"Il faut agir, nul n'est dispensé de faire tout ce qu'il peut, mais on n'est pas obligé d'arriver à un résultat, car les résultats sont entre les mains de D."
[une devise du 'Hafets 'Haïm]
"Si tu ne montes pas de degré en degré, tu ne pourras que descendre, car il n'y a pas de 3e voie."
[ le Gaon de Vilna - (1720 -1797) ---> dans la vie, il n'y a pas de situation neutre/du surplace : si on ne fait pas des efforts personnels pour avancer, c'est qu'on recule ... ]
"Bien entendu, il existe la nécessité de rapprocher le public de la Torah … Mais, il faut se rappeler que ce n’est pas la Torah que l’on doit approcher du public."
[Rav Chakh]
"Dans ma barbe, il y a un cheveu blanc pour chaque élève."
[le rav Yerou'ham Leivowitz de la yéchiva de Mir - 1873-1936 ---> on peut voir à quel point le rav se souciait de chacun de ses élèves!! ]
"Si aujourd'hui, tu n'es pas meilleur que hier, quel besoin as-tu d'aujourd'hui?
Si demain, tu n'es pas meilleur qu'aujourd'hui, quel besoin as-tu de demain?"[Rabbi Na'hman de Breslev - 1772-1810]
"Lorsque j’ai commencé à étudier le Moussar, je pouvais me mettre en colère contre le monde entier en dehors de moi-même.
Par la suite, je pouvais me mettre en colère aussi contre moi-même.
Pour finir, je ne me mets en colère que contre moi-même."[Rav Israël Salanter ]
L’amour d’autrui du Rav Chakh …
+ L’amour d’autrui du Rav Chakh …
Pendant la période incertaine de la guerre du Golfe, nombreux furent ceux qui demandaient au Rav Chakh s’il fallait rentrer en France, aux États-Unis pour rejoindre les parents qui le demandaient avec insistance.
Le Rav se montra apaisant : “Restez en Israël, à la Yéchiva!”
Pourtant ses proches remarquèrent que le Rav dormait mal la nuit.
Plutôt que de s’étendre sur son lit, il se plaçait délibérément dans une position inconfortable et somnolait.
Un matin, lorsque l’on demanda au Rav les motifs de cette surprenante attitude, il répondit :
“Les parents de nos élèves ne sont pas en sécurité ….
Comment pourrais-je dormir?”
"Sachez que toute publicité autour d’une mitsva accomplie dissipe nos mérites.
C’est comme un billet de train déjà utilisé! …"[Rav Chakh]
Qu'est-ce qu'une mitsva accomplie à la perfection?
Le rav Chakh disait souvent :
"[Il s'agit] d'une mitsva accomplie si discrètement qu'aucun de ceux qui sont là ne le sauront jamais.
Personne n'en sait rien, c'est là le mérite le plus grand, de loin plus élevé que celui de réunir des masses et de leur enseigner la Torah!
Car la sensation de "gloire" ou de tout autre plaisir escompté réduit considérablement la valeur d'un acte méritoire."
"Une mitsva doit être naki, propre, sans honneur, sans publicité.
Seul D. doit le savoir ...
Et il faut le faire pour Lui et pour rien d'autre ... c'est cela qui fait mériter la vie éternelle"
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Occasionnellement, il peut être utile de "composter" notre "billet de train" (mitsva) pour impacter positivement notre entourage :
- le fait que je donne en public (de l'argent, du temps, ...) va entraîner d'autres à donner ;
- le fait que je fasse publiquement une mitsva, va inciter d'autres à suivre l'exemple ;
- partager la Torah à autrui ;
- ...
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Rabbi El'azar dit : Celui qui donne la tsédaka en cachette est plus grand que Moché Rabbénou.
[guémara Baba Batra 9b]
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-> Le Pélé Yoets explique que les actes et les conduites obéissant à la halakha peuvent être exécutés en public, mais ceux qui correspondent à des ajouts volontaires faits par piété doivent être accomplis dans la discrétion. Celui qui désire faire des ‘houmrot doit le faire entre lui et lui-même, sans publicité.
-> S’appuyant sur le Zohar, le ‘Hida écrit que, si quelqu’un publie ses bons actes, il reçoit ainsi sa récompense dans ce monde, tandis que, dans le suivant, il sera puni pour cela. Non seulement il ne recevra pas de récompense, mais en plus, il sera puni.
A l’inverse, celui qui cache ses bonnes actions, Hachem le protège et le cache, le mettant à l’abri des puissances impures, comme le souligne le verset : "Je veux ... suivre la droiture de mon cœur dans l’enceinte de ma maison ... Je déteste les agissements des pervers : rien de commun entre eux et moi" (Téhilim 101, 2-3).
Celui qui œuvre discrètement dans ce monde en sera grandement récompensé dans le suivant, en vertu de la promesse du verset : "Ah! Qu’elle est grande Ta bonté, que Tu tiens en réserve pour Tes adorateurs" (Téhilim 31,20).
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-> Le Sfat Emet résidait dans la ville de Gour où il étudiait la Torah jour et nuit et s'affairait au service d'Hachem. Il ne quittait jamais sa ville. Quand son épouse tomba malade, il voyagea avec elle à Vienne pour consulter les médecins.
Quand le Rav attendait le train dans la gare de Varsovie, ses disciples lui demandèrent de leur transmettre un enseignement avant de se séparer.
Alors le Sfat Emet leur dit : "On doit apprendre des enseignements pour le service Divin à partir de chaque chose. Mais que pouvons-nous apprendre du train?
La locomotive traîne, par la force de la vapeur, des dizaines de wagons, des centaines de personnes, des tonnes de marchandises. Mais d'où vient sa force? Quel est son secret?
Toute sa force vient du fait que la locomotive renferme en elle la vapeur sans la laisser s'échapper.
Il en est de même dans le Service d'Hachem. Plus une personne renferme en elle-même le feu de l'enthousiasme sans le laisser transparaître à l'extérieur, plus il recevra de la force et de la puissance dans le Service Divin!"
On naît non goy, et non, juif …
La quasi totalité des bénédictions récitées le matin au réveil sont à la forme affirmative (ex : "Béni sois-Tu, D., qui a créé tout ce dont j’ai besoin”).
Il en est une qu’on dit à la forme négative : “Béni sois-Tu, D., qui ne m’a pas fait goy (non-juif).”
Ne devrions-nous pas dire : “... qui m’a fait juif”?
Le Rav Chakh répond à cette question de Rabbi Yaakov Galinski :
“Il faut bien savoir que D. nous accorde la bonté de ne pas naître non-juif.
Cependant, il appartient à nous seuls de devenir un ben Israël.
En effet, être un bon juif, cela est un rôle qui nous incombe, et qui dépend des choix de chacun.”
"Il est plus facile de connaître le Talmud en entier que de corriger un mauvais trait de caractère (une mida)."
[Rav Israël Salanter]