Aux délices de la Torah

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‘Hanoucca est principalement destiné aux juifs ordinaires, et ceux de bas niveau spirituel

+ 'Hanoucca est principalement destiné aux juifs ordinaires, et ceux de bas niveau spirituel :

-> Le Sfat Emet écrit : " 'Hanoucca est surtout pour les faibles ('halachim) et les bénonim (les gens simples, ordinaires)". Cela signifie que Hanoukka est principalement destinée aux juifs qui se trouvent à un niveau spirituel bas ou moyen. 'Hanoucca est l'occasion pour eux de se rapprocher d'Hachem.

-> Le Divré 'Haïm de Sanz dit : "Lorsqu'un roi est sur son trône, dans son palais, le commun des mortels ne peut pas lui rendre visite. Il est certain que ceux qui sont punis par le roi ne pourront pas lui rendre visite. Cependant, lorsque le roi voyage dans son royaume, il a l'habitude de rendre visite aux prisonniers dans les prisons. Lorsque le roi est là, les prisonniers lui crient : "Roi! Sauve-nous! "
C'est ce qui se passe à 'Hanoucca. Hachem vient à nous pour nous sauver de notre emprisonnement. Même ceux qui se trouvent à un niveau très bas, Hachem vient à eux et les élève.
[lorsque le Roi soit de son palais, c'est essentiellement pas pour voir les hauts dignitaires (spirituels), mais pour voir les gens simples. Ainsi, 'Hanoucca est destiné aux simples "simples", et à ceux qui sont habituellement loin de Lui. ]

Le Divré 'Haïm dit : "Le Shabbath, Hachem nous fait monter vers Lui. A un yom tov, Hachem descend vers nous. À 'Hanoucca, Hachem rend visite à ses enfants en prison".
C'est la fête des personnes emprisonnées par le yétser ara. Au cours de cette fête, Hachem vient à eux.

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-> Le Méor Enayim écrit : "La Chékhina ne descend jamais en dessous de 10 téfa'him (voir guémara Soucca 5a). Cependant, Hachem veille à ce qu'aucun juif ne soit détaché de Lui. Ainsi, pendant le miracle de 'Hanoucca, Hachem descend en dessous de 10 téfa'him. Il s'approche de l'homme pour le ramener à Lui."

-> Un soir, avant d'allumer les lumières de 'Hanoucca, le rabbi de Tolna demanda à un 'hassid qui avait une femme de petite taille : "Lorsque vous parlez à votre femme, monte-t-elle sur une chaise pour vous parler ou vous penchez-vous pour lui parler?" Après avoir posé cette question, le rabbi a allumé les lumières de 'Hanoucca.

Le rav Mordé'haï Dov de Hornosteipel explique l'intention du rabbi de Tolna. La guémara (Baba Métsia 59) dit : "Si vous avez une femme de petite taille, penchez-vous pour lui demander conseil". Le Rabbi de Tolna a laissé entendre qu'à 'Hanoucca, Hachem se penche sur le niveau auquel nous nous trouvons pour nous élever. [même si nous avons une très petite taille spirituelle, Il se penche jusqu'à nous! ]

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-> "La mitsva d'allumer ls lumières de 'Hanoucca est une mitsva extrêmement aimée [d'Hachem], et une personne doit être vigilante à la réaliser."
[Rambam - Hilkhot 'Hanoucca 4,12]

Nous ne trouvons nulle part ailleurs une telle expression que : "mitsva 'haviva" (une mitsva bien-aimée). Le Rambam ajoute même les mots : "mitsva 'haviva hi ad méod' (c'est une mitsva extrêmement aimée).
Qu'y a-t-il de si spécial avec l'allumage des bougies de 'Hanoucca?

Cela révèle qu'Hachem nous aime, quel que soit notre niveau.
C'est "une mitsva extrêmement appréciée" par Hachem, car à 'Hanoucca, Hachem s'abaisse même au niveau le plus bas possible, là où il y a énormément d'impureté, tout cela parce qu'Il nous aime. Il descend vers nous pour nous élever afin que nous puissions être proches de Lui.
[le message de 'Hanoucca est : tout juif même le plus rempli de fautes, sera toujours une lumière aux yeux d'Hachem, c'est seulement notre yétser ara qui veut nous faire croire l'inverse, que nous sommes obscurité aux yeux d'Hachem, en dévalorisant notre importance (à quel point Hachem nous aime!), l'impact de nos mitsvot. ]

Lorsqu'une personne sait qu'Hachem l'aime, même telle qu'elle est actuellement, à son niveau le plus bas, cela lui donne la force de surmonter le yétser ara.
Le yétser ara dit à une personne qu'elle n'a pas d'importance et que cela ne fait aucune différence qu'elle accomplisse des fautes ou des mitsvot (ou bien quelle valeur a vraiment ta prière, toi qui n'est pas tsadik, mais plutôt si rempli de faute, et tu es un juif quelconque ... ).

Mais la lumière de 'Hanoucca, allumée sous 10, nous téfa'him dit et nous rappelle notre importance.
Même si vous êtes au bas de l'échelle, en dessous de 10 téfa'him, Hachem vous aime, vous désire et vous veut proche de Lui.
Cette pensée sur la réalité des choses (et non selon le yétser ara, le monde environnant non juif), doit nous donner la "lumière", l'espoir et la force de combattre le yétser ara.

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-> Les grecs ont décrété que le peuple juif devait écrire sur la corne du bœuf qu'il n'avait pas de part avec le D. de Israël (midrach Béréchit rabba 2,4).
Ils ne voulaient pas que les juifs se sentent importants car liés avec Hachem.
Si un juif pense qu'il n'est pas important aux yeux d'Hachem, que ses mitsvot n'ont pas beaucoup d'importance, alors il en vient à négliger son avodat Hachem, à autoriser toute faute (de toute façon qu'est-ce que ça peut faire à D., vu que je suis peut important à Ses yeux).

-> Le Sfat Emet (5636) écrit : "Les grecs ont empêché les juifs d'accomplir 3 mitsvot : 'Hodech, Shabbath et brit mila. Pourquoi ont-ils voulu annuler 'Hodech plus que toutes les autres mitzvos? Et quel aspect de Roch 'Hodech voulaient-ils annuler?
Les grecs voulaient mettre fin à la sanctification du mois (kidouch ha'hodech), lorsque des témoins disaient au beit din qu'ils avaient vu une nouvelle lune, et que le beit din établissait le jour comme Roch 'Hodech. Les grecs étaient irrités par le fait que le calendrier et les yomim tovim dépendaient des Bné Israël."

=> C'est la grandeur de la nation juive qui les effrayait. Le Sfat Emet écrit : "C'est pourquoi ils dirent : “Écrivez sur la corne du bœuf que vous n'avez pas de part avec le D. de Israël” [Ces mots se contredisent eux-mêmes]. [Si Hachem est le "D. d'Israël", comme il leur a été demandé d'écrire sur la corne du bœuf, cela signifie automatiquement qu'ils ont une part avec Hachem!"
Le Sfat Emet répond qu'ils savaient et admettaient qu'Hachem est le "D. d'Israël". Mais ils ne voulaient pas que nous pensions que nous avons une " 'helek béEloké Israël (une part avec Hachem), au point que notre opinion sur le moment où devrait être roch 'hodech puisse être acceptée au Ciel.
Les grecs ont admis qu'Hachem nous a donné la Torah, mais ils ont nié la grandeur de la nation juive et leur proximité avec Hachem.

Le Sfat Emet enseigne que les grecs n'ont pas réussi à éduquer la nation juive pour qu'elle croie comme eux. [leur faisant renier que tout juif est toujours grand et aimé d'Hachem. ]
En fait, en raison des décrets de cette époque, Hachem a donné à la nation juive la fête de 'Hanoucca, qui révèle le lien étroit entre Hachem et la nation juive.

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-> Comme nous venons de le voir, le décret des grecs se contredit lui-même. Ils ont forcé les Bné Israël à écrire sur les cornes des bœufs : "qu'ils n'ont pas de part dans le D. d'Israël".
Cependant, s'ils admettent qu'Hachem est le D. de Israël, cela ne signifie-t-il pas que nous avons une part en Hachem?
Certains répondent que les grecs étaient d'accord pour dire qu'Hachem est le "D. des tsadikim", mais ils ne voulaient pas qu'ils croient qu'Hachem est le D. de tous les juifs.
Ils niaient l'existence d'un lien étroit entre Hachem et le juifs le plus simple, qui se trouve à un niveau spirituel très bas.

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-> b'h, voir également : Confiance en soi & l'orgueil de la sainteté : https://todahm.com/2021/12/12/confiance-en-soi-lorgueil-de-la-saintete

‘Hanoucca adoucit le jugement de Roch Hachana et de Yom Kippour

+ 'Hanoucca adoucit le jugement de Roch Hachana et de Yom Kippour :

-> "Ce fut au bout de 2 années, Pharaon eut un rêve" (vayéhi mikéts chénatayim yamim - Mikets 41,1). Selon le Haga'ot Mordé'haï : le mot utilisé pour 'deux' est : chénatayim (שְׁנָתַיִם), il peut être un acronyme pour "shmol ner tadlik yémin mézouza" (le feu brûle sur le côté gauche et celui de droite est la mezouza).

-> Le rav Moche de Kozhnitz (séfer Daat Moché) écrit que si nos anciens séfarim trouvent dans ce verset une allusion à 'Hanoucca, c'est qu'il doit y avoir un lien. Il établit ce lien en citant le rav Lévi Its'hak de Berditchev qui a dit que lorsque des décrets sévères sont émis contre des personnes à Roch Hachana et à Yom Kippour, personne ne peut y résister ; cependant, les jugements sont adoucis petit à petit jusqu'à ce que la décision finale soit émise à 'Hanoucca et à Pourim.

Nos Sages (guémara Méguila 11a) disent que le mot וַיְהִי dénote la douleur, et la souffrance. Il s'agit d'une contraction de "ויי והי", qui se traduit par "malheur et deuil".
Ainsi, le verset dit que si quelqu'un veut que ses difficultés aient un "kéts" (mikéts), il peut y parvenir en allumant les lumières de 'Hanoucca (ce à quoi fait allusion le mot "chénatayim", comme le Mordéhaï cité ci-dessus, est un acronyme pour l'allumage des lumières de 'Hanoucca).
Ces lumières que nous allumons à 'Hanoucca adoucissent le jugement (de Roch Hachana et de Yom Kippour) et agissent comme une source de miséricorde divine.

[d'une certaine façon, les lumières 'Hanoucca symbolisent que tous les décrets sombres, durs contre nous, peuvent se transformer en décrets de lumière et de joie pour nous. ]

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+ Mieux vaut être jugé à Hanoukka qu'à Roch Hachana :

-> Sur ce sujet, le Min'hat Yéhouda de Stoutchin rapporte une explication au nom de son grand-père, le rav Moché de Rozvodov.
La guémara (Erouvin 18b) déclare que la colombe (qui a été envoyée de l'Arche de Noa'h) a dit à Hachem : "Ribono Shel Olam, que ma nourriture soit aussi amère qu'une olive et donnée par Ta main, plutôt que d'être aussi douce que le miel et de dépendre des êtres humains".
Il explique cela en citant nos saints sefarim, qui disent que le jugement final de l'année a lieu à 'Hanoucca.
A Roch Hachana, Yom Kippour et Hochana Rabba, le jugement est fonction des actions de la personne, comme il est dit : "Car Tu te souviens de toutes les actions devant Toi et Tu examines toutes leurs actions".
A 'Hanoucca, nous ne sommes pas jugés sur la base de nos actions, mais Hachem nous juge avec miséricorde et compassion, même si nous ne le méritons pas.

Le peuple juif est comparé à une colombe (guémara Béra'hot 53b). Ainsi, la colombe mentionnée dans la guémara précédente symbolise le peuple juif, et nous demandons à Hachem de rendre notre subsistance "aussi amère qu'une olive", ce qui est une référence à 'Hanoucca, lorsque nous faisons brûler de l'huile d'olive.
En d'autres termes, nous demandons à être jugés par Hachem à la manière de 'Hanoucca, d'une manière miséricordieuse, plutôt que de voir notre jugement être "doux comme du miel", ce qui fait référence à Roch Hachana, lorsque nous trempons une pomme dans du miel et que nous sommes jugés sur la base de nos actions en tant qu'êtres humains.

‘Hanoucca – la joie intérieure

+ 'Hanoucca - la joie intérieure :

-> Le Divré Shmouel de Slonim note que les premières lettres des 3 mitsvot que les grecs (yévanim) voulaient interdire : Shabbat, (Roch) 'Hodech, et Mila, forment le mot "Saméa'h" (joyeux).
Cela indique que, grâce au pouvoir de la joie, on peut surmonter tous ces défis et accomplir toutes les mitsvot correctement.

[ainsi, d'une manière cachée, ce que les grecs cherchaient à nous retirer est notre joie d'être juif(ve), d'avoir un papa Hachem si proche de nous à chaque instant, qui nous aimera toujours, la fierté de pouvoir être son représentant dans ce monde (même le juif le plus simple influence en permanence tous les mondes Supérieurs, alors que les non-juifs sont dans des choses vides, sans vraiment d'éternité à Venir ), ...
C'est cette relation de joie intérieure avec Hachem que l'on doit rallumer, enflammer, à 'Hanoucca. ]

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-> En allumant la 'hanoukia, on a coutume de réciter les mots du pasuk : "Car c'est moi qu'il désire ardemment" (ki bi 'hachak - Téhilim 91,14).
Le Divré Shmouel de Slonim explique que l'objectif principal de la avodat Hachem est d'éveiller le désir du cœur de Le servir. Bien sûr, tout ce qu'un juif fait pour Hachem, comme étudier et faire la prière ou donner la tsedaka, est très bien, mais le point principal de toute notre avoda est de nous connecter à Hachem dans notre cœur.
Il compare cela à une personne qui tient dans sa main un gros paquet de pièces d'argent. Cela semble beaucoup d'argent, mais une petite pièce d'or vaut plus que toutes ces pièces d'argent.
De même, une mitsva accomplie avec un cœur rempli du désir, de joie, de se connecter à Hachem peut avoir plus de valeur que de nombreuses mitsvot accomplies sans ce sentiment.

[d'une certaine façon, une avodat Hachem sans joie est comme de l'obscurité par rapport à la lumière du fait de faire la volonté d'Hachem avec des sentiments positifs comme de la joie. ]

‘Hanoucca – période propice pour recevoir les bontés d’Hachem

+ 'Hanoucca - période propice pour recevoir les bontés d'Hachem :

-> Lorsqu'une personne surmonte son yétser ara, elle élimine tous les obstacles à son développement dans la spiritualité.
Chaque jour, Hachem "ouvre les portes et les fenêtres des Cieux ( 'haloné rokéa'h)" et met à notre disposition une abondance de sainteté divine.
Le mot 'halon (fenêtre - חלן), peut être un acronyme pour "notser 'hessed la'alafim", ce qui signifie qu'Hachem envoie la bonté céleste aux myriades à travers cette "fenêtre" vers le Ciel.
Cependant, les fautes causés par le yétser ara font obstacle et créent une séparation entre nous et ces portes (au Ciel). Si nous surmontons notre yétser ara, nous sommes alors en mesure de recevoir les plus grandes influences divines.

Nous pouvons relier cette idée à 'Hanoucca en notant que 'halon (חלן) peut également être un acronyme pour "lé'hadlik ner 'Hanoucca", pour allumer la lumière de 'Hanoucca.
Cela indique que les jours de 'Hanoucca sont une période propice pour franchir les obstacles et recevoir l'abondance de la bonté céleste qu'Hachem envoie par Sa "fenêtre".
[rav Méïr Rosenbaum - d'après le Zéra Kodech]

Lorsqu'une personne donne de la tsédaka à 'Hanoucca, elle peut rectifier toutes les imperfections de son âme qui ont été créées au cours de cette vie et au cours de ses vies antérieures.
[séfer Yisma'h Israël - au nom des sages de la kabbale ]

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=> Plus nous donnerons à la charité pendant 'Hanoucca (selon nos moyens), plus nous pourrons rectifier notre vie, et tous nos guilgoulim passés.

‘Hanoucca est une porte pour amener de la sainteté

+ 'Hanoucca est une porte pour amener de la sainteté :

-> "La porte du parvis intérieur, qui fait face à l'Orient, restera fermée les 6 jours ouvrables, mais elle sera ouverte le jour du Sabbath, et le jour de Roch 'Hodech elle sera [également] ouverte" (Yé'hezkel 46,1)

-> Le séfer Divré Shmouel explique cela comme signifiant que le Shabbath est une ouverture pour apporter de la sainteté (kédoucha), tout comme Roch 'Hodech.
'Hanoucca est une ouverture encore plus grande pour la sainteté, car il s'agit d'une mitsva entièrement liée aux portes (Shabbath 22b).
Le Divré Shmouel dit que toute la fête de 'Hanoucca est une grande porte par laquelle la sainteté peut entrer.

‘Hanoucca – Le sceau final

+ 'Hanoucca - Le sceau final :

-> Le Min'hat Elazar de Munkatch écrit ce qui suit dans le séfer Shaar Yissa'har (maamar Yémé Ora - ot 36) :
Il est écrit par nos Sages que le scellement final de notre jugement qui s'est produit à Souccot et à Shémini Atséret se poursuit jusqu'à 'Hanoucca.
Il est vrai que nous ne trouvons pas cette affirmation dans la guémara, les midrachim, le Zohar Hakadoch ou les écrits du Arizal. Cependant, cette idée a été transmise comme un secret d'Hachem à ceux qui le craignent, d'une génération à l'autre.

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-> b'h, voir à ce sujet : La période de Tichri à 'Hanoucca :

‘Hanoucca – Une période propice aux miracles

+ 'Hanoucca - Une période propice aux miracles :

-> Le Choulkhan Aroukh (Ora'h 'Haïm 682:1) stipule que si l'on oublie de réciter Al Hanissim dans le birkat hamazone, il faut réciter "Hara'haman hou yaassé lanou nissim".
Le Tévouot Shor demande comment nous sommes autorisés à demander des miracles qui dépassent les lois de la nature.

Le rabbi de Shinov (cité dans Divré Yé'hezkel Ha'hadach, Imyané 'Hanoucca) répond que la raison pour laquelle nous ne demandons pas à Hachem d'accomplir des miracles pour nous est que cela déduirait nos mérites.
A 'Hanoucca, cependant, nous sommes autorisés à le faire parce que nous avons fait l'expérience de miracles surnaturels à cette occasion et que l'esprit de ce jour est ravivé chaque année.
Par conséquent, les miracles sont naturels ces jours-là et il est permis de prier pour eux sans craindre de perdre nos mérites.

Lumières de ‘Hanoucca – Susciter la émouna

+ Lumières de 'Hanoucca - Susciter la émouna :

-> Les lumières de 'Hanoucca (nérot) sont destinées à éveiller le cœur d'un homme et de tous ceux qui l'entourent. L'objectif principal de l'allumage (hadlaka) est d'allumer un feu d'émouna en chaque juif et de nous rappeler que la bonté d'Hachem est toujours avec nous ...

Hachem a accompli un miracle avec "les fioles d'huile restantes". Cela fait référence à l'étincelle d'émouna qui existe toujours à l'intérieur de chaque juif. Grâce à cette étincelle, Hachem a accompli un miracle pour le peuple d'Israël, Il a fait en sorte que cette émouna se répande dans le cœur de chaque juif.

Les 'Hachmonaïm ont fait en sorte que ce miracle se produise pour les juifs de toutes les générations. Pendant 'Hanoucca, chacun peut venir servir Hachem avec une pleine émouna ...

Chaque 'Hanoucca, Hachem met ce feu en chacun de nous pour qu'il s'éveille afin de Le servir.
[rav Shmouel Shmaryahou d'Ostrovtza - séfer Zikhron Shmouel ]

L’impact purificateur des bougies de ‘Hanoucca

+ L'impact purificateur des bougies de 'Hanoucca :

-> Le rav de Tsanz (dans Divré 'Haïm) écrit que les lumières que nous allumons à 'Hanoucca insufflent de la sainteté à tout le corps d'une personne.
C'est ce qui ressort de la règle selon laquelle c'est une mitsva que les lumières brûlent "jusqu'à ce que les pieds cessent de marcher dans le marché (shouk)".
Il explique que le yétser ara est appelé "le shouk", car dès la naissance d'une personne, il tente de créer une excitation (hishtokékout) pour les plaisirs du monde.

Les lumières des bougies de 'Hanoucca purifient et nettoient une personne de ses taavot (désirs), que le yétser ara a implantés en elle, et la libèrent de leur emprise.
Ainsi, les lumières de 'Hanoucca brûlent jusqu'à ce que les gens cessent de marcher "dans le shouk" du yétser ara et adoptent une vie de spiritualité.

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-> Le Beit Avraham de Slonim écrit que les mots "naf'chénou 'hikéta l'Hachem" (notre âme met son attente en Hachem - נַפְשֵׁנוּ חִכְּתָה לַיהוָה - Téhilim 33,20) ont les mêmes premières lettres que "notser 'hessed la'alafim" (Il crée de la bonté pour des milliers), ainsi que "léhadlik ner 'Hanoucca" (pour allumer les lumières [des bougies] de 'Hanoucca).

Cela indique que ce que le Cohen Gadol est capable de générer de la bonté ('hessed) pour des milliers de personnes en allumant la Ménora dans le Temple, cela peut également être accompli par tout juif qui allume les lumières de 'Hanoucca (sur sa 'hanoukia), à condition que son âme s'attache à Hachem et qu'il possède de la émouna et du bita'hon.