Aux délices de la Torah

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La cacherout …

+++ La cacherout ...

+ "Rebbi (Rabbi Yehouda Hanassi) a dit : "Quelle différence pour D. si les juifs mangent sans un abattage convenable, s'ils coupent son cou et le mangent, ou s'ils l'abattent par la nuque ?

Sache que le seul but du commandement de l'abattage est de parfaire le peuple juif."
[Midrash Tan'houma - Chemini 7]

+ "Les lois de cacherout n’ont pas établies pour des raisons de santé.
Nous voyons bien que les non-juifs consomment des aliments non cachères et demeurent en bonne santé.

En réalité, leur raison (des lois de cacherout) est le bien-être de l'âme.
Les nourritures non cachères retirent l'esprit de pureté et de sainteté, créent un blocage dans l'intelligence et mènent à la cruauté."
[Kli Yakar - Vayikra 11,1-2]

+ Rachi sur la guémara Yoma (39a) : "l'obstrue et la bouche de toute sagesse." ( =conséquence de manger non cacher).

+ Le Ram'hal (Messilat Yécharim - ch.11) écrit :
"Les lois concernant les aliments interdits comportent de nombreux détails exposés dans les ouvrages des décisionnaires.
Opter pour la légèreté lorsque la rigueur s'impose, c'est détériorer son âme.
Le péché s'introduit dans le cœur de l'homme au point que la véritable connaissance et l'esprit de sagesse que D. a donnés aux Justes les quittent.

Et finalement, l'homme demeure au niveau animal et matériel, enfoncé dans la grossièreté de ce monde.
À cet égard, la consommation de nourritures interdites est plus grave que les autres interdits, car elles s'assimilent directement dans l'organisme humain et deviennent partie intégrante de sa chair.

Tout homme doté de raison considérera les mets interdits comme du poison ou des aliments empoisonnés.
Qui se permettrait de goûter à de tels aliments ?
Même s'il ne subsistait qu'un soupçon de doute, l'homme s'abstiendrait d'en manger ; et s'il en mangeait, il serait considéré comme un véritable fou.

Or, les mets défendus, comme nous l'avons expliqué, constituent un véritable poison pour le cœur et l'âme.
Quel homme intelligent pourrait-il donc se laisser aller à consommer un aliment qui soulève le moindre soupçon d'interdiction ?"

+ "Celui qui veille à consommer exclusivement des aliments cachères et à les imprégner de sainteté, respecte donc tous les commandements de la Torah, parce que le seul moyen qu'a le mauvais penchant de dominer une personne réside dans la nourriture et la boisson."
[Rav Tsadok Hacohen - Pri Tsadik - Tazria 3]

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+ Suppléments :

1°/ Le Ramban (Torat Hachem Temima) écrit à propos des oiseaux non cachères :

"À part deux d'entre eux, ce sont tous des oiseaux de proie et ils représentent toutes les catégories d'oiseaux de proie existantes.

Ils sont tous cruels.
À travers la consommation de leur chair et leur sang, l'âme s'imprègne de leur cruauté.

C'est pourquoi il convient que ces espèces soient défendues au peuple juif, qui a reçu l'ordre d'être miséricordieux et d'aimer son prochain."

2°/ Pour conclure :

"Il ne faut pas dire : "Je déteste la viande de porc", mais plutôt : "J'aimerais en manger, mais mon Père qui est au Ciel l'a interdite."
[Torah Cohanim - citée par Rachi sur Vayikra 20,26]

Ce n'est que lorsque nous nous abstenons contre notre volonté et par respect pour le commandement Divin que nous accomplissons la volonté de D.

L'exigence fondamentale du judaïsme est de faire la volonté de D. plutôt que la nôtre.

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b'h, par exemple également à ce sujet :
- https://todahm.com/2020/03/11/13295
- Divré Torah sur Chémini 11,44, au sein de : https://todahm.com/2019/04/16/8899

-> par son alimentation l'homme peut élever l'animal et le végétal qu'il mange : https://todahm.com/2021/12/12/33993

"Plus une personne aime le peuple d'Hachem, plus Hachem l'aime (et inversement)."

[le Ram'hal - Messilat Yécharim - 19]

"Qui sont ceux que D. aime et qui rayonneront de l'éclat du soleil de midi?
Ce sont ceux qui, lorsqu'ils se voient réprimandés, ne répondent pas."

[guémara Guittin 36b]

=> La guémara nous enseigne que l'amour de D. se fonde sur le développement de notre caractère et plus particulièrement, sur notre contrôle des émotions tels que nous soyons capables de nous abstenir de toute réaction face à l'offense la plus douloureuse.

"A chaque génération, une personne doit se considérer comme si elle avait été personnellement libérée d'Egypte." (Bé'hol dor vador, 'hayav adam lir'ot ét atsmo - Haggada de Pessa'h)

Les prières juives regorgent de références à la sortie d'Egypte.

Les maîtres 'hassidiques expliquent que le mot hébreu pour Egypte : "Mitsraïm", peut également être lu : "métsarim". Ce terme signifie : limites, restrictions.

Ils expliquent que dans la mesure où une personne n'utilise pas son potentiel, elle s'impose des limites et elle est, pour ainsi dire, en esclavage.

De même qu'il peut y avoir un asservissement extérieur qui réprime les libertés politiques et civiles et empêche une personne d'exercer ses droits, il existe un asservissement interne, capable d'étouffer le potentiel d'une personne.

-> L'esclavage de Mitsraïm (Egypte) et la délivrance qui en découla furent des événements historiques qui eurent lieu il y a de nombreux siècles.
-> L'esclavage de métsarim (nos limites), de l'oppression de notre propre potentiel, se répète à chaque génération et nous devons lutter pour nous affranchir de ces limites à notre créativité et à notre productivité.

"L'esprit Divin n'est présent que dans la joie."
[guémara Shabbath 30b]

Il existe une légende rapportant que Satan et l'ange Mickaël plaidèrent leurs causes respectives devant D.
Mickaël soutenait que les juifs accomplissaient de nombreuses mitsvot tandis que Satan prétendait qu'ils commettaient beaucoup de fautes.

Mickaël rétorqua : Lorsque les juifs font des mitsvot, ils font la fête.
Ils font un festin pour la bar mitsva de leur fils, lorsqu'ils achèvent l'étude d'un volume de la Torah, ou lorsqu'ils célèbrent Shabbath ou les fêtes.

C'est vrai qu'il leur arrive de pécher, mais c'est seulement lorsqu'ils ne parviennent pas à résister à la tentation.
Personne n'organise de réception pour un péché.

Observe ce qu'ils fêtent et Tu verras ce qui a réellement de la valeur pour eux."

"Chaque jour l'homme doit se lamenter et se dire :
Malheur à moi que ce jour se soit écoulé sans assez de Torah et de 'hessed (actes de bonté)."

[Rav 'Haïm Vital - Chaar haKédoucha ]

+ La gratitude/reconnaissance … chez le Even haEzel

+ La gratitude/reconnaissance ... chez le Rabbi Isser Zalman Meltzer (le Even haEzel)

Lorsque le Rabbi Sholom Eisen de Jérusalem était en train de préparer la bar mitsva de son fils aîné, il était persuadé que son rav, un des grands de la génération : le Rabbi Isser Zalman Meltzer (beau-père du Rabbi Aharon Kotler) ne pouvait pas assister au Kiddouch organisé chez lui en l'honneur de son fils.
En effet, le rav était trop âgé pour supporter la longue marche à effectuer et les étages à monter.
Néanmoins, par respect, il invita personnellement le rav Isser Zalman.

Le Shabbath, au milieu de la célébration en l'honneur du bar mitsva, la porte s'ouvrit et le Rav Isser Zalman apparu totalement épuisé par les énormes efforts qu'il avait déployé pour arriver au Kiddouch.
Rabbi Sholom choqué, lui apporta une chaise et lui proposa de quoi boire et manger.

Rav Isser Zalman répondit à l'étonnement concernant sa venue en disant :
"A l'origine, je n'avais pas prévu de venir.
Mais, mon sentiment de reconnaissance/gratitude ne m'a pas laissé le choix.

En effet, après que vous m'ayez invité au Kiddouch, je me suis dit à moi-même : "Je ne peux pas le croire, Rav Shalom fait déjà une bar mitsva!
Pourquoi, me semble-t-il que c'était hier que je dansais à son mariage? "

Cette pensée m'a conduit à réfléchir à comment passe vite le temps, et j'en ai eu des pensées de téchouva (repentir).

Pour cela, je vous dois une dette de gratitude, et c'est ce qui m'a poussé à venir à votre sim'ha (la bar mitsva de votre fils)."

"N'oublie pas que la substance de ta prière n'est que la foi que tu as dans sa réalisation."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

"Et maintenant, pardonnez donc mon péché, rien que cette fois, et implorez Hachem votre D., qu'Il enlève de sur moi seulement cette mort-ci" (Bo 10,17)

Pourquoi Pharaon a-t-il mentionné précisément cette plaie (celle des sauterelles) comme étant : "la mort" ?

Le rav Yossef Dov Soloveitchik (Roch yéchiva de Brisk) cite la réponse ironique proposée par un rabbin.

Le Baal haTourim (verset 10,14) nous apprend que les sauterelles, après s'être gavées de nourriture pendant toute la semaine, se sont reposées le Shabbath.
En d'autres termes, c'était une "plaie religieuse", plus que Pharaon ne pouvait en supporter!

Par ailleurs, le Midrach (Chémot Rabba 10,2) rapporte que les grenouilles avaient sauté dans les fours pour sanctifier le Nom de D.
Elles ont donc été tout autant une "plaie religieuse!"

[Selon Rav 'Haïm Kanievsky, les égyptiens ne forçaient pas les juifs à travailler le Shabbath (midrach Chémot rabba 5,18), c'est pourquoi en ce jour elles se reposaient également.]

Comment se fait-il que Pharaon a mieux supportée cette plaie des grenouilles (ne la caractérisant pas de : la mort)?

Une différence profonde distingue ces 2 fléaux.
Pharaon n'avaient pas lieu de redouter que de nombreuses personnes imitent le comportement "religieux" des grenouilles en sautant dans les fours.

En revanche, il avait de bonnes raisons de craindre que des multitudes suivent l'exemple des sauterelles qui se sont reposées le Shabbath.

Cette forme de "religiosité" risquait de faire beaucoup d'adeptes !

Source (b"h) : issu du "Talelei Orot" du rav Yissa'har Dov Rubin

De la gratitude : même envers les animaux …

-> De la gratitude : même envers les animaux ...

"Et contre tous les enfants d'Israël, aucun chien n'a aiguisé sa langue, de l'homme jusqu'à l'animal, afin que vous sachiez que D. a fait une différence entre les Égyptiens et les enfants d'Israël." (Bo 11,7)

Il est écrit (guémara Baba Kama 60b) : "Lorsque le prophète Eliyahou arrive dans une ville, les chiens se mettent à jouer gaiement, mais quand vient l'ange de la mort, ils poussent des cris plaintifs".

Rachi sur ce verset : "Je suis Hachem, Je ferai cela Moi-même, et non par l'intermédiaire d'un messager".
Le 'Hatem Sofer de commenter que le silence des chiens a attesté de la présence de D. en Egypte cette nuit-là, et a confirmé le fait qu'Il a Lui-même tué les premiers-nés de ce pays.

Par ailleurs, la Torah fait ici l'éloge des chiens en nous enseignant d'être reconnaissant du fait qu'ils n'ont pas aboyé.
En effet, Rachi dit sur le verset (Chémot - Michpatim - 22,10 - "au chien vous la jetterez") : "Au moment de la sortie d'Egypte, les chiens n'ont pas aboyé ; lorsque les circonstances le permettent, nous leur témoignons de la reconnaissance en leur jetant la viande qu'il nous est interdit de consommer."

Le Da'at Zékénim (des Baalé Tossfot) mentionne un autre de leurs mérites : "comme le chien met sa vie en danger pour protéger le troupeau face au loup, sois-lui reconnaissant.
Lorsqu'une bête est déchirée ( =tréfa = la viande étant alors interdite à la consommation) donne-la au chien en récompense de sa garde."

Un midrach nous enseigne :
Il est dit à propos des chiens en Egypte : "Aucun chien n'a aiguisé sa langue".
Pour cette raison, les chiens ont mérité que leurs excréments soient utilisés pour la préparation [le tannage] des parchemins des rouleaux de la Torah, des téfilines et des mézouzot.

=> Ce passage du midrach nous renseigne sur la dimension de la reconnaissance.
Même un animal qui n'a rien fait d'autre que de s'abstenir d'aboyer a mérité de grandes récompenses.

La Torah nous parle aussi d'un mérite qui échut à d'autres animaux : les ânes.
Parce qu'ils ont porté les bagages des enfants d'Israël à leur sortie d'Egypte, nous avons l'obligation d'accomplir la mitsva de : pétèr 'hamor ( =le rachat du 1er né de l'âne).

Ainsi, bien que l'âne soit un animal impur, son premier-né est consacré à D. et ne peut être utilisé à un usage profane que si on le rachète en offrant un agneau ( =animal pur) à sa place.

=> La récompense des ânes est supérieure à celle des chiens.
Celle des chiens est matérielle car on lui jette de la viande alors que celle des ânes est spirituelle, leurs premiers-nés sont sanctifiés!

Quelle en est la raison?

Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld répond à cette question en soulignant qu'une bonne action passive (les chiens n'ayant pas aboyé) est moindre qu'une démarche active.
Les ânes, en effet, ont apporté une aide effective en transportant leurs bagages.

Par ailleurs, quel rapport y a-t-il entre le silence des chiens et le fait que leurs excréments soient utilisés pour la préparation de saints parchemins?
Comment est-il possible de produire des objets saints à l'aide de matières fécales?

Nos Sages disent sur le verset parlant des téfilines (Chémot 13) : "Afin que la loi de D. soit dans ta bouche", qu'elles doivent être confectionnées d'une matière permise à ta bouche, c'est-à-dire la peau d'un animal pur.

La matière elle-même doit provenir d'un animal pur mais, pour la travailler, on utilisera les excréments du chien, un animal impur.

Les chiens ont gardé leur langue ("aucun chien n'a aiguisé sa langue"), leur bouche, acte contre nature pour un chien, afin d'obéir à la volonté de D.
En récompense, ils seront mêlés à la confection d'objets les plus saints.

==> Cela nous apprend qu'à plus forte raison en sera-t-il d'un homme qui, même pécheur et impur, se domine et garde sa langue, en s'abstenant de proférer des paroles contraires à la volonté divine.
Cela demande, certes, de la force, du sacrifice mais sa récompense sera immense.

["Quiconque garde sa bouche et sa langue se protège des malheurs."]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du "Binéoth Déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

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+ Quant l'animal instruit l'homme :

-> La Chounamit (une femme qui habitait la ville de Chounam) avait l'habitude de recevoir chez elle Elicha et son serviteur Gué'hazi, elle complimenta le prophète (en son absence) devant son époux :
"C'est un homme saint".

Nos Sages de commenter :
"Comment le savait-elle? Rav et Chmouel : l'un d'entre eux explique : parce qu'elle n'a jamais vu une mouche passer sur sa table".
[guémara Béra'hot 10b]

Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si'ha 48) enseigne que nous pouvons affirmer que les mouches ont le pouvoir de ressentir naturellement la sainteté d'un homme, ce que même une personne importante et sensible à la sainteté (comme la Chounamit) n'a pu déceler.

=> Ainsi, certains animaux ressentent des choses que même des grands hommes (ou grandes femmes) ne ressentent pas, et peuvent ainsi nous instruire.

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-> "Lorsque les chiens pleurent, (c'est un signe que) l'ange de la mort arrive dans la ville.
Lorsque les chiens rient (c'est un signe que) Eliyahou hanavi arrive dans la ville."
[guémara Baba Kama 60b]

=> Ainsi, les chiens sont doués d'un flair exceptionnel, que l'homme ne possède pas, permettant de ressentir l'existence de l'ange de la mort ou du prophète Eliyahou dans la ville, et par leur réaction nous instruire.

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-> "Même les oiseaux reconnaissent les gens mesquins (avares)"
[guémara Sotah 38b]

Rachi d'expliquer :
"Ils (les oiseaux) reconnaissent les gens avares (à "l’œil étroit") : et ne mangent pas chez eux.
Car c'est en vain qu'il (le chasseur) déploie ses filets : c'est ainsi l'habitude des chasseurs (d'oiseaux) de jeter des graines de blé ou d'orge dans leurs filets afin que les oiseaux viennent les manger (et se faire piéger).
Et ces (chasseurs) avares, c'est en vain qu'ils gaspillent de la nourriture qu'ils jettent dans leurs filets devant les oiseaux, car ces derniers reconnaissent (leur avarice) et refusent de tirer profit de leur nourriture (graines)."

=> Certains animaux possèdent dans leur nature un flair et un pouvoir de ressentir les qualités et les défauts de individus.

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-> "Si la Torah ne nous avait pas été donnée, nous aurions appris la pudeur à partir du chat, le vol (interdit) à partir de la fourmi, les unions interdites à partir de la colombe et le 'déré'h érets' à partir du coq"
[guémara Erouvin 100b]

-> "Va vers la fourmi paresseux, observe sa façon d'agir et deviens sage"
[Michlé 6,6]

Le midrach (Dévarim rabba 5,2) de commenter :
"Que signifie : 'Observe sa façon d'agir et deviens sage'?
Observe le savoir-vivre de la fourmi qui fuit le vol.
Rabbi Chimon ben Halafta rapporte le cas d'une fourmi qui a fait tomber un grain de blé.
Toutes les autres fourmis arrivèrent, sentirent ce grain et aucune d'entre elles ne le prit.
La fourmi (qui avait perdu son grain) arriva et le récupéra bien qu'elle n'ait 'ni maître, ni surveillant, ni supérieur'."

=> Ces animaux ont naturellement ces qualités, mais l'homme doit investir des efforts afin de les acquérir.

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-> Les chiens ont été récompensés pour ne pas avoir aboyés lorsque les juifs ont quitté l'Egypte (on doit par exemple leur donner de la viande tréfa - Mékhilta Chémot 22,30).
Les grenouilles ont fait un sacrifice bien plus grand en se jetant dans des fours brûlants.
Pourquoi n'ont-elles pas eu une récompense à l'image des chiens?

Rav 'Haïm Kanievsky répond que c'est plus facile de se jeter dans une fournaise que de rester silencieux!