==> A travers la prière, nos besoins et nos désirs deviennent la source de notre plus grande bénédiction : être proche de D.

[Selon le rav Dessler : certaines personnes rejettent avec tellement de force le fait que D. dirige le monde qu’elles en deviennent indignes d’être réveillées par D.]

 Source (b"h) : compilation personnelle du livre : "Prier avec feu" du rav Heshy Kleinman

"Barou’h Hachem que nous ayons Hachem"

[Rav Chajkin]

= Comment traverser l’océan tumultueux de ce monde-ci sans s’appuyer sur D., sans avoir une émouna à toute épreuve et sans la certitude qu’Il veille sur chacune de Ses créatures ?

"Sache que notre Père, dans le Ciel, est un D. plein de miséricorde.
Il a infiniment plus de pitié de nous que nous n’avons pitié de nous-mêmes.

Tout ce qui nous arrive et tout ce qui nous entoure vient de Sa volonté, avec une grande miséricorde.
Sache donc une chose : tout ce que tu vois autour de toi, c’est le plus grand ‘hesséd qui puisse exister pour le peuple d’Israël."

[paroles du ‘Hazon Ich à la Rabbanite Greineman, juste après la 2e guerre mondiale, celle-ci lui demandant de l’aide afin de comprendre la tragédie venant d’atteindre le peuple juif]

 

La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle …

+ La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle …

On demanda à Rav Bibi bar Abaye : « Que signifie l’expression : "kéroum zoulout aux gens ?"
Il répondit : "Ce sont les choses qui se tiennent au sommet du monde, mais que les gens traitent avec légèreté."
Rachi affirme à ce sujet : "Par exemple, la prière qui s’élève jusqu’au ciel."
=> dans cette guémara (Béra’hot 6b), nos Sages nous enseignent que la prière fait partie des choses les plus élevées/importantes de ce monde, et que malgré cela, elle est très négligée.

[Le rav Moché Sternbuch dit que le fait que tant de personnes ont de si grandes difficultés à prier avec ferveur/concentration est la preuve de son importance.

-> "Nos Sages enseignent qu'il existe 4 domaines qui nécessitent d'être constamment renforcés, et il s'agit de : la Torah, les bonnes actions, la prière et le déré'h érets." (guémara Béra'hot 32b)
Si nous avions conscience de ce que nos prières peuvent réellement accomplir, nous ne nous arrêterions jamais de prier. Mais nous la considérons avec légèreté, car sans renforcement permanent elle perd forcément toute sa valeur.]

Le Néfech ha’Haïm explique que dans le monde futur, les gens prendront conscience de tout ce qui aurait pu être à eux si seulement, ils avaient cru en le pouvoir de la prière, et en avait fait usage.

Le rav Pam dit à ce sujet : "On montrera aux personnes (ayant négligées l’importance de la prière) l’effet que leurs prières auraient pu avoir si elles les avaient dites avec une concentration venant du cœur.
Le malade aurait pu guérir, le couple sans enfants aurait pu en avoir et la personne à la recherche d’un conjoint aurait pu le trouver."
=> Faisons de notre mieux, pour ne pas avoir de remords sur notre vie.

---> En priant, nous disons : "Toi, et Toi Seul peut m’aider".

Le Maharal = lorsqu’un personne prie avec sincérité, elle renonce en faveur de D. au propre fait d’exister, en reconnaissant humblement sa propre insuffisance et en affirmant sa confiance en le pouvoir universel de D.
=> La finalité intrinsèque de la prière est d’amener une personne au plus haut degré possible de proximité avec D.

Le rav Yossef Albo explique que la prière ne change pas un mauvais décret, ni ne modifie un mazal défavorable.
En fait c’est plutôt la personne qui se trouve changée grâce à la prière.
En atteignant un niveau spirituel plus élevé, elle développe une plus grande capacité à recevoir les bénédictions de D., les bénédictions qu’elle mérite effectivement de recevoir.

=> Plus nous prions, plus nous intégrons dans notre psychique, notre totale dépendance à chaque instant en D., la conviction que D. est la source de toutes les bénédictions …

Chaque événement de la vie peut être une occasion de prier avec ferveur/conscience, et aucune prière (même la plus banale) ne restera veine (à l’image de l’eau qui va goutte après goutte faire un trou dans une pierre dure, notre esprit rigide va grâce à la succession de nos prières permettre à D. de faire une place à D. pour qu'Il puisse résider avec un maximum de proximité avec nous).

==> La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle nous change, nous, et c’est cela qui change tout !!

"Nul homme n'est aussi dépendant des autres que celui qui recherche les honneurs."

Rabbi Mendel de Kotzk

Le temps, c’est …

+ Le temps, c’est …

La société dit : “Le temps, c’est de l’argent.”

Le ‘Hafets ‘Haïm avait l’habitude de dire à ce sujet : "L’argent, c’est du temps."
==> N’oublions pas les priorités dans notre vie.

L’argent ne doit pas être la finalité, mais un moyen nous permettant de vivre davantage.

D’ailleurs, le Rabbi de Loubavitch disait: "Le temps, c’est la vie!"

"Etre proche de perdre la vie est une situation qui engendre l’appréciation de cette vie.

C’est à cause de la routine que nous avons perdu de vue le sens de la vie ; quand cette routine est brisée, nous nous éveillons et savourons la vie elle-même."

[Rav Akiva Tatz]