Aux délices de la Torah

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Les noms de la fête sont …

-> Ce yom tov a 5 noms différents (dont 3 donnés dans la Torah Ecrite) :

1°/ ‘Hag Shavouot – la fête de Shavouot (חג שבעות - comme il l’est écrit dans la Torah : Chémot 34 ;22 et Dévarim 16 ;10) ;

2°/ Yom haBikourim – la fête des prémices (יום הביכורים - on trouve cette appellation dans la Torah : Bamidbar 28 ;26) ;

3°/ ‘Hag haKatzir – la fête de la moisson (חג הקציר - comme il l’est écrit dans la Torah : Chémot 23 ;16) ;

4°/ Atsérét (on apprend ce nom dans la michna dans Roch Hachana 16a, et ainsi que dans la guémara Pessa’him 68b) ;

5°/ Zman matan Toraténou (comme on le dit dans le Kiddouch et dans la amida durant la fête).

Le Gaon de Vilna fait remarquer que le mot Shavouot (שבעת – comme il est écrit dans Chémot 34 ;22) est l’acronyme de 4 de ces appellations :
- ש = Shavouot (שבעות - ‘hag Shavouot) ;
- ב = bikourim (ביכורים - yom haBikourim) ;
- ע = atsérét (עצרת) ;
- ת = Torah (zman matan Toraténou).

Pourquoi lé’haïm? Pourquoi labriout?

--> Quelle est l'origine de se souhaiter : "lé'hayim", lorsque l'on boit du vin?

La source de cette coutume de se souhaiter la vie (lé'haïm), en buvant du vin se trouve dans la guémara disant :
"Avant l'éxécution d'un condamné à mort (par le Beth din), on lui donnait à boire de la liqueur de lévona, qui était une liqueur forte, très enivrante, afin de troubler son esprit, et de lui éviter de ressentir une douleur.
Le verset de Michlé (31;6) dit : "Donnez des liqueurs fortes au condamné, du vin à ceux qui ont l'amertune dans le coeur". "

Ainsi, en buvant du vin, on se souhaite "lé'haïm", pour la vie, et non pour la mort.

 

--> Pourquoi dit-on "labri'out" (la bonne santé) à quelqu'un qui éternue?
On trouve la réponse dans le Pirké de Rabbi Eliézer (chapitre 52) :
"Au début, depuis la Création, personne ne tombait malade [avant de mourir].
Un homme pouvait se promener dans la rue ou au marché, éternuer, et son âme sortait à travers ses narines."

C'est pourquoi, lorsqu'on entend quelqu'un éternuer, on doit dire "haïm" (vie! - labriouth), pour lui souhaiter que cet éternuement n'amène pas la mort.

 

Source (b"h) : le "binéoth déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

Rav Yéhouda déclare au nom de Rav : "Tout ce que D. a créé dans Son monde a une utilité."

[Guémara Shabbath 77b]

La gratitude …

--> Ben Zoma a dit :
"Combien d'efforts le 1er homme déploya avant de trouver du pain à manger : il dut labourer, semer, moisonner, gerber et battre le blé, vanner, trier et moudre les grains, tamiser la farine, et enfin pétrir et cuire le pain.
Moi, je me lève de bon matin, et je le trouve à ma disposition!

Et combien d'efforts, il déploya pour se vêtir : il dut tondre la laine, la blanchir, teiller, filer et tisser les textiles.
Moi, je me lève de bon matin et trouve l'habit tout fait devant moi.
Tous les artisans se pressent à ma porte."

[Guémara Béra'hot 58a]

 

--> Dans la même page de la guémara, Ben Zoma a dit aussi :
"Que dit un invité bienveillant?
Le maître de maison s'est donné du mal pour moi.
Il m'a offert une grande quantité de viande, de vin et de gâteaux.
C'est pour moi, qu'il s'est donné toute cette peine.

En revanche, que dit un invité ingrat?
Quels efforts ce maître de maison a-t-il accomplis?
J'ai mangé un seul pain, un morceau de viande et je n'ai bu qu'une seule coupe.
Tous ces efforts, le maître de maison ne les a déployés que pour sa femme et ses enfants."

[Guémara Béra'hot 58a]

 "Rabbi Yéhochoua ben Kor'ha compare celui qui étudie la Torah, et ne la révise pas, à celui qui sème et ne moisonne pas.
D'après Rabbi Yéhochoua, il ressemble à une femme, qui accouche, et qui enterre l'enfant qu'elle a mis au monde."

[Guémara Taanit 7b]

+ "6 bénédictions sont accordées à celui qui donne 1 centime à un pauvre, 11 à celui qui le console, et 17 à celui qui fait les 2.
C'est à propos de ce dernier, qu'il est écrit : "Celui qui a un oeil bon (tov) sera béni" (Michlé 22,9)
[la valeur numérique de tov = 17, comme les 17 bénédictions accordées ...]
D. bénit celui qui accueille le pauvre avec chaleur, le console et lui donne une partie de son pain."

[Guémara Baba Batra 9b]

Citations de Rabbi Chimon Bar Yo’haï

+ Quelques citations de Rabbi Chimon Bar Yo’haï (b"h) :

--> "La punition du menteur, c’est de ne pas être écouté, même quand il dit la vérité."
[Guemara Sanhédrin 89b]

--> "Si je m’étais trouvé sur le mont Sinaï, lorsque la Torah a été donné à Israël, j’aurais demandé à D., de créer 2 bouches pour chacun : l’une, pour lire la Torah, et l’autre, pour ses autres nécessités."
Il dit ensuite : "Si le monde peut difficilement survivre à cause de la médisance et des ragots prononcés par une seule bouche, ce serait encore pire avec 2 bouches."

--> "Le respect et la crainte des parents sont très importants, puisque D. les a mis sur le même plan que Son propre respect, et la crainte du Ciel."
[Mékhilta de Rabbi Chimon bar Yo’haï]

--> Rabbi Yo’hanan a déclaré au nom de Rabbi Chimon bar Yo’haï :
"Il vaut mieux se jeter dans une fournaise ardente que de faire blêmir son prochain en public."
[Guémara Sota 10b]

--> "D. a accordé 3 présents à Israël, en spécifiant, chaque fois, qu’il faut peiner pour les mériter.
Les voici : la Torah, la terre d’Israël et le monde à venir."
[Guémara Béra’hot 5a]

--> "Lorsque les Bnei Israël accomplissent la volonté de D., leur tâche est accomplie par d’autres."
[Guémara Béra’hot 35b]

--> "Pourquoi les sages ont-ils demandé de prier à voix basse ?
Pour ne pas faire honte à ceux, qui confessent leurs péchés dans la prière.
De même, la Torah, n’a pas assigné une place à part sur l’autel, pour les offrandes expiatoires, afin que leurs propriétaires ne soient pas connus de tous."
[Guémara Sota 32b]

--> "Si les Bnei Israël observaient correctement 2 Shabbath, ils seraient sauvés immédiatement."
[Guémara Shabbath 118b]

Guémara & Yétser ara

+ Guémara & Yétser ara :
b"h, voici quelques citations de la guémara sur le yétser ara ...

-->Rav Na’hman fils de Rav ‘Hisda a expliqué :
"Pourquoi le mot vayitsèr ("D. forma/façonna [l'Homme]" - Béréchit 2 ;7) est-il écrit avec 2 youd ?
Parce que D. a créé 2 penchants (yétsarim) : le bon et le mauvais."
[= guémara Béra’hot 61a]

-->Rabbi Lévi bar ‘Hama a rapporté cet enseignement de Reich Lakich :
"Il faut toujours provoquer le bon penchant, contre le mauvais ;
s’il parvient à le vaincre, c’est bien ; sinon, on doit réciter le Shéma.
Si on parvient ainsi à le vaincre, c’est bien ; sinon, on doit évoquer le jour de la mort !"
[= guémara Béra’hot 5a]

-->Un tana de l’école de Rabbi Yichmaël a enseigné :
"Mon fils ! Si ce malpropre [le mauvais penchant] se porte à ta rencontre, tire-le à la maison d’étude ; s’il est comme une pierre, il s’effritera ; s’il est comme du fer, il se brisera en éclats !"
[= guémara Soucca 52b]

--> "Telle est l’habilité du mauvais penchant : aujourd’hui, il incite l’homme à faire comme ceci, le lendemain, comme cela, jusqu’à ce qu’il l’amène à servir des idoles."
[= guémara Shabbath 105b]

--> "Le mauvais penchant est doux au début, et amer à la fin."
[= talmud de Jérusalem – Shabbath 14 ,3]

--> Rabbi Chmouel bar Na’hmi a déclaré au nom de Rabbi Yonathan :
"Le mauvais penchant incite l’homme à pêcher dans ce monde, et porte témoignage contre lui dans le monde à venir."
[=guémara Soucca 52b]

Il est écrit dans les pirké avot (4,1) : Ben Zoma dit : "Qui est fort ? Celui qui domine son penchant !" ...

-> "Les enseignements de la Torah sont difficiles à acquérir, mais faciles à perdre"
(Avot de Rabbi Nathan 28)

 

-> "Le verset : "Ni or ni verre ne peuvent rivaliser avec elle ; aucun vase d'or fin ne paie son prix." (Iyov 28;17), s'applique à la Torah, aussi difficile à acquérir que des ustensiles en or, et aussi facile à perdre que des ustensiles en verre."

[Guémara 'Haguiga 15a]

+ Lors de l’oraison funèbre de Rabbi Eliézer ben Horkenos, Rabbi Akiva prononça :
" … J’ai beaucoup de pièces de monnaie à changer, et je n’ai pas de banquier à qui les présenter!!"
(= j’ai un grand nombre de questions, et je n’ai personne à qui les poser).