"Un Homme qui se prend absolument au sérieux n'est pas tout à fait humain"
(Menahem Mendel de Kotzk - 1787-1859)
Pour vous se sera 1/5e du prix normal …
"Ce sera, aux récoltes, que vous donnerez 1/5e à Pharaon" (Vayigach 47,24)
-> Le Na'hal Eliyahou trouve ici une allusion à la durée de l'esclavage des juifs en Égypte.
Paracha Bo (12,40) : "et le séjour des Bnei Israël qui avaient résidé en Egypte fut de 430 ans." (durée calculée à partir de l'alliance "entre les morceaux" conclue entre D. et Avraham).
Les juifs ne sont toutefois restés en Egypte que 210 ans (*) , dont seulement 86 ans sous une véritable servitude (avec une souffrance intense).
Or, le nombre 86 représente exactement 1/5e de 430.
Ainsi, lorsque la Torah précise : "vous donnerez 1/5e à Pharaon", elle indique que l'esclavage réel n'aura lieu que pendant 1/5e de la durée total de l'exil.
[la grande souffrance constitua le cinquième de la durée théorique de l'exil = "Vous donnerez le cinquième à Pharaon"]
(*) selon Rachi - Béréchit 15;13 : 430 années = la somme totale des années que vécurent les Bné Israël "étrangers dans des pays pas à eux".
Source : issu du livre "talelei Oroth" du Rav Yissa'har Dov Rubin
"Toutes les personnes (kol hanéfech) arrivant avec Yaakov d'Egypte, ses propres descendants, à part les épouses des fils de Yaakov, toutes ces personnes (kol néféch) [au nombre de] 66
... Toutes les personnes (kol hanéfech) de la maison de Yaakov arrivée en Egypte : 70." (Vayigach 46,26-27)
Comment comprendre l'utilisation d'un singulier : "hanéfech" pour faire allusion à une donnée plurielle : 70 personnes? Pourquoi n'est-il pas plutôt utilisé le pluriel : "hanéfachot"?
La réponse est que tous les membres du peuple d'Israël ne forment qu'une seule est même entité, provenant d'une seule âme spirituelle, que seule la matière semble diviser.
Chacun d'entre nous doit veiller à ne pas causer de préjudice à son prochain, car cela revient à porter atteinte à soi-même.
En aidant autrui, j'aide cette personne, et par ricochet tout le peuple d'Israël dans sa globalité, et donc par ricochet je m'aide moi-même.
Le : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" prend tout son sens!
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-> Dans la bénédiction "boré néfachot", il y a une contradiction apparente. En effet, nous disons tout d'abord : "[Hachem] créé des âmes nombreuses avec leurs manquements (besoins)" (boré néfachot rabbot vé'hesronam) , et ensuite : "pour donner la vie à chaque âme" (léa'hayot bahém néfech kol 'haï).
Comment expliquer ce passage du pluriel au singulier?
Rav Eliyahou Chmouël Zakheim de répondre :
-> Rachi commente (Vayigach 46,26) :
Lorsque Essav a quitté Canaan (Israël), sa famille ne comptait que 6 personnes (lui-même et ses 5 fils), que le texte appelle "les gens (nafchot, au pluriel, littéralement : "les âmes") de sa maison" (cf. Vayichla'h 36,6). En effet, ils adoraient des divinités multiples.
En revanche, la famille de Yaakov en comptait 70, et la Torah les appelle "personnes (néfech, au singulier, littéralement : "l’âme")", parce qu’elles n’adoraient qu’un seul D.
Le rav Zakheim de continuer : Ceci est le sens simple (pschat), mais on peut le comprendre plus profondément ainsi :
- Hachem "boré néfachot rabot" = Il a créé de nombreuses nations qui idolâtrent plusieurs divinités, mais ces dernières sont pleines de défauts. [néfachot = pas fonction du nombre, mais en essence c'est le fait de donner de l'importance à plusieurs dieux]
Alors, pourquoi ont-elles été créées?
- "léa'hayot bahem néfech" = le monde entier n'a été créé que pour le profit du peuple juif, et tout ce que les autres nations accomplissent ne l'est uniquement pour Israël. [néfech = quelque soit le nombre, tant que l'objectif est de servir un Seul D. : Hachem!]
[Rav Zakheim précise qu'il a pu raconter ce dvar Torah au 'Hafets 'Haïm, qui l'a apprécié]
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-> Rachi rapporte que lorsqu'Essav quitta Cénaan, sa famille ne comptait que 6 personnes que le texte appelle : "néfachot"(les gens) = ils adoraient en effet des divinités multiples.
En revanche, la famille de Yaakov en comptait 70, et la Torah les appelle "néféch" (âme) au singulier, parce qu'ils n'adoraient qu'une seule Divinité.
Le rav Chlomo Wolbe explique que "néfech", évoquée à propos de la famille de Yaakov, ne signifie pas qu'ils avaient tous la même conception du monde.
Celle-ci étant liée à la spiritualité, ils avaient développé des forces et des aptitudes propres à chacun d'eux. Chacun réfléchissait et réagissait selon sa situation et sa compréhension personnelles.
Le terme "néfech" signifie que les enfants de Yaakov vivaient tous dans la fraternité et l'union : chacun deux avait conscience de l'existence d'autrui, s'en souciait et l'aimait de tout cœur.
Car, assurément, les hommes qui ne se soucient pas des autres et ne s'aiment pas, ne servent pas Hachem : ils servent leurs propres traits de caractère, comme l'envie, l'honneur, l'orgueil, ...
+ Le saviez-vous? - Kiddouch :
1°/ Kiddouch du vendredi soir (Béréchit ch.1 ; v.31 et ch.2 ; v.1-3) :
יוֹם הַשִּׁשִּׁי וַיְכֻלּוּ הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, וְכָל-צְבָאָם וַיְכַל אֱלֹהִים בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה וַיִּשְׁבֹּת בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי
- les 1eres lettres des 4 premiers mots forment le nom de D. (Tétragramme) dans son aspect de miséricorde ;
- à partir du youd du 2e mot (achichi), chaque 7e lettre permet de former le nom : Israël (ישראל).
Chaque jour de la semaine est tourné vers ce 7e jour (yom rishon = 1er jour = dimanche, ...), véritable aboutissement, qu'est le Shabbath.
Ainsi, le kiddouch témoigne du fait que D. et Israël sont en tête-à-tête, sans rien pouvant/devant déranger ce moment de grande proximité.
Le Ben Ich 'Haï (paracha Béchala'h) dit que l'étude de la Torah pendant Shabbath est 1 000 fois plus productive que durant la semaine.
La Torah répète à 12 reprises la mitsva du Shabbath, d'où l'importance attachée à ce commandement.
Nos Sages affirment que le respect du Shabbath équivaut à accomplir toutes les 613 mitsvot de la Torah, et le manque de respect à cette mitsva équivaut à la transgression de toute la Torah.
Le Gaon de Vilna considère chaque mot de Torah étudié, comme une mitsva.
Le Shabbath, chaque mot de Torah étudié devient 613 mitsvot!!!
Imaginez qu'un jour par semaine, votre salaire/revenu horaire soit multiplié par 613.
Que ferez-vous?
Est-ce le moment de dormir à maximum? de parler pour parler? ...
2°/ Kiddouch du samedi :
- "laasot ét aShabbath lédorotam." (= pour pratiquer [les lois] du Shabbath pour leurs générations)
Pourquoi le mot 'lédorotam' est écrit sans un vav?
= sans le vav, on peut lire ce mot : 'lédirotam' (לְדֹרֹתָם) = leur lieux d'habitation.
Ainsi :
- "laasot ét aShabbath" = les juifs doivent tous s'efforcer de faire un Shabbath beau et magique
"lédorotam" = leurs maisons doivent être imprégnées de l'esprit de Shabbath.
Sources : adaptation personnelle (b"h) : d'un commentaire issu du livre "pardess ména'hem" du Rav Ména'hem Berros (pour le kiddouch du soir) + d'un commentaire sur Shabbath du Rabbi Moshe Bogomilsky (pour le kiddouch du samedi midi)
"Le mal n'est que l'absence de bien.
Il n'a pas d'existence propre et se dissipe à la lumière du bien."
(Rabbi Menahem Schneerson)
En ce lendemain de 'Hanoucca, n'oublions pas de garder allumé notre bougie intérieure (notre âme), même et surtout, quand le vent de la vie souffle fort pour qu'elle s’éteigne.
N'oublions pas de faire rayonner notre visage à toute personne autour de nous, même et surtout, à celles que nous apprécions moins, et lorsque nous sommes dans une situation pas très joyeuse.
Par une flamme personnelle vive et pure, amenons de la lumière à ce monde bien sombre.
Soyons exemplaires, soyons juifs!!!
Paracha Vayigach
+ Paracha Vayigach :
Il y a 106 versets dans cette paracha, nombre qui correspond à la formulation mnémotechnique : "yéalel El" (=il louera D.)
De même, que nous devons louer D. pour le bien qu'Il nous dispense, de même devons-nous Le bénir pour ce qui nous apparaît comme un malheur.
Venant de D., tout est pour le bien!!!
(Rav David Feinstein).
"Si les nazis se sont mis à la recherche de chaque Juif par haine, nous allons rechercher jusqu'au dernier Juif par amour."
(Rabbi de Loubavitch)
‘Hanoucca & Ménora
+ Quelques dvar Torah sur 'Hanoucca - La Ménora :
1°/ "Quand tu allumeras les bougies vers la face de la Ménora ..." (Bamidbar 8;2)
Selon la 'hala'ha (Rambam dans son Be'at Hamiqdach 9:7): "had'laka késhéra bézar" = même un non Cohen peut allumer les bougies, si la Ménora a été déplacée à l'extérieur.
Cependant, la préparation des mèches ne peut être faite que par un Cohen.
[D'ailleurs, Rachi sur ce verset dit uniquement 'oumétiv' (= préparé par le Cohen), sans ajouter : 'oumadlik' (= allumé par le Cohen).]
Le roi Salomon a dit (Michlé 20;27) : "ner Hachem, nichmat adam" (=L'âme de l'homme est une bougie de D.).
Chaque juif doit veiller à faire briller sa bougie intérieure (son âme) et s'assurer que celle d'autrui est aussi allumée.
Cela s'accomplit en étudiant la Torah, faisant des mitsvot, en étant une source d'inspiration/d'exemple.
Une bougie allumée, peut allumer une infinité de mèches éteintes, et ce, sans perdre de sa superbe!!
Ainsi, on peut comprendre :
- "had'laka késhéra bézar" (même un non Cohen peut allumer les bougies) === tout le monde doit allumer la flamme de son âme, ainsi que celle des autres juifs ;
- MAIS seulement un vrai Cohen (= une personne parmi les sages reconnus à la tête des juifs) peut préparer les mèches
=== avoir le pouvoir de déterminer/fixer le chemin authentique/réel de la Torah (et les autres devront rester purs/fidèles à ses décisions).
2°/ Il est écrit dans la Torah concernant :
- la Ménora = "Et ceci est l'ouvrage de la Ménora : en or battu (mikcha) ..." (Bamidbar 8;4)
- les 2 trompettes = "Fais pour toi 5 trompettes en argent, fais-les [en argent] battu (mikcha) ..." (Bamidbar 10:2)
- les 2 chérubins présents au-dessus de l'Arche = "Tu feras 2 Chérubins en or battu (mikcha) ..." (Chémot 25:18)
Pourquoi ces 3 éléments ont tous été 'battus/martelés' (=mikcha)?
Le mot 'mikcha' a pour origine le mot 'kacha' (difficile).
Battre/marteler une pièce de métal est un acte difficile et laborieux.
- Les Chérubins représentaient des enfants (cf. Rashi sur le verset - Chémot 25;18).
Élever des enfants, faire qu'ils restent solidement accrochés/attachés à l'Arche sainte = à la Torah, n'est pas une chose facile à réaliser.
- La Ménora représente la Torah et les mitsvot, comme il est écrit : "car une mitsva est une bougie, et la Torah est la lumière" (Miché 6:23).
Etudier la Torah, pratiquer les mitsvot et vivre une vie de Torah authentique nécessite beaucoup d'efforts et d'engagements.
- Les trompettes étaient utilisées pour rassembler et unifier le Klal Israël ou les princes des tribus.
Unifier le peuple juif, n'est pas chose facile.
Chacun de ces 3 éléments sont 'kacha', difficiles, et chacun requiert de devoir marteler (mikcha).
Ainsi, de laborieux efforts doivent être investis pour les obtenir.
3°/ "Quant à toi, ordonne aux enfants d'Israël, et ils prendront pour toi de l'huile d'olive pure, pressée (katit) pour l'éclairage, afin d'allumer la lampe perpétuellement." (Chémot 27;20)
Le 1er Temple a duré 410 ans et le 2e, 420 ans.
Ainsi, la Ménora a été allumée tous les jours pendant 830 ans.
Il y a une allusion à cela dans le verset.
Le mot 'katit' (pressée) est composé des lettres kaf et taf (= guématria de 420) et des lettres kaf et youd (= guématria de 410).
Ainsi, l'huile doit être 'katit', pendant les 830 ans de l'existence des 2 Temples (420+410).
La suite du verset est : 'léaalot nér tamid' ("afin d'allumer la lampe perpétuellement") = concerne le 3e Temple, où les bougies vont y être allumées pour toujours/perpétuellement.
4°/ "Quant à toi, ordonne aux enfants d'Israël, et ils prendront pour toi de l'huile d'olive pure, pressée (katit) pour l'éclairage, afin d'allumer la lampe perpétuellement." (Chémot 27;20)
Quel est le message que Moshé veut transmettre aux générations futures via ce verset?
-- "ils prendront pour toi de l'huile d'olive pure" = l'huile d'olive ne se mélange pas avec d'autres liquides, elle a une tendance naturelle à se séparer et à monter vers le haut.
= Ceci doit nous rappeler que les juifs sont spécifiques/différents et ne doivent pas se mélanger et s'assimiler aux autres.
Ils doivent aspirer à s'élever spirituellement vers D. (vers haut) et non vers la superficialité, la matérialité (vers le bas).
-- "pressée (katit) pour l'éclairage (lamaor)" = le maor représente la lumière de la Torah (Michlé 6:23 : "car une mitsva est une bougie, et la Torah est la lumière (or)")
= Si l'on veut réussir dans l'étude de la Torah, il faut s'écraser/"se presser" (une olive doit être pressée pour donner son jus)/s'y investir au maximum de nos possibilités, comme l'on dit nos Sages (Meguila 6b) : "yagati oumatzati ta'amin" = "si quelque'un dit : "j'ai peiné, et j'ai réussi", crois-le!"
-- "afin d'allumer la bougie (nér) perpétuellement" = la bougie (nér) représente l'âme du juif (Michlé 20:27 : "l'âme de l'homme est une bougie (nér) de D.")
= Le but du juif dans ce monde = élever sans cesse son âme (= maintenir "allumer la bougie (nér) [de son âme] perpétuellement", malgré le fait que le yétser ara fait souffler un vent pour l'éteindre ...).
[ 'Hag saméa'h à vous et à tous vos proches!!
B"h qu'on puisse, tous faire briller notre lumière intérieure, et ce quelques soit les intempéries extérieures. Amen!]
Source : traduction & adaptation personnelle de commentaires sur 'Hannoucca de Rabbi Moshe Bogomilsky
"Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, car tu ne pourrais pas t'égarer!"
(Rabbi Na'hman de Breslev - 1772-1810)
Les prières de ‘Hannouca
+ Les prières de 'Hannouca :
1°/ On remarque que les 2 bénédictions (léadlik + chéassa nissim) ont chacune 13 mots, formant un tout de 26 mots, correspondant au nom divin dans son attribut de miséricorde (le Tétragramme).
Ainsi, en récitant les 26 mots de ces 2 bénédictions, nous affirmons que tous les événements de 'Hannoucca ont eu lieu grâce à la miséricorde divine et nous remercions D. abondamment pour cela.
2°/ Durant 'Hannnoucca, nous allumons 36 bougies + 8 autres pour le chamash, soit 44 bougies en tout.
Le Zohar (1;77b) dit que lorsqu'il y a un réveil d'en-bàs (itarouta deletata), cela évoque un réveil d'en haut (itarouta dele'eila).
Lorsque l'on allume les bougies, D., pour ainsi dire, allume Lui aussi les bougies, doublant le total des bougies allumées, soit : 88 (44*2).
Les 3 premières lettre de "léadlik nér 'Hanoucca" = lamed + noun + 'hét :
= ont pour valeur numérique 88, correspondant aux 88 bougies allumées en-bas et en-haut ;
= ces 3 lettres sont aussi les 1eres lettres de : "nafchénou 'hikéta l'Hachem" = notre âme espère en D. [Il est notre aide et notre bouclier] (Téhilim 33;20)
Grâce à notre dévouement et à notre espérance en D., nous avons mérité que (Psaumes 124;7) :
"apa'h nichbar = le piège s'est rompu = le royaume d'Anthiochus a été détruit ;
véana'hnou nimlatnou" = et nous nous sommes enfuis.
En souvenir de cela, en-bas sur terre et en-haut au Ciel, pa'h bougies sont allumées (= 88 bougies, soit en chiffres hébraïques : pé et 'hét = pa'h).
3°/ Où trouve-t-on dans la Torah une allusion aux 3 bénédictions que l'on récite le 1er soir de 'Hanoucca?
Lorsque les juifs ont parlé, dans le désert, contre D. et Moshé au sujet de la sortie d'Egypte et de la manne, ils ont été mordus par des serpents (brûlants) comme punition.
Lorsque qu'ils ont ensuite exprimé des remords, D. a donné à Moshé les instructions suivantes : "assé lé'ha sharaf (fais-toi un [serpent] brûlant), véssim oto al ness (et place-le sur une perche) [quiconque aura été mordu, qu'il le regarde], va'haï (et il vivra!)" (Paracha 'Houkat 21;8).
Ce verset possède une allusion aux 3 bénédictions récitées le 1er soir :
- "assé lé'ha sharaf" = correspond à la 1ere bénédiction : léadlik nér 'hannoucca (allumer la bougie de 'Hanoucca) ;
- "vessim oto al ness" = correspond à la 2e bénédiction : chéassa nissim (qui nous a fait des miracles) ;
- "va'haï" = la 3e bénédiction : shé'é'hiyanou (qui nous a gardé en vie).
Ainsi, les juifs ont été mordus par un serpent, et comme antidote, ils devaient regarder un serpent sur une perche pour guérir.
Nos Sages font remarquer que D. pouvait les guérir sans qu'ils regardent le serpent, mais dans ce cas, ils auraient alors attribué leur guérison à des causes naturelles.
De même, à 'Hanoucca, on retient comme élément principal le miracle incontestable des 8 jours où la Ménora a brillé, car le reste peut trouver des explications dans le cadre de la naturalité du monde.
Profitons d'avoir la lumière de 'Hanoucca pour voir clairement et sans doute possible, que toute chose dans ce monde à pour origine et dépend en permanence de D.
'Hag saméa'h!!
Source : traduction & adaptation personnelle de commentaires sur 'Hannoucca de Rabbi Moshe Bogomilsky