Aux délices de la Torah

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L'Ecole de Rabbi Yichma'el (guémara Soucca 52b) enseigne : Si ce malpropre (le mauvais penchant) se porte à ta rencontre pour te provoquer, entraîne-le à la maison d'étude. S'il est comme une pierre, il sera réduit en poudre; s'il est comme du feu, il volera en éclats.

Le Gaon de Vilna (Michlé 25,22) explique :
si le mauvais penchant veut te dissuader d'apprendre la Torah, entraîne-le à la maison d'étude, même dans un but intéressé, afin d'en arriver par la suite à le faire de manière désintéressée. S'il est comme une pierre, c'est-à-dire si ton cœur est dur comme une pierre et bouché par les désirs matériels, il sera réduit peu à peu en poudre quand tu l'abreuveras d'enseignements allégoriques et de leçons de morale.
Et si le mauvais penchant est comme du fer, si l'homme est dur et irritable, il fera voler en éclats ce défaut par la consommation de "pain", d'une autre nourriture spirituelle, à savoir les Hakakhote, comparables à du feu et capables d'éteindre le feu de la colère.

L'étude de la Torah et la générosité sauve des souffrances post mortem.
[Chaaré Kédoucha 2,7]

Lorsqu'une personne prie pour la parnassa, elle fait partie de la catégorie de "ceux qui cherchent à se purifier" et ces personnes reçoivent l'aide Divine. Le fait de prier montre que l'on a de l'émouna et du bita'hon en Hachem. C'est pourquoi les portes de la parnassa s'ouvrent à celui qui fait la prière.
[ rabbi de Kobrin ]

Nos Sages (guémara Béra'hot 6b) accordent à la prière une valeur exceptionnelle. Encore plus importante que les sacrifices, elle apporte, comme eux, l'expiation des fautes.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

Tranquillité d’esprit dans la spiritualité et la matérialité

+ Tranquillité d'esprit dans le Ruchnius et le Gashmius :

"Yaakov s'installa dans le pays du séjour de son père ans le pays de Canaan. Voici l'histoire de la descendance de Yaakov : Yossef ... " (Vayéchev 37,1-2)

-> Le séfer Divré Israël demande pourquoi le verset concernant l'endroit où Yaakov a vécu se trouve à côté du verset concernant sa descendance. Quel est le lien entre ces deux choses?

-> Il répond en citant Rachi : "descendance de Yaakov" = de leurs séjours, de leurs migrations, jusqu’à ce qu’ils arrivent à une installation définitive (li'hlal yichouv - לִכְלָל יִשּׁוּב).
Le Divré Israël explique : "li'hlal yichouv" comme signifiant : ils se sont installés avec "yichouv adaat", avec la tranquillité d'esprit.
Il affirme qu'un juif doit avoir la foi dans tout ce qu'il fait. Cela est vrai aussi bien en ce qui concerne les questions de spiritualité que de matérialité.

En ce qui concerne les questions spirituelles, il est évident que lorsque l'on veut étudier ou faire la prière, il faut avoir l'esprit tranquille. On doit être calme et posé afin de pouvoir se concentrer correctement. C'est ce que disent les nos Sages (Béra'hot 17a) : "Tant que l'on se concentre avec son cœur sur le Ciel".

La même règle s'applique également aux questions matérielles.
Lorsqu'une personne veut travailler ou faire des affaires, elle doit être calme et concentrée. Si elle est nerveuse et pressée, il ne réussira pas.
En général, les personnes qui se lancent à corps perdu dans des affaires peuvent connaître le succès à court terme, mais elles finissent par perdre tout leur argent en peu de temps. Les chances de réussite à long terme sont beaucoup plus grandes si la personne est calme et non pressée, et si elle reconnaît que ses transactions ne seront couronnées de succès que si Hachem le décrète.
Si l'on sait qu'Hachem est la source de toute richesse (Divré haYamim I 29,14) et que l'on se fie entièrement à Lui, on sera calme et l'on aura de très bonnes chances de réussir dans les affaires.

La Michna (Pirké Avot 2,2) dit que "la Torah est bonne avec déré'h éretz". Si une personne possède le yichouv hadaat, elle réussira dans les deux cas. Cependant, si une personne est toujours nerveuse et pressée, elle n'aura pas l'esprit tranquille dans les affaires ou dans l'étude et la prière. Cela entraînera de nombreux problèmes qui auraient pu être évités

"Vayachev Yaakov béérets ..." = Lorsque le verset dit que Yaakov a habité (vayéchev) dans le pays où ses pères avaient vécu, il fait allusion au concept de Torah avec déré'h éretz. Le mot "béérets", dans le pays, évoque des questions terrestres, comme le fait de travailler pour gagner sa vie.
"... mégouré aviv" = L'expression "le lieu où ses pères ont vécu" fait référence à la Torah et à la prière, qui sont les "demeures" de notre Père céleste.
C'est ce qui ressort du verset : "Parce que ma maison est la maison de la prière" (ki béti beit téfila - Yéchayahou 56,7), d'où il ressort que la prière est considérée comme une "maison", et de la guémara (Béra'hot 8a) : "Tout ce qu'Hachem a dans Son monde, ce sont les 4 amot de la halakha", d'où il ressort que la Torah est également considérée comme une demeure.

Ainsi, le verset dit : "Vayéchev Yaakov" = Yaakov a vécu avec yichouv hadaat. "Dans le pays" = en ce qui concerne les questions matérielles. "Dans la demeure de ses pères" = et en ce qui concerne les questions de Torah et de prières.
Cela nous enseigne que toutes les questions doivent être traitées avec calme et sérénité.

Le verset poursuit en parlant de la descendance de Yaakov, c'est-à-dire du peuple juif de toutes les générations.
Chaque juif traverse de nombreuses expériences dans la vie, mais toutes doivent être accueillies avec yichouv hadaat. Comme le dit Rachi, le verset parle de l'installation et de l'errance du peuple juif de toutes les générations. Chaque expérience avait pour but de "parvenir à l'installation", c'est-à-dire d'atteindre le yichouv hadaat. Et une fois qu'une personne atteint le niveau de yichouv hadaat (tranquillité de l'esprit), tous ses problèmes disparaissent.
Une fois qu'une personne en est arrivée là, elle reconnaît que tout dépend de la volonté d'Hachem. Hachem l'aidera alors et lui fournira tout ce dont il a besoin.

La toupie

+ La toupie :

-> Le séfer Ner Israël écrit que le rav Israël de Chortkov a raconté lors de l'une des nuits de 'Hanoucca qu'il se souvenait que lorsqu'il était jeune, son père, le rav David Moché de Chortkov, lui avait un jour donné une toupie pour qu'il joue avec.
Il lui avait dit : "Joue avec cette toupie et fais [ainsi] tourner tout ce qui t'oppresse [les éloignant de toi]".

Les grecs voulaient que l’on poursuive nos désirs matériels

+ Les grecs voulaient que l'on poursuive nos désirs matériels :

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 2,4) disent que les Yévanim (grecs) ont décrété que les juifs devaient écrire "sur les cornes des bœufs" que "nous n'avons pas de part dans le D. d'Israël".

-> Le rav Yaakov Israël de Charkas explique qu'ils voulaient détruire la avodat Hachem que les juifs ont même à travers des objets terrestres. Nous sommes capables de servir Hachem même à travers des objets physiques. Les grecs voulaient mettre un terme à cela et nous ont fait écrire que "nous", c'est-à-dire nos vies terrestres, "n'ont pas de part en Hachem".
Ils voulaient que nous déclarions que nous ne mélangerions pas les choses terrestres/matérielles à notre service d'Hachem et que ces choses ne devraient être utilisées que pour les désirs physiques.

Shabbath est un jour propice pour faire descendre ici-bas des âmes saintes, lors de relations conjugales.
[Zohar - Yitro 89a]

La Présence divine quitte ce monde et les cris de prière des hommes ne sont plus entendus à cause de trois catégories de pécheurs :
1- Celui qui s'unit à une femme se trouvant en état d'impureté menstruelle (Nida), ce qui est extrêmement grave, étend cette impureté sur lui-même et sur tous ceux qui sont proches de lui.
Là où il va, il chasse la Présence divine. Il amène de graves maladies sur lui-même et sur les enfants conçus dans l'impureté. Il restera impur tout au long de son existence, comme il est dit : "L'impureté de la femme nida sera sur lui" (Métsora15,24).

2- Celui qui s'unit avec une non-juive déchaîne le courroux divin en portant atteinte à l'alliance sacrée et au sceau du Roi, gravé sur notre chair; après ce péché, il ne peut rétablir un lien avec Hachem que par un repentir complet et constant.

3- Celui qui fait avorter sa femme détruit l'une des constructions du Saint béni soit-Il.
[Zohar II,2a]

+ "Et ton peuple, tous des justes, ils hériteront du pays pour toujours" (Yéchayahou 60,21).
Rabbi Yéhouda déduit que les Bné Israël ont le bonheur d'être protégés par Hachem dans ce monde et dans le monde futur.
[Zohar - Vayichla'h p.178b ]