Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Donner à l'épouse le sentiment qu'elle n'est pas aimée, c'est comme verser son sang" [le Steïpler --> le gaon rabbi Yaakov Yisrael Kanievsky --> 1899-1985]

-> "Si par malheur à cause de l'absence de signes concrets prouvant les sentiments de son mari pour elle, la femme sait ou croit savoir que son mari ne l'aime pas, celle-ci se trouve en danger de mort et sa souffrance est immense."

[le Steïpler]

-> "C'est une donnée fondamentale de la nature de la femme que d'avoir du plaisir à trouver grâce aux yeux de son époux, et vers lui, ses yeux sont portés.

Il est du devoir de l'époux de s'appliquer et de s'habituer à lui montrer qu'il l'aime et qu'il cherche à se rapprocher d'elle, surtout par la multiplication des dialogues, et toutes sortes de conciliations [...]

Toutes les paroles pour permettre le rapprochement entre les conjoints doivent être exprimées ... car telle est la volonté de D. : que nous soyons une seule et même chair! "

[le 'Hazon Ich]

"La Torah possède en elle une puissance insoupçonnée, et tout celui qui l'étudie peut réaliser des miracles en ce monde, et ce, même s'il ne connaît pas toutes les intentions qui s'y attachent."

[Si'hot haRan 41]

Pardonne-nous …

+ Pardonne-nous …

D. est notre Roi (malkénou), et se rebeller contre un roi est punissable par la mort.
=> Qu’est-ce qui nous permet de s’adresser à D. en l’implorant de nous pardonner ?

La guématria du mot : ‘pardon’ (םלח - séla'h)  est de 98, qui est aussi celle de : ‘lébanav’ (לבניו) = pour enfant.
Ce lien de parenté est rendu clair par le verset : "Vous êtes les enfants de D."  (Dévarim 14;1 – banim atèm l’Hachem Eloé’hem).

=> Ainsi, D. nous aime comme un parent aime son enfant (on est tous des enfants uniques pour D.), c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’Il va nous pardonner.

+ Supplément :
Une expression résume bien cette dualité, puisque nous appelons D. : ‘avinou malkénou’ ( =notre Père, notre Roi - אבינו מלכנו).

On peut remarquer que les 1eres lettres forment le mot : ‘èm’ ( =mère - אם).
Lorsque l’on fait une prière (ex : pour un malade), on appelle le nom de la mère, et non celui du père.
En effet, l'amour maternelle passe avant tout, car il a une telle puissance …

De la même façon, D. n’est pas uniquement notre Père au Ciel, mais également notre Mère, et en partant de là, étant Ses enfants, on ne peut qu’être plein de joie, de gratitude, de confiance d’être chouchoutés …
Merci HM !! 🙂

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d'un dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

Kippour, un jour unique …

+ Kippour, un jour unique …

Il est écrit dans Chir aChirim (1,5) : "Je suis noircie, ô filles de Jérusalem, gracieuse pourtant" (ché'hora ani vénava, bénot yérouchalayim).

Le midrach Chir aChirim rabba 1 commente :
" 'Je suis noircie' = durant tous les jours de l'année ;
'Gracieuse' = le jour du Jugement (Kippour)."

C’est un 10 Tichri, que D. nous a pardonné pour la faute du veau d’or.
Ce jour, que l’on appelle : Yom aKippourim (יום הכפרים)  a la force unique de permettre l’expiation de nos fautes de l’année entière.
On remarque que : ’haKippourim’ (הכפרים) a la même guématria que le mot : ‘shana’ (שנה), soit : 355.
En ce jour, nous prions avec le maximum de ferveur car nous savons que cela va avoir un impact sur toute notre année.

+ Supplément :
Selon le calendrier lunaire (base du calendrier juif), il y a 354 jours.
En y ajoutant 1, pour la nécessité d’avoir en permanence conscience de l’unicité de D., nous obtenons : 355, qui est aussi la guématria du mot : shana = année.

Selon le calendrier solaire, il y a 365 jours dans l’année.
Le mot : haSatan (השטן) a une valeur numérique de 364, signifiant qu’il réalise sa mission/son travail tous les jours de l’année, sauf un, celui de Kippour, où nous sommes semblables à des anges.

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d'un dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

''D. n’envoie pas d’obstacles qu’on ne puisse surmonter.''

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan II-46]

Chaque acte, chaque pas vers D. compte …

+ Chaque acte, chaque pas vers D. compte ...

"De la même manière qu'il n'existe pas de visages qui se ressemblent parfaitement, les esprits et les intelligences ne sont pas les mêmes.

La nature d'une personne n'est pas la même que celle d'une autre.
C'est pourquoi, il y a lieu de ne jamais s'apesantir sur la réussite de l'un ou de l'autre dans le service de D.

Il est clair que chaque personne possède des épreuves et des difficultés qui lui sont propres, celles-ci peuvent être difficiles pour les uns et faciles pour les autres, chacun selon les mesures de sa nature, conçues par D.

Nul ne devra jamais se décourager!!
Nous devons tous savoir que : toute action dans le service de D. rapproche l'homme de son Créateur, et qu'il viendra un temps où tous les efforts de chacun se verront couronnés de succès."

[le rav Wagshal, rapportant des paroles de nos Maîtres]

==> D. est clément pour tous ceux qui veulent être honnêtes avec Lui et avec eux-mêmes.
D. ne juge pas selon des données théoriques : Il considère l'intensité des épreuves et les difficultés de chacun, son état personnel, son passé et son présent et ce qui l'entoure.

==> Chaque effort fourni est immense aux yeux de notre Père, qui n'aspire qu'à nous récompenser pour cela.

==> Notre seule véritable 'concurrence', c'est avec nous-même ( = qu'est-ce que j'aurai pu faire de ma vie avec les ressources dont D. m'a doté).

"Aujourd'hui [ce monde] est pour l'action ; demain [le monde à venir] est pour la béatitude de la récompense."

[guémara Erouvim 22a]

+ "Car ce n'est pas une parole vide pour vous (mikèm - מִכֶּם)"  (Haazinou 32;47)

La guémara Yérouchalmi (Péa 1,1) commente : elle n'est pas vide, pour vous ; mais si elle est vide c'est : "à cause de vous" (מִכֶּם).

Le 'Hafets 'Haïm illustre cet enseignement ainsi :
Il y a des gens qui n'observent pas des mitsvot comme celles des tsitsit ou des téfiline, parce qu'elles leur paraissent dépourvues de sens.
Il ne faut pas croire que les téfiline sont devenues trop petites pour leurs têtes bouffies.
C'est au contraire leurs têtes qui se sont rétrécies, de sorte que les téfiline n'y tiennent plus.

Les mitsvot nous vont parfaitement!!
Et si quelqu'un vient leur chercher des défauts et les trouve "vides", c'est chez lui que quelque chose ne va pas, et non chez elles.

Source (b"h) : compilation personnelle issue du "tal'lé orot" du Rav Yissa'har Dov Rubin

+ "Il [D.] est le Rocher, parfaite est Son oeuvre."  (Haazinou 32;4)

1°/ Un jour le Rav Lévi Yits'hak de Berditchev demanda à 2 'hassidim :
"Dites-moi! Si vous étiez les maîtres du monde, que décideriez-vous?"

Le 1er répondit qu'il établirait l'égalité entre les hommes, afin que chacun reçoive exactement autant que les autres, et le second qu'il instituerait l'harmonie universelle, de façon qu'il n'y ait jamais plus de guerre.

Rav Lévi Yits'hak répliqua :
"Si c'était moi, le maître du monde, je ne changerais rigoureusement rien.
Je suis fermement persuadé que tout ce que fait D. est pour le bien de l'homme.
Ce sont nos défauts qui nous empêchent de percevoir la droiture de Ses voies."

2°/ Le 'Hafets 'Haïm ayant demandé un jour à un visiteur comment allaient ses affaires, celui-ci répondit :
"Elles vont correctement, mais cela ne me ferait pas de mal si elles allaient un peu mieux!!"

Le 'Hafets 'Haïm répondit :
"Comment pouvez-vous être sûr que cela n'irait pas plus mal ?!
Hachem, Le Miséricordieux et le Compatissant, sait mieux que vous ce qui est pour votre bien.
Si D. a décidé de ne pas vous accorder plus que vous avez, c'est sûrement parce qu'il sait que cela vaut mieux pour vous."

Source (b"h) : "tal'lé orot" du Rav Yissa'har Dov Rubin

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-> Lorsqu'un malheur s'abat sur quelqu'un, on peut dire qu'il est amer ou douloureux, comme peut l'être un médicament au goût déplaisant, mais jamais qu'il est mauvais. Car tout ce que fait Hachem est pour le bien de l'homme.
[le 'Hafets 'Haïm]

-> Pendant la 1ere Guerre mondiale, le 'Hafets 'Haïm s'adressait à ceux qui perdaient espoir en raison des terribles souffrances qu'ils subissaient ou auxquelles ils avaient assisté :
"Pourquoi avez-vous si peur et êtes-vous si abattus?
Nos Sages relatent (guémara Avoda Zara 8a) que lorsque Adam a assisté au premier coucher de soleil, il s'est dit : "Malheur à moi qui ai péché! Le monde va retourner au chaos et à la confusion!"
Il pleura toute la nuit en compagnie de 'Hava, et c'est seulement quand il aperçut les premières lueurs de l'aube qu'il se rendit compte que la disparition du soleil faisait partie partie de l'ordre naturel institué par Hachem.
Ainsi, lorsque le soleil se coucha à nouveau ce soir-là, il ne se fit plus aucun souci, car il comprenait à présent par expérience ce qui se passait.

Je vous le demande, mes chers frères! Est-ce la première nuit dans notre histoire où nous avons assisté à des tragédies et à des épreuves au sein de notre peuple?
Malgré les efforts déployés par nos ennemis, nous avons toujours survécu, et l'aurore est toujours apparue dans sa pleine splendeur.
Pourquoi cette nuit-ci : celle de nos souffrances présentes, serait-elle différente de celles que nous avons traversées dans le passé?
Nous savons qu'elle ne durera pas éternellement. La lumière fera sa réapparition, car c'est ce que Hachem a voulu pour le monde!"

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+ "Parfaite est Son oeuvre"

-> Selon Rachi : Hachem récompense les justes dans le monde à venir ... et Il récompense les réchaïm dans ce monde-ci pour leurs [trop rares] bonnes actions.

-> Pourquoi une telle différence de traitement?
Le Maharal enseigne que pour le tsadik ses quelques péchés sont des aberrations, sa véritable nature étant ses bonnes actions, et c'est pourquoi il reçoit sa récompense dans le monde futur, qui est le monde véritable et "essentiel".
Pour le racha ses quelques bonnes actions sont des égarements, sa mauvaise conduite étant sa vraie nature, et c'est pourquoi sa récompense ne peut pas lui être accordée dans le monde de Vérité.

+ "Car j'appellerai le nom de D. ; attribuez de la grandeur à notre D."
(Haazinou 23;3 - כִּי שֵׁם יְהוָה, אֶקְרָא ; הָבוּ גֹדֶל לֵאלֹהֵינוּ ).

Le 'Hida fait remarquer que ce verset comporte 7 mots, autant que de fois où l'on procède à la lecture de la Torah :
-> le lundi ;
-> le jeudi ;
-> le Shabbath ;
-> à Roch 'Hodèch ;
-> à 'Hol haMoèd ;
-> les jours de fêtes (yom tov) ;
-> Yom Kippour.

Il contient 25 lettres, autant qu'il y a de gens appelés à la Torah :
-> 3 personnes = les jours de semaine et à min'ha du Shabbath ;
-> 4 personnes = Roch 'Hodech et à 'hol haMoèd ;
-> 5 personnes = les jours de fêtes (yom tov) ;
-> 6 personnes = Yom Kippour ;
-> 7 personnes = le Shabbath.

Source (b"h) : "tal'lé orot" du Rav Yissa'har Dov Rubin