Aux délices de la Torah

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Tout juif impact beaucoup le Ciel par ses actions

+ Les actions d'un juif font des merveilles là-Haut :

"Il rêva, et voici, il y avait une échelle sur la terre, et son sommet atteignait le ciel, et les anges de D. montaient et descendaient dessus" (Vayétsé 28,12).

-> On peut tirer beaucoup de 'hizouk de ce verset, afin de savoir et croire que toutes nos actions, paroles et pensées ont une influence en Haut, et que chaque mot récité dans la Torah ou la prière donne vie aux mondes Supérieurs, car la avodat Hachem, en particulier dans la Torah et la prière, fait des merveilles en Haut.

La michna (Pirké Avot 2,1) écrit : דע מה למעלה ממך (sache ce qui est au-dessus de toi - da ma lémaala mima'h), que les tsadikim expliquent ainsi : דע (sache), il faut savoir et croire, מה למעלה (ma lémaala) que tout ce qui est au-dessus dans les cieux vient de ממך (mima'h) de ton avoda et de tes actions.
Si ta Torah et tes mitsvot sont accomplies avec la bonne intention, elles ont un effet énorme en Haut et procurent du plaisir à Hachem.
[ainsi tout juif impact les mondes Supérieurs, et par ricochet ce monde-ci.]

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+ Même la plus petite action en bas est grande en Haut :

-> Parfois, une personne est incapable de réaliser comment chacune de ses actions affecte et agit en Haut, et elle commet l'erreur de penser : "Et si je suis un peu négligent, qui ressentira ce petit changement?"
Mais il a tort, car une personne doit savoir et se souvenir que chaque petite action dans ce monde est d'une importance incommensurable en Haut.

On peut comparer cela à un roi qui a demandé à ses conseillers de préparer une carte ordonnée de tous les pays qu'il contrôle, afin de préparer la nourriture et les produits de première nécessité pour ceux qui vivent sur son territoire. Lorsque le roi reçut la carte, il remarqua qu'un pays n'avait pas de nom et n'était pas à sa place. Il demanda à l'artiste pourquoi il avait apporté cette modification, mais celui-ci en rit, disant que cela ne faisait aucune différence si un petit point manquait sur une carte aussi belle et ordonnée. Mais le roi lui expliqua que chaque point, aussi petit soit-il sur la carte, représentait un pays entier comprenant un nombre incalculable de personnes et d'animaux, et que si une personne voulait que son royaume prospère, elle devait prendre soin de chaque personne, sans exception.

Il en va de même dans notre contexte : lorsqu'une personne s'adonne à la Torah et à la prière, elle doit se rappeler que chaque mot et chaque lettre sont importants en soi, et ne pas en négliger ou en perdre un seul.
L'homme est en quelque sorte "une échelle posée sur le sol", mais "le sommet de l'échelle atteint les cieu", et chaque mot et chaque lettre ont leur tikoun.
Comme nous serons désolés lorsqu'on se rendra compte que le grand et important tikoun qui a été accompli par nos actions manquera de perfection à cause d'un petit défaut dans notre avoda.

La personne doit donc s'assurer que chaque mot et chaque lettre sont complets, car chaque lettre contient de grands secrets et le tikoun d'un monde entier, comme le suggère le verset : אות היא לעולם (ot hi léolam - Ki Tissa 31,17) = une seule lettre est le tikoun d'un monde entier.
Et le Baal Shem Tov a dit sur le verset צוהר תעשה לתיבה (Noa'h 6,16), briller dans chaque mot de la Torah et de la prière, afin que toute l'avoda d'une personne fasse un tikoun dans les mondes Supérieurs.

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[ -> J'ai entendu mon maître, le Baal Shem Tov, dire qu'une humilité excessive éloigne une personne du service d'Hachem. En raison de son sentiment d'infériorité, elle ne croit pas que la Torah et les prières d'un mortel puissent avoir un impact sur tous les mondes ...
Si elle y croyait, avec quelle joie il servirait Hachem! Elle ferait attention à chaque lettre, chaque voyelle et chaque mot pour les prononcer agréablement ...
Une personne devrait faire attention et se considérer comme "une échelle plantée sur le sol dont le sommet atteint le ciel" (Vayétsé 28,12), ce qui signifie que tous ses mouvements, ses paroles et ses actions ont un impact en-Haut. Alors, elle fera certainement attention à tout ce qu'elle fait.
[Toldot Yaakov Yossef - parachat Ekev ]   ]

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+ Les anges tirent leur pouvoir de l'avoda des juifs

-> Le rav Barou'h de Mézhibozh nous donne une idée de l'immense influence des juifs dans les mondes Supérieurs :
Selon la guémara (Shabbath 88b) : "À chaque parole qui sortait de la bouche d'Hachem, le peuple juif reculait de peur de 12 mil, et les anges l'aidaient à retourner vers la montagne (de Sinaï), comme il est dit : "Les armées des anges yidodoun, ne lisez pas le mot comme yidodoun, mais plutôt yédadoun", ils les aidaient à marcher."

Et rav de Mézhibozh s'écria : Comment les anges osent-ils toucher les corps sacrés du peuple juif?
Il répondit : la sainteté des anges provient de ce qu'ils s'alimentent en énergie des juifs. Ainsi au moment du don de la Torah, lorsque les juifs reculèrent (leur âme les quittant entendant les Commandements d'Hachem), les anges perdirent leur pouvoir, c'est pourquoi ils aidèrent les juifs à revenir à leur niveau antérieur, afin que les anges puissent recevoir leurs pouvoirs d'eux.
[en un sens, lorsque nous accomplissons une mitsva, nous donnons de la force à Hachem Lui-même, comme nous disons dans nos prières du matin : "Donnez de la force à Hachem" (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,3). A plus forte raison, les créatures célestes sont dépendants et alimentés par les juifs.
Au don de la Torah, non seulement Hachem s'est dévoilé pleinement à nous (avec Son amour pour nous), mais on a pu prendre conscience d'à quel point chaque juif importe les mondes Supérieurs, dont les anges. ]

Quand on réalise à quel point les anges d'en-Haut dépendent de nos actions, toute notre attitude change ; on court avec enthousiasme accomplir les mitsvot d'Hachem de la manière la plus parfaite possible.

[ les divré Torah ci-dessus sont issus du rav David Abou'hatséra ]

L’immense amour d’Hachem pour le peuple juif

"Vous (les juifs) êtes aimés de Moi (Hachem) du début à la fin [c'est-à-dire même lorsque, malheureusement, vous trébuchez dans la faute] pour toujours et à jamais."
[Tana déBé Eliyahou rabba - fin du chap.9]

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-> "Aux enfants d'Israël, Sa nation intime (qui Lui est très proche)" (livné Israël am kérovo - Téhilim 148,14)

-> Quel est le concept de "Son peuple intime" (am kérovo)?
Rabbi Moché Cordovéro (Tomer Dévorah 1:4) explique qu'il s'agit en fait d'une expression de proximité familiale. Il écrit :
"Au restant de Son héritage" (lich'érit na'halato - Mi'ha 7,18) = Hachem traite le peuple juif comme suit. Il dit : "Que puis-je faire pour le peuple juif, car ils sont Mes proches, ils sont Ma chair et Mon sang".
["chéérit" signifie "reste, restant", mais "chéér" veut dire : membre de la famille proche (ex: ki im lich'éro akarov élav - si ce n'est pour ses parents les plus proches - Emor 21,2). ]
Ils sont les partenaires d'Hachem et Il les appelle "Ma fille", "Ma sœur" et "Ma mère" ...
Il est dit : "Israël, Son peuple intime". Il s'agit d'une véritable proximité familiale et ils sont Ses enfants. C'est le sens de "chéérit na'halto". Le mot "chéér" signifie un parent de chair et de sang et ils sont, après tout, Son héritage."

-> La même idée se retrouve dans le midrach (Tan'houma (paracha Béhar 4) sur le verset (Béhar 25,25) : "Si ton frère devient pauvre ... Son rédempteur, qui est son proche parent, viendra le racheter ..."
"Son rédempteur viendra" = c'est Hachem, comme le dit le verset : "Leur puissant rédempteur, Hachem Tsévaot est son nom" (Yirmiyahou 50,34).
"Son proche parent" = c'est Hachem dont il est dit ... "Aux enfants d'Israël, sa nation proche"."

-> Dans le midrach Tan'houma (Pékoudé 1), il est écrit :
"On constate que Jérusalem d'en-Haut est positionnée de manière à correspondre à Jérusalem d'en bas.
En raison de son amour abondant pour celle d'en bas, Hachem en a créé une autre d'en-Haut ...
Il a juré que Sa présence n'entrerait pas dans la Jérusalem d'en-Haut tant que celle d'en bas [qui est située parmi le peuple juif] ne serait pas reconstruite.
Combien le peuple juif est aimé d'Hachem!"

-> "Hachem parla à Moché et à Aharon en disant : "Séparez-vous de cette assemblée et je les détruirai en un instant!". Ils dirent : "D., Seigneur des esprits de toute chair, un seul homme faute-t-il et la colère s'abat-elle sur toute l'assemblée?" (Kora'h 16,20-22).
Le Ohr ha'Haïm Hakadoch écrit dans son commentaire sur ce verset :
"Il voulait également dire devant Hachem des paroles d'apaisement qui lui seraient acceptables, en se basant sur sa connaissance préalable des préférences du Créateur.
Le premier niveau [de préférence] est celui des louanges et des hymnes chantés par les armées célestes.
Au-dessus, il y a les louanges et les hymnes rendus par les âmes des tsadikim dans les deux entrepôts de la vie. Le premier est l'entrepôt des âmes qui ne sont pas encore entrées dans ce monde et le second est l'entrepôt des âmes qui ont déjà été dans ce monde et qui sont retournées à l'entrepôt de la vie.
Au-dessus de ces niveaux se trouvent les chants et les louanges qui s'élèvent des âmes qui sont actuellement dans ce monde, des âmes qui sont piégées dans la chair qui les empêche de reconnaître Hachem. Elles surmontent néanmoins cet obstacle et aiment Hachem, le louent et le remercient ...
C'est ce qu'il y a de plus suprême et de plus désirable pour le Créateur, au-delà de toute autre chose."

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-> Le rav Yérou'ham de Mir lors du dernier Sim'hat Torah de sa vie dit :
"L'amour d'Hachem pour nous (les juifs) ne dépend d'aucune raison ni logique, car l'amour d'Hachem est celui d'un père pour son fils ... L'amour de Hashem pour nous est le secret du peuple juif. Si nous l'avons atteint, quelle chance nous avons. Quelle chance tu as, Israël, car Il t'a choisi!

Toute la Torah, ses mitsvot, ses commandements et les traits positifs que nous en tirons sont comme des allumettes pour allumer un feu dans l'âme juive. Le feu est déjà là. Il suffit d'une allumette pour l'allumer.
Le peuple juif est rempli de lumière et de feu. Toute la Torah, les mitsvot et les accomplissements spirituels sont comme des allumettes pour l'âme du peuple juif. Si nous avons atteint cela, quelle chance nous avons!

Si la Torah, les mitsvot, les traits de caractère positifs et les accomplissements spirituels, qui sont infiniment élevés et sublimes, ne sont que des allumettes pour l'âme juive, combien l'âme juive doit être exaltée! Si nous avons atteint cela, Israël a de la chance!

Avant de donner la Torah, Hachem nous a révélé son immense amour et nous a promis de nous élever à de grandes hauteurs si nous suivions les voies de la Torah. Il nous a envoyé le message suivant par l'intermédiaire de Moché : "Et maintenant, si vous écoutez ma voix ... vous serez pour moi un trésor parmi toutes les nations ... Vous serez un royaume de Cohanim et une nation sainte" (Yitro 19,5-6).
Le peuple juif a fait une déclaration similaire dans le Cantique de la mer : "Jusqu'à ce que ton peuple passe, Hachem, jusqu'à ce que passe le peuple que tu as acquis" (Béchala'h 15,16).
Rachi explique que la raison pour laquelle le peuple juif est appelé "le peuple que tu as acquis" est que "tu l'as aimé plus que tout autre peuple, comme un objet acheté à grand prix qui est très cher à son propriétaire".

-> "Hachem a fait cinq acquisitions dans Son monde, ... Le peuple juif est l'une de ces acquisitions" (Pirké Avot 6,11).
Le midrach Shmouel explique que le peuple juif est appelé une acquisition d'Hachem parce qu'il Lui est plus précieux que toutes les autres nations, comme une personne qui acquiert un objet précieux.

Hachem ne peut connaître la joie véritable tant que certains (juifs) ont du mal à se nourrir. Et lorsque nous soulageons leurs souffrances, cela procure une grande joie au Tout-Puissant.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 2,12 ]

Les soldats Israéliens

+ Les soldats Israéliens :

-> Dans une interview que le rav Ovadia Yossef donna une fois élu Grand-rabbin, le journaliste du Yédiot a'haronot lui demanda s'il croyait que les élèves de yéchiva devaient être exemptés de servir dans l'armée israélienne?
Il répondit : "Oui! Nous croyons que la Torah qu’ils étudient jour et nuit protège les soldats de Tsahal dans tous les combats, comme il est dit : "non par la force ou la puissance, mais par Mon esprit dit Hachem" (lo bé'hayil vélo békoa'h, ki im bérou'hi amar Hachem - Zé'haria 4,6).

Au cours de l'opération Bouclier défensif en 2002 (qui était une opération à grande échelle pendant la 2e Intifada) qui se déroula pendant les demi-fêtes de Pessa'h, le rav Ovadia Yossef appela publiquement tous les élèves de yéchiva à annuler leurs vacances de Pessa'h et à se présenter à la "base de l’armée de l’étude de la Torah".

Le rav Ovadia Yosseef dit :
"Les soldats de Tsahal font un travail sacré, protégeant Israël. Ce n’est que parce qu’ils mettent leur vie en danger pour nous garder que nous pouvons étudier la Torah, prier ... Sans l’armée, nos ennemis nous laisseraient-ils nous asseoir en paix et étudier la Torah? Non! Ce n’est que grâce au dévouement des soldats de Tsahal que cela est possible. Qu’Hachem les garde pour toujours!
Puissent-ils retourner chez eux pour une vie bonne et paisible! Tout le monde doit les apprécier, les bénir et prier pour eux. Si vous voyez un soldat, vous ne pouvez que l’embrasser : après tout, il protège chaque juif d’Israël au péril de sa vie."

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-> Un étudiant de la yechiva Kol Torah de Jérusalem s'approcha de son Roch yechiva, rabbi Chlomo Zalman Auerba'h, et lui demanda s’il pouvait abandonner son étude à la yéchiva pour se rendre dans le Nord afin de se recueillir sur les tombes des tsadikim en Gallil.
Le rav Auerba’h répondit : "Il est préférable de rester à la y"chiva pour étudier."
L’élève demanda encore : "N’y a-t-il pas un moment où je pourrais aller prier sur les tombes des tsadikim?"
Rabbi Auerba’h répondit : "Pour se rendre sur les tombes des tsadikim, il n’est pas nécessaire d’aller en Gallilée. Chaque fois que je ressens le besoin de me recueillir sur les tombes des tsadikim, je me rends sur les tombes des soldats tombés "al kidouch Hachem", au mont Herzl (le cimetière national des soldats de Tsahal tombés au champ d'honneur, à Jérusalem)".
[séfer Ohro chel olam - p.380]

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+ Birkat Cohanim & un Cohen qui a tué :

-> Le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 128:35) stipule qu'un Cohen qui a tué même accidentellement est disqualifié pour réciter la Birkat Cohanim (לא ישא את כפיו).

-> Il y avait des soldats dans l’armée israélienne qui étaient des cohanim ayant combattu dans des guerres contre l’Égypte, la Jordanie et la Syrie. Au cours des batailles, ils ont blessé et tué des soldats ennemis. On demanda à Rav Ovadia Yossef (Yé’havé daat, Volume 2, siman 14) si ces cohanim étaient toujours à même de bénir le peuple juif. [ il y a des exceptions à cette règle (voir la Michna Broura 128:128 ).]
[selon le rav Ovadia Yossef, les guerres de l’Etat d’Israel sont des mil'hémet (guerres) mitsva. ]

Il dit qu'il était approprié d'encourager de tels Cohanim et même de les louer pour l'acte et leur permit de continuer à faire la birkat Cohanim sans le moindre doute. [Voir aussi le rav Feinstein - Igrot Moché - Yoré Déa 2:158.]

Ailleurs (Méor Israel - Tabaat Hamélékh), le rav Ovadia fut interrogé par un soldat Cohen qui se tenait à son poste contre de dangereux arabes qui s’approchèrent de lui. Il lança un assaut et tua plusieurs d’entre eux. Il demanda au Rav s’il pouvait continuer à accomplir la mitsva de Birkat Cohanim.
Après l’avoir autorisé, il écrivit que les soldats qui protègent Israël sont dignes d’éloges. Leur récompense est doublée au ciel et ils seront bénis de toutes les bénédictions de la Torah ...
Les soldats qui mettent leur vie en danger pour sauver des vies juives méritent honneur et respect.

L’importance d’avoir un maximum de désirs spirituels

+ L'importance d'avoir un maximum de désirs spirituels :

-> Si quelqu'un a l'intention d'accomplir une mitsva, mais qu'il en est empêché par des circonstances indépendantes de sa volonté, il est considéré comme s'il avait accompli la mitsva.
[guémara Béra'hot 6a ]

-> Hachem considère une bonne pensée comme une action. Il ne considère pas une mauvaise pensée comme une action. En ce qui concerne les nations du monde, c'est le contraire.
[guémara Kidouchin 40a]

-> "Vois comme j'aime Tes préceptes" (réé ki pikoudé'ha aavti - Téhilim 119,159).
Le Métsoudat David explique : "J'aime Tes préceptes et je désire les accomplir, et même si je ne parviens pas à les accomplir, accorde-moi la vie, car Ta voie est de relier une bonne pensée à une action."

-> "Celui dont les [bonnes] actions excèdent la sagesse, sa sagesse se maintient ; mais celui dont la sagesse excède les [bonnes] actions, sa sagesse ne se maintient pas" (Priké Avot 3,9)
Le Avot déRabbi Nathan relie cela au verset : "naassé vé'nichma" (Shemos 24:7).
Cela signifie que les Bné Israël ont agi avant d'avoir entendu.
Ils auraient dû dire : "Nous écouterons et nous ferons", car pour accomplir une action, il faut d'abord entendre les instructions sur ce qu'il faut faire. Au lieu de cela, ils ont d'abord accepté de faire tout ce qui leur serait commandé, (et ce n'est qu'ensuite) qu'ils ont entendu et ont immédiatement reçu une récompense comme s'ils avaient accompli toutes les mitsvot.
[Rabbénou Yona - Pirké Avot 3,9 ]
[on voit ici qu'un désir sincère de faire la volonté d'Hachem est considéré comme une action (naassé), mais s'ils n'avaient pas encore entendu (nichma) dans le détail en quoi cela consistait. ]

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-> À l'avenir, la terre sera "remplie de la connaissance d'Hachem comme l'eau couvre l'océan" (Yéchayahou 11,9).
Comme le disent nos Sages (Taanit 31a) : "À l'avenir, Hachem formera un cercle de justes (tsadikim), et Il s'assiéra parmi eux dans le Gan Eden, et chacun pointera [Hachem] du doigt, comme il est dit : "En ce jour-là, ils diront : "Celui-ci est notre D." (iné Elokénou zé)" (Yéchayahou 25,9).
Cela signifie que Hachem révélera Sa royauté et Sa Torah à chaque individu selon sa volonté (son désir) dans ce monde, et Il révélera à chaque individu quelle était Sa volonté.
[Gaon de Vilna - Esther 1:8 ]

[ainsi avec la venue du machia'h notre perception de la Divinité sera fonction de l'importance de notre désir spirituel. Plus nous travaillerons à aspirer à se rapprocher d'Hachem, à pouvoir faire Sa volonté, plus nous serons éternellement proche de Lui.
La réalité matérielle fait que nos actions sont limitées (ex: temps, capacités), mais la créativité de l'esprit permet d'avoir des aspirations sans limites. En ce sens, nos Sages (Tana déBé Eliyahou 22,2) disent : "Une personne (juive) est tenue de dire : "Quand est-ce que mes actions vont-elles devenir semblables à celle des Patriarches [Avraham, Its'hak et Yaakov]. ]

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-> La guémara (Taanit 25a) relate un récit à propos de Rabbi 'Hanina ben Dossa :
Sa femme lui dit : "Jusqu'à quand continuerons-nous à souffrir de la pauvreté?"
[Rabbi 'Hanina] pria pour obtenir miséricorde, et une main apparut [du ciel] et lui tendit le pied d'une table en or. Cette nuit-là, sa femme rêva qu'à l'avenir, les justes (tsadikim) mangeraient à une table en or à trois pieds, mais qu'elle mangerait à une table à deux pieds. Il pria pour obtenir miséricorde, et le pied de la table lui fut retiré.

Nous pouvons expliquer que leur souffrance [dans la pauvreté] était due à [leur incapacité à faire la charité (tsédaka) aux pauvres].
ls estimaient que la guémilout 'hassadim ne les concernait pas, car ils n'avaient rien à donner. Ils ont donc pensé demander à Hachem la richesse nécessaire pour faire la charité.
En réalité, c'était exactement le contraire : pendant tout le temps où ils n'avaient pas les moyens de donner et souffraient de cette incapacité (pensant passer à côté de cette sublime mitsva), c'était comme s'ils faisaient la charité au sens plein du terme [car ils étaient empêchés de faire la charité par des circonstances indépendantes de leur volonté, et leur intention de faire la charité était donc considérée comme l'accomplissement de la mitsva au sens plein du terme (comme s'ils l'avaient réalisée à la perfection, d'une manière divine). ]
Cependant, s'ils ont les moyens de donner (Hachem leur donnant de la richesse), comment est-il possible de donner à chaque personne pauvre exactement ce dont elle a besoin? ... Ils finiraient par donner moins qu'avant d'avoir les moyens de donner, alors que leurs pensées seules étaient considérées comme des actions. [par les pensées on peut s'imaginer donner l'infini à ceux qui en ont besoin, et ce avec des kavanot parfaites ]
C'est pourquoi sa femme a rêvé que les justes (tsadikim) mangeaient à une table à trois pieds, en référence aux trois choses sur lesquelles repose le monde : la Torah, la avoda et la guémilout 'hassadiml (Pirké Avot 1,2), car ils avaient accompli la guémilout 'hassadim grâce à leurs pensées.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach - partie 1, drouch 4 ]

[l'idée est que si nous ne pouvons pas réaliser un acte spirituel (manque de temps, de ressources, ...), par le fait d'aspirer, de désirer pouvoir le faire, en réalité on est considéré comme si on l'avait effectivement à la perfection (ex: au max des pensées, des efforts, des sommes dépensées).
Certes, on peut prier pour cela, on peut se satisfaire de notre sort spirituel actuel accordé par Hachem, mais on doit surtout toujours faire des efforts d'imagination pour avoir un maximum de désirs, d'envie spirituelle, car cela n'est pas du "délire" mais une réalisation impactante bien réelle. ]

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-> En chaque juif, il y a un [véritable] désir de [se connecter à] Hachem.
[Même si] quelqu'un qui n'aurait pas ce désir, il a [en lui] le désir d'atteindre le véritable désir.
[Sfat Emet - Lé'h Lé'ha 5635 ]

-> Tout ce qu'une personne est incapable de faire, elle doit le réaliser par une intention positive.
Cela signifie que ce qu'elle désire de plus en plus accomplir dans la réalité est une intention positive qui est considérée devant Hachem comme une action réelle.
Car Hachem comprend les pensées de l'humanité ; tout ce que l'homme est capable de faire, il le fait de tout son cœur, et ce qui dépasse ses capacités et sa compréhension, il désire le faire.
C'est pourquoi Hachem considère une bonne pensée comme une action, car Hachem sait que si une personne pouvait obtenir davantage, elle Le servirait davantage également.
[Ohev Israël - parachat Chémini ]

-> Le séfer Bei 'Hiya (parachat Shoftim) utilise ce concept pour expliquer pourquoi le 9 Av (destruction du Temple) est appelé un "moed" (connotation de fêtes joyeuses). Lorsque nous aspirons à la construction du Temple, c'est comme s'il avait déjà été construit.
Dans le même ordre d'idées, le 'Hafets 'Haïm (Kountres Torah Ohr - chap.4) explique que même si le Temple n'existe pas, en nous efforçant d'étudier les mitsvot relatives au Temple et en aspirant à avoir la chance de pouvoir les accomplir, Hachem considère que nous les avons [déjà, parfaitement] accomplies.

-> [Il existe un adage cité au nom du 'Hida : ] "Rien ne peut se tenir face au désir".
Cela signifie qu'aucune force extérieure ne peut empêcher une personne de désirer. Le désir définit véritablement qu'est une personne à l'intérieur, quelles sont ses aspirations, quelles sont ses pensées et ses sentiments.
Les gens ont tendance à juger une personne par ses actions et par ce qui leur apparaît extérieurement.
Cependant, le verset dit : "L'homme voit ce qui est visible, mais Hachem voit dans le cœur" (Shmouel I 16,7). Cela signifie que Hachem regarde les désirs d'une personne, et pas seulement ses actions manifestes.
[Imré Emet]

-> Rachi (Béhaaloté'ha 8,2) demande : pourquoi la paracha des Nesiim (chefs de tribus) a-t-elle été juxtaposée à celle de la Ménorah? Il répond que lorsque Aharon a vu les korbanot des Nesiim, il a été affligé car ni lui ni sa tribu n'étaient avec eux.
Hachem lui dit : "Ta part est plus importante que la leur, car c'est toi qui allumeras et régleras les lampes de la Ménorah!"
Le rav Israël Its'hak Kalish de Vorka explique : Hachem disait à Aharon que son désir d'apporter les korbanot des Nesiim était plus grand que l'apport des korbanot (sacrifices) eux-mêmes, car l'essentiel est le désir.

-> Pour accomplir les mitsvot hatélouyo ba'aretz (les mitsvot qui dépendent de la présence en terre d'Israël], Moché pria avec une ferveur supplémentaire.
Grâce à son désir ardent dans toutes ses prières, il atteignit le but d'entrer en terre d'Israël plus qu'il ne l'aurait fait s'il y était réellement entré.
Comme nous l'avons déjà évoqué, le désir d'une personne atteint des sommets infiniment plus élevés que ses actions, car celles-ci sont limitées par la valeur de l'action elle-même.
[rav Tsadok haCohen - Pri Tsadik - parachat Vaét'hanan n°13 ]

-> "Car cette chose est très proche de toi ; elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que tu l'accomplisses" (Nitsavim 30,14).
Le verset ne dit pas "dans tes actions", car Hachem demande simplement qu'une personne Le désire dans son cœur et dans sa bouche.
Hachem aidera à accomplir l'action, comme le verset continue "pour que tu l'accomplisses".
Le Zohar (2:160a) dit : "Si une personne s'efforce avec un cœur disposé, elle arrivera à Hachem, car Il ne veut que son cœur".
[rav Tsadok haCohen - Pri Tsadik - parachat Vayéra 10 ]
[ce qu'on peut faire, nous devons le faire. Mais nous avons également notre cœur, qui peut nous permettre d'impacter sans limitation matérielle! (ex: nos désirs spirituelles, nos remerciements envers Hachem, notre joie et fierté d'être juif)]

-> "Il viendra de l'une de vos villes à travers Israël où il séjourne, venant de tout son cœur à l'endroit que Hachem choisira. Il accomplira le service au nom de Hachem, son D., comme tous ses frères Lévi'im qui se tiennent là en présence d'Hachem" (Choftim 18,6-7).
Celui qui séjourne loin et ne peut venir lui-même servir Hachem, mais dont toute l'âme et tout le désir sont de servir Hachem ... Sa bonne intention est souhaitable au même titre que celle de tous ses frères Lévi'im qui se tiennent effectivement en personne devant Hachem.
['Hatam Sofer al HaTorah - paracha Choftim]

Notre ingratitude donne de la force à Amalek

-> Nos Sages (Mékhilta) disent à propos du verset : "Et Amalek vint" (Béchala'h 17,8) = "Amalek, qui manque de gratitude, doit venir punir le peuple (juif) qui manque (actuellement) de gratitude [envers Hachem]."

Encouragements pour les juifs en exil à notre génération

+ Encouragements pour les juifs en exil à notre génération :

-> Nous avons le privilège de vivre à une époque où nous jouissons d'une liberté sans précédent pour pratiquer notre foi (ex: pas de roi autoritaire). D'un côté, cela atténue bon nombre des difficultés auxquelles les générations précédentes ont été confrontées. D'un autre côté, la liberté dont nous jouissons peut représenter un défi spirituel encore plus difficile à relever. C'est pourquoi nous devons réfléchir à l'opportunité qui nous est offerte de servir Hachem de cette manière.

-> Rabbi Elazar dit : Celui qui fait la charité en secret est plus grand que Moché.
[gadol aossé tsédaka besséter, yoter miMoché rabbénou - guémara Baba Batra 9b ]

A notre époque, alors que Hachem interagit avec nous de manière cachée et dissimulée, nous trouvons néanmoins tant de personnes qui font la charité sans voir immédiatement leur récompense. [La guémara nous enseigne que] une telle personne est certainement plus grande que les individus justes et droits de l'époque de Moché rabbénou.
Par conséquent, "celui qui fait la charité en secret" signifie à une époque où le monde est dirigé de manière secrète et dissimulée ; une telle personne est plus grande que celles de l'époque de Moché.

Concernant la génération [de Moché ], il est écrit : "Car j'avais peur de la colère et de la fureur" (Ekev 9,19). Cela signifie que si une personne fautait et allait à l'encontre du commandement d'Hachem, la colère et la fureur s'abattaient immédiatement sur elle en guise de punition en réponse à ses actions. Il n'est donc pas étonnant que les gens de cette génération aient fait ce qui était juste et accompli les mitsvot.
Cependant, de nos jours, en exil, alors que nous vivons ce que dit la Torah : "J'ai caché Ma face devant eux" (Vayélé'h 31,17) ... nous constatons que les réchaïm fautent, mais qu'ils vivent paisiblement dans leurs maisons et jouissent de tous les plaisirs de la vie, ne connaissant que le bien et non le mal. Par conséquent, une personne qui suit la voie d'Hachem à une telle époque, où la Providence divine est cachée et où les bonnes actions ne sont pas immédiatement récompensées ... sa récompense est grande.
[Gaon de Vilna - Peninim MiShoul'han HaGra - parachat Ekev ]

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-> Ce qui est dit dans la guémara (Shabbat 112b) : "Si les générations précédentes étaient comme des fils d'anges, nous sommes comme des fils d'hommes" (im richonim bné mala'him, anou bné anachim), cela ne fait référence qu'à leur génération en spécifique ; la génération ultime [avant la venue du machia'h] sera plus grande que les précédentes.
[rav Meïr d'Apt - Ohr laChamayim, Parashas Tetzaveh,

-> Il y a une autre raison à la longueur du l'exil ; en vérité, c'est pour notre bien et par miséricorde abondante et [en prévision] d'innombrables bienfaits futurs. Hachem voit que le peuple juif accomplit la Torah et les mitsvot avec beaucoup d'efforts et de dépenses ... et pourtant, le peuple juif ne rejette pas [la Torah] ...
Il porte doublement le joug des mitsvot en raison des protections et des rigueurs supplémentaires qui ont été ajoutées à cause de l'affaiblissement des cœurs et du manque de compréhension ...
Chaque juif est diligent et strict envers lui-même. Tout cela montre le grand attachement que nous avons avec Hachem [malgré l'obscurité et les difficultés de l'exil] ...
Cela est particulièrement agréable pour Hachem, et c'est pourquoi Il a prolongé notre exil, car cela procure une grande joie à Hachem que Ses mitsvot et Sa Torah soient accomplies malgré la douleur et les difficultés.
[Shevet Moussar - chap.51 ]

-> "Moché était extrêmement humble, plus que toute autre personne sur la face de la terre" (Béhaaloté'ha 12,3). C'est parce que Moché avait prévu qu'il y aurait une génération précédant la venue du machia'h (Ikvéta déMéchi'ha) qui ne échouerait à comprendre la divinité (et surtout par rapport à Moïché, leur divinité serait pratiquement inexistante).
Leur service divin (avoda) ne pénétrerait pas véritablement leurs cœurs et leurs esprits, mais leur accomplissement des mitsvot leur serait purement extérieur. Pourtant, même cela sera réalisé avec messirout néfech, car il y aurait de nombreux obstacles physiques et spirituels dus à la dissimulation [d'Hachem] ; mais ils surmonteraient ces obstacles.
C'est pourquoi Moché restait humble, car cette génération serait bien plus grande que lui.
[rabbi Shalom Dovber Schneerson - séfer haMaamarim ]

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-> Le Zohar (1:32a) dit : "Il n'y a pas de lumière sauf celle qui émerge des ténèbres (de l'obscurité)."
Par conséquent, la lumière qui émerge d'Israël (des juifs) aujourd'hui est bien plus grande, car elle émerge de ténèbres plus grandes.
[rav Tsadok HaCohen - Pri Tsadik - parachat Ki Tavo 17 ]

-> "Donne-nous des jours de satisfaction aussi longs que les jours où tu nous as affligés, que les années où nous avons connu le malheur. Que tes œuvres brillent aux yeux de tes serviteurs (Téhilim 90,15-16).
Hachem nous montrera tout le travail que nous avons accompli dans l'obscurité, et il dira : "Même si le résultat tangible (visible actuellement) a été petit, le labeur et les efforts ont été considérables. Le fait que vous ayez obtenu des résultats limités est dû à Moi, car Je ne vous ai pas montré l'amour que J'ai pour vous, mais la part que vous avez prise dans votre avoda a été appropriée."
[Rama MiPano]

-> La guerre de Gog et Magog qui doit avoir lieu avant l'arrivée du machia'h est également une bataille spirituelle, au point qu'il deviendra difficile même de dire "Shéma Israël" [peut-être cela fait allusion au fait que beaucoup le prononce machinalement sans aucune kavana, intention].
['Hidouché HaRim - Shout Eretz Tzvi - Inyané Shabbath 'Hol Hamoed ]

[ainsi, nous avons en apparence une image spirituelle de nous très petite, nous n'avons pas conscience d'à quel point nous sommes aimés d'Hache, à quel point chacune de nos petits vers Lui ont un impact énorme (on attend de nous en accord avec nos capacités, l'obscurité de l'exil, ...).
Mais d'une certaine façon, cela fait partie du combat de la fin des temps, où nous devons nous renforcer dans notre émouna, dans la valeur de la grandeur et de l'importance de chaque juif (les bien-aimés d'Hachem). Nous serons alors forts et puissants pour gagner! ]

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-> La guémara (Kidouchin 40a) explique qu'une personne doit toujours se considérer comme moitié méritante et moitié coupable, et considérer le monde comme moitié méritant et moitié coupable.
[Cela est difficile à comprendre, car] dans certaines générations, il est évident que la grande majorité de la génération enfreint les interdictions ... Il ne serait pas très logique de limiter la guémara à ne discuter que des générations qui présentent un doute.

L'explication apparente est plutôt [basée sur le] Rambam, qui écrit (Michné Torah - Hilkhot Téchouva 3:2) que ce calcul ne repose pas uniquement sur le nombre d'actes méritoires par rapport au nombre de fautes, mais plutôt sur la grandeur de chaque acte. Certains actes méritoires équivalent à une seule faute, et certaines fautes équivalent à de nombreux mérites. Ils ne peuvent être calculés que par Hachem, qui connaît la valeur exacte des mérites par rapport aux fautes.
[chaque personne individuellement (ex: environnement, histoire de vie, forces et faiblesses) et collectivement (ex: aide spirituel, impact de l'époque, environnement), a une relation avec chacune mitsva et chaque avéra qui lui est propre, que seul Hachem peut évaluer avec sincérité. ]

Aucun homme, ni même aucun ange, ne sait comment évaluer [les actions]. Seul Hachem lui-même peut calculer la lutte du fauteur et la gravité de la faute. Commettre une faute plus grave dans une génération fauteuse est moins grave que commettre une faute moins grave dans une génération juste où rien n'empêche d'accomplir les mitsvot ...
Par conséquent, une telle connaissance est insondable pour l'homme ... car peut-être, dans une génération fauteuse, les mérites peuvent-ils valoir beaucoup plus, et donc c'est une génération méritoire ; ou une génération juste, si l'on considère que la lutte ne sera pas méritoire.
Par conséquent, une personne doit toujours considérer le monde comme étant à moitié méritoire et à moitié coupable.
[rav Moché Feinstein - Dibrot Moché - Kidouchin 1:74 ]

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-> Le 'Hafets 'Haïm a expliqué que chaque génération honore la présence Divine (Chékhina) selon ses capacités. Nos Patriaches soutenaient étroitement la Chékhina.
Cependant, on exige à notre génération uniquement de : "ne vous rebellez pas contre Hachem" (Chéla'h Lé'ha 14,9).
[rav Nathn Wachtfogel - Léket Réchimot - Elloul et Yamim Noraïm ]

-> Si une personne fautait alors que le Temple était encore debout, sa faute était grave et importante ... d'abord parce que la Chékhina l'influençait directement pour qu'elle se sanctifie ... ensuite, parce qu'elle allait ouvertement à l'encontre de la Chékhina, qui était révélée et apparente dans le lieu [du Temple], et pourtant cette personne violait les commandements de la Torah et n'était pas embarrassé devant [la Chékhina] ...
[Cependant] pendant l'exil, en raison de la dissimulation de la Chékhina, les gens sont moins enclins à servir Hachem (avodat Hachem) et à la crainte de D.
Les fautes sont également moins graves aux yeux des gens, en raison de la dissimulation de la Chékhina ...
Par conséquent, lorsque le Temple existait, une personne devait apporter un sacrifice (korban) [en plus de faire téchouva] pour expier sa faute.
De nos jours, même si la faute est grave, la téchouva et une certaine affliction [infligée par Hachem] suffisent pour l'expiation.
[Mabit - Beit Elokim - Shaar haTéchouva - chap.2]

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-> "véaya ékev tismé'oun" (Ce sera, parce que (ékev) vous écouterez - Ekev 7,12).
Le terme "véaya" (וְהָיָה) dénote le fait de se réjouir devant Hachem (voir midrach Bamidbar rabba 13,5).
"Ekev" (talon) fait référence à Ikvéta déMéchi'ha (la période précédant la venue du machia'h).
Le mot "tismé'oun" = lorsque nous accomplissons la volonté d'Hachem dans une génération basse spirituellement, cela revêt une grande importance.
['Hidouché Harim ]

-> On raconte que le Bné Yissa'har s'est un jour écrié pendant les Yamim Noraim : "Comment les anges peuvent-ils siéger dans les Cours supérieures et nous juger? Comprennent-ils le stress lié à la nécessité de gagner sa vie ou le fait d'avoir le yétser ara?
Au contraire, les Cours Supérieures doivent être composées de tsadikim qui ont vécu dans ce monde et comprennent la douleur du peuple juif. Ils peuvent juger et conseiller de manière appropriée."
Comme le rapporte la guémara (Sanhédrin 36b) : "Nous ne faisons pas asseoir une personne âgée au Sanhédrin", et Rachi explique : "Parce qu'elle a déjà oublié la douleur d'élever des enfants et qu'elle ne jugera pas avec miséricorde".
[Shaar Yissa'har]

-> "Malgré cela, même lorsqu'ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les mépriserai pas" (Bé'houkotaï 26,44). Cela signifie que même lorsque vous êtes parmi les hérétiques dans le pays ennemi, vous marchez dans les voies d'Hachem, et vous êtes donc considérés comme des tsadikim.
Comme l'explique nos Sages (Eirouvin 21b) sur le verset : "Viens, mon bien-aimé, allons dans les champs, logeons près des villages" (lé'ha dodi nétsé assadé nalina bakéfarim - Shir Hashirim 7,12), signifie "Logeons près des hérétiques" [bakoférim est un jeu de mot avec "bakéfarim"].
Israël dit à Hachem : "Allons loger chez les hérétiques (non juifs) des nations du monde, et moi, Israël, je serai un tsadik comparé à leurs actions."
['Hatam Sofer al HaTorah - parachat Bé'houkotaï - p.93 ]

-> "Ainsi parle Hachem : je te garde le souvenir de l'affection de ta jeunesse, de ton amour au temps de tes fiançailles, quand tu Me suivais dans le désert" (Yirmiyahou 2,2).
Le Arizal explique que les Bné Israël de la génération qui a suivi la sortie d'Egypte ont connu un attachement au niveau de "lé'htékh a'haraï", ce qui leur a permis de faire face au dos d'Hachem.
La question est la suivante : il ne semble pas y avoir de génération plus grande et plus louable que la Dor Hamidbar (génération du désert) qui a vu de ses propres yeux la révélation d'Hachem pendant la sortie d'Egypte, l'ouverture de la mer Rouge, la manne, le don de la Torah, les Nuées de Gloire et d'autres révélations merveilleuses, qui semblent toutes être au niveau du face à face [et pas seulement voir "le dos de Hashem" ].
Pourquoi alors Hachem se souvient-il des moments où nous avons vu Son "dos" ?

Le Maguid de Kozhnitz répond que dans la génération où Hachem a ouvertement montré Sa bonté envers les Bné Israël, il n'était pas nouveau que les Bné Israël Le serve.
Tout en mangeant la manne et en voyant les Nuées de Gloire, leur service divin (avoda) était bien sûr complète, mais il était moins significative.
Quand une personne se trouve dans le palais du roi, il est évident qu'elle servira le roi avec crainte et amour. C'est pourquoi on ne parlait pas d' "unification face à face", mais plutôt de "tu Me suivais dans le désert", c'est-à-dire dos à dos.
C'est pourquoi il est dit à leur sujet : "je te garde le souvenir de l'affection de ta jeunesse, de ton amour au temps de tes fiançailles", car le plus grand acte fut lorsque 600 000 juifs entrèrent dans le désert sans se soucier de ce qui allait se passer. Après cela, ils n'étaient plus qu'au niveau de "tu Me suivais".
Dans les générations suivantes, la gloire d'Hachem est cachée : on ne voit rien et on ne ressent rien.
Malgré cela, les Bné Israël acceptent le joug de la royauté d'Hachem sur eux-mêmes, cette [dévotion à Hachem malgré le fait de ne voir que Son "dos" ] est une unification complète au niveau du face à face.
[Avodat Israël - Roch Hachana ]

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-> Pourquoi Hachem a-t-il donné à notre génération tant de défis à relever?
Cette question ne se pose que si vous considérez les interdictions de la Torah comme des obstacles à surmonter. Cependant, si vous comprenez que les interdictions de la Torah sont des occasions de s'élever et de gagner une récompense éternelle, alors c'est le contraire qui est vrai : Hachem voulait augmenter nos mérites, donc plus il y a de défis, plus il y a d'occasions de gagner une récompense.
[rav Matisyahou Salomon ]

-> Le rabbi de Satmar dit : "aujourd'hui, un ben Torah doit relever plus de défis en une seule journée qu'un juif de la génération précédente n'en rencontrait dans toute sa vie".
Selon cette affirmation, il semble donc qu'il y ait également plus d'occasions d'obtenir des récompenses en une seule journée que dans toute une vie pour les générations précédentes.

-> En ces temps sombres [spirituellement parlant], la moindre de nos actions nous rend dignes d'être considérés comme des tsadikim accomplis. Une personne qui, de nos jours, étudie la Torah dans une yéchiva en s'inspirant des Guédolim de la génération précédente et qui, malgré ses efforts, ne parvient pas à comprendre les mots, peut être plus grande que le Gadol lui-même ...
Dans cette obscurité merveilleuse, nous n'avons aucune idée de ce qu'un simple gémissement pourrait déclencher au ciel. Il est certainement possible que les bné yeshiva d'aujourd'hui soient plus grands que les Guédolim d'antan.
[rav Yérou'ham Lévovitz - Daat Torah - parachat Chéla'h - p.147 ]

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-> Selon le verset (Chir Hachirim 5,2), Hachem dit du peuple juif : "Car Ma tête [les cheveux de ma tête] est pleine de rosée, Mes boucles [sont trempées] par la pluie de la nuit."
Rachi [dans sa 2e explication] dit que "pleine de rosée" est la récompense que Hachem donnera pour les mitsvot plus légères qui sont faciles à accomplir, comme la rosée [qui est agréable et ne dérange pas].
"La pluie de la nuit" est la récompense que Hachem donnera pour les mitzvot plus lourdes qui sont plus difficiles à accomplir, comme la pluie de la nuit qui dérange.

Le Shomer Emounim (Drouch Habita'hon 16) propose une autre explication :
La différence entre la rosée et la pluie est que la rosée descend uniquement du ciel, tandis que la pluie provient de la terre. Ce n'est qu'après que l'eau se soit évaporée et a formé des nuages qu'elle retombe sur la terre sous forme de pluie.
Il explique ainsi le verset : "Ma tête" fait référence aux premières générations pour qui servir Hachem était beaucoup plus facile. Grâce au mérite des nombreux grands tsadikim qui vivaient à cette époque, une puissante inspiration leur était accordée d'en haut, comme la rosée qui descend du ciel.
"Mes boucles" font référence aux générations suivantes qui doivent compter sur leur propre inspiration, car elles reçoivent très peu d'inspiration d'en-Haut. Elles doivent donc développer leur propre inspiration d'en bas en travaillant dur pour s'améliorer, et leur inspiration est donc comparée à la pluie de la nuit.
Ce service inspiré par soi-même est très précieux et apprécié par Hachem.
Même si le niveau sublime du service de Hachem des générations précédentes dépasse notre imagination, notre service inspiré par nous-mêmes est beaucoup plus précieux aux yeux de Hachem.

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Il existe une autre raison au manque de foi de notre génération, à savoir le caractère extrêmement caché de la présence d'Hachem dans le monde. Avant l'arrivée du machia'h, nous ne voyons pas ouvertement la providence d'Hachem comme elle était visible dans les générations précédentes.
Le Or'hot Yocher (7) écrit : "J'ai entendu de mon beau-frère, le rav Shaul Barzam, que le 'Hazon Ich lui avait dit que jusqu'à la dernière génération (avant le machia'h), il était possible de voir la providence Divine dans la vie des grands sages de la Torah ... Ce n'est que depuis la dernière génération que ce n'est plus le cas. Néanmoins, celui qui le souhaite [vraiment] peut encore la voir de nos jours ..."
Avoir foi dans les Sages est la base sur laquelle une personne peut construire tous les principes de sa foi, comme l'écrit le 'Hayé Olam dans son introduction : "L'un des fondements de la croyance en la sainte Torah est la croyance dans les Sages ... "La crainte de ton maître doit être comme ta crainte du Ciel" (Pirké Avot 4,15), car l'une dépend de l'autre, ..."

Tout cela fait partie des défis de la dernière génération, juste avant que Hachem ne retire l'esprit d'impureté du monde et n'illumine le monde de la lumière de la foi et de la connaissance d'Hachem.
Heureux celui qui peut renforcer sa foi en ce moment!

Faites preuve d'une grande compassion envers votre corps.
Aidez-le à se réjouir de toutes les intuitions et perceptions spirituelles que l'âme perçoit.
Votre âme voit et comprend toujours des choses très élevées. Mais le corps n'en sait rien.
Ayez de la compassion pour la chair de votre corps. Purifiez-la. Alors l'âme pourra l'informer de tout ce qu'elle voit et comprend en permanence.
[rabbi Na'man de Breslev - Likouté Moharan I, 22:5 ]

Rabbi Spector & Terre d’Israël

+ Rabbi Spector & Terre d'Israël :

-> Le rav Its'hak El'hanan Spector (1817-1896) écrit dans une de ses nombreuses lettres sur le sujet d'éclairer les yeux de sa génération sur la terre d'Israël :
La mitsva de s'installer en Terre Sainte à notre époque est mentionnée tout au long du Talmud sacré et des [autres] livres sacrés.
Nos Sages la louent abondamment, allant même jusqu'à dire : "Habiter en Terre d'Israël équivaut à toutes les mitsvot" (Sifrei - Réé 12,29), "On peut [demander à un non-juif] de rédiger un contrat de vente [pour acheter une maison en terre d'Israël], même le jour du Shabbat" (guémara Guittin 8b), et bien d'autres déclarations de ce type qui attisent les flammes des émotions sacrées, en raison de la prééminence de la mitsva d'habiter la Terre.

 

La sainteté et l'amour de notre Terre Sainte imprègnent tout le judaïsme.
La mère compatissante [la terre d'Israël] fait briller son souvenir dans le cœur de ses enfants pleins d'espoir, qui souffrent de son malheur et attendent sa restauration.
Elle renouvelle [également] sa force pour renforcer les piliers du judaïsme et fortifier les murs de notre Saint Temple, sur lesquels nous sommes tués sans cesse.

... Récemment, .... au milieu du brouillard sombre de la haine, des décrets maléfiques et des troubles, un esprit céleste a enveloppé notre nation. Presque tous nos frères juifs, jeunes et vieux, ont été inspirés par un amour et une merveilleuse affection pour notre Terre Sainte, [les incitant] à établir des lieux d'habitation, à reconstruire les ruines et à cultiver le sol stérile. Des quatre coins de la terre, nous avons entendu des chants ; des associations ont été créées dans les villes et les provinces afin de collecter des fonds pour la mise en œuvre de cette idée sacrée : encourager ceux qui sont faibles, remplir la Terre Sainte de champs labourés et dire aux villes de Yéhouda : "Vous serez reconstruites et rétablies dans la justice!"

Comment quelqu'un dans les veines duquel coule le sang juif et dont l'âme est imprégnée d'amour pour notre Terre Sainte pourrait-il ignorer cet appel, qui proclame du plus profond du judaïsme : "Pour l'amour de Sion, je ne me tairai pas"?

[lettre rapporté par le rav Tsvi Kook dans Hamitzpéh (1953). ]

Rabbi Alkalay & Terre d’Israël

+ Rabbi Alkalay & Terre d'Israël :

-> Le rabbi Yéhouda Alkalay (né à Sarajevo en 1798 - meurt à Jérusalem en 1879) est un des premiers adeptes du mouvement "Les Amants de Sion" ('Hovévé Sion). Il développe l'idée selon laquelle le retour des juifs sur leur Terre est le repentir même sans lequel ils ne peuvent être délivrés et la "petite ouverture" nécessaire pour amorcer la rédemption ultime.
Il écrit (Kitvé Rabbi Yéhouda Alkalay) :
"Chaque jour du sixième millénaire est un jour de rédemption (guéoula) ...
Une fois le cinquième millénaire passé, et les juifs n'ayant pas réussi à se mobiliser pour retourner sur leur terre et l'héritage de leurs ancêtres, les décrets [maléfiques], les expulsions et les persécutions ont commencé. Car la question [de la rédemption] dépend du repentir, du fait que les juifs retournent en terre d'Israël ...
Autrement dit, revenir [sur la Terre d'Israël] est le repentir. S'ils se repentent, ils seront délivrés ; sinon, ils ne le seront pas.
[...]

En ce moment (19e siècle), les difficultés de nos frères en Pologne ont suscité la compassion dans le cœur de tout Israël, et chacun se consacre à réfléchir [aux moyens] d'améliorer leur situation et de leur apporter la paix.
Maintenant, mes frères juifs, ne cherchez pas les causes et les raisons de leurs difficultés et de leur situation misérable, car ce n'est pas le fruit du hasard. C'est la main d'Hachem qui a fait cela, pour nous réveiller et nous inciter à retourner dans la Terre, vers notre lieu de repos et notre héritage ...
Plusieurs grandes communautés saintes ont été détruites par le feu ... par la famine et la peste.
Hachem a déversé sa colère sur nos frères vivant en Pologne, car ils sont les premiers parmi toute la maison de Yossef, car ils sont la majorité ... Nous n'avons nulle part où fuir, aucune ville de refuge, si ce n'est [échapper] à la colère d'Hachem pour trouver Sa miséricorde, et à Sa colère pour trouver Sa bonté.
Nous n'avons d'autre sauveur que Lui, d'autre remède que de faire Sa volonté pour venir s'établir sur Sa Terre [d'Israël], [afin] de restaurer Sa Chékhina à Sion, le lieu qu'Il a choisi pour Sa demeure.

Maintenant, ô dirigeants [d'Israël], prêtez attention! Hachem serait-il satisfait si, après avoir été exilés de notre Terre et éloignés de notre sol pendant si longtemps, vous vouliez les éloigner davantage et les envoyer en Amérique, pour les séparer de nos racines sacrées, de notre Terre [d'Israël] et de l'héritage de nos Patriarches?
Notre Père qui est aux cieux nous appelle : "Revenez à moi, et je reviendrai à vous" (Mala'hi 3,7). "Reviens, ô vierge d'Israël, reviens dans tes villes!" (Yirmiyahou 31,20). "

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-> Le rabbi Shmouel Mohaliver (1824-1898), était un des fondateurs du mouvement "Les Amants de Sion" ('Hovévé Sion) écrit (dans une lettre - rapporté dans Shivat Tsion sect.1,p.13) :
"Alors que je discute de cette question, je ne peux m'empêcher de m'adresser directement à tout mon peuple : Ne voyez-vous pas encore le doigt d'Hachem dans tout ce qui nous est arrivé ?
Depuis près de dix ans maintenant, Hachem nous fait boire une coupe amère dans la plupart des pays européens. Des personnes honteuses (antisémites) se sont dressées contre nous avec des persécutions et de fausses accusations. Certaines nous ont même causé un grand tort.
Mais soudain, alors que les ténèbres recouvraient la terre et qu'un épais nuage [recouvrait] les nations, une lumière éclatante nous est venue de l'ouest et a rayonné la justice depuis l'est.
Une voix s'est élevée, disant : "Revenez, ô enfants, vers vos frontières. Rejetez les dieux d'argent et d'or ; venez trouver refuge à Mon ombre, dans la terre de vos pères. Que chacun de vous prenne sa bêche et sa charrue, et creuse de tout son cœur, car tout le bien de la terre est devant vous. "

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-> Le rabbi Na'houm Gruenhaus, en 5651 (1891), écrit (rapporté dans Shivat Tsion - sect.1,p.63) :
À l'heure actuelle, il n'y a aucun espoir que notre peuple veuille retourner sur une terre désolée pour la travailler à la sueur de son front. Que leur manque-t-il dans les terres de leur exil?
La génération d'Ezra en est la preuve. Ce n'est qu'après que les antisémites se seront soulevés contre eux et auront "coupé leurs plantes", les privant de leurs moyens de subsistance, qu'ils se souviendront peut-être et retourneront vers Hachem, vers la terre de leurs ancêtres, pour reconstruire ses ruines.
Nous le voyons de nos propres yeux à notre époque. Après tout, l'appel public à la réinstallation en terre d'Israël, lancé en temps de paix par les brillants rabbins rabbi Tzvi Hirsch Kalischer et rabbi Eliyahou de Greiditz, était comme un appel dans le désert.
Ce n'est qu'après que de nombreuses nations aient renouvelé leur haine et leur jalousie envers les Juifs qui résident sur leurs terres que nos frères juifs se sont souvenus de la Terre Sainte.

-> Le rabbi Nathan Friedlander (1808-1883) résume la situation :
Maintenant, réveillons-nous de notre sommeil insensé et de notre torpeur passagère, et montons à la Maison de nos vies (la terre d'Israël). Pourquoi devrions-nous mourir ici, [souffrant] de la dégradation et de la honte [aux mains] de nos frères et ennemis qui nous rejettent et se moquent de notre malheur?
[Kos Yéchouot véNéchama - p.30]