Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Sache que notre Père, dans le Ciel, est un D. plein de miséricorde.
Il a infiniment plus de pitié de nous que nous n’avons pitié de nous-mêmes.

Tout ce qui nous arrive et tout ce qui nous entoure vient de Sa volonté, avec une grande miséricorde.
Sache donc une chose : tout ce que tu vois autour de toi, c’est le plus grand ‘hesséd qui puisse exister pour le peuple d’Israël."

[paroles du ‘Hazon Ich à la Rabbanite Greineman, juste après la 2e guerre mondiale, celle-ci lui demandant de l’aide afin de comprendre la tragédie venant d’atteindre le peuple juif]

 

La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle …

+ La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle …

On demanda à Rav Bibi bar Abaye : « Que signifie l’expression : "kéroum zoulout aux gens ?"
Il répondit : "Ce sont les choses qui se tiennent au sommet du monde, mais que les gens traitent avec légèreté."
Rachi affirme à ce sujet : "Par exemple, la prière qui s’élève jusqu’au ciel."
=> dans cette guémara (Béra’hot 6b), nos Sages nous enseignent que la prière fait partie des choses les plus élevées/importantes de ce monde, et que malgré cela, elle est très négligée.

[Le rav Moché Sternbuch dit que le fait que tant de personnes ont de si grandes difficultés à prier avec ferveur/concentration est la preuve de son importance.

-> "Nos Sages enseignent qu'il existe 4 domaines qui nécessitent d'être constamment renforcés, et il s'agit de : la Torah, les bonnes actions, la prière et le déré'h érets." (guémara Béra'hot 32b)
Si nous avions conscience de ce que nos prières peuvent réellement accomplir, nous ne nous arrêterions jamais de prier. Mais nous la considérons avec légèreté, car sans renforcement permanent elle perd forcément toute sa valeur.]

Le Néfech ha’Haïm explique que dans le monde futur, les gens prendront conscience de tout ce qui aurait pu être à eux si seulement, ils avaient cru en le pouvoir de la prière, et en avait fait usage.

Le rav Pam dit à ce sujet : "On montrera aux personnes (ayant négligées l’importance de la prière) l’effet que leurs prières auraient pu avoir si elles les avaient dites avec une concentration venant du cœur.
Le malade aurait pu guérir, le couple sans enfants aurait pu en avoir et la personne à la recherche d’un conjoint aurait pu le trouver."
=> Faisons de notre mieux, pour ne pas avoir de remords sur notre vie.

---> En priant, nous disons : "Toi, et Toi Seul peut m’aider".

Le Maharal = lorsqu’un personne prie avec sincérité, elle renonce en faveur de D. au propre fait d’exister, en reconnaissant humblement sa propre insuffisance et en affirmant sa confiance en le pouvoir universel de D.
=> La finalité intrinsèque de la prière est d’amener une personne au plus haut degré possible de proximité avec D.

Le rav Yossef Albo explique que la prière ne change pas un mauvais décret, ni ne modifie un mazal défavorable.
En fait c’est plutôt la personne qui se trouve changée grâce à la prière.
En atteignant un niveau spirituel plus élevé, elle développe une plus grande capacité à recevoir les bénédictions de D., les bénédictions qu’elle mérite effectivement de recevoir.

=> Plus nous prions, plus nous intégrons dans notre psychique, notre totale dépendance à chaque instant en D., la conviction que D. est la source de toutes les bénédictions …

Chaque événement de la vie peut être une occasion de prier avec ferveur/conscience, et aucune prière (même la plus banale) ne restera veine (à l’image de l’eau qui va goutte après goutte faire un trou dans une pierre dure, notre esprit rigide va grâce à la succession de nos prières permettre à D. de faire une place à D. pour qu'Il puisse résider avec un maximum de proximité avec nous).

==> La prière ne fait pas changer D. d’avis, elle nous change, nous, et c’est cela qui change tout !!

"Nul homme n'est aussi dépendant des autres que celui qui recherche les honneurs."

Rabbi Mendel de Kotzk

Le temps, c’est …

+ Le temps, c’est …

La société dit : “Le temps, c’est de l’argent.”

Le ‘Hafets ‘Haïm avait l’habitude de dire à ce sujet : "L’argent, c’est du temps."
==> N’oublions pas les priorités dans notre vie.

L’argent ne doit pas être la finalité, mais un moyen nous permettant de vivre davantage.

D’ailleurs, le Rabbi de Loubavitch disait: "Le temps, c’est la vie!"

"Etre proche de perdre la vie est une situation qui engendre l’appréciation de cette vie.

C’est à cause de la routine que nous avons perdu de vue le sens de la vie ; quand cette routine est brisée, nous nous éveillons et savourons la vie elle-même."

[Rav Akiva Tatz]

"Quiconque profane le Shabbath est considéré comme reniant toute la Torah."

[Bamidbar Rabba 15,34]

L’honneur et le respect des parents …

+ L’honneur et le respect des parents par le rav Mattitiahou Salomon …
 

Une des conditions préalable pour que le processus d’éducation des enfants soit constructif et couronné de succès est le concept : de "kavod" (= l’honneur, le respect –> mitsva de kiboud av va’èm – cf.chémot 20,12) et de "mora" (= la crainte -> mitsva de ich imo vé’aviv tira’ou – cf.vayikra 19,3).

Un certain nombre de lois découlent de ces mitsvot, et si la Torah nous les a donné c’est qu’il y a des raison.

Certains parents, soit par un sentiment d’humilité, soit par une idée fausse de la parentalité moderne, choisissent de renoncer à leurs prérogatives de parents.
Ils n’exigent pas que leurs enfants s’adressent à eux avec un extrême respect et avec une profonde vénération.
Ils aspirent à être les amis et les copains de leurs enfants, et les règles strictes de respect et d’honneur ne correspondent pas du tout à leur vision des choses.
C’est une grave erreur !

=> Les mitsvot du respect et de la crainte des parents ont pour but de nous enseigner la reconnaissance et la gratitude.

Mais il y a également un autre but constituant un élément primordial dans l’éducation des enfants.

 

---> En quoi consiste le concept de respect dans la Torah ?
Pourquoi devons-nous porter du respect et de la déférence à certaines choses et à certaines personnes ?
Que gagnent-elles en s’attirant notre respect ? Pourquoi en-ont-elles besoin ?

La réponse est qu’elles n’en ont pas vraiment besoin.
Nul n’a besoin de respect au sen réel du mot, et les gens qui ont faim de respect ne font que courir après une illusion.
Par conséquent, pourquoi sommes-nous censés donner du respect aux parents, aux rabbanim et aux personnes âgées, s’ils n’en ressentent pas la nécessité ?

= c’est parce que c’est nous qui en avons besoin.
C’est dans notre propre intérêt que nous avons besoin de donner du respect aux autres.

En effet, il existe une corrélation directe entre respect et influence.
Plus nous honorons et respectons les gens dont nous devons tirer un enseignement et une inspiration, plus nous serons réceptifs à ce qu’ils doivent nous donner.

En respectant nos parents, notre rav, la Torah, ... nous faisons en sorte que leur message a plus d'impact, nous parle plus.

Précisons (si nécessaire), que les parents ne doivent pas instaurer chez eux des mesures draconiennes, chercher à transformer un enfant en prisonnier virtuel.
Cependant, il y a des occasions où le fait de réclamer du respect avec modération profitera à l’enfant sans pourtant l’écraser.

Les mitsvot sont données dans l’intérêt des enfants …
[n'essayons pas d'être plus intelligent que la Torah, sous couvert de modernité ...]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "D'un coeur plein d'amour" du rav Mattitiahou Salomon

La plus grande source de bonheur est : le don de la vie …


"Quelqu’un qui dispose d’une sensibilité spirituelle ne perçoit pas la vie comme quelque chose de neutre, qui serait amélioré ou détérioré par des expériences positives ou négatives.

Bien au contraire, être vivant est une bonne raison d’être au comble de la joie, même dans les expériences les plus négatives ; la vie est la possibilité de grandir, et rien ne vaut mieux que cela."

[Rav Akiva Tatz]

"Le monde physique est semblable aux touches d’un piano ; la musique n’est pas produite par les touches, mais par les cordes profondément cachées au sein du mécanisme, derrière la façade.

Mais les touches sont indispensables ; sans elles, il n’y aurait pas d’accès au mécanisme interne, et bien que les touches soient muettes en elles-mêmes, c’est lorsqu’elles sont frappées que la musique s’élève.

Ainsi, des actes physiques sont nécessaires pour produire des changements dans le non-matériel."

[rav Akiva Tatz]

 

==> Suivons la partition la Torah, et tâchons de produire une belle mélodie par le biais de nos actions de chaque instant.

[dans le cadre du libre-arbitre, de notre compréhension limitée, nous ne pouvons "écouter"/capter le résultat produit de notre vivant par nos actions, mais nous ne devons pas pour autant y renoncer à le produire].

Avant d’entrer dans une synagogue …

+ Le rav Elimémelh de Lizhensk prononçait les mots suivants avant d'entrer dans la synagogue pour prier :
"Sache où tu entres, ce que tu vas y faire, Qui se trouve dans cette maison, à Qui est cette maison et Qui t'a donné la capacité d'y entrer."