Aux délices de la Torah

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Si nous nous souvenons que les âmes d'Israël sont gravées sous le Trône céleste, nous pouvons comprendre qu'en nous repentant et en nous perfectionnant, nous avons également un impact sur le Trône d'Hachem.

Le roi David décrit Hachem comme "Kadoch yochev téhilot Israël" (le Saint, intronisé sur les louanges d'Israël - Téhilim 22,4).
Grâce à nos prières, et à nos efforts de téchouva, nous qui sommes les porteurs du Trône céleste, grâce à nos noms inscrits sur le Trône, nous permettons à la Présence divine de s'asseoir sur le Trône.
[Sfat Emet - Yamim Noraïm 5654 ]

Comme le feu, la Torah a le pouvoir de réduire en cendres les impuretés de l'homme, et comme un marteau, elle peut briser la façade d'une personne et la remodeler en une nouvelle personnalité plus spirituelle.

Hachem a créé la Torah avant le monde matériel afin que, si la survie de l'univers était un jour menacée par les fautes de l'homme, elle soit épargnée grâce au mérite de la Torah.
[Sfat Emet - Asséret yémé téchouva 5660 ]

Shabbath = les Portes de la Torah sont ouvertes

+ Shabbath = les Portes de la Torah sont ouvertes :

"Entre Moi et les Bné Israël, c'est un signe pour toujours" (Ki Tissa 31,17).
Cela suggère que le Shabbat est un signe du lien entre Israël et Hachem.
Le peuple juif et son Créateur se rapprochent tous deux de la Torah le jour du Shabbat. Un processus presque identique se produit dans le ciel et sur terre : les portes de la Torah s'ouvrent.
Ainsi, Hachem a donné la Torah à Israël le jour du Shabbat et continue de le faire chaque Shabbat.
De même, la capacité du peuple juif à acquérir et à absorber la Torah est renforcée et accrue chaque Shabbat.
Le fait que ce processus se déroule simultanément avec Hachem est un signe de l'intimité entre Israël et Hachem, "ot hi béni oubéné'hem" (v.13).
[Sfat Emet - Roch Hachana 5660 ]

Notre téchouva ravive le mérite de nos Avot

+ Notre téchouva ravive le mérite de nos Avot :

Si, comme le disent nos Sages (guémara Shabbat 55a), le mérite de nos Patriarches s'est finalement épuisé au fil des millénaires, pourquoi invoquons-nous constamment ce mérite dans nos prières?

Même si le mérite des Patriarches (Avot) s'est épuisé au fil des générations, il peut encore être ravivé par la téchouva. Bien que les fautes des générations passées aient peut-être éteint la grande lumière allumée par nos Patriarches, notre téchouva sincère a sans aucun doute le pouvoir de la rallumer.
[Sfat Emet - Shabbat Téchouva 5652 ]

Les Patriarches (Avot) imploraient sans cesse Hachem de pardonner les (juifs) réchaïm.
[Sfat Emet - Shabbath Téchouva 5636 ]

Les Portes de la téchouva sont toujours ouvertes

+ Les Portes de la téchouva sont toujours ouvertes :

-> Le midrach souligne que si les portes de la prière peuvent parfois être fermées, celles du repentir (téchouva) restent toujours ouvertes.
La différence peut s'expliquer par le fait que la prière implique des supplications pour des besoins individuels, de sorte que si le suppliant est jugé indigne, ses fautes non expiées empêcheront en fait que sa demande soit exaucée.
Dans cet esprit, le prophète Yéchayahou écrit : "vos iniquités vous séparent de votre D." (Yéchayahou 59,2).

En revanche, la téchouva a une portée beaucoup plus fondamentale, car elle implique la soumission totale de la personnalité à la volonté d'Hachem. Lorsqu'une personne parvient à un tel retour et à un tel engagement envers Hachem, toutes les barrières sont levées.
Ainsi, chaque fois qu'une personne désire sincèrement revenir à Hachem, elle trouvera les portes de la repentance ouvertes pour elle.
[Sfat Emet - Shabbath Téchouva 5652 ]

Conscient que l'univers ne pouvait exister sur la base d'une justice stricte, Hachem décida de donner au peuple juif la Torah, la plus grande source de miséricorde.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5664 ]

Remercier Hachem dans ce monde, permet de continuer à Le remercier dans le monde à Venir

+ Remercier Hachem dans ce monde, permet de continuer à Le remercier dans le monde à Venir :

"Pratiquez la louange du Créateur dans ce monde, afin de continuer à Le louer éternellement dans l'autre monde!"
[Tossefta Béra'hot 6:27, tel que compris par Rachi dans Béra'hot 63a ]

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-> La guémara affirme que si les justes (tsadikim) sont vivants même après la mort, les réchaïm sont considérés comme morts même s'ils sont physiquement vivants.

-> Le midrach (Tan'houma - fin de Vézot haBéra'ha) développe cette idée :
Le racha est considéré comme mort parce qu'il voit le soleil se lever et ne récite pas la bénédiction de Yotser Ohr ; il voit le soleil se coucher et ne récite pas la bénédiction de Maariv Aravim ; il mange et boit mais ne bénit pas Hachem.
Les justes (tsadikim), en revanche, sont considérés comme vivants parce qu'ils bénissent le Créateur pour tout ce qu'ils mangent et boivent, et pour tout ce qu'ils entendent. Et pas seulement pendant leur vie ; même après leur mort, ils continuent à bénir et à remercier Hachem.

"Ce qui peut être accompli avec un gramme de joie ne peut l'être avec 20 kilos de larmes."
[rabbi de Slonim]

[on voit à quel point la joie est efficace, ouvrant les portes des bénédictions et de l'aide d'Hachem. ]

La joie génère de la parnassa

+ La joie génère de la parnassa :

-> On rapporte qu'un jour quelqu'un se plaignit au Baal Shem Tov de manquer de parnassa (subsistance).
Le Baal Shem Tov lui expliqua que les dernières lettres du mot "véayita akh saméa'h" (וְהָיִיתָ אַךְ שָׂמֵחַ - Réé 16,15) formaient le mot "חתך" ('hatakh), un nom d'Hachem symbolisant une abondance de parnassa. Cela indique que, grâce à la joie, on peut obtenir des moyens de subsistance abondants.

L'homme demanda alors : "Rabbi, comment puis-je être joyeux alors que ma pauvreté m'attriste autant?"
Le Baal Shem Tov répondit : "Que ne ferait-on pas pour avoir de la parnassa?"
[d'une certaine façon, on va spontanément faire beaucoup d'efforts pour avoir une subsistance, et on oublie qu'on peut en obtenir en faisant des efforts pour s'efforcer d'être joyeux. ]

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-> Le rav Bounim de Peshischa fît remarquer que de nombreuses personnes sans instruction [spirituelle] et sans raffinement réussissent très bien en affaires, tandis que de nombreuses personnes instruites et raffinées échouent. La raison en est que, comme ce sont des gens simples et irréfléchis, rien ne les perturbe vraiment et ils sont toujours joyeux.
Leur bonheur leur permet d'accéder à l'abondance divine de la parnassa, même s'ils n'en sont pas dignes.